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LES PASTEURS DE L'ÉGLISE

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Présentation au sujet: "LES PASTEURS DE L'ÉGLISE"— Transcription de la présentation:

1 LES PASTEURS DE L'ÉGLISE

2 Après le repas, Jésus dit à Simon-Pierre : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu plus que ceux-ci ? » Il répondit : « Oui, Seigneur, tu sais que je t’aime. » Jésus lui dit alors : « Pais mes agneaux ! » Une seconde fois, Jésus lui dit : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu ? » Il répondit : « Oui, Seigneur, tu sais que je t’aime. » Jésus dit : « Sois le berger de mes brebis. » Une troisième fois, il dit : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu ? » Pierre fut attristé de ce que Jésus lui avait dit une troisième fois : « m’aimes-tu ? » et il reprit : « Seigneur, toi qui connais toutes choses, tu sais bien que je t’aime. » Et Jésus lui dit : « Pais mes brebis. » Jean 21, 15-17

3 Maman regarde avec amusement Teva qui se tortille, soupire et repousse son livre de catéchisme. Elle se dit que les questions ne sont pas loin ! Et en effet, Teva lève la tête : « Maman, qui c’est Simon ? Et qui c’est, Pierre ? C’est une seule et même personne, dans ce passage que vous avez vu aujourd’hui. Le nom du fils de Jean était Simon, mais, lorsque Jésus l’avait rencontré sur le bord du Jourdain, il lui avait dit : « tu t’appelleras Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église. » Et ce sont les fondements mêmes de cet- te Église qu’il pose avec cette triple question et en faisant ces réponses.

4 Mais pourquoi Jésus lui dit : Paix, mes agneaux. Paix, mes brebis
Mais pourquoi Jésus lui dit : Paix, mes agneaux ! Paix, mes brebis ! Pierre, enfin, Simon, enfin… lui, il était pêcheur, pas berger ? et il n’agaçait pas les agneaux et les brebis ? Ấ quoi rêvais-tu, pendant la leçon de caté, Teva ? Et regarde comment est écrit : « pais ». Il s’agit du verbe paître, et non de la paix. Mais… Mais Jésus n’avait pas de trou-peau ? Enfin… Je ne crois pas ? Jésus avait et a un immense troupeau, dit Maman en riant. Ce sont tous les humains de tous les temps ! Mais alors… (Teva est scandalisé) Mais on ne peut pas brouter, nous ! on n’est pas des vaches ! ni des brebis !

5 Un berger qui mène paître son troupeau, explique Maman, recherche les coins les plus herbus, et les meilleurs points d’eau pour le faire boire. Ce que Pierre doit faire, ce qu’ont fait et ce que font après lui tous les pasteurs de l’Église qui sont dignes de ce nom, c’est essayer de donner la meil-leure nourriture à toutes les âmes qui leur sont confiées. C’est quoi, la nourriture de l’âme ? C’est très compliqué, tout cela ! La nourriture de l’âme, c’est ce que nous dit le prêtre à l’homélie, c’est les lectures qui sont faites à la messe, c’est une dis-cussion sur un sujet religieux que l’on peut avoir avec quelqu’un, c’est quand tu essaies de comprendre ce que te dit ton gros livre de la Bible, ou ce que te montrent les images…

6 Mais il y a trop de choses
Mais il y a trop de choses ! Comment ils font pour s’y retrouver, les pasteurs ? Et puis, Jésus parlait à Pierre tout seul, pas aux autres apôtres ! Alors… Oui, mais cette recommandation, cet ordre, était donné à Pierre en tant que chef de la nouvelle Église, celui à qui Jésus avait dit : Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église. Donc, cet ordre était destiné à tous. Si tu prends la source d’un petit ruisseau, et que tu y verses un puissant colorant, même si le ruisseau s’élargit, s’agrandit, s’allonge, devient rivière, fleuve, tu retrouveras la trace de ton colorant. Ainsi en est-il pour ce que Jésus a dit à Pierre. Ce colorant, c’est la force de l’Esprit Saint. Alors, Jésus a même parlé pour les prêtres de maintenant ?

7 Bien sûr, cette recommandation s’adressait surtout aux papes qui se sont succédés depuis Pierre jusqu’à aujourd’hui. Mais aussi à tous les évêques, les prêtres, et même nous. Nous ??? Repense à la source. Imagine maintenant que cette eau descend en cascade dans des bassins successifs. Dans le premier, chaque goutte est très colorée, ce sont les papes. Ensuite, peut-être un peu moins, ce sont les évêques et les prêtres. Et dans le troisième bassin, sans doute un peu plus faiblement, ces gouttes ce sont tous les hommes et toutes les femmes. Mais tu as vu couler de l’eau. Parfois, il y a des saletés qui passent. Les gouttes d’eau sales ne peuvent refléter le ciel. Et certains hommes, malheureusement même parmi les consacrés de l’Église, reflè-tent peu ou mal l’Esprit reçu…

8 C’est grave ? Oui, c’est très grave, mais les humains sont des humains, avec leurs qualités et leurs défauts, et il est dit dans l’Évangile que Jésus savait de quoi sont faits les hommes. Il y a eu et il y aura toujours quelqu’un pour redresser la barre, sous l’impulsion de l’esprit. Mais, dit Teva avec obstination, tu as dit « nous ». Bien entendu, l’Esprit de Dieu ruisselle jusqu’à nous. N’ouvre pas ces yeux ronds. Lorsque tu as décidé Maeva pour qu’elle vienne aussi au caté avec toi, c’est exactement ce que tu as fait : obéir à l’Esprit. Il ne nous est rien demandé de compliqué, juste de faire le mieux possible ce que nous devons faire. Que je fasse bien mon ménage, que tu apprennes bien tes devoirs. Et que nous sachions parler de Dieu à ceux qui nous entourent, par nos paroles ou par nos vies.

9 Et d’ailleurs, continue Maman, toi aussi tu peux aider le pape, les évêques, les prêtres, les catéchistes, à faire mieux ce que Jésus attend d’eux. Moi ? Oui, toi. Par exemple, si tu n’as pas envie d’étudier ta leçon, tu l’étudies quand même à fond pour faire plaisir à Jésus, et tu lui dis : je t’offre cet effort pour que tu aides tes pasteurs. Mais pourquoi il faut lui demander ? Parce qu’il nous veut libres. Les pasteurs de l’Église peuvent refuser l’Esprit. Mais si on le demande pour eux, c’est comme s’ils recevaient un cadeau. Ils sont au moins obligés de l’ouvrir, même s’ils le jettent ensuite.

10 Mais pourquoi Jésus pose plusieurs fois la même question à Pierre, et pour faire la même réponse, en plus ! Cela ne servait à rien ! Quand Jésus a parlé de sa mort, et a dit que ses disciples l’abandonneraient, Pierre a protesté avec véhémence : moi, je ne t’abandonnerai pas ! Mais voilà… Lorsque Jésus a été arrêté, Pierre a eu peur, et à ceux qui lui demandaient s’il le connaissait, s’il était avec lui, il a juré, à trois reprises, qu’il ne connaissait pas cet homme… À ce moment-là, Jésus est sorti et a regardé Pierre. Et Pierre a beaucoup pleuré. Mais pourtant, il semble qu’il ne soit pas revenu sur sa déclaration ! Et il n’a pas dit, à ceux qui l’entouraient : Oui, oui, je le connais. Jésus a dû beaucoup lui en vouloir ?

11 Eh bien. tu vas être surpris
Eh bien ! tu vas être surpris ! Il semble que la seule chose qu’ait fait Jésus, c’est lui poser cette triple question, qui effaçait en quelque sorte les trois fois ou Pierre avait dit ne pas le connaître. Jésus n’a pas craint de fonder son Église sur quelqu’un qui l’avait trahi. Il a fait confiance. Il sait que l’homme peut être faible. C’est une très grande leçon pour nous. Nous ne devons pas juger. Encore moins condamner. Cela ne me concerne pas, ça ! c’est pour les grands ! Je connais un petit garçon qui a refusé de jouer avec son copain, parce que celui-ci s’était disputé. Mais peut-être, s’il s’était disputé, il avait une raison ? Mais peut-être, s’ennuyait-il trop tout seul ? Mais de toute façon, la raison ne te regarde pas. Lui dire que c’est mal de se disputer est une chose, lui refuser de jouer en est une autre.

12 Mais, ajoute Maman rêveusement, il y a peut-être autre chose dans cette triple demande…
Comment ! dit Teva surpris par le ton de Maman. Tu n’es pas sûre ? Tu sais, dans les évangiles, on découvre toujours de nouvelles choses, de nouvelles idées, de nouvelles demandes. Et la demande que ce passage me fait, c’est l’amour. L’amour ? « M’aimes-tu ? » demande Jésus. Je crois qu’il a raison, que l’on ne peut bien faire ce que quelqu’un nous demande que si on le fait par amour et avec amour.

13 Alors, pour toi, faire partie de l’Église, c’est aimer Jésus ?
Eh là, doucement ! C’est aimer suffisam- ment Jésus pour essayer de faire ce qu’il nous demande ; et que nous demande-t-il ? Ben… Il nous demande d’aimer nos frères. Tu sais ce qu’il veut dire, quand il parle de nos frères, n’est-ce pas ? Mes cousins ? mes copains ? Tous les hommes, Teva, tous les hommes ! Alors là, je suis sûr que je ne peux pas ! Je ne les connais pas, d’abord !

14 C’est, vrai, moi non plus. Personne, hormis Dieu lui-même, ne peut les connaître tous. Mais il y a tous ceux que l’on côtoie, ceux que l’on croise dans la rue, ceux dont la télé nous parle… La télé ? De quoi parlait la télé, hier au soir ? Du tremblement de terre. Et tu te souviens de ce que j’ai dit ? J’ai dit : « Mon Dieu, venez-leur en aide ! ayez pitié d’eux… » Aimer nos frères, même ceux que l’on ne connaît pas, c’est rester attentifs à leurs joies comme à leurs peines.

15 C’est compliqué… J’oublie, moi ! Je suis petit…
Je t’entends souvent dire cela, répond Maman sévèrement. Mais on n’est jamais trop petit pour aimer, et pour apprendre à penser aux autres. Alors, tu vas aller faire tes devoirs, et tu va les faire du mieux que tu peux, en comprenant que cela aidera quelqu’un de par le monde… Bon, bon, dit Teva avec plus de résigna-tion que d’enthousiasme. Alors, j’y vais… Merci Maman ! En tout cas, j’ai mieux compris…

16 - Images trouvées sur le Net, libres de droit. Texte : Jacky
Musique : Dan Gibson – Wandering piper Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la Paix Site :


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