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Atelier: Les interventions anti-VIH/SIDA dans les situations d’urgence et les directives du Comité permanent interorganisations Kofi Annan a qualifié le.

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Présentation au sujet: "Atelier: Les interventions anti-VIH/SIDA dans les situations d’urgence et les directives du Comité permanent interorganisations Kofi Annan a qualifié le."— Transcription de la présentation:

1 Atelier: Les interventions anti-VIH/SIDA dans les situations d’urgence et les directives du Comité permanent interorganisations Kofi Annan a qualifié le VIH/SIDA de l’une des plus grandes difficultés auxquelles notre génération doit faire face. C’est un nouveau type de crise mondiale – c’est à dire une menace sans précédent pour le développement humain. Cet atelier présente les questions critiques et les réponses prioritaires pour faire face au VIH/SIDA dans les situations d'urgence, comme demandé et précisé par l’ Équipe spéciale du Comité permanent interorganisations sur le VIH/SIDA dans les situations d'urgence.

2 Vue d’ensemble de l’atelier
Session 1 Vue d’ensemble de l’atelier Je vais vous donner une vue d’ensemble de l’atelier, y compris son objet et le thème général de chacune des quatre autres sessions.

3 Vue d’ensemble de l’atelier
Cinq sessions: 1. 4. Introduction Contexte 2. Brève présentation Activités participatives et/ou discussion de groupe Défis + 3. L’atelier d’une journée comprend cinq sessions: La session 1 est l’introduction générale à l’atelier et à ses objectifs La session 2 décrit le contexte des interventions anti-VIH/SIDA dans les situations d'urgence. La session 3 décrit les problèmes particuliers rencontrés dans la mise en œuvre des interventions anti-VIH/SIDA dans les situations d'urgence. La session 4 présente les mesures pratiques visant à réduire le VIH/SIDA proposées par le CPI. L’atelier s’achève par une dernière session qui présente les directives du CPI et de la documentation complémentaire. Chaque session contient une brève présentation qui met en évidence les principaux points, et s’appuie sur vos expériences dans le cadre de travaux de groupe, de discussions d’études de cas et d’autres activités participatives.  Demandez aux membres du groupe s’ils souhaitent poser des questions ou recevoir des précisions sur l’atelier et son thème central. Mesures pratiques Introduction aux directives du CPI 5.

4 Objet de l’atelier Débattre:
du contexte plus large du VIH/SIDA dans les situations d’urgence. des problèmes majeurs que pose la programmation VIH/SIDA dans les situations d'urgence. des différentes interventions pour faire face au VIH/SIDA dans les situations d'urgence grâce à une approche multisectorielle. Pour présenter: les informations fournies dans les directives du CPI. Cet atelier ne traite pas des aspects techniques détaillés de la gestion du VIH/SIDA dans les situations d'urgence. Au lieu de cela, il porte sur le contexte plus large du VIH/SIDA dans les situations d’urgence. L’atelier sert aussi d’instance où, en vous appuyant sur votre expérience personnelle, vous pourrez discuter des problèmes que pose la gestion du VIH/SIDA dans diverses situations d'urgence. Il est l’occasion de débattre de différentes interventions visant à faire face au VIH/SIDA dans les situations d’urgence grâce à une approche multisectorielle. Enfin, l’atelier présente des informations relatives à la gestion du VIH/SIDA dans les situations d'urgence qui ont été élaborées par le CPI (Comité permanent interorganisations).

5 Objectifs de l’atelier A l’issue de cet atelier, vous devriez être en mesure…
De comprendre et d’expliquer la relation entre le VIH/SIDA et les situations d’urgence. De surmonter certains des problèmes liés à la programmation relative au VIH/SIDA dans les situations d'urgence. D’appliquer une approche multisectorielle aux interventions anti-VIH/SIDA. D’utiliser les directives du CPI pour les interventions anti-VIH/SIDA dans les situations d'urgence. Cliquer pour ajouter des notes

6 Introduction du contexte du VIH/SIDA
Session 2 Introduction du contexte du VIH/SIDA La session 2 présente le contexte du VIH/SIDA et explique les préoccupations et questions particulières relatives à la gestion du VIH/SIDA dans les situations d’urgence.  Demandez si des participants ont dû envisager des ripostes au VIH/SIDA dans une situation d’urgence où ils avaient un rôle à jouer. Si oui, se souviennent-ils de cette expérience?

7 Discussion En petits groupes, réfléchissez à vos expériences personnelles dans le cadre d’une situation d’urgence passée ou actuelle. Avez-vous considéré que le VIH/SIDA était important dans le cadre de cette situation d’urgence? Dans l’affirmative, pourquoi? Dans la négative, pourquoi pas? Quels individus ou groupes considérez-vous ou avez-vous considérés les plus vulnérables au VIH/SIDA? Pourquoi? Pourrait-il y en avoir d’autres? Cette diapositive présente la discussion à mener en sous-groupes. Consultez la feuille d’instructions dans le Guide du formateur pour les modalités.

8 Contexte des interventions concernant le VIH/SIDA dans les situations d'urgence
Objet: Débattre du contexte plus large du VIH/SIDA dans les situations d'urgence; Débattre de la vulnérabilité au VIH/SIDA dans les situations d'urgence. Qui est vulnérable? Pourquoi? Débattre du lien entre VIH et situations d’urgence. Cette session a pour objet de débattre: Du contexte plus large du VIH/SIDA dans les situations d'urgence; Du lien entre le VIH/SIDA et les différents types de situation d’urgence; Des différentes questions liées à la vulnérabilité au VIH/SIDA dans les situations d'urgence. Dans ce contexte, nous nous demanderons surtout qui sont les plus vulnérables et pourquoi. C’est un moment opportun pour souligner que l’on connaît mieux les liens existant entre le VIH et les situations d’urgence complexes et les famines. Toutefois, il y a eu moins de travaux sur les liens existant entre le VIH et les menaces naturelles telles que les phénomènes météorologiques extrêmes ou les tremblements de terre. Soulignez que le fait qu’il y a eu moins de recherches ou d’activités de plaidoyer ne signifie pas que le VIH/SIDA ne devrait pas être considéré dans ces contextes également.  Qu’en pensent les participants?

9 Le contexte mondial: VIH/SIDA et objectifs du Millénaire pour le développement
L’engagement des dirigeants mondiaux – 2015. Le VIH/SIDA fait partie intégrante de la réalisation des OMD. L’objectif 6 énonce ce qui suit: « arrêter la propagation du VIH/SIDA et inverser la tendance d’ici à 2015 ». Le VIH/SIDA dans tous les contextes, y compris les situations d’urgence. Cette diapositive souligne les engagement politiques mondiaux à l’égard des objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) et du VIH/SIDA. Le VIH/SIDA n’est plus considéré comme une responsabilité du secteur de la santé uniquement. C’est l’une des composantes essentielles pour réaliser les objectifs du Millénaire pour le développement d’ici à 2015. Cela est explicitement précisé par l’objectif 6 des OMD, qui est, d’ici à 2015, d’avoir « arrêté la propagation du VIH/SIDA et commencé à inverser la tendance ». Cela met en évidence une obligation ou un engagement politique de faire face au VIH/SIDA dans tous les contextes, y compris les situations d'urgence, où l’instabilité sociale ou l’effondrement des services essentiels peut accroître considérablement le risque de transmission.

10 Estimations mondiales du VIH et du SIDA à la fin de 2004
Avant de traiter du VIH/SIDA dans les situations d’urgence, il est vraiment important de comprendre à quel point le VIH/SIDA est important en tant que priorité du développement au niveau mondial. Cette diapositive présente les estimations mondiales relatives au VIH, qui figurent dans le Rapport de 2004 sur l’épidémie mondiale de SIDA. Elle montre la dimension mondiale de la pandémie de VIH/SIDA, mais mettez l’accent sur la ou les régions qui concernent le plus votre public. Le nombre total de personnes vivant avec le VIH est estimé à près de 40 millions. Il convient de mentionner que le VIH est un problème mondial, dont les caractéristiques diffèrent d’une région à l’autre (épidémie généralisée/concentrée, modes de transmission, disponibilité de données, etc).  Demandez à votre public ce qu’il sait des niveaux d’infection dans le pays, la région ou les groupes auxquels ils apportent une assistance.

11 Estimations mondiales du VIH et du SIDA à la fin de 2004
The French text for the previous map (slide 10) is in the notes below. Amérique du Nord 1 million ( ,6 million) Europe occidentale ( ) Europe orientale et Asie centrale 1,4 million ( ,1 millions) Caraïbes ( ) Afrique du Nord et Moyen-Orient ( ,5 million) Asie de l’Est 1,1 million ( ,8 million) Asie du Sud et du Sud-Est 7,1 millions (4,4-10,6 millions) Amérique latine 1,7 million (1,3-2,2 millions) Afrique subsaharienne 25,4 millions (23,4-28,4 millions) Océanie 35 000 ( ) Total: 39,4 millions (35,9-44,3 millions)

12 Pays en situation de conflit (2003)
Cette diapositive donne un aperçu des conflits dans le monde en 2003. Elle permet, avec la suivante, de débattre du chevauchement des conflits/crises et du VIH/SIDA. 25 millions de personnes vivant avec le VIH (environ 66% du total mondial) se trouvent en Afrique au sud du Sahara – dans des pays qui sont également fortement touchés par des situations d’urgence dues à des conflits et à l’insécurité alimentaire. 7,4 millions de personnes vivent avec le VIH en Asie, dans des zones touchées par des catastrophes chroniques. La prévalence du VIH dans des pays tels que la Fédération de Russie, la Chine et l’Inde augmente à un rythme inquiétant. Ces pays sont aussi sujets à des catastrophes chroniques et à l’instabilité politique. L’Inde et la Fédération de Russie sont parmi les pays les plus vulnérables à des tremblements de terre comme cela est précisé dans le rapport du PNUD intitulé Atténuer les risques des catastrophes: un problème pour le développement (Reducing Disaster Risk: A Challenge for Development). La Chine est sujette aux inondations chroniques, aux cyclones tropicaux et à la sécheresse qui déplacent des milliers de personnes chaque année.

13 The French text for the previous map (original slide 11) is in the notes below.
Pays engagés dans un conflit armé (indicateur no 1) Situations de tension et différends à haut risque (indicateur no 2) Pays engagés dans un processus de pays ou des négociations formelles (indicateur no 3) Pays engagés dans le relèvement des zones sinistrées par suite de guerre (participation internationale au relèvement) (indicateur no 4)

14 Pays en crise (2003) Cette diapositive donne un aperçu des autres crises en 2003. Elle montre les crises humanitaires, les situations d'urgence alimentaire, les déplacements forcés et les pays qui ont participé à un CAP. Elle permet, avec la précédente, de débattre du chevauchement des conflits/crises et du VIH/SIDA. 25 millions de personnes vivant avec le VIH (environ 66% du total mondial) se trouvent en Afrique au sud du Sahara – dans des pays qui sont également fortement touchés par des situations d’urgence dues à des conflits et à l’insécurité alimentaire. 7,4 millions de personnes vivent avec le VIH en Asie, dans des zones touchées par des catastrophes chroniques. La prévalence du VIH dans des pays tels que la Fédération de Russie, la Chine et l’Inde augmente à un rythme inquiétant. Ces pays sont aussi sujets à des catastrophes chroniques et à l’instabilité politique. L’Inde et la Fédération de Russie sont parmi les pays les plus vulnérables à des tremblements de terre comme cela est précisé dans le rapport du PNUD intitulé Atténuer les risques des catastrophes: un problème pour le développement (Reducing Disaster Risk: A Challenge for Development). La Chine est sujette aux inondations chroniques, aux cyclones tropicaux et à la sécheresse qui déplacent des milliers de personnes chaque année.

15 The French text for the previous map (original slide 12) is in the notes below.
Pays en situation de crise humanitaire Pays en proie à une crise alimentaire (indicateur no 5) Pays en proie à des déplacements forcés (indicateurs nos 7 et 8) Pays couverts par la procédure d’appel global de l’ONU (indicateur no 6)

16 VIH/SIDA et situations d'urgence: La famine en Afrique australe
trois perspectives Le VIH/SIDA dans les situations d’urgence Le VIH/SIDA en tant que situation d’urgence Le VIH/SIDA en tant que situation d’urgence dans le cadre d’une situation d’urgence Haïti Swaziland Cette diapositive montre comment il est possible de concevoir le VIH/SIDA et les situations d’urgence comme liés. Elle met en évidence trois perspectives différentes pour concevoir le VIH/SIDA et les situations d'urgence. Premièrement, le VIH est un élément clef dans les situations d'urgence, en particulier les situations d'urgence complexes qui se caractérisent par un conflit armé et la violence. Dans ces situations, le VIH peut aggraver la situation d’urgence et compromettre les perspectives de redressement. Les situations d’urgence peuvent aggraver ou exacerber les facteurs de risque d’infection au VIH. L’instabilité politique et les récentes inondations en Haïti sont un exemple de ce scénario – dans lequel l’instabilité politique, les inondations et la violence ont porté atteinte aux capacités de survie de milliers de personnes et exacerbé les facteurs de risque favorables à la propagation du VIH. Deuxièmement, le VIH/SIDA lui-même constitue une situation d’urgence mondiale, dont les conséquences dureront de nombreuses décennies. La pandémie a les caractéristiques à la fois d’une situation d’urgence à court terme et d’une crise de développement sur le long terme. Le Swaziland est un exemple de la pandémie de VIH en tant que situation d’urgence, avec des taux d’infection très élevés – les données provenant d’un échantillon de dispensaires prénatals dans les zones urbaines indiquent que la prévalence du VIH est passée de 5% à 25% de 1990 à 2002 – soit en un peu plus de 10 ans. Ces taux d’infection élevés ont eu des effets dévastateurs sur la situation sociale et économique. Troisièmement, le cas le plus complexe des situations d’urgence est celui où la situation d’urgence coïncide avec une incidence élevée de VIH/SIDA – c’est-à-dire le VIH/SIDA en tant que situation d’urgence dans le cadre d’une situation d’urgence. La récente famine dans certaines parties de l’Afrique australe montre les difficultés que pose la gestion d’une crise alimentaire lorsque l’un des principaux facteurs de la crise est le VIH/SIDA lui-même. Note: Soulignez également qu’il n’y a pas toujours un lien évident entre le VIH/SIDA et les situations d'urgence. Dans certains cas, (par exemple dans certaines parties de l’Angola), des guerres prolongées ont en fait protégé la population de l’exposition au VIH/SIDA  Vous souhaiterez peut-être demander aux participants ce qu’ils pensent de la façon dont le VIH/SIDA est lié aux situations d'urgence qui concernent leur travail et leurs responsabilités. La famine en Afrique australe

17 VIH/SIDA, situations d'urgence et vulnérabilité
La vulnérabilité est définie comme les conditions déterminées par les facteurs ou processus physiques, sociaux, économiques et environnementaux qui augmentent la susceptibilité d’une communauté ou d’un groupe à l’impact d’un danger. Faites observer que lorsque vous parlez de vulnérabilité à l’infection à VIH, le danger en question est le VIH/SIDA.

18 VIH/SIDA, situations d'urgence et vulnérabilité
La vulnérabilité à l’infection à VIH : les situations d'urgence engendrent des situations où le risque d’infection à VIH est élevé. La vulnérabilité à la crise: Le VIH/SIDA porte atteinte aux stratégies de survie existantes et peut réduire la stabilité sociale et les ressources disponibles. Cette diapositive explique comment la vulnérabilité est liée au VIH/SIDA et aux situations d'urgence. Les situations d'urgence amplifient ou intensifient la vulnérabilité à l’infection à VIH – en particulier pour les groupes tels que les femmes et les enfants ou les groupes marginalisés. Des taux élevés d’infection au VIH/SIDA augmentent la vulnérabilité d’une population aux chocs et atteintes extérieurs (y compris la sécheresse, les troubles civils et les conflits). Les situations d'urgence peuvent augmenter le risque d’infection à VIH en perturbant l’ordre social (par exemple les troubles civils) ou en forçant les femmes et les enfants vulnérables à avoir des rapports sexuels en échange d’aliments ou de la sécurité; Les situations d'urgence peuvent porter atteinte aux stratégies existantes permettant de faire face de façon positive au VIH/SIDA, par exemple en perturbant les réseaux sociaux qui fournissent un appui et des soins aux personnes infectées au VIH, ou en saturant ou en détruisant les services publics essentiels (par exemple les services de santé).

19 Qui est vulnérable au VIH/SIDA dans les situations d'urgence?
Tout le monde est vulnérable au VIH/SIDA Sont vulnérables les groupes suivants: femmes, enfants, pauvres, populations mobiles, blessés (transfusions sanguines). Autres groupes à risque d’infection au VIH : Forces armées, police, personnel humanitaire, chauffeurs routiers. Qui est vulnérable au VIH/SIDA dans les situations d'urgence? D’aucuns croient à tort que seulement certains groupes courent des risques. C’est une idée fausse. Tout le monde est exposé. Dans les situations d'urgence, des groupes déterminés risquent davantage d’être infectés au VIH/SIDA, souvent du fait de leur relative impuissance et le statut inférieur qu’on leur attribue. Ce sont les femmes, les enfants, les pauvres des zones rurales et les populations mobiles. La priorité doit être accordée à la protection de ces groupes. Sinon, ils risquent d’être contraints d’avoir des rapports sexuels non protégés en échange d’aliments, d’argent ou de la sécurité. Cela a pour effet d’accroître leur exposition au VIH, ainsi qu’à d’autres risques pesant sur leur personne. Non seulement ces groupes qui sont touchés directement par la situation d’urgence sont vulnérables au VIH/SIDA, mais aussi les intervenants, qui sont exposés également. Ceux-ci comprennent les forces armées, la police, le personnel humanitaire et les chauffeurs routiers qui travaillent souvent dans des conditions stressantes et dangereuses.  Invitez les participants à faire part de leurs observations sur ces groupes identifiés. Sont-ils d’accord/en désaccord? Pourquoi ces groupes sont-ils exposés? Sur la base de leur expérience, y a-t-il d’autres groupes qui devraient être inclus?

20 How do situations d'urgence increase VIH/SIDA related vulnerability?
Comment les situations d'urgence augmentent la vulnérabilité au VIH/SIDA Atteinte aux normes sociales et à la capacité de donner des soins Réduisent la stabilité sociale et l’appui social Saturent ou détruisent les services publics essentiels Réduisent les ressources des ménages et des communautés Accroissent l’insécurité personnelle et les risques d’agression sexuelle. Les services ne peuvent gérer les exigences liées au VIH/SIDA Actifs et filets de sécurité sociale sont épuisés Cette diapositive montre les façons dont les situations d'urgence augmentent la vulnérabilité liée au VIH/SIDA. La vulnérabilité au VIH/SIDA augmente lorsque la stabilité sociale est bouleversée. Cela du fait que les situations d'urgence, en particulier celles liées à un conflit, entraînent la fragmentation des familles et des communautés et portent atteinte aux normes et règles guidant le comportement social et les soins donnés aux personnes touchées par le SIDA. La vulnérabilité au VIH/SIDA augmente aussi lorsque les services publics essentiels sont saturés ou détruits. Cela signifie que la population ne peut pas avoir accès à des soins de santé de base et que les enfants ne peuvent pas aller à l’école. Dans les situations d'urgence liées à un conflit, les infrastructures essentielles sont souvent complètement détruites et le personnel n’est plus capable de remplir ses fonctions. La vulnérabilité au VIH/SIDA augmente dans les situations d'urgence où la population doit vendre ses moyens d’existence ou liquider le patrimoine du ménage (par exemple vendre leur bétail et leurs outils agricoles) pour acheter des aliments, de l’eau ou une protection. Cela réduit les ressources disponibles pour les soins fournis aux personnes séropositives. Cela contraint aussi les groupes très exposés tels que les femmes et les enfants à avoir des rapports sexuels transactionnels pour survivre. La vulnérabilité au VIH/SIDA augmente en particulier lorsqu’il y a des risques accrus d’agression sexuelle. Cela est souvent manifeste dans les situations d'urgence liées à un conflit lorsque la violence sexuelle est une stratégie d’intimidation clairement affirmée. De plus, des taux élevés d’infection au VIH ont été enregistrés pour les membres des forces armées dans de nombreux pays.  Les participants peuvent-ils fournir des exemples ou ajouter à ce qui a été dit en s’appuyant sur leur expérience personnelle? Les risques d’infection à VIH augmentent

21 Populations touchées par un conflit:
Quelle est la contribution du VIH/SIDA? Cette diapositive montre expressément comment le VIH/SIDA touche les populations affectées par un conflit. Dans les situations d'urgence liées à un conflit, le VIH/SIDA est un élément très important à prendre en considération. Cette diapositive montre comment une situation d’urgence liée à un conflit peut accroître la propagation du VIH/SIDA. Considérons le cas où une partie de la population touchée par le conflit dans le grand ovale rouge se retrouve déplacée (utilisez un pointeur ou un curseur pour indiquer le cercle). Certaines des personnes qui fuient sont des personnes déplacées tandis que d’autres traversent la frontière et deviennent des réfugiés (indiquez le cercle rouge Personnes déplacées puis le cercle rouge Réfugiés). Ces personnes ont des relations avec les communautés hôtes dont le taux d’infection au VIH est plus élevé, ainsi qu’avec d’autres groupes dont le taux d’infection est élevé (par exemple les forces armées, le personnel des opérations de maintien de la paix, les professionnels du sexe). (Indiquez les ronds bleus correspondant à la communauté hôte et le texte noir dans la partie droite de la diapositive). Lorsqu’elles retournent, il est possible que le niveau d’infection au VIH de ce groupe ait augmenté par rapport aux personnes qui n’avaient pas été déplacées. Cela aura une incidence sur le taux global d’infection de la population touchée par le conflit (indiquer les grandes flèches bleue et verte, puis de nouveau l’ovale rouge). Il se peut aussi que le taux d’infection au VIH de la population déplacée ait diminué du fait de son déplacement, cela l’ayant mise à l’abri des risques de violence sexuelle et d’autres risques liés à la guerre.  Invitez les participants à faire des observations sur ce point – en leur demandant de témoigner de leur expérience s’agissant de l’assistance aux populations touchées par un conflit et de préciser si le conflit en question avait selon eux accru ou diminué le risque de transmission du VIH.

22 The French text for the previous slide (original slide 18) is in the notes below (French translation follows English text) Conflict-affected population=Population touchée par le conflit Border = Frontière IDPs=Personnes déplacées Host community=Communauté hôte Refugees=Réfugiés Host community=Communauté hôte Return=Retour Repatriation=Rapatriement Interaction with other populations=Relations avec d’autres groupes de population: Armed forces/peacekeepers=Forces armées/personnel de maintien de la paix Sex workers=Professionnels du sexe

23 L’évolution d’une crise: Quelle est l’influence du VIH/SIDA?
Insécurité endémique des moyens de subsistance. Le VIH/SIDA porte atteinte à la sécurité des moyens de subsistance. Les chocs, sécheresse ou conflit par exemple, font que l’on a affaire à une situation d’urgence grave. Le VIH/SIDA accroît la vulnérabilité aux chocs. * Note: Les deux prochaines diapositives sont des exemples de la relation complexe entre le VIH/SIDA et les situations d'urgence. L’une met l’accent sur l’insécurité des moyens de subsistance, l’autre sur le conflit et le déplacement de population. Vous pouvez utiliser les deux diapositives durant votre présentation ou choisir celle qui est la plus adaptée à votre public. Cette diapositive montre comment le VIH/SIDA aggrave les situations d’urgence ou contribue à l’évolution d’une crise. Les encadrés rouges à gauche montrent l’évolution d’une situation d’urgence touchant les moyens de subsistance. Les encadrés blancs à droite montrent comment le VIH/SIDA contribue à chacune des étapes de ce processus. La présentation commence par le premier encadré rouge suivi par l’encadré blanc à sa droite. La note ci-dessous explique le lien pour chaque étape de l’évolution d’une crise. 1)Dans les situations d’insécurité endémique des moyens de subsistance, le VIH compromet encore plus les ressources des ménages et de la communauté, aggravant la situation existante. 2)Les chocs, conflit ou sécheresse par exemple, peuvent amener les ménages et les communautés en situation d’insécurité à connaître une situation d’urgence grave. Le VIH/SIDA accroît leur vulnérabilité à ces chocs et limite leur capacité d’y résister ou de se remettre de ceux-ci. 3)Lorsqu’une grave crise se produit, les ménages et communautés touchés en subissent les effets à la fois au niveau de leur vie (santé et sécurité) et de leurs moyens de subsistance (actifs, bétail et autres ressources). Ces effets sont plus graves pour les ménages touchés par le VIH/SIDA, car ils sont considérablement moins en mesure d’y faire face (c’est à dire que leur capacité est réduite au niveau de l’énergie, de la santé, du travail et des ressources).  Demandez aux participants de réfléchir à une situation d’urgence passée à laquelle ils ont été mêlés. Le processus a-t-il été similaire ou différent? Comment? Pourquoi? Une crise grave se produit, avec des risques accrus pour la vie et les moyens de subsistance. Les personnes/ménages touchés par le VIH/SIDA sont moins à même de résister et subissent des pertes et des chocs plus graves.

24 Points récapitulatifs
La réduction du VIH/SIDA fait partie intégrante des objectifs du Millénaire dans tous les contextes, y compris dans les situations d’urgence. La relation entre le VIH/SIDA et les situations d'urgence est manifeste. Dans les situations d'urgence, tout le monde risque d’être infecté par le VIH. Les taux élevés d’infection au VIH accroissent la vulnérabilité aux chocs externes tels que la sécheresse ou les conflits. Cette diapositive récapitule les principaux points de la session. Tirez parti des réponses fournies à la question « qui est le plus vulnérable? » durant l’activité de groupe pour illustrer les points suivants, lorsque cela est possible: Répétez les points suivants: Réduire le VIH/SIDA est un objectif du Millénaire pour le développement essentiel dans tous les contextes – y compris les situations d'urgence. Les taux élevés d’infection au VIH accroissent la vulnérabilité aux chocs externes. Les personnes touchées par le SIDA sont moins à même de résister et elles subissent des pertes plus graves dans les situations d'urgence. Dans les situations d'urgence, tout le monde risque d’être infecté par le VIH/SIDA – même si certains groupes (femmes, enfants et pauvres des zones rurales sont particulièrement vulnérables.  Invitez les participants à ajouter d’autres points à ceux-ci – s’ils estiment que d’autres points importants sont liés à la présente session.

25 Session 3 Principaux problèmes rencontrés par les programmes anti-VIH/SIDA dans les situations d'urgence La session 3 est consacrée aux principaux problèmes rencontrés dans la mise en œuvre des programmes anti-VIH/SIDA dans les différentes situations d’urgence.

26 Session 3 Problèmes rencontrés durant la mise en œuvre des interventions anti-VIH/SIDA dans les situations d'urgence Objet: Identifier les problèmes particuliers liés au VIH/SIDA rencontrés en fonction des différents scénarios d’urgence. Débattre du VIH/SIDA en tant que question clef sur le lieu de travail pour le personnel intervenant dans le cadre de la situation d’urgence. Débattre des problèmes clefs concernant les programmes liés au VIH/SIDA dans les situations d’urgence. La présente session a pour objet de: Déterminer les problèmes particuliers liés au VIH/SIDA rencontrés dans les différentes situations d’urgence – en mettant à profit l’expérience pratique tirée des différentes études de cas sur les situations d’urgence. La session examine aussi le VIH/SIDA sur le lieu de travail dans le cadre des interventions au titre des situations d’urgence, y compris les questions de discrimination et de recrutement du personnel local dans les populations à forte prévalence. Au moyen de travaux pratiques en groupe, la session constitue une instance permettant de déterminer les problèmes qui sont particuliers à la gestion du VIH/SIDA en fonction des différents scénarios, qui comprennent les conflits, le déplacement de population, la famine et les phénomènes météorologiques extrêmes.

27 Lisez le scénario d’urgence de votre groupe.
Activité de groupe (45-60 min): Quels sont les problèmes rencontrés dans la mise en oeuvre des interventions anti-VIH/SIDA dans les différentes situations d’urgence? Lisez le scénario d’urgence de votre groupe. En vous appuyant sur votre expérience, identifiez les problèmes que peuvent rencontrer les interventions anti-VIH/SIDA dans cette situation. Écrivez chaque problème sur une fiche distincte. Regroupez les fiches indiquant des problèmes similaires et fixez les groupes de fiches sur des feuilles mobiles. Affichez les feuilles mobiles sur le mur pour que les participants les passent en revue. Cette diapositive présente l’activité de groupe. Veuillez vous reporter à la feuille d’instructions du formateur 4.3.1, intitulée « Quels sont les problèmes rencontrés dans la mise en œuvre des interventions anti-VIH/SIDA dans cette situation? » dans le Guide du formateur. Distribuez les feuilles d’activité de groupe correspondantes, 4.3.2, intitulées « Quels sont les problèmes rencontrés dans la mise en œuvre des interventions anti-VIH/SIDA dans cette situation? » dans le Guide du formateur.

28 Faire face au VIH/SIDA dans les situations d'urgence: défis et problèmes
Services sanitaires et publics inopérants/insuffisants. Ressources financières, sociales et économiques limitées. Manque d’information (sur les niveaux d’infection, les tendances, les populations cibles, ...). Les situations spéciales des populations touchées par les situations d’urgence (accès, sécurité, langue, culture, réprobation..) Insuffisance des ressources institutionnelles et humaines. Cette diapositive traite des véritables problèmes rencontrés dans la mise en œuvre des interventions anti-VIH/SIDA dans les situations d'urgence. Utiliser celle-ci comme support pour mettre en évidence les résultats et l’information provenant des études de cas pour illustrer les points ci-dessus. Comme mentionné plus haut, des infrastructures sanitaires et publiques insuffisantes entravent considérablement la fourniture des services essentiels de prévention et de traitement du VIH/SIDA dans les situations d'urgence. Dans les situations d'urgence où le niveau d’infection au VIH est élevé, le nombre élevé de patients dont il faut s’occuper fait peser un fardeau disproportionné sur les services de santé de base et les autres services. En particulier dans les situations d'urgence liées aux conflits et aux déplacements de population il peut y avoir une pénurie de données sur les niveaux d’infection au VIH, sur les groupes à haut risque, sur la population cible (les nombres de personnes déplacées, leur emplacement, les taux de prévalence dans le pays ou dans la zone d’origine,..). Cela fait obstacle à la planification des programmes et aux mesures de riposte anti-VIH/SIDA, car il est difficile de déterminer la distribution précise de l’infection et son étendue. Les situations d'urgence nécessitent la fourniture ciblée d’une vaste gamme de services essentiels. Toutefois, ce sont les éléments qui n’ont pas trait à la « survie » dans les appels d’urgence, tels que l’éducation et la protection sociale, qui pâtissent constamment de sous-financement. Des problèmes de mise en œuvre spéciaux se posent pour les activités de soutien aux groupes vulnérables au VIH/SIDA en période de conflit, comme indiqué ci-après: Accès entravé du personnel humanitaire du fait des hostilités en cours ainsi que difficultés d’accès sans danger par route et par voie aérienne. Questions relatives à l’augmentation des actes de violence et d’exploitation sexuelles, en particulier à l’encontre des femmes et des enfants, qui augmentent leur exposition au VIH et le risque d’infection. La réprobation/la discrimination (victimes de viols/ personnes enlevées/ personnes vivant avec le VIH/SIDA) Les barrières linguistiques/culturelles peuvent entraver la fourniture de services similaires disponibles pour la population hôte.  Étendre cette liste en y incluant d’autres problèmes critiques et récurrents identifiés lors de l’exercice portant sur les études de cas.  Demandez à un participant de les noter sur des fiches et de les afficher sur le mur – ou sur un tableau de papier placé à l’avant de la salle.

29 Services sanitaires et publics deviennent inopérants ou sont insuffisants
Dans les conflits, les infrastructures sont détruites ou inopérantes. Le VIH/SIDA dans les situations d’urgence Le VIH/SIDA en tant que situation d’urgence situation d’urgence dans les situations d’urgence Les taux élevés d’infection au VIH et les infections connexes écrasent les services existants. Cette diapositive explique certains des problèmes qui entravent une action efficace contre le VIH/SIDA du fait des pressions qui s’exercent sur les services sanitaires et les autres services publics dans les situations d'urgence. Dans les situations où les taux d’infection au VIH/SIDA sont si élevés que le VIH/SIDA constitue en soi une situation d’urgence (par exemple en Afrique australe), les services de santé sont submergés car ils doivent faire face à une charge accrue au niveau des patients du fait des probabilités accrues des infections opportunistes. De plus, les maladies et les décès parmi le personnel de santé, les instituteurs, les officiers de police et les autres professionnels des services clefs créent des exigences extraordinaires pour la main d’œuvre restante. De même, dans les situations où le VIH/SIDA sévit durant une situation d’urgence, il se peut que les infrastructures des services publics essentiels soient détruites ou que les services soient inopérants. C’est souvent le cas durant un conflit, où les infrastructures gouvernementales, y compris les dispensaires et les écoles, sont détruites et pillées. L’absence de services qui fonctionnent signifie que la population ne peut avoir accès aux services de santé de base ou aux autres services pour des maladies courantes, y compris le traitement des MST et des infections opportunistes liées au VIH. De plus, la pénurie de fournitures pour les précautions universelles et les transfusions de sang sûr accroît le risque de transmission du VIH. Lorsque le VIH/SIDA devient une situation d’urgence dans le cadre d’une situation d’urgence (par exemple lorsqu’une zone à forte prévalence subit un choc considérable – tel qu’une sécheresse ou un conflit armé ou un phénomène météorologique extrême), les services publics sont doublement surchargés. La famine en Afrique australe et les dégâts causés par cyclone en Haïti sont des exemples de cette situation.  Pour cette diapositive et les suivantes, tirez largement parti des contributions et des exemples fournis par les groupes de travail et demandez aux participants de parler de leur expérience personnelle. Les services publics sont doublement surchargés par le VIH/SIDA et les exigences supplémentaires.

30 La déliquescence du pouvoir trouble l’ordre social
Les ressources financières, sociales et économiques sont limitées, très sollicitées, voire épuisées Les ressources des ménages et de la communauté s’épuisent, en particulier dans les situations d'urgence récurrentes ou prolongées. La capacité limitée de la fonction publique limite l’élargissement rapide de l’intervention. La déliquescence du pouvoir trouble l’ordre social – en particulier dans les situations d'urgence complexes. L’aide internationale vise à réduire les crises immédiates; souvent, elle n’assure pas le passage de la phase d’urgence au développement sur le long terme. Cette diapositive présente certaines contraintes en matière de ressources qui limitent une intervention efficace liée au VIH/SIDA dans les situations d'urgence. Dans les situations d'urgence, en particulier les situations récurrentes ou prolongées (telles que les conflits et les famines prolongées), les ressources des ménages et de la communauté sont épuisées, les formes établies et sûres de commerce et de moyens d’existence étant perturbées. De ce fait, les ménages vendent et liquident leurs biens pour survivre. Dans de telles conditions, peu de ressources sont disponibles pour payer les traitements médicaux pour les membres de la famille malades, qui peuvent être infectés au VIH, ou pour obtenir des aliments qui couvrent les besoins nutritionnels accrus des personnes séropositives. Dans les situations d'urgence complexes en particulier, la déliquescence du pouvoir trouble l’ordre social. Cela accroît l’exposition des groupes vulnérables tels que les femmes et les enfants à l’exploitation sexuelle en vue d’obtenir protection, abri et nourriture. La capacité insuffisante de la fonction publique dans les pays pauvres limite sa possibilité de faire face aux situations d'urgence, notamment d’intervenir rapidement à très vaste échelle. La logistique, la coordination, les pressions politiques et médiatiques exigent énormément des institutions gouvernementales – limitant l’accent mis par la fonction publique sur les questions « spéciales » telles que le VIH/SIDA, qui peuvent être considérées comme revêtant un rang de priorité secondaire. L’assistance internationale dans les situations d'urgence demeure très axée sur la crise. Les flux de ressources internationaux peuvent être suffisants au cœur de la crise lorsque les besoins de secours pour assurer la survie de la population sont manifestes, mais les niveaux de l’assistance étrangère diminuent considérablement une fois que la situation a été stabilisée. Le caractère perturbateur des situations d'urgence fait que l’assistance externe peut être nécessaire pour bien plus longtemps afin d’assurer le passage au développement en attendant que la capacité locale (c’est-à-dire la remise en état des services de santé et d’éducation) soit rétablie. Il est souvent difficile d’obtenir le financement international nécessaire pour l’appui en faveur du développement au-delà de la crise immédiate.

31 Insuffisance de l’information (niveaux d’infection, tendances, populations cibles, ...)
Les taux d’infection au VIH sont souvent inconnus parmi la population déplacée/la population hôte. Une information de qualité sur la ou les populations à risque touchées peut ne pas être disponible. Utilisation limitée des données secondaires disponibles (niveau des centres de santé, systèmes de gestion de la santé, programmes des ONG, etc). Le VIH/SIDA peut ne pas être inclus dans les évaluations rapides. Cette diapositive revient sur certains problèmes liés à une information limitée: Dans Ies situations où les taux d’infection au VIH/SIDA sont si élevés que le VIH/SIDA constitue en soi une situation d’urgence (par exemple en Afrique australe), les services de santé existants sont submergés alors qu’ils doivent faire face à une charge accrue au niveau des patients du fait des probabilités accrues des infections opportunistes. Le manque d’information sur les taux d’infection au VIH dans les populations déplacées et leurs communautés hôtes entrave la planification et la mise en œuvre d’une intervention efficace en cas d’urgence. Une population touchée par un conflit peut avoir été isolée sur le plan logistique, politique ou militaire pendant de nombreuses années (ainsi, les communautés touchées par la guerre en Angola ou dans la province soudanaise du Darfour). Lorsque les intervenants ont finalement accès à ces groupes ou lorsque ces groupes cherchent refuge dans les pays voisins ou dans des zones plus sûres dans leur pays, la prévalence du VIH n’est pas connue au début. Cela peut entraver la mise en œuvre d’interventions opportunes et appropriées liées au VIH/SIDA.

32 Situations spéciales des populations touchées par les situation d’urgence
Lieux éloignés/inaccessibles Hostilités en cours/insécurité Absence d’accès à des transports routiers/aériens sûrs Limitent l’accès, limitent la couverture de la population cible et la gamme des services. Augmentent l’exposition des femmes et des enfants au VIH/SIDA. Risque accru de violence et d’exploitation, en particulier pour les femmes et les enfants Cette diapositive décrit certains des problèmes particuliers qui limitent les interventions anti-VIH/SIDA pour les groupes très vulnérables tels que les femmes et les enfants dans les situations d'urgence en période de conflit. Dans le cadre de nombreux conflits, l’éloignement – les lieux d’intervention étant souvent situés dans des zones où les hostilités se poursuivent – entrave considérablement l’accès du personnel humanitaire aux groupes de population qui courent le plus de risques. Cela est particulièrement vrai lorsque les non-combattants, les femmes, les enfants et les personnes âgées, se sont réfugiés dans les villes garnisons, des camps ou des colonies de personnes déplacées, mais sont entourés par les combats qui se poursuivent et/ou sont la cible eux-mêmes d’actes d’intimidation violents. Cela crée des obstacles majeurs à la mise en place de services essentiels sanitaires et autres, y compris les interventions anti-VIH/SIDA. - En outre, la couverture de la population cible est limitée lorsque l’intervention humanitaire ne cible que les zones « sûres », de même que la gamme des services disponibles (certaines zones seront desservies par de nombreuses agences spécialisées des Nations Unies et ONG, et auront accès à des services complets, tandis que d’autres zones ne seront guère desservies, voire pas du tout). Considérez par exemple le cas du Darfour, où la couverture des différents services a été très irrégulière et fortement influencée par l’évolution de la situation sur le plan de l’insécurité. Dans le cadre des conflits, il y a un risque considérablement accru de violence et d’exploitation, en particulier pour les femmes et les enfants. Cela est dû au fait que les situations d'urgence complexes s’accompagnent d’une déliquescence considérable du pouvoir en place, de l’ordre social et des comportements. De plus, les personnes très vulnérables peuvent ne pas avoir les moyens d’avoir accès à la nourriture, un logement, l’eau ou la protection sans s’adonner à des relations sexuelles commerciales. Dans nombre de conflits, la violence sexuelle contre les femmes et les enfants est une stratégie clairement affirmée pour démoraliser et déshumaniser une population civile. Ces facteurs augmentent l’exposition au VIH/SIDA, en particulier pour les plus vulnérables. La situation d’urgence peut rassembler des populations ayant des origines, des langues, des pratiques et croyances culturelles et des traditions différentes. Tout cela fait qu’il est difficile d’utiliser les mêmes messages/ stratégies/ outils/ manuels de formation, etc. et nécessite une adaptation ciblée des stratégies pour obtenir des résultats. En outre, la réprobation et la discrimination potentielles ou existantes doivent être prises fortement en considération, de même que les incidences des interventions sur ces questions. Barrières linguistiques, perception culturelle de certains problèmes, rôles des deux sexes, réprobation, etc. Limitent la reproduction des interventions en cours et la réutilisation des outils/méthodes.

33 Contraintes en matière de ressources institutionnelles et humaines
La pénurie, l’élimination naturelle et le décès du personnel spécialisé et d’appui entrave la mise en œuvre des programmes et le renforcement des capacités des ressources humaines. La réponse aux appels en faveur de l’assistance humanitaire privilégie les interventions qui « sauvent des vies ». Souvent, les paramètres de financement de l’assistance humanitaire ne sont pas reliés aux programmes à long terme de réduction du VIH/SIDA. Cette diapositive porte sur les contraintes en matière de ressources institutionnelles et humaines qui limitent les interventions anti-VIH/SIDA dans les situations d'urgence. Dans les situations d’urgence où les taux d’infection au VIH sont élevés, les maladies et décès du personnel spécialisé et d’appui entravent aussi la mise en place d’une capacité d’intervention et de capacités institutionnelles durables. Les maladies et décès du personnel de santé, des instituteurs, des officiers de police et des autres professionnels des services clefs créent des exigences extraordinaires et souvent démoralisantes pour la main d’œuvre restante. - De même, dans les situations d’urgence, le personnel spécialisé peut être tué, enlevé ou contraint de fuir, ce qui limite les ressources disponibles pour l’intervention au niveau des programmes et rend plus longue et plus coûteuse la mobilisation des ressources humaines à l’extérieur (cela a aussi une incidence sur les affinités culturelles entre le personnel d’exécution des programmes – voir les diapositives précédentes consacrées aux problèmes particuliers des groupes cibles). 2) Comme mentionné plus haut, l’assistance internationale dans les situations d'urgence demeure très axée sur la crise. Les flux de ressources internationaux peuvent être suffisants au cœur de la crise lorsque les besoins de secours pour assurer la survie de la population sont manifestes, mais les niveaux de l’assistance étrangère diminuent considérablement une fois que la situation a été stabilisée. Le caractère perturbateur des situations d'urgence fait que l’assistance externe peut être nécessaire pour bien plus longtemps afin d’assurer le passage au développement en attendant que la capacité locale (c’est-à-dire la remise en état des services de santé et d’éducation) soit rétablie. Il est souvent difficile d’obtenir le financement international nécessaire pour l’appui en faveur du développement au-delà de la crise immédiate. 3) Les réponses aux appels d’assistance humanitaire ne sont pas toujours réparties de façon équilibrée entre les secteurs. Souvent, la composante aide alimentaire, ainsi que les autres secteurs perçus comme « sauvant des vies », reçoivent un appui relativement satisfaisant. Toutefois, d’autres secteurs, tels que l’éducation et la protection, sont souvent insuffisamment financés. Cela limite la capacité de mise en œuvre d’activités importantes de réduction multisectorielle du VIH/SIDA.

34 Résumé – Points essentiels
Les programmes liés au VIH/SIDA dans les situations d'urgence sont touchés par les contraintes en matière de ressources (humaines, infrastructurelles, financières). L’information de qualité sur laquelle baser la mise en œuvre peut être très limitée, voire inexistante. Les caractéristiques des populations cibles peuvent exiger des outils, stratégies et ressources humaines particuliers. Le VIH/SIDA peut être considéré comme en concurrence avec d’autres priorités « sauvant des vies » et se voir accorder un rang de priorité peu élevé et des fonds limités. Cette diapositive récapitule les points présentés au début de la session: les types de problèmes rencontrés durant la mise en œuvre des programmes liés au VIH/SIDA dans le cadre des situations d’urgence. Les ressources limités sur le terrain (peu de ressources humaines, du fait de la prévalence élevée du VIH ou de la situation d’urgence, une capacité limitée au niveau de l’infrastructure, liée à la disponibilité des services ou à la destruction des infrastructures ou parce que les services sont surchargés et les ressources financières insuffisantes). L’information est souvent très limitée. La collaboration entre institutions spécialisées, l’utilisation de données secondaires, des évaluations rapides conjointes peuvent toutes améliorer cette situation (à discuter lors de la prochaine session). Sans information concernant les taux d’infection au VIH dans les populations hôte et déplacée, les groupes à risque élevé, les caractéristiques démographiques, etc., il est très difficile de comprendre quelles sont les ripostes les plus appropriées. Les questions d’ordre culturel. Les situations d'urgence peuvent rassembler des personnes dont les cultures sont fort différentes. L’efficacité des outils et ressources disponibles est parfois problématique. La concurrence pour les ressources disponibles. À l’exception du tsunami, les situations d'urgence reçoivent généralement des fonds insuffisants et le VIH/SIDA est souvent le secteur qui en pâtit le plus. Cela vient d’une perception erronée du VIH/SIDA, qui bénéficie d’une moindre priorité que les autres interventions « sauvant des vies ».

35 Tableau de la planification et des réponses
Session 4 Mesures pratiques: Tableau de la planification et des réponses La session 4 couvre les réponses aux défis énoncés à la session 3 et offre des mesures pratiques qui contribuent à réduire le VIH/SIDA dans les situations d'urgence.

36 Mesures pratiques de mise en oeuvre des interventions anti-VIH/SIDA dans les situations d'urgence
Objet: Renforcer la sensibilisation au caractère multisectoriel des interventions anti-VIH/SIDA dans les situations d'urgence. Mettre en place des compétences au niveau de la collaboration interdisciplinaire en vue de réduire le VIH/SIDA dans les situations d'urgence. Présenter le tableau relatif au VIH/SIDA pour la réponse minimale dans les situations d'urgence. Cette diapositive décrit les objectifs de la session 4: La présente session vise à renforcer la sensibilisation au caractère multisectoriel des interventions anti-VIH/SIDA dans les situations d'urgence au moyen d’un processus de jeux de rôle actifs. Les jeux de rôle visent à mettre en place des compétences en matière de collaboration multidisciplinaire en vue de réduire le VIH/SIDA dans différentes situations d'urgence. Cela offre la possibilité de faire face au problème identifié dans la précédente session et de trouver des solutions pratiques multisectorielles. La session présente ensuite le tableau sur la réponse minimale pour faire face au VIH/SIDA les situations d'urgence. Expliquez: Que la présente session est très concrète et qu’elle vise à tirer parti de l’expérience des participants dans le cadre du jeu de rôles. Que la session commence par le jeu de rôle et s’achève par une présentation PowerPoint.

37 Réduire le VIH/SIDA dans les situations d'urgence: pourquoi une approche multisectorielle?
Auparavant, le VIH/SIDA était considéré principalement comme une préoccupation d’ordre sanitaire. Nous savons à présent que le VIH/SIDA est une responsabilité multisectorielle. Cette diapositive présente les raisons pour lesquelles le VIH/SIDA doit être considéré comme une priorité multisectorielle dans les situations d'urgence. Les notes ci-dessous correspondent à la série d’encadrés rouges. Auparavant, le VIH/SIDA était considéré principalement comme une préoccupation intéressant le secteur de la santé. Cependant, les facteurs de risque qui concernent et aggravent le VIH/SIDA dans les situations d'urgence s’inscrivent dans un contexte social beaucoup plus large – qui s’étend bien au-delà du champ couvert par le secteur de la santé. Pour que le VIH/SIDA soit bien géré dans le cadre d’une situation d’urgence, il faut que différents partenaires coordonnent leur action pour y faire face de façon transversale dans plusieurs secteurs. La diapositive du Lesotho montre une femme qui s’occupe à présent de huit enfants rendus orphelins par le SIDA. Elle aura besoin d’un soutien social, économique et éducatif. Cette diapositive de l’Angola montre un enfant soldat et sa famille. Là encore, outre des soins de santé, lui et sa famille auront besoin d’une série d’interventions sociales, économiques, nutritionnelles et éducatives pour réduire le risque du VIH/SIDA. Pour cela, les priorités relatives au VIH/SIDA doivent être intégrées dans la planification et les interventions dans les situations d’urgence dans les différents secteurs et organisations. Invitez les participants à donner leur opinion concernant l’ensemble des secteurs qui devraient être activement mobilisés au titre de la gestion du VIH/SIDA dans les situations d'urgence. Quelles sont les difficultés que cela pose? Les priorités en matière de VIH/SIDA doivent être intégrées à la planification et à l’intervention liées à la situation d’urgence.

38 Introduction du tableau pour les mesures liées au VIH/SIDA dans les situations d'urgence
Dix ensembles complémentaires de réponses sectorielles. La réponse comprend trois phases: La préparation aux situations d’urgence; La réponse minimale; La réponse d’ensemble. Cette diapositive présente le tableau pour les interventions anti-VIH/SIDA dans les situations d'urgence. Cette diapositive et les suivantes présentent les interventions sectorielles nécessaires pour réduire le VIH/SIDA et y faire face dans les situations d'urgence. Il faut les utiliser en faisant fortement appel aux exemples et recommandations pratiques des jeux de rôles, ainsi qu’aux contributions des participants. Vous devez être prêt à discuter les suggestions des participants visant à améliorer l’utilité des directives. Le tableau comprend 10 ensembles complémentaires de réponses sectorielles. Cela souligne le fait établi que réduire le VIH/SIDA dans les situations d'urgence est une responsabilité multisectorielle et multiorganisations. Le tableau couvre trois phases de la réponse: La préparation aux situations d’urgence – qui met l’accent sur la planification d’une situation d’urgence en vue de l’éviter ou d’en atténuer les effets; La réponse minimale – qui met l’accent sur les actions minimales requises pour faire face au VIH/SIDA, même dans le cadre d’une situation d’urgence; La réponse d’ensemble – qui met l’accent sur les mesures à prendre une fois que la situation d’urgence a été stabilisée – visant à faire en sorte que les mesures de redressement et de relèvement soient prises. 5)Les directives du CPI concernent les priorités relatives à la réponse minimale.

39 Tableau relatif au VIH/SIDA actions dans les situations d'urgence: accent mis sur la réponse minimale Secteur Préparation sit. d’urgence Réponse minimale Réponse d’ensemble Coordination Évaluation/suivi Protection Accent sur: Réponse minimale Eau/assainissement Sécurité alimentaire Aménagement local Cette diapositive présente brièvement les secteurs décrits dans les directives du CPI et les trois phases. La présentation expose tout d’abord les trois phases, puis les secteurs dans la colonne de gauche. Elle se termine par l’encadré rouge mettant l’accent sur la réponse minimale. Après avoir présenté les secteurs identifiés dans les directives du CPI, invitez les participant à réagir. Comment ces catégories correspondent-elles à celles identifiées dans leur activité de jeu de rôles? Lesquelles sont identiques? Lesquelles sont différentes? Pourquoi? Sont-ils d’accord ou non? Santé Éducation Com. changement comp. VIH/SIDA et lieu de travail

40 Les observateurs/ rapporteurs font rapport sur le travail du groupe.
Activité de groupe – Jeu de rôles (60-90 min.) Planification des réponses multisectorielles anti-VIH/SIDA: Reconstituez le groupe de l’exercice précédent . Emportez le tableau de papier de votre groupe. Distribuez les rôles aux membres du groupe – veillez à ce qu’il y ait au moins un observateur / rapporteur. Conduisez une réunion dans laquelle les représentants des différents secteurs parlent des problèmes identifiés. Les observateurs/ rapporteurs font rapport sur le travail du groupe. Cette diapositive présente l’activité de groupe. Veuillez vous reporter à la feuille d’instructions du formateur dans le Guide du formateur, intitulée « Quelles mesures pratiques pouvons-nous prendre pour mettre en œuvre les interventions anti-VIH/SIDA dans une situation de ce type? » Distribuez les feuilles d’activité de groupe et les rôles tirés du Guide du formateur pour chaque groupe.

41 Mesures de coordination prioritaires: exigences relatives à la réponse minimale
Les efforts de coordination visent à satisfaire les besoins humanitaires de façon efficace et cohérente. Établir des mécanismes de coordination La coordination réussit au mieux si toutes les parties prenantes travaillent de concert pour mettre en place un ensemble commun de normes éthiques et opérationnelles. La présente diapositive et les neuf suivantes présentent brièvement les différentes composantes sectorielles des directives. À l’avance, décidez lesquelles d’entre elles sont les plus pertinentes pour le groupe, car il peut être laborieux de visionner les dix diapositives si elles ne présentent pas un intérêt direct pour les participants. 1)Cette diapositive, consacrée à la coordination, souligne qu’il est nécessaire de disposer de mécanismes qui rationalisent les mesures des différentes organisations qui interviennent pour pouvoir gérer le VIH/SIDA de façon efficace dans les situations d'urgence.  Demandez aux participants de réagir par rapport à leur expérience durant le jeu de rôles. Est-ce que la coordination a été identifiée comme une question/un secteur prioritaire? Dans l’affirmative, pourquoi? Dans la négative, pourquoi pas? Quels sont les exemples de commentaires, attitudes et contributions qui ont facilité la coordination? Quels sont les commentaires, attitudes et contributions qui ont découragé la coordination? Demandez à un ou plusieurs participants d’écrire les exemples facilitateurs et limitateurs sur des tableaux de papier séparés – faites de même pour les autres secteurs qui suivent.

42 Évaluation et suivi: Exigences relatives à la réponse minimale
Dans les situations d'urgence, l’information précise manque souvent, en particulier durant un conflit. Évaluer les données de base Ainsi, compréhension unique par les organisations des tendances et constantes dans le secteur de la santé, ce qui renforce leur coordination. Mettre en place et gérer une base de données partagée Cette diapositive présente les exigences relatives à la réponse minimale pour l’évaluation et le suivi. Sans accès à une information de base partagée et raisonnablement fiable sur les niveaux d’infection au VIH et d’autres informations critiques (telles que la prévalence et les types d’IST), il est parfois difficile de préparer des interventions et d’évaluer le risque transmission du VIH dans une population touchée par une situation d’urgence afin de guider une intervention conduite en connaissance de cause. Il est important de mettre en place et de gérer une base de données partagée sur les tendances et constantes sanitaires liées au VIH/SIDA. Cela crée une « base » uniforme pour les partenaires de l’intervention, ce qui évite que des organisations agissant à titre individuel mettent en place des systèmes de suivi distincts et des indicateurs différents guère comparables. Cela facilite aussi la coordination et renforce la confiance entre les organisations lorsque des informations importantes sont partagées au lieu d’être gardées. Les situations d'urgence sont dynamiques, nécessitant une réévaluation et un ajustement continus des programmes de l’intervention. Un système de suivi solide est important pour identifier l’évolution des risques liés au VIH/SIDA en vue de mieux en tenir compte au niveau des programmes. Ainsi, l’arrivée de nombreux adolescents de sexe masculin non accompagnés dans les camps de personnes déplacées renforce la nécessité de les protéger – ainsi que de protéger les filles et les femmes non accompagnées. Dans les situation d’urgence chroniques telles que les conflits et les famines prolongés, l’accroissement de la mortalité des jeunes adultes peut indiquer qu’il est nécessaire d’accroître un soutien nutritionnel renforcé en vue de ralentir la progression du VIH vers des niveaux d’infection avancés. Demandez aux participants de réagir par rapport à leur expérience durant le jeu de rôles. Est-ce que l’évaluation et le suivi ont été identifiés comme des questions prioritaires? Dans l’affirmative, pourquoi? Dans la négative, pourquoi pas? Quels sont les exemples de commentaires, attitudes et contributions qui ont facilité une évaluation et un suivi solides? Quels sont les commentaires, attitudes et contributions qui ont découragé une évaluation et un suivi solides? Ainsi les progrès sont suivis et la gestion du VIH/SIDA s’en trouve améliorée. Suivre les activités

43 Protection: Exigences relatives à la réponse minimale
Prévenir la violence et l’exploitation sexuelles et y faire face La violence sexiste s’intensifie durant un conflit. Elle accroît le risque de transmission du VIH et des IST. Les enfants orphelins ou séparés risquent plus le recrutement dans les forces combattantes, la violence et l’exploitation. Protéger les enfants orphelins ou séparés de leur famille Cette diapositive présente les exigences relatives à la réponse minimale pour la protection. La violence sexiste est un type de violence ciblant les femmes et les hommes à cause de la façon dont une société attribue des rôles et des attentes en fonction du sexe. La violence sexiste accroît le risque de propagation des infections sexuellement transmissibles, notamment le VIH. Dans les situations d'urgence, le viol et l’échange de faveurs sexuelles pour survivre sont les formes les plus visibles de la violence sexuelle. Les enfants orphelins et les enfants séparés de leur famille font face à un risque accru d’être victimes de la violence, de l’exploitation et d’être recrutés dans les forces combattantes. Souvent, ils ont un accès limité à l’éducation, aux soins de santé et aux produits de première nécessité par rapport à leurs pairs qui sont avec leurs parents ou d’autres adultes. Il ne faut ménager aucun effort pour protéger les enfants contre la violence et protéger leurs droits. Les soldats de la paix, les agents humanitaires et les forces armées sont très vulnérables aux IST à cause de leur milieu de travail, de leur mobilité, de leur âge et d’autres facteurs. Le personnel militaire est particulièrement exposé aux IST, les taux enregistrés en la matière étant de 2 à 5 fois plus élevés que ceux des populations civiles en temps de paix, et encore nettement plus élevés en période de conflit. Les préservatifs offrent une protection efficace contre la transmission sexuelle du VIH s’ils sont utilisés systématiquement et correctement. Dans les situations d'urgence, ils devraient être largement distribués.  Demandez aux participants de réagir par rapport à leur expérience durant le jeu de rôles. Est-ce que la protection a été identifiée comme une question prioritaire? Dans l’affirmative, pourquoi? Dans la négative, pourquoi pas? Quels sont les exemples de commentaires, attitudes et contributions qui ont décrit l’importance de la protection? Quels sont les commentaires, attitudes et contributions qui ont découragé l’inclusion de la protection en tant que priorité? Assurer l’accès des soldats, personnel de maintien de la paix et agents humanitaires aux préservatifs Soldats de la paix, agents humanitaires et forces armées sont vulnérables aux IST.

44 Protection de l’eau, de l’assainissement et de l’hygiène: Exigences relatives à la réponse minimale
Pour les personnes immuno- déprimées, il est plus difficile de gérer les maladies diarrhéiques et les autres infections opportunistes. Prendre en considération le VIH dans le cadre de la planification concernant l’eau et l’assainissement L’accès à des toilettes et à des points d’eau sûrs et culturellement acceptables aide à protéger les femmes et les filles contre le harcèlement et la violences sexuels. Cette diapositive présente les exigences relatives à la réponse minimale pour la protection de l’eau, de l’assainissement et de l’hygiène. L’amélioration de l’hygiène est essentielle pour: Lutter contre les maladies diarrhéiques et les infestations de vers intestinaux; Réduire les infections opportunistes; Améliorer l’état nutritionnel des mères et des enfants. Pour les personnes immuno-déprimées, il est plus difficile de résister à des épisodes de maladies diarrhéiques, d’infestations de vers intestinaux, d’éruptions cutanées de la peau et d’autres infections opportunistes et de s’en remettre. Toutes ces affections montrent l ’impact du VIH sur l’état de santé, dans certains cas accélérant la progression vers le SIDA. Dans les pays où la prévalence du VIH est élevée, de bons programmes relatifs à l’eau et à l’assainissement sont essentiels. Faciliter l’accès des familles touchées par le VIH/SIDA, des écoles et des établissements de santé à une eau saine et sûre contribue à améliorer l’hygiène des particuliers et des ménages, l’hygiène au niveau des institutions et l’hygiène alimentaire. Il est essentiel aussi pour assurer l’égalité d’accès et la protection contre le harcèlement et la violence sexuels de faire en sorte que les femmes et les filles aient un accès acceptable et sûr aux points d’eau et aux toilettes.  Demandez aux participants de réagir par rapport à leur expérience durant le jeu de rôles. Est-ce que la protection de l’eau, de l’assainissement et de l’hygiène a été identifiée comme un secteur prioritaire? Dans l’affirmative, pourquoi? Dans la négative, pourquoi pas? Quels sont les exemples de commentaires, attitudes et contributions qui ont décrit l’importance de la protection? Quels sont les commentaires, attitudes et contributions qui ont découragé son inclusion?

45 Sécurité alimentaire et nutrition: Exigences relatives à la réponse minimale
Centrer l’aide alimentaire sur les ménages et les communautés touchés et à risque. Protéger la sécurité alimentaire des ménages et communautés touchés par le VIH/SIDA ou vulnérables à celui-ci. Planifier des interventions concernant la nutrition et l’alimentation pour les populations à taux élevé d’infection au VIH. Distribuer l’aide alimentaire aux ménages et communautés touchés. Cette diapositive présente les exigences relatives à la réponse minimale pour la sécurité alimentaire et la nutrition. Il est particulièrement difficile de centrer l’assistance alimentaire sur les familles touchées par le VIH/SIDA. Le stigmate du VIH/SIDA pouvant porter préjudice aux personnes touchées et à leur famille, cibler toutes les personnes exposées à l’insécurité alimentaire, quel que soit leur état connu par rapport au VIH. Pour que les opérations d’urgence atteignent leurs objectifs en ciblant des populations où la prévalence du VIH est élevée, il est essentiel de prévoir des paniers de vivres qui reflètent fidèlement les besoins nutritionnels et alimentaires de la population. Dans les situations d'urgence, les personnes vivant avec le VIH/SIDA ont des besoins particuliers en matière de soins de santé et de nutrition. Une bonne nutrition est essentielle pour la santé et aide le corps à se protéger contre les infections en appuyant le système immunitaire. Cela devient un problème majeur dans les situations d'urgence. Le VIH/SIDA pèse sur les ménages et les communautés. L’épidémie porte un coup aux moyens de subsistance, compromettant les activités productives et accroissant le rapport de dépendance économique des ménages (à cause des maladies et des orphelins), et engendrant un accroissement de l’insécurité alimentaire et de la malnutrition. Il est important que les activités menées au titre de l’intervention d’urgence protègent et favorisent la sécurité alimentaire des ménages et communautés touchés et exposés, en combinant des interventions de secours dans les secteurs alimentaire et agricole, une assistance alimentaire et une éducation nutritionnelle. Dans les situations d'urgence où les besoins alimentaires sont vastes, le meilleur moyen de fournir un appui nutritionnel à un grand nombre de personnes séropositives ou touchées par le VIH/SIDA est de procéder à des distributions générales de vivres. L’approche et la méthode spécifiques à retenir dépendent de l’objectif de la distribution de vivres et de la population cible.  Demandez aux participants de réagir par rapport à leur expérience durant le jeu de rôles. Est-ce que la sécurité alimentaire et la nutrition ont été identifiées comme un secteur prioritaire? Dans l’affirmative, pourquoi? Dans la négative, pourquoi pas? Quels sont les exemples de commentaires, attitudes et contributions qui ont décrit l’importance de la sécurité alimentaire et de la nutrition? Quels sont les commentaires, attitudes et contributions qui ont découragé leur inclusion? Promouvoir les soins et pratiques d’alimentation appropriés pour les personnes vivant avec le VIH/SIDA.

46 Logement et aménagement des sites : Exigences relatives à la réponse minimale
Les sites pour personnes déplacées devraient réduire la vulnérabilité des ménages dirigés par une femme et des enfants séparés, notamment les filles. Créer des sites conçus pour être sûrs Il peut être nécessaire d’établir un lieu sûr sur le site pour protéger les enfants séparés et les ménages dirigés par une femme. Cette diapositive présente les exigences relatives à la réponse minimale pour le logement et l’aménagement des sites. Les décisions initiales prises concernant l’emplacement et l’aménagement d’un site destiné aux personnes déplacées ont des conséquences sur le long terme. Elles touchent notamment la mesure dans laquelle le site assure la protection de ses résidents et permet la fourniture d’une assistance humanitaire. Une attention spéciale devrait toujours être accordée à la vulnérabilité des enfants séparés de leur famille, en particulier des filles, et des ménages dirigées par une femme; une attention particulière sera nécessaire pour prévenir la violence sexiste et y faire face, notamment l’exploitation sexuelle. Cela peut nécessiter l’existence d’un lieu sûr expressément prévu sur le site pour les enfants séparés de leur famille, les adolescents et les ménages dirigés par une femme. Il est important d’encourager la participation des femmes à la conception et à l’aménagement des logements et des sites. Elles devraient être consultées concernant la sécurité et la vie privée, les sources et moyens de collecter du combustible pour la cuisson et le chauffage et l’accès au logement et aux fournitures.

47 Santé: Exigences relatives à la réponse minimale
Assurer l’accès aux soins de santé de base pour les plus vulnérables Assurer des soins appropriés aux usagers de drogues par injection S’approvisionner en sang sain Faire face aux conséquences des violences sexuelles Fournir des préservatifs et établir des stocks de préservatifs Assurer des livraisons sûres Cette diapositive présente les exigences relatives à la réponse minimale pour le secteur de la santé. Chaque paragraphe ci-dessous correspond à un encadré de la diapositive, en commençant par l’encadré en haut à gauche et en descendant d’abord du côté gauche. Dans les situations d'urgence, les services de soins de santé sont souvent gravement touchés et perturbés. Les personnes responsables de la coordination de l’intervention sanitaire devraient faire en sorte que les prestataires de soins de santé soient formés pour fournir des soins appropriés et aient le matériel et les fournitures nécessaires. Comme le taux de transmission du VIH par transfusion de sang infecté est proche de 100%, il est important de garantir la sûreté des transfusions sanguines. Éviter l’utilisation non nécessaire de sang et ne transfuser que dans les cas où la vie du patient est en danger et lorsqu’il n’y a pas d’autre option possible. Les préservatifs offrent une protection efficace contre la transmission des IST, dont le VIH/SIDA, s’ils sont utilisés correctement et systématiquement. Il est essentiel de veiller à ce que les préservatifs soient largement distribués. Y compris au personnel humanitaire. Le risque de transmission du VIH augmente fortement en présence d’autres IST à la fois chez les hommes que chez les femmes. Dans certains groupes de population, le risque de nouvelles infections au VIH attribuables aux IST est au moins de 40%. Mettre en place une capacité de traitement des IST est une priorité pour la gestion du VIH. Le partage de matériel d’injection contaminé et de préparations à base de drogue par les toxicomanes est l’un des moyens les plus efficaces de transmettre le VIH. Une fois que le VIH est introduit dans les réseaux d’injection de drogue, l’épidémie de VIH peut être spectaculaire. Les services de soins de santé doivent s’occuper avec compassion des personnes qui ont été violées. Des prestataires de soins de santé formés (en particulier de sexe féminin) devraient fournir des soins appropriés et disposer de l’équipement et des fournitures nécessaires. Avant d’envisager des programmes d’ensemble de prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant, il faut mettre en place des interventions de base visant à prévenir la morbidité et la mortalité néonatales et maternelles excessives. C’est l’un des objectifs de l’Ensemble minimal de services initiaux interorganisations pour la santé procréative. Les personnes travaillant dans les situations d'urgence sont plus susceptibles de ne pas pleinement respecter certaines techniques de stérilisation. Les précautions universelles sont une ensemble simple, normalisé de procédures visant à réduire le risque de transmission du VIH de patient à patient, d’agent sanitaire à patient et de patient à agent sanitaire. Le principe directeur pour contrôler l’infection par le VIH ou d’autres maladies est que tous les produits sanguins sont considérés comme potentiellement infectieux.  Demandez aux participants de réagir par rapport à leur expérience durant le jeu de rôles. Quels aspects de l’intervention sanitaire ont été identifiés comme des priorités? Pourquoi? Si aucun aspect ne l’a été, pourquoi pas? Quels sont les exemples de commentaires, attitudes et contributions qui ont décrit l’importance des interventions sanitaires? Quels sont les commentaires, attitudes et contributions qui ont découragé leur inclusion? Établir un traitement syndromique des IST Prendre des précautions universelles

48 Éducation: Exigences relatives à la réponse minimale
Les écoles sont des lieux efficaces pour la sensibilisation au VIH/SIDA, la promotion des droits de l’homme, de la tolérance et de la résolution non violente des conflits. Assurer l’accès des enfants à l’éducation Dans les groupes de population touchés par le VIH/SIDA, les parents peuvent être moins en mesure de doter des compétences psychosociales essentielles. Cette diapositive présente les exigences relatives à la réponse minimale pour l’éducation. L’éducation peut servir à des fins importantes de protection pour les enfants dans les situations d'urgence. Les écoles peuvent utilement diffuser des messages à même de sauver des vies pour la sensibilisation au danger des mines et au VIH/SIDA et pour la promotion des droits de l’homme, de la tolérance et de la résolution non violente des conflits. Dans les zones et les groupes de population touchés par le VIH/SIDA, les parents peuvent ne pas être dans un état leur permettant de transmettre les compétences psychosociales de base voulues concernant l’alimentation, la nutrition, la santé et l’agriculture. De plus, une éducation nutritionnelle appropriée à l’école dote mieux les enfants des compétences nécessaires pour faire face à l’infection par le VIH et au SIDA, et peut indirectement être utile à l’ensemble du ménage. Les enfant et le jeunes gens qui vont à l’école ont plus de chances de retarder l’âge de leur premier rapport sexuel – et ils chercheront à acquérir les compétences psychosociales nécessaires pour se protéger du VIH/SIDA. Ils ont aussi moins de chances de s’engager dans l’armée ou de se joindre à des groupes armés où les violences sexuelles peuvent être courantes.  Demandez aux participants de réagir par rapport à leur expérience durant le jeu de rôles. Est-ce que l’éducation a été identifiée comme un secteur prioritaire? Dans l’affirmative, pourquoi? Dans la négative, pourquoi pas? Quels sont les exemples de commentaires, attitudes et contributions qui ont décrit l’importance de l’éducation? Quels sont les commentaires, attitudes et contributions qui ont découragé son inclusion? Les enfants et les jeunes gens qui qui vont à l’école ont plus de chances de retarder l’âge de leur premier rapport sexuel.

49 Communication pour le changement de comportement: Exigences relatives à la réponse minimale
La communication dans les situations d'urgence aide les gens à conserver ou adopter un comportement qui réduit le risque de contracter le VIH/SIDA. Fournir des informations sur la prévention du VIH/SIDA et les soins Elle aide aussi ceux qui sont touchés par le VIH/SIDA ou qui vivent avec à avoir accès à des services et à un soutien. Cette diapositive présente les exigences relatives à la réponse minimale pour la communication pour le changement de comportement. Dans les situations d'urgence, les activités de communication peuvent être déstabilisées. 1) La communication dans les situations d’urgence est essentielle pour aider les gens à conserver ou adopter des comportements qui réduisent le risque de contracter et de propager le VIH, en ayant accès à des services et une assistance pour les personnes vivant avec le VIH/SIDA ou touchées par le VIH/SIDA, et à être conscients de leurs droits.  Demandez aux participants de réagir par rapport à leur expérience durant le jeu de rôles. Est-ce que la communication pour le changement de comportement a été identifiée comme un secteur prioritaire? Dans l’affirmative, pourquoi? Dans la négative, pourquoi pas? Quels sont les exemples de commentaires, attitudes et contributions qui ont décrit l’importance de cette communication? Quels sont les commentaires, attitudes et contributions qui ont découragé son inclusion?

50 Le VIH/SIDA sur le lieu de travail: Exigences relatives à la réponse minimale
Prévenir la discrimination selon l’état sérologique vis-à-vis du VIH dans la gestion du personnel L’information et l’éducation sur le lieu de travail contribuent à accroître le respect, la tolérance et la compréhension des agents vivant avec le VIH/SIDA Fournir une prophylaxie post-exposition au personnel humanitaire Cette diapositive présente les exigences relatives à la réponse minimale pour la gestion du VIH/SIDA sur le lieu de travail. La discrimination fondée sur l’état sérologique vis-à-vis du VIH accroît la réprobation et les préjugés à l’égard des personnes infectées. La direction doit créer un climat de confiance et de compréhension, exempt de crainte d’être en but à l’opprobre et à la discrimination et de perdre son emploi. Il ne devrait y avoir aucune discrimination contre le personnel sur la base d’un état sérologique réel ou perçu vis-à-vis du VIH. La discrimination et la réprobation à l’encontre des personnes vivant avec le VIH/SIDA entravent les efforts visant à promouvoir la prévention du VIH/SIDA: Si les gens craignent d’être victimes de discrimination, ils peuvent cacher leur état et risquent de ne pas chercher à recevoir des soins et des conseils. De plus, ils sont plus à même de transmettre l’infection à d’autres. Les programmes d’information et d’éducation sur le lieu de travail sont essentiels pour lutter contre la propagation de l’épidémie et encourager la tolérance à l’égard du personnel vivant avec le VIH/SIDA. Ces programmes peuvent réduire sensiblement l’inquiétude et l’opprobre liés au VIH, réduire au minimum les perturbations sur le lieu de travail et engendrer des changements d’attitude et de comportement. La prophylaxie post-exposition est un traitement antirétroviral de courte durée qui réduit le risque de transmission du VIH après une exposition possible, qu’elle soit due à des activités professionnelles ou à un rapport sexuel. Dans le secteur de la santé, la prophylaxie post-exposition devrait être assurée au titre d’un vaste ensemble de précautions universelles qui réduit l’exposition du personnel aux risques d’infection sur le lieu de travail. Le traitement prophylactique consécutif à une exposition a été conçu à l’origine pour le personnel médical exposé accidentellement au VIH durant son travail, mais l’intérêt de ce traitement est aujourd’hui reconnu pour d’autres situations où une exposition au VIH a été possible (par exemple, après des violences sexuelles).  Demandez aux participants de réagir par rapport à leur expérience durant le jeu de rôles. Est-ce que le VIH/SIDA sur le lieu de travail a été identifié comme une priorité? Dans l’affirmative, pourquoi? Dans la négative, pourquoi pas? Quels sont les exemples de commentaires, attitudes et contributions qui ont décrit l’importance du VIH/SIDA sur le lieu de travail? Quels sont les commentaires, attitudes et contributions qui ont découragé son inclusion? La prophylaxie post-exposition est un traitement antirétroviral court qui réduit le risque d’infection au VIH consécutif à une exposition possible.

51 Résumé – Points clefs Les activités de lutte contre le VIH/SIDA devraient viser à exploiter et non à reproduire ou remplacer les travaux réalisés. Les principales parties prenantes et les populations touchées doivent participer à la planification et à la mise en œuvre. Les interventions anti-VIH/SIDA dans les crises humanitaires doivent être multisectorielles. Les activités liées au VIH/SIDA pour les populations déplacées devraient aussi cibler les populations hôtes. Cette diapositive récapitule quatre des principes clefs soulignés dans les directives du CPI pour concevoir les interventions anti-VIH/SIDA dans les situations d’urgence. Renvoyez aux tableaux de papier où sont enregistrés les facteurs positifs et favorables qui ont permis aux interventions anti-VIH/SIDA d’être incluses dans les interventions dans les situations d’urgence. Utilisez cette diapositive pour discuter des liens entre ces « réussites » et l’application des quatre principes ci-dessous. Répétez les principes. Les activités liées au VIH/SIDA devraient viser à faire fond sur les travaux déjà réalisés et non à les reproduire ou à les remplacer. Les interventions anti-VIH/SIDA dans les crises humanitaires doivent être multisectorielles. Les principales parties prenantes et les populations touchées doivent participer aux préparatifs et à la mise en œuvre. Les activités liées au VIH/SIDA pour les populations déplacées devraient aussi cibler les populations hôtes.

52 Ressources supplémentaires du CPI relatives au VIH/SIDA
Session 5 Présentation des directives du CPI Ressources supplémentaires du CPI relatives au VIH/SIDA La session 5 conclut l’atelier en présentant les ressources pratiques élaborées par le CPI pour améliorer les interventions anti-VIH/SIDA dans les situations d’urgence.

53 Présenter les directives du CPI
Objet: Présenter l’historique et le contexte concernant l’élaboration des directives Présenter les directives et leur contenu Présenter les ressources complémentaires relatives au VIH/SIDA élaborées par le CPI Cette diapositive présente les objectifs pour cette session finale. La présente session: Présente l’historique et le contexte concernant l’élaboration des directives – précisant en particulier pourquoi il a été jugé nécessaire d’élaborer des directives particulières concernant le VIH/SIDA dans les situations d'urgence. Elle présente aussi les directives, ainsi que les domaines de contenu clefs qui sont couverts par les directives – et les informations indiquant où et comment obtenir les directives en question. Enfin, la présente session introduit les ressources complémentaires relatives au VIH/SIDA que le CPI a élaborées et qui peuvent contribuer à mettre en place une capacité au niveau des particuliers et des organisations en vue de mieux planifier et gérer le VIH/SIDA dans les situations d'urgence.

54 Qu’est-ce que le CPI? Le Comité permanent interorganisations (CPI) a été créé en 1992 par la résolution 46/182 de l’Assemblée générale. C’est le principal mécanisme pour la prise de décisions interorganisations dans les situations d'urgence complexes et les catastrophes naturelles. L’Équipe spéciale sur le VIH/SIDA dans les situations d'urgence du CPI a élaboré ces directives. Cette diapositive décrit le CPI, son mandat et les raisons pour lesquelles le CPI a accordé la priorité à l’élaboration de directives renforçant les mesures anti-VIH/SIDA dans les situations d'urgence. Le Comité permanent interorganisations (CPI) a été créé en 1992 comme suite à la résolution 46/182 de l’Assemblée générale qui a demandé le renforcement de la coordination de l’aide humanitaire. La résolution a créé le CPI en tant que mécanisme principal pour faciliter la prise de décisions interorganisations en réponse aux situations d'urgence complexes et aux catastrophes naturelles. Le CPI est constitué des représentants d’une vaste gamme de partenaires humanitaires appartenant ou non au système des Nations Unies, dont les institutions spécialisées des Nations Unies, des ONG et des organisations internationales telles que la Banque mondiale et la Croix-Rouge. L’ Équipe spéciale sur le VIH/SIDA dans les situations d'urgence du Comité permanent interorganisations a élaboré et publié ces directives en 2003 pour aider les particuliers et les organisations à renforcer les efforts qu’ils déploient pour répondre aux besoins des personnes infectées par le VIH ou vivant avec le VIH dans les situations d’urgence. Les directives sont basées sur l’expérience des organisations du système des Nations Unies et des ONG qui sont leurs partenaires et reflètent « la vision partagée selon laquelle la réussite n’est possible que si l’on met en commun toutes les ressources et que toutes les parties concernées travaillent de concert ». Les directives peuvent être directement consultées à l’adresse: Note: Le CPI comprend des membres à part entière (FAO, FNUAP, HCR, OCHA, OMS, PAM, PNUD, et UNICEF) et des invités à titre permanent (Banque mondiale, CICR, IFRC, OIM, RSG-IDPs, Haut Commissariat aux réfugiés, et trois consortiums d’ONG : le Comité directeur pour les interventions humanitaires (SCHR), Interaction et le Conseil international des agences bénévoles (CIAB).  Si vous êtes connecté à l’Internet, vous pouvez accéder directement au site Web.

55 Pourquoi les présentes directives?
Le VIH/SIDA n’était auparavant pas considéré comme une priorité dans les crises humanitaires. Mais depuis 2000, on comprend mieux les phénomènes d’interaction entre les situations d’urgence et le VIH/SIDA. De plus, on est conscient du fait que les interventions d’urgence anti-VIH/SIDA doivent être multisectorielles. Cette diapositive expose les raisons pour lesquelles le CPI a accordé la priorité à l’élaboration de directives pour les interventions anti-VIH/SIDA dans les situations d’urgence. Pendant des années, les organisations humanitaires ne se sont pas occupées du VIH dans les situations d'urgence, portant toute leur attention aux mesures sauvant les vies dans des secteurs tels que la santé, l’eau, le logement et l’alimentation. Le VIH n’était pas considéré comme mettant directement en danger les vies humaines. Récemment, toutefois, un certain nombre d’organisations humanitaires ont pris conscience du fait qu’il était important de prévenir la transmission du VIH dès le début d’une situation d’urgence. Les directives établies en 1996 par l’OMS, ONUSIDA et le HCR sur le VIH/SIDA dans les situations d'urgence, suivies par l’Ensemble minimal de services initiaux sur la santé procréative, ont fourni les premiers conseils concernant les moyens de prévenir la transmission du VIH durant une situation d’urgence. Toutefois, ces directives ont été peu appliquées, cela étant dû en partie au fait que leur approche était « médicalisée » et pas suffisamment multisectorielle. Depuis 2000, on reconnaît plus le VIH comme un sujet de préoccupation dans le cadre d’une situation d’urgence dans le domaine humanitaire et on a pris conscience du fait qu’il faut faire face au VIH/SIDA en adoptant une approche multisectorielle. Cela a débouché sur les Directives pour les interventions anti-VIH/SIDA dans les situations d'urgence. Elle fournissent des conseils relatifs à la coordination pour les acteurs humanitaires. Elles sont basées sur le principe selon lequel tous les acteurs humanitaires qui interviennent dans le cadre d’une situation d’urgence assument une certaine responsabilité pour ce qui est de prévenir et d’atténuer le VIH et le SIDA.  Demandez aux participants à l’atelier ce qu’ils en pensent – dans quelle mesure il avaient considéré que le VIH/SIDA était une priorité dans le cadre d’une situation d’urgence… personnellement, avaient-ils noté des changements dans la façon de penser ou dans les interventions liées concernant le VIH/SIDA ces dernières années? Directives pour les interventions anti- VIH/SIDA dans les situations d'urgence

56 Directives pour les interventions anti-VIH/SIDA dans les situations d'urgence
Le VIH/SIDA est à présent considéré comme une priorité dans les situations d’urgence – et une responsabilité multisectorielle. Cette diapositive montre comment la réduction du VIH/SIDA dans les situations d'urgence est considérée à présent comme un impératif stratégique et multisectoriel. Grâce, en partie, aux activités de plaidoyer de l’Équipe spéciale du CPI sur le VIH/SIDA, le VIH/SIDA est à présent considéré à la fois comme une priorité dans le cadre d’une situation d’urgence et une responsabilité multisectorielle – et plus seulement un élément à prendre en considération au titre du développement ou une préoccupation concernant le secteur de la santé. Comme décrit lors de la précédente session de l’atelier, les directives contiennent un tableau multisectoriel qui présente dix réponses sectorielles et des points d’action détaillés pour orienter les interventions anti-VIH/SIDA dans les situations d'urgence. L’objectif est de mieux rationaliser les interventions anti-VIH/SIDA menées par différents organismes et dans différents secteurs dans les situations d'urgence – où une action coordonnée est indispensable. Le tableau vise à assurer l’uniformité dans les différents secteurs et organisations.

57 Thèmes des directives Objet Public cible
Assurer la fourniture de la réponse multisectorielle minimale requise face au VIH/SIDA dans les premières phases d’une situation d’urgence. Autorités nationales, personnel et organisations opérant dans les situations d'urgence aux niveaux international, national et local. Cette diapositive décrit le thème principal des directives. Les directives du CPI décrivent les interventions multisectorielles minimales nécessaires pour réduire au minimum les incidences du VIH/SIDA dans les premières phases d’une situation d’urgence. Chaque fois que possible, cette réponse devrait être intégrée dans les plans existants et faire appel aux ressources locales disponibles. Les publics cibles des directives sont les autorités nationales et le personnel et les organisations opérant dans les situations d'urgence aux niveaux international, national et local. NOTE: Mentionnez que si les directives mettent l’accent sur les réponses minimales face au VIH/SIDA lors des premières phases d’une situation d’urgence, elles encouragent aussi la planification préalable et l’intégration des interventions anti-VIH/SIDA dans la phase stabilisée.

58 Comment/quand utiliser les directives?
Les directives s’appliquent à toute situation d’urgence Une intervention anti-VIH/SIDA intégrée est une priorité urgente pour éviter un impact accru du VIH/SIDA. L’effondrement des services / infrastructures de santé peut accroître la transmission du VIH/SIDA si les directives ne sont pas appliquées. Dans les situations d'urgence où les taux d’infection au VIH/SIDA sont élevés Cette diapositive souligne les raisons pour lesquelles il convient d’appliquer les directives dans toutes les situations. Dans les situations d'urgence où les taux d’infection au VIH/SIDA sont élevés, une intervention anti-VIH/SIDA intégrée est une priorité urgente pour éviter un impact accru du VIH/SIDA. Toutefois, dans les situations d'urgence où les taux d’infection au VIH sont peu élevés, le VIH/SIDA est aussi une priorité. Ainsi, même lorsque la prévalence est faible, un effondrement des infrastructures de santé peut accroître la transmission du VIH si les agents sanitaires ne respectent pas les précautions universelles contre les maladies véhiculées par le sang. Bien que le VIH/SIDA ne se voit pas attribuer un rang de priorité aussi élevé lorsque la prévalence est peu élevée, cela ne justifie pas de relâcher l’attention accordée à cette question. Même lorsque la prévalence est peu élevée, des activités de plaidoyer sont nécessaires pour faire comprendre combien il importe d’intégrer les interventions d’urgence et la programmation de la prévention du VIH/SIDA et les soins aux malades. Pour le moins, les acteurs clefs devraient établir des mécanismes de coordination en vue de mettre en œuvre des interventions minimales prévues dans ces directives. Dans les situations d'urgence où les taux d’infection au VIH/SIDA sont peu élevés

59 Réduire le VIH/SIDA dans les situations d'urgence
Réduire le VIH/SIDA dans les situations d'urgence. Présenter les outils du CPI Versions imprimée et électronique des directives 2. Module d’apprentissage: A. B. C. Session d’information: Les interventions anti-VIH/SIDA dans les situations d'urgence Cette diapositive introduit la panoplie d’outils du CPI destinée au renforcement des capacités pour les interventions anti-VIH/SIDA dans les situations d'urgence – pouvant être utilisée par les institutions et les particuliers. Elle se compose de deux principaux éléments. Le premier, les directives (en versions imprimée et électronique); Le second, un module d’apprentissage qui comprend trois éléments. Le premier – l’élément A, une session d’information sur les « interventions anti-VIH/SIDA dans les situations d'urgence ». Il vise à présenter les politiques concernant les questions liées au VIH/SIDA dans les situations d'urgence; Le deuxième – l’élément B, est le présent atelier sur les interventions anti-VIH/SIDA dans les situations d'urgence et les directives du CPI. Il vise à présenter de façon plus détaillée le VIH/SIDA dans les situations d'urgence aux fins de la programmation et de la mise en œuvre; Le troisième – l’élément C, est un CD-ROM d’auto-apprentissage sur les interventions anti-VIH/SIDA dans les situations d'urgence. Il vise à offrir la possibilité aux particuliers d’actualiser leurs connaissances sur le VIH/SIDA dans les situations d'urgence en dehors du cadre plus structuré de l’atelier. Il vise également à mettre l’information relatives aux interventions anti-VIH/SIDA à la disposition du personnel travaillant sur le terrain dans le cadre de situations d’urgence et de situations connexes. Atelier: Les interventions anti-VIH/SIDA dans les situations d'urgence et les directives du CPI CD-ROM d’auto-apprentissage: Les interventions anti-VIH/SIDA dans les situations d'urgence

60 Discussion Comment utiliseriez-vous ces directives?
Pour la programmation, la mobilisation de fonds et l’établissement de propositions? Pour une mise en œuvre concrète? Quelles sont les contraintes que vous prévoyez? Y-a-t-il des cas de réussite ... des enseignements tirés? Quelles sont les prochaines mesures à prendre? Cette diapositive introduit l’activité finale de discussion en petits groupes. Veuillez vous reporter à la feuille d’instructions du formateur intitulée « Que faisons-nous à présent? »

61 Ressources pour aller plus loin
Pour de plus amples renseignements sur ... « Les directives relatives aux interventions anti-VIH/SIDA dans les situations d’urgence » Session d’information: « Les interventions anti-VIH/SIDA dans les situations d'urgence » Atelier: « Les interventions anti-VIH/SIDA dans les situations d'urgence et les directives du CPI » Cette diapositive conclut la session. Elle mentionne de nouveau les quatre produits élaborés par le CPI: Les « Directives relatives aux interventions anti-VIH/SIDA dans les situations d'urgence »; La session d’information: « Les interventions anti-VIH/SIDA dans les situations d'urgence »; L’atelier: « Les interventions anti-VIH/SIDA dans les situations d'urgence et les directives du CPI »; Le CD-ROM d’auto-apprentissage: « Les interventions anti-VIH/SIDA dans les situations d'urgence ». Elle précise qu’ONUSIDA dispose de ces ressources (ainsi que d’une documentation complémentaire) et est en mesure de les mettre à la disposition de qui en fait la demande. Invitez les participants à demander des précisions s’ils en ont besoin et fournissez-leur les coordonnées du ou des bureaux d’ONUSIDA les plus proches afin qu’ils puissent obtenir de plus amples renseignements. CD-ROM d’auto-apprentissage: Les interventions anti-VIH/SIDA dans les situations d'urgence Veuillez contacter ONUSIDA à

62 Veuillez aussi vous rendre sur le site Web d’ONUSIDA consacré au VIH/SIDA dans les situations d'urgence: Cliquez pour ajouter des notes


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