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3- La croissance de l’après-guerre : un âge d’or ?

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1 3- La croissance de l’après-guerre : un âge d’or ?

2 Caractère indiscutable de la croissance durant cette période avec en plus l’absence de déséquilibres économiques significatifs Au delà des caractéristiques de la période la réflexion porte sur les causes du mouvement de croissance Analyse de l’immédiate après-guerre puis des éléments plus structurels de la dynamique de croissance

3 3.1 La reconstruction de l’après-guerre : tirer les leçons des échecs de l’entre-deux-guerres ?
3.1.1 Un système international coopératif ou l’intérêt bien compris des Etats-Unis ? Volonté d’intégrer les dimensions économiques dans le règlement de la 2ème Guerre Mondiale Conférences internationales ont pour but de travailler à ce nouveau système

4 1- La conférence de Bretton Woods
Objet de la conférence est la reconstruction d’un Système Monétaire International Opposition de deux grandes thèses : Plan Keynes Plan White (secrétaire au trésor des Etats-Unis)

5 Accords de Bretton Woods prévoient
Double volonté : Réalimenter le commerce international en liquidités (stock d’or est presque entièrement concentré aux Etats-Unis : 75 % du stock d’or mondial en 1945) Éviter les replis nationalistes des années 30 et les engrenages de dévaluations compétitives Prendre acte de l’impossibilité du retour à la convertibilité-or interne des monnaies Accords de Bretton Woods prévoient Système de changes fixes (variation des changes de + ou – 1 %) Système de Gold Exchange Standard (réserves sont constituées d’or et de devises convertibles en or)

6 Création du Fonds Monétaire International qui a 2 grandes fonctions :
Contrôle des parités (dévaluation ou réévaluation doivent être validées par le FMI) Aide aux États ayant des difficultés d’équilibre de leur balance extérieure (système de prêts qui peut s’accompagner de recommandations) Création de la BIRD (devenue Banque Mondiale) destinée à aider les pays européens dans leur reconstruction

7 Accords de Bretton Woods consacrent la place centrale du dollar, seule monnaie convertible en or (échec du retour à la convertibilité de la livre en 1947) Mais la période de l’après-guerre est marquée par une pénurie de dollar (dollar gap) compte tenu des excédents extérieurs des Etats-Unis Puissance économique des États-Unis se manifeste dans le domaine monétaire et financier  Voir document 1 du dossier documentaire complémentaire

8 2- La création du GATT Définition d’un nouveau cadre monétaire doit s’accompagner d’une logique de libre-échange Mise en place du GATT est plus complexe que celle de Bretton Woods : volonté de créer une Organisation Internationale du Commerce échoue (conférence de La Havane – 1948) Deux principes essentiels : Clause de la nation la plus favorisée Définition d’un cadre de négociation (négociations multilatérales dans le cadre de « rounds » avec des objectifs précis)

9 3- Le plan Marshall La vérité, c'est que les besoins de l'Europe pendant les trois ou quatre prochaines années en vivres et en autres produits essentiels importés de l'étranger - notamment d'Amérique - sont tellement plus grands que sa capacité actuelle de paiement qu'elle devra recevoir une aide supplémentaire très importante ou s'exposer à une dislocation économique, sociale et politique très grave. Le remède consiste à briser le cercle vicieux et à restaurer la confiance des habitants de l'Europe tout entière. Le fabricant et le fermier, dans de très vastes régions, doivent pouvoir et vouloir échanger leurs produits contre des monnaies dont la valeur constante ne fasse pas de doute. En dehors de l'effet démoralisant qu'a le désespoir des peuples en question sur le monde entier, et des troubles qu'il peut provoquer, les conséquences de cette situation pour l'économie des Etats-Unis devraient être évidentes pour tous. Il est logique que les Etats-Unis doivent faire tout ce qu'ils peuvent pour aider à rétablir la santé économique du monde, sans laquelle la stabilité politique et la paix assurée sont impossibles. Notre politique n'est dirigée contre aucun pays, aucune doctrine, mais contre la famine, la pauvreté, le désespoir et le chaos. Discours à Harvard 5 juin 1947

10 Plan Marshall se traduit par des versements très importants des Etats-Unis vers les pays européens : 13 milliards de dollars entre 1948 et 1951 soit plus de 1 % du PIB américain Plan permet à la fois d’enclencher la reconstruction en Europe et de faciliter la reconversion de l’économie américaine Plan s’articule avec la coupure de l’Europe autour du rideau de fer : clivage entre les pays occidentaux qui acceptent l’aide et les pays passés sous l’orbite soviétique  Voir document 2 du dossier documentaire complémentaire

11 Double constat Volonté d’organiser les échanges internationaux de manière coopérative domine l’immédiate après-guerre (leçons de l’entre-deux-guerres sont tirées) Mise en place des institutions de cette période est facilitée par la domination américaine (nouvelles structures correspondent assez largement aux intérêts américains)

12 3.1.2 Un nouveau rôle pour l’État
Évolutions significatives dans l’immédiate après-guerre concernant le rôle de l’État et les politiques sociales, en particulier en France 1- Nationalisations Nationalisations de 1945 renvoient à une double logique sanction de certaines entreprises « collaboratrices » (Renault) volonté de faciliter la reconstruction : énergie (création d’EDF, GDF, CDF), une partie du secteur bancaire et des assurances, une partie des transports  Voir document 3 du dossier documentaire complémentaire Royaume-Uni réalise également des nationalisations significatives

13 2 - Planification Création du Commissariat Général au Plan – J. Monnet Plan a pour objectif au départ de coordonner de manière efficace les efforts de reconstruction (articulation avec le plan Marshall) Plan évolue ensuite vers la définition d’une stratégie de croissance à l’échelle nationale (« ardente obligation ») mais aussi a une fonction de dialogue (commissions tripartites pour l’élaboration du plan)

14 3 – La protection sociale
La sécurité sociale est la garantie donnée à chacun qu'en toutes circonstances il disposera des moyens nécessaires pour assurer sa subsistance et celle de sa famille dans des conditions décentes. Trouvant sa justification dans un souci élémentaire de justice sociale, elle répond à la préoccupation de débarrasser les travailleurs de l'incertitude du lendemain, de cette incertitude constante qui crée chez eux un sentiment d'infériorité et qui est la base réelle et profonde de la distinction des classes entre les possédants sûrs d'eux-mêmes et de leur avenir et les travailleurs sur qui pèse, à tout moment, la menace de la misère. Envisagée sous cet angle, la sécurité sociale appelle l'aménagement d'une vaste organisation nationale d'entraide obligatoire qui ne peut atteindre sa pleine efficacité que si elle présente un caractère de très grande généralité à la fois quant aux personnes qu'elle englobe et quant aux risques qu'elle couvre. Le but final à atteindre est la réalisation d'un plan qui couvre l'ensemble de la population du pays contre l'ensemble des facteurs d'insécurité ; un tel résultat ne s'obtiendra qu'au prix de longues années d'efforts persévérants, mais ce qu'il est possible de faire aujourd'hui, c'est d'organiser le cadre dans lequel se réalisera progressivement ce plan. Exposé des motifs de l’ordonnance d’octobre 1945

15 Système n’est pas généralisé comme le prévoyait l’ordonnance de 1945
Mise en œuvre de la Sécurité Sociale en France se fait selon le principe « bismarckien » (droits sont liés aux travail et aux cotisations versées) Système n’est pas généralisé comme le prévoyait l’ordonnance de 1945 Maintien des régimes antérieurs lorsqu’ils prévoient des prestations plus importantes que le nouveau régime Autorisation donnée à certaines professions de ne pas y participer (agriculteurs, professions libérales)  Voir documents 4 et 5 du dossier documentaire complémentaire

16 Royaume - Uni met en place un système universel (National Health Service) : protection bénéficie à l’ensemble de la population et est financée par l’impôt Texte fondateur est le rapport Beveridge publié en 1942

17 Transformations structurelles de l’après guerre ne renvoient pas à une stricte logique économique
Elles s’articulent avec l’évolution du rôle de l’État amorcée durant les années 30 Elles s’insèrent dans le contexte politique de la fin de la guerre : situation française marquée par la personnalité du général de Gaulle, le programme du Conseil National de la Résistance et une volonté de reconstruire une union nationale

18 Idée clé : mutations de l’après-guerre contribuent au redémarrage rapide de la croissance d’après-guerre Impact prend une dimension structurelle significative tant au niveau national qu’au niveau internationale Développement des réformes s’appuie à la fois sur la volonté de ne pas reproduire les difficultés de l’entre deux guerres mais aussi sur le rôle dominant des Etats-Unis qui imposent de nouvelles règles du jeu


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