Concepts de base d’une Gérontologie pratique

Concepts de base d’une Gérontologie pratique
A. Gary avec la collaboration de : J. Casali,D. Balas, P. Pras J. Saos, … Pôle de Gérontologie Hôpital de Cimiez, C.H.U. Nice Ce diaporama rassemble un certain nombre d’idées et de concepts dont tout le monde a entendu parler, que tout le monde utilise, mais à tord et à travers, chacun ayant sa définition ou n’a pas de définition du tout, si bien que personne ne se comprend. N’est-il pas classique d’entendre parler indifféremment de handicap, de perte d’autonomie ou de dépendance alors que chacun de ces termes possède une définition précise permettant de ne pas les confondre. Aussi est-ce les définitions des termes d’un langage commun que nous allons développer. Centre Hospitalier Universitaire de Nice Pôle de Gérontologie C.H.U.N. - Hôpital de Cimiez BENE SENESCERE Institut de Gérontologie des Alpes Maritimes I G A M

Concepts de base d’une Gérontologie pratique
La personne L’autonomie La perte d’autonomie La dépendance Les quatre grandes tête de chapitre de ce diaporama sont : - la personne, - l’autonomie, - la perte d’autonomie - et la dépendance

I - La personne Sommaire
La personne âgée n’est pas différente de l’adulte plus jeune en ce sens que nous sommes tous des êtres complexes, multidimensionnels avec trois dimensions fondamentales : une dimension physique une dimension psychique une dimension sociale

Trois dimensions fondamentales de la personne
I - La personne Trois dimensions fondamentales de la personne Physique Psychique Sociale

Une dimension physique : le corps avec
I - La personne Une dimension physique : le corps avec sa physiologie son métabolisme son homéostasie… dont l’intégrité ou l’efficience va permettre au sujet de mobiliser les capacités physiques nécessaires une dimension physique : c’est le corps composé de milliards de cellules organisées en tissus et organes, avec sa physiologie, son métabolisme, avec le contrôle de son homéostasie… l’intégrité ou l’efficience va permettre au sujet de mobiliser les capacités physiques nécessaires à l’exercice des activités de la vie quotidienne. L’efficience de cette dimension atteint son maximum dès la fin de l’adolescence.

La dimension psychique avec ses composantes
I - La personne La dimension psychique avec ses composantes cognitive affective culturelle philosophique et spirituelle dont l’intégrité ou l’efficience va permettre au sujet de mobiliser les capacités psychiques nécessaires une dimension psychique, dont le support est la précédente, la dimension physiques. Ses multiples compsantes (cognitive, affective, philosophique, culturelle, spirituelle…) L’efficience de cette dimension atteint son maximum dès la fin de l’adolescence.

Etre en capacité de faire
I - La personne La dimension sociale dont l’efficience va permettre au sujet de mobiliser les capacités sociales nécessaires afin : de maîtriser et d’utiliser les disponibilités de l’environnement dans lequel il évolue ; de modifier cet environnement pour l’adapter à ses besoins. Cette dimension est propre à chaque individu : deux individus évoluant dans un même environnement n’ont pas la même maîtrise de cet environnement, chacun l’exploite à sa manière. Etre en capacité de faire

I - La personne L’intégrité de chacune de ces trois dimensions permet au sujet de posséder de pleines capacités physiques, psychiques et sociales Physique Psychique Sociale

I - La personne Ces trois dimensions sont intimement intriquées l’une avec l’autre. Il est souvent difficile, lorsqu’on observe le comportement d’un sujet, de faire la part de ce qui relève de la dimension physique, de la dimension psychique ou de la dimension sociale. Ce que l’on observe, c’est la mobilisation simultanée de l’ensemble de ces capacités, à des degrés variables pour chacune d’entre elles selon le type d’activité Etre en capacité de faire

Physique Psychique Sociale Efficience Capacité

I - La personne La mobilisation simultanée par le sujet de l’ensemble de ses capacités physiques, psychiques et sociales lui confère une capacité globale, une aptitude à faire. Lorsque ce sujet mobilise cette capacité globale pour faire telle ou telle activité, dans un environnement donné, il exerce alors des comportements d’autonomie Abordons en premier lieu l’autonomie, dont voici le sommaire : - après l’avoir définie, nous développerons les trois conditions nécessaires à l’exercice de l’autonomie, à savoir : - être en capacité de faire - l’importance de l’environnement - enfin, l’autonomie est un acte volontaire.

II - L’autonomie Sommaire Définition - généralités Etre en capacité
Importance de l’environnement Un acte volontaire Pour conclure Abordons en premier lieu l’autonomie, dont voici le sommaire : - après l’avoir définie, nous développerons les trois conditions nécessaires à l’exercice de l’autonomie, à savoir : - être en capacité de faire - l’importance de l’environnement - enfin, l’autonomie est un acte volontaire.

Définition - généralités
II - L’autonomie Définition - généralités L’autonomie est l’expression de la capacité d’un individu de se gouverner lui-même, dans un environnement donné. Elle est ce qu’il fait seul, de sa propre initiative, dans un environnement donné. J’ai mis longtemps à trouver une définition satisfaisante de l’autonomie, et la définition suivante lue dans plusieurs ouvrages m’a toujours laissé un arrière goût d’incomplétude : « l’autonomie est la capacité d’un individu de se gouverner lui-même ». Si l’autonomie se réduit à la capacité, pourquoi introduire ce nouveau terme ? En fait, et nous le démontrerons, l’autonomie est plus qu’une simple capacité, elle est l’expression de la capacité d’un individu de se gouverner lui même. Cette capacité ne peut s’exprimer ou ne se révéler que dans un environnement donné, lequel grâce aux disponibilité offertes permet au sujet de prendre la décision de se comporter de telle manière.

Définition - généralités
II - L’autonomie en un mot Etre autonome = faire Je ne crois pas que nous puissions résumer en moins de mots la définition de l’autonomie, tant chaque terme qui la compose me paraît essentiel à la compréhension de ce qu’est l’autonomie. Mais si nous devions quand même la résumer à un seul mot, je choisirait l’équation suivante : Être autonomie = faire …sous entendu : spontanément dans un environnement donné Définition - généralités

être en capacité de faire, d’agir = « je peux faire »
II - L’autonomie L’autonomie qu’exerce une personne ( = « je fais ») nécessite la réunion de trois conditions : être en capacité de faire, d’agir = « je peux faire » être dans un environnement favorable = « j’ai la liberté de faire » Un acte volontaire = « je veux faire », « je ne veux pas faire » L’autonomie est le comportement spontané d’un individu, l’autonomie s’exerce, elle est ce que fait le sujet, lequel peut alors dire : « je fais ». Définition - généralités

Première condition nécessaire à l’exercice de l’autonomie :
II - L’autonomie Première condition nécessaire à l’exercice de l’autonomie : capacité AUTONOMIE

II - L’autonomie Etre en capacité de faire L’autonomie d’un individu est le témoignage, sinon de l’intégrité, du moins de l’équilibre harmonieux de la mobilisation de ses capacités physiques, psychiques et sociales

II - L’autonomie Des capacités physiques, psychiques et sociales parfaites donnent au sujet qui en bénéficie une capacité globale optimum le rendant apte pour un large panel de comportements d’autonomie. Une autonomie donnée, ne nécessite pas la mobilisation des pleines capacités physiques, psychiques et sociales du sujet qui l’exerce. Etre en capacité de faire

II - L’autonomie Une autonomie peut ne pas être menacée par une incapacité, physique par exemple, grâce à une mobilisation accrue des capacités psychiques et/ou sociales pour la compenser. C’est l’équilibre harmonieux de ces trois dimensions met le sujet en capacité globale de faire ( « je peux faire » ), et son autonomie (« je fais » ) est l’expression de cette capacité sous réserve des conditions suivantes. Physique Psychique Sociale Etre en capacité de faire

environnement favorable
II - L’autonomie capacité AUTONOMIE environnement favorable acte volontaire

II - L’autonomie capacité AUTONOMIE Deuxième condition nécessaire à l’exercice de l’autonomie : environnement favorable

Etre dans un environnement favorable
II - L’autonomie Etre dans un environnement favorable L’environnement dans lequel nous évoluons est représenté : Par l’environnement matériel Par l’environnement humain, la société avec ses règles et ses lois, ses valeurs culturelles…

Un environnement favorable
II - L’autonomie L’environnement possède un certain nombre de ressources ou met à notre disposition telles ou telles disponibilités. Ainsi, nous puisons dans cet environnement les moyens de nos actions. Un environnement favorable

Un environnement favorable
II - L’autonomie Nous sommes donc tous dépendants de l’environnement dans lequel nous sommes pour exercer notre autonomie. L’autonomie n’est donc pas synonyme d’indépendance. Par contre, nous pouvons avoir une volonté d’indépendance vis à vis d’autrui, mais pouvons-nous réellement être indépendant ? Un environnement favorable

Autonomie =/= indépendance
II - L’autonomie Autonomie =/= indépendance L’indépendance n’existe pas, elle est un leurre Un environnement favorable

Etre autonome = avoir la liberté de faire
II - L’autonomie Il en découle une autre façon de définir l’autonomie, certainement la première à avoir à l’esprit qui est la suivante : Etre autonome = avoir la liberté de faire La liberté, c’est à dire l’absence de contrainte, fait intimement partie de la définition de l’autonomie d’une personne. Un environnement favorable

II - L’autonomie capacité environnement favorable AUTONOMIE Troisième condition nécessaire à l’exercice de l’autonomie : acte volontaire

II - L’autonomie Un acte volontaire Ainsi, le sujet étant dans un environnement favorable et ayant la capacité de faire, n’a plus qu’à prendre sa décision : Je « veux faire », il fait = il est autonome. Je « ne veux pas faire », il ne fait pas = il reste autonome. Dans ce cas, le « non faire » est un comportement d’autonomie.

Etre autonome = faire un choix réfléchi
II - L’autonomie Il en découle une autre façon de définir l’autonomie qui est la suivante : Etre autonome = faire un choix réfléchi Permettre à une personne d’être autonome dans une alternative, c’est l’informer exactement de tous les avantages et de tous les risques de ses choix. Etre autonome = faire un choix éclairé Acte volontaire

II - L’autonomie Pour conclure L’autonomie est le comportement spontané d’un sujet dans un environnement donné. L’autonomie témoigne : Des capacités du sujet. Des disponibilités de l’environnement dans lequel il évolue, de son espace de liberté. De l’initiative du sujet en tant qu’acte volontaire, jusque dans le « non faire ».

II - L’autonomie L’autonomie qu’exerce une personne ( = « je fais ») nécessite la réunion de trois conditions : capacité « je peux faire » AUTONOMIE « je fais » environnement favorable « je suis libre de faire » Acte volontaire « je veux faire » « je ne veux pas faire » Définition - généralités

J’ai la liberté de faire
II - L’autonomie Physique Psychique Sociale J’ai la liberté de faire Environnement : espace de liberté et de contraintes Je peux faire Efficience Capacité Autonomie « Je fais » car: je le peux, j’en ai la liberté, Je le veux

L’autonomie peut et doit être qualifiée, et l’on peut parler
II - L’autonomie d’autonomie L’autonomie peut et doit être qualifiée, et l’on peut parler Physique Psychique Sociale Pour conclure

II - L’autonomie Lorsqu’on dit d’un sujet qu’il est autonome, sans autre qualificatif, cela veut dire qu’il est globalement autonome et qu’il présente une autonomie physique et psychique et sociale Pour conclure

là, à telle date ici et maintenant autonomie
on fait toujours référence à l’environnement dans lequel elle est à un temps t donné : II - L’autonomie Lorsque l’on parle de l’autonomie d’une personne, autonomie physique psychique sociale là, à telle date ici et maintenant Pour conclure

III - La perte d’autonomie
Sommaire Définition La dimension temporelle de la personne Le vieillissement physiologique La non utilisation La maladie L’environnement La séquence de Wood Le concept de fragilité Cinq grands risques Situation symptôme – situation pathogène Trois modes de vieillissement Pour conclure

Etre en perte d’autonome = ne plus faire
III - La perte d’autonomie Définition Elle répond à celle de l’autonomie, en négatif. En deux mots : Etre en perte d’autonome = ne plus faire

capacité initiative environnement favorable AUTONOMIE Il suffit de ne plus remplir l’une des trois conditions nécessaires à l’exercice de l’autonomie, soit PERTE D’AUTONOMIE

Il suffit de ne plus remplir l’une des trois conditions nécessaires à l’exercice de l’autonomie, ou bien capacité initiative environnement favorable AUTONOMIE PERTE D’AUTONOMIE

Il suffit de ne plus remplir l’une des trois conditions nécessaires à l’exercice de l’autonomie, ou encore capacité initiative environnement favorable AUTONOMIE PERTE D’AUTONOMIE

La perte d’autonomie, dont l’installation peut se faire sur un mode : aigu plus ou moins rapidement progressif ou très lent est le témoignage d’un déséquilibre résultant : de l’altération des capacités du sujet prenant de l’âge et d’un environnement devenant de moins en moins favorable à des temps t donnés du fait de l’action simultanée ou successive de plusieurs facteurs au cours du temps.

La dimension temporelle de la personne S’il y a un temps absolu, commun à tous, qui se compte en années, et dont dépend un facteur qui est le vieillissement physiologique, devant lequel nous sommes tous égaux ; ce temps se charge d’évènements propres à chaque individu, lequel a son histoire, unique, si bien que ce temps absolu vécu , ce temps individuel, devient incomparable et fait partie de la personne. Ainsi on peut parler de véritable quatrième dimension de l’être humain en individualisant une dimension temporelle.

Ce temps individuel est coloré par une succession d’évènements qui enrichissent la vie d’un être vieillissant, et si nous devons caractériser le sujet âgé pour dire sa différence par rapport à l’adulte plus jeune, c’est la considérer avant tout comme un être plus riche de toute une expérience. Dimension temporelle de la personne

Mais d’autres évènements vont par leur influence néfaste accélérer le vieillissement physiologique, et l’on parle alors de vieillissement pathologique. Ces évènements péjoratifs peuvent être regroupés, selon leur mécanisme étiopathogénique, en trois rubriques : La « non utilisation » La maladie L’environnement Dimension temporelle de la personne

Le vieillissement physiologique La « non utilisation » La maladie
III - La perte d’autonomie Ainsi, quatre facteurs vont influencer l’évolution d’un individu au cours du temps : Le vieillissement physiologique La « non utilisation » La maladie L’environnement Dimension temporelle de la personne

quatre facteurs qui vont agir simultanément sur la personne dans sa globalité et sur chacune de ses dimensions : Le vieillissement La maladie La non utilisation L’environnement Physique Psychique Sociale Dimension temporelle de la personne

le temps III - La perte d’autonomie
Capacité totale Incapacité partielle Physique Psychique Sociale Physique Psychique Sociale Physique Psychique Sociale Physique Psychique Sociale Dimension temporelle de la personne

Le vieillissement physiologique
III - La perte d’autonomie Parmi ces quatre facteurs qui influencent l’évolution d’un individu au cours du temps, abordons maintenant : Le vieillissement physiologique La « non utilisation » La maladie L’environnement Le vieillissement physiologique

Généralités Le vieillissement physiologique est le vieillissement normal de tout être vivant. C’est l’évolution du vivant au cours du temps (absolu). Il détermine l’espérance de vie maximale qui est spécifique à chaque espèce animale. l’espérance de vie maximale de l’espèce humaine serait de 130 ans environ s’il n’y avait que le vieillissement physiologique qui intervienne. Le vieillissement physiologique

Généralités C’est un phénomène normal, à ne pas confondre avec une maladie. C’est un phénomène lent, progressif et irréversible. Il réalise une diminution de la masse maigre qui va se traduire par une amputation fonctionnelle portant principalement sur la part excédentaire, par une réduction progressive des capacités fonctionnelles maximales. Le vieillissement physiologique

Généralités Il n’altère en rien les capacités fonctionnelles usuelles nécessaires à l’exercice des activités de la vie quotidienne, sauf dans le très grand âge (> 95 ans). La principale conséquence du vieillissement physiologique est une moindre adaptabilité de l’organisme lorsqu’il faut mobiliser des ressources supplémentaires notamment face à n’importe quelle agression. Le vieillissement physiologique

Le cycle vital de l’homme
III - La perte d’autonomie Le cycle vital de l’homme c’est à dire son évolution normale de la naissance à la mort. Trois approches : Celle de la perception subjective que nous en avons. Celle de la réalité biologique avec l’évolution de la masse maigre. Celle de l’évolution des capacités fonctionnelles. Le vieillissement physiologique

III - La perte d’autonomie Le cycle vital de l’homme Perception subjective : Années trois phases Phase de croissance Phase en plateau Phase de déclin Le vieillissement physiologique

III - La perte d’autonomie Le cycle vital de l’homme Réalité biologique : Masse maigre deux phases Années Phase de croissance Phase de décroissance Le vieillissement physiologique

III - La perte d’autonomie Le cycle vital de l’homme Capacités fonctionnelles Années Capacités fonctionnelles maximales Capacités fonctionnelles usuelles Capacités f. minimales vitales Capacités fonctionnelles de réserve Le vieillissement physiologique

III - La perte d’autonomie Le cycle vital de l’homme Phase de croissance Phase en plateau déclin / Perception subjective Capacités fonctionnelles usuelles Années Le vieillissement physiologique

III - La perte d’autonomie Le cycle vital de l’homme Capacités fonctionnelles Années Capacités fonctionnelles maximales Capacités fonctionnelles usuelles Le vieillissement physiologique

III - La perte d’autonomie Le cycle vital de l’homme Phase de croissance Phase de décroissance / Masse maigre Capacités fonctionnelles maximales Années Le vieillissement physiologique

III - La perte d’autonomie Le cycle vital de l’homme Capacités fonctionnelles maximales Années Pertes fonctionnelles liées au vieillissement Le vieillissement physiologique

Parmi ces quatre facteurs qui influencent l’évolution d’un individu au cours du temps, abordons ensuite : Le vieillissement physiologique La « non utilisation » La maladie L’environnement La « non utilisation »

Généralités Un organe sous employé s’atrophie et perd ses capacités fonctionnelles de réserve. Cette perte est plus ou moins progressive selon l’organe considéré et selon le degré du sous emploi. Mais elle est réversible : il suffit de stimuler à nouveau la fonction pour que l’organe qui en est le support retrouve sa trophicité et ses capacités fonctionnelles antérieures. La « non utilisation »

Généralités Cette réversibilité a des limites temporelles : - délais court : réversibilité totale ; - délais moyen : réversibilité partielle ; - au delà d’un certain temps : perte définitive. Ces limites temporelles sont différentes selon les organes. La « non utilisation »

Généralités Les pertes fonctionnelles liées à la « non utilisation » ne doivent pas être confondues avec celles du vieillissement physiologique, auxquelles elles s’ajoutent. La conséquence est une moindre adaptabilité accrue de l’organisme face à n’importe quelle agression. La « non utilisation »

Capacités fonctionnelles Années Capacités fonctionnelles usuelles Capacités fonctionnelles maximales Sujet entraîné Sujet sédentaire Capacités fonctionnelles de réserve La « non utilisation »

« On vieillit comme on a vécu. »
III - La perte d’autonomie Citation Le graphique précédent illustre parfaitement la réflexion suivante : « On vieillit comme on a vécu. » La « non utilisation »

Citation « La non utilisation d’une fonction physiologique a des conséquences plus néfastes que le vieillissement même de cette fonction. » BORTZ W.M. JAMA 1982; 248 : La « non utilisation »

Capacités fonctionnelles maximales Années Pertes fonctionnelles liées au vieillissement Pertes fonctionnelles liées à la non utilisation Sujet entraîné Sujet sédentaire La « non utilisation »

Quelques exemples La sédentarité de toute une vie fait un vieux fragile. Le confinement domiciliaire est un exemple type fréquemment rencontré chez nombre de personnes âgées entraînant des conséquences détectables au bout de 3 à 6 mois. L’alitement prolongé au delà de 15 jours, suffit pour qu’une personne âgée perde sa capacité locomotrice. La « non utilisation »

Parmi ces quatre facteurs qui influencent l’évolution d’un individu au cours du temps, abordons maintenant : Le vieillissement physiologique La « non utilisation » La maladie L’environnement La maladie

Généralités La maladie est une altération de l’état de santé qui se manifeste en règle par des symptômes et des signes. En général, ce mot désigne un état morbide dont la cause est reconnue, ce qui l’oppose au syndrome La maladie

Généralités Le signe est une manifestation de la maladie, constatée objectivement par le médecin au cours de son examen. Il aide à préciser le diagnostic. Le symptôme est un phénomène particulier que provoque l’état de maladie. Pour certains auteurs, ce mot ne devrait désigner que les troubles fonctionnels perçus subjectivement par le malade. Mais souvent signe et symptôme sont considérés comme synonymes. La maladie

Généralités Le syndrome réunit un ensemble de symptômes ou de signes qui se reproduisent en même temps dans un certain nombre de maladies. Puisqu’il peut avoir des origines diverses, le syndrome se distingue de la maladie, laquelle est due à une cause spécifique. La maladie

Généralités La maladie engendre des altérations organiques et fonctionnelles plus ou moins importantes, plus ou moins durables, voire définitives. Ces altérations se surajoutent à celles liées au vieillissement et à la non utilisation. Une particularité de bon nombre de sujets âgés est de présenter plusieurs maladies évoluant de concert, de présenter une polypathologie… La maladie

Généralités La survenue brutale d’un processus pathologique peut entraîner la rupture d’un équilibre fonctionnel précaire, la décompensation d’autres pathologies jusque là stabilisées… Si le tableau clinique d’une maladie peut présenter le même profil symptomatique que chez l’adulte jeune, la plupart du temps ce tableau clinique fait défaut, devient pauci-symptomatique. exemples : La maladie

Généralités Si un symptôme chez l’adulte jeune peut orienter vers 2 ou 3 diagnostics, chez le sujet âgé ce même symptôme nécessite de passer en revue un plus large panel de possibilités diagnostiques. exemple : La maladie

Quelles pathologies Pathologies somatiques Pathologies mentales
III - La perte d’autonomie Quelles pathologies Pathologies somatiques Pathologies mentales Physique Psychique Sociale Pathologies sociales La maladie

Quelles pathologies Toutes les pathologies organe par organe peuvent être passées en revue, qu’elles soient de nature infectieuse, tumorale, de système, auto-immune, génétique, dégénérative, traumatique… Un certain nombre de maladies contractées à l’âge adulte poursuivent leur évolution lors de l’avance en âge, la plupart dans le sens de l’aggravation, pour certaines dans le sens d’une amélioration (P.M.D.) La maladie

Quelles pathologies De plus, si la personne âgée peut contracter les mêmes maladies que l’adulte plus jeune, elle présente des pathologies spécifiques que l’on ne rencontre qu’ exceptionnellement chez ses cadets. Exemples : Démences Ostéoporose La maladie

La notion d’ « état pathologique »
III - La perte d’autonomie La notion d’ « état pathologique » =/= maladie =/= syndrome Soit il possède plusieurs causes simultanées empruntées à la fois au vieillissement, à la non utilisation, à la maladie et à l’environnement. Exemple type : la dénutrition. Soit il qualifie des situations poly-pathologiques fréquemment rencontrées où aucun processus domine. Exemple type : le « syndrome » de glissement. La maladie

Parmi ces quatre facteurs qui influencent l’évolution d’un individu au cours du temps, abordons enfin : Le vieillissement physiologique La « non utilisation » La maladie L’environnement L’environnement

Généralités L’environnement selon sa richesse en ressources et ses disponibilités va conditionner le comportement d’autonomie d’une personne à un moment T donné. La référence à cet environnement (actuel) fait partie de la définition de l’autonomie de cette personne. L’environnement

Généralités Mais, certaines conditions environnementales défavorables, pour peu qu’elles se prolongent dans le temps ou se pérennisent, vont véritablement avoir un effet pathogène sur les dimensions sociale, psychique et physique du sujet. Exemples : l’isolement familial ou social, de faibles ressources, un habitat insalubre ou non entretenu, l’éloignement des commerces… L’environnement

Ainsi, quatre facteurs influencent l’évolution du sujet qui avance en âge : Vieillissement Des conditions environnementales défavorables qui se prolongent La ou les maladies qui émaillent l’histoire de chaque sujet Le vieillissement physiologique, devant lequel nous sommes tous égaux La « non utilisation », fonction de l’hygiène de vie propre à chaque individu Non utilisation Pathologies Environnement

Quatre facteurs dont l’incidence respective excepté le vieillissement est variable selon les sujets : Environnement Pathologies Non utilisation Vieillissement Environnement Pathologies Non utilisation Vieillissement Environnement Pathologies Non utilisation Vieillissement Environnement Pathologies Non utilisation Vieillissement

Quatre facteurs qui cumulent ou plutôt potentialisent leurs effets :
Pertes fonctionnelles Capacités fonctionnelles Un moment donné de la vie d’un sujet âgé Environnement Non utilisation Vieillissement Pathologies Seuil de fragilité Seuil de perte d’autonomie

Exemple de l’influence de ces 4 facteurs sur l’évolution d’un sujet :
au cours de son avance en âge Seuil de fragilité Seuil de perte d’autonomie Exemple de l’influence de ces 4 facteurs sur l’évolution d’un sujet : Pertes fonctionnelles Capacités fonctionnelles Vieillissement Pathologies Non utilisation Environnement Seuil de fragilité Seuil de perte d’autonomie à 50 ans Vieillissement Pathologies Non utilisation Environnement à 60 ans Vieillissement Pathologies Non utilisation Environnement à 70 ans Vieillissement Pathologies Non utilisation Environnement à 80 ans Seuil de fragilité Seuil de fragilité Seuil de perte d’autonomie Vieillissement Pathologies Non utilisation Environnement à 90 ans

Exemple de l’influence de ces 4 facteurs sur l’évolution d’un sujet :
Vieillissement Pathologies Non utilisation Environnement à 50 ans à 60 ans à 70 ans à 80 ans à 90 ans Seuil de vulnérabilité Seuil de perte d’autonomie Capacités fonctionnelles Pertes fonctionnelles

S’il n’y avait que le vieillissement…
Pathologies Non utilisation Environnement à 50 ans à 60 ans à 60 ans à 70 ans à 80 ans à 90 ans à 70 ans à 80 ans à 90 ans Seuil de vulnérabilité Seuil de perte d’autonomie Capacités fonctionnelles Pertes fonctionnelles

Quatre facteurs qui s’associent pour générer :
III - La perte d’autonomie Quatre facteurs qui s’associent pour générer : Vieillissement Non utilisation Déficience - Incapacité - Handicap Pathologies Environnement

La séquence de Wood III - La perte d’autonomie
Déficience - Incapacité - Handicap La séquence de Wood Déficience - Incapacité - Handicap

La déficience : Elle traduit l’existence d’une perturbation quelconque, temporaire ou permanente, de l’une ou l’autre structure de l’organisme. Qu’elle soit de nature physique, psychique ou sensorielle. Quelque en soit l’origine : le vieillissement, la non utilisation, la maladie ou l’environnement. Séquence de Wood

L’incapacité : Elle traduit la réduction ou la perte d’une fonction. Elle peut résulter de l’effet d’une ou de plusieurs déficiences Séquence de Wood

Le handicap : Le niveau d’incapacité peut être tel qu’il retentit sur l’individu dans ses aptitudes et ses habitudes comportementales, et l’on parle alors de handicap. Le terme employé par les anglo-saxons est celui de « desavantage ». Le handicap est un désavantage quelconque. Séquence de Wood

Le handicap : Ainsi, le handicap modifie les rapports de l’individu avec l’environnement dans lequel il évolue et avec lequel il interagit, faisant qu’un certain nombre d’activités sont plus difficiles à réaliser. Séquence de Wood

Le handicap : Ainsi, dans un environnement donné, le handicap va pouvoir s’exprimer par une perte d’autonomie dans tel ou tel secteur d’activité. Mais ce même sujet handicapé évoluant dans un autre environnement, aménagé celui-ci, va retrouver son autonomie dans les secteurs d’activité précédents. Séquence de Wood

Le handicap : Il n’y a donc pas à confondre handicap et perte d’autonomie. La différence tient à l’environnement : - Le handicap est une étiquette portée par le sujet quelque soit l’environnement dans lequel il se trouve. - S’il y a perte d’autonomie, c’est dans un environnement précis, et pas dans un autre environnement. Séquence de Wood

DEFICIENCE INCAPACITE HANDICAP
III - La perte d’autonomie DEFICIENCE Au niveau de l’organe INCAPACITE Limitation de la fonction Au niveau de la fonction HANDICAP Restriction des activités Au niveau de l’individu Séquence de Wood

ARTHROSE DEFICIENCE INCAPACITE HANDICAP
III - La perte d’autonomie ARTHROSE DEFICIENCE INCAPACITE Limitation de la fonction HANDICAP Restriction des activités Au niveau de l’organe de la fonction l’individu Limitation du mouvement articulaire Moindre aptitude à la marche Séquence de Wood

Le vieillissement La maladie Physique Psychique Sociale La non utilisation L’environnement Déficience Incapacité Handicap PERTE D’AUTONOMIE Environnement non adapté

III - La perte d’autonomie Physique Psychique Sociale J’ai la liberté de faire Je fais car : je le peux, j’en ai la liberté, Je le veux Confrontation avec un environnement Je peux faire Environnement actuel Efficience Capacité Avantage Autonomie Le signe clinique Le symptôme la plainte Environnement Pathologies Non utilisation Vieillissement Déficience Incapacité Désavantage Handicap Perte d’autonomie

Le concept de fragilité : Le « frail elderly » développé par les anglo-saxons et … Permet de prendre en compte une catégorie de sujets âgés qui ne présentent pas de pathologie particulière, sans handicap, autonome, mais pour lesquels un événement minime quelque en soit la nature peut les faire sombrer dans une perte d’autonomie rapide et brutale.

Ce sont les sujets très âgés, au delà de 90, 95 ans
III - La perte d’autonomie Ce sont des sujets dont les capacités fonctionnelles physiques, psychiques ou sociales, en équilibre harmonieux, sont suffisantes pour l’exercice des activités de la vie quotidienne, mais dont les capacités fonctionnelles de réserve sont très réduites. Ce sont les sujets très âgés, au delà de 90, 95 ans Le concept de fragilité

Une constance : la dénutrition ou du moins une malnutrition.
III - La perte d’autonomie Ce sont aussi des sujets plus jeunes (80 – 90 ans), indemnes de toute pathologie et handicap, mais dont le non entretient des capacités fonctionnelles tout au long d’une vie sédentaire a grandement réduit les capacités fonctionnelles de réserve. A fortiori, les sujets malades, handicapés, sont tous, quelque soit leur âge, des sujets fragiles. Une constance : la dénutrition ou du moins une malnutrition. Le concept de fragilité

Capacités fonctionnelles Années Capacités fonctionnelles usuelles Capacités fonctionnelles maximales Sujet sédentaire Capacités fonctionnelles de réserve Le concept de fragilité

Physique Psychique Sociale Le vieillissement La non utilisation La maladie L’environnement PERTE D’AUTONOMIE Déficience Incapacité Handicap Concept de fragilité Etats pathologiques

La perte d’autonomie est à la fois
III - La perte d’autonomie Situation symptôme La perte d’autonomie est à la fois Situation pathogène

Situation symptôme : La perte d’autonomie peut être considérée comme le maître symptôme de la gériatrie et de la gérontologie. Un symptôme qui n’a aucune spécificité. Un symptôme d’une extrême sensibilité pour peu que l’on y prête attention et que l’on utilise un outil adéquat ( IOWA, Géronte-AGGIR ). Situation symptôme et pathogène

Situation pathogène : Facteur d’aggravation de pathologies existantes.
III - La perte d’autonomie Situation pathogène : Facteur d’aggravation de pathologies existantes. Facteur générant des pathologies spécifiques (escarres, sarcopénie, ostéomalacie, rétractions tendineuses…). Facteur amplifiant la non utilisation. Facteur ayant des conséquences notables sur l’environnement familial, sanitaire et social. Situation symptôme et pathogène

Situation pathogène : La perte d’autonomie est elle même un facteur de perte d’autonomie. Si rien n’est fait, via la non utilisation, via la décompensation de pathologies préexistantes ou la genèse d’autres pathologies, via un environnement devenant de moins en moins adapté, un cercle vicieux infernal s’installe faisant que la perte d’autonomie génère toujours plus de perte d’autonomie. Situation symptôme et pathogène

Un cercle vicieux infernal s’installe :
III - La perte d’autonomie Un cercle vicieux infernal s’installe : + + + Vieillissement Non utilisation Pathologies Environnement PERTE D’AUTONOMIE PERTE D’AUTONOMIE + PERTE D’AUTONOMIE + PERTE D’AUTONOMIE + Situation symptôme et pathogène

Un cercle vicieux qu’il faut rompre :
III - La perte d’autonomie Un cercle vicieux qu’il faut rompre : + + + Vieillissement Non utilisation Pathologies Environnement PERTE D’AUTONOMIE Projet de soins PERTE D’AUTONOMIE + PERTE D’AUTONOMIE + PERTE D’AUTONOMIE + Situation symptôme et pathogène

III - La perte d’autonomie Un cercle vicieux qu’il faut rompre : + + Vieillissement Non utilisation Pathologies Environnement Projet de soins PERTE D’AUTONOMIE + PERTE D’AUTONOMIE + PERTE D’AUTONOMIE Situation symptôme et pathogène

III - La perte d’autonomie Un cercle vicieux qu’il faut rompre : + Vieillissement Non utilisation Pathologies Environnement Projet de soins PERTE D’AUTONOMIE + PERTE D’AUTONOMIE Situation symptôme et pathogène

III - La perte d’autonomie Un cercle vicieux qu’il faut rompre : Vieillissement Non utilisation Pathologies Environnement Projet de soins PERTE D’AUTONOMIE Situation symptôme et pathogène

Autonomie et perte d’autonomie Physique Psychique Sociale J’ai la liberté de faire Je fais » car: je le peux, j’en ai la liberté, Je le veux Confrontation avec un environnement Je peux faire Environnement : espace de liberté et de contraintes Efficience Déficience Capacité Incapacité Avantage Désavantage Autonomie Perte d’autonomie Le signe clinique Le symptôme la plainte Le super symptôme Environnement Pathologies Non utilisation Vieillissement

Trois modes de vieillissement
III - La perte d’autonomie Trois modes de vieillissement Avance en âge Capacités fonctionnelles Vieillissement avec succès « Frail elderly » Seuil de perte d’autonomie Vieillissement Pathologies Pathologies Non utilisation Non utilisation Environnement Environnement

III - La perte d’autonomie Trois modes de vieillissement Avance en âge Capacités fonctionnelles Vieillissement avec succès « Frail elderly » Seuil de perte d’autonomie Vieillissement

III - La perte d’autonomie Trois modes de vieillissement Avance en âge Capacités fonctionnelles Vieillissement pathologique Vieillissement avec succès « Frail elderly » Seuil de perte d’autonomie Vieillissement Pathologies Non utilisation Environnement

III - La perte d’autonomie Trois modes de vieillissement Avance en âge Capacités fonctionnelles Vieillissement « usuel » Vieillissement pathologique Cap 1 Cap 2 Cap 3 Cap 4 « Frail elderly » Seuil de perte d’autonomie Vieillissement Pathologies Environnement Non utilisation

III - La perte d’autonomie Trois modes de vieillissement Avance en âge Capacités fonctionnelles Vieillissement pathologique Vieillissement avec succès Vieillissement « usuel » Cap 1 Cap 2 Cap 3 Cap 4 « Frail elderly » Seuil de perte d’autonomie

Pour conclure Lorsqu’on observe le comportement spontané d’un sujet dans un environnement donné, la perte d’autonomie témoigne simultanément: Des incapacités et des handicaps du sujet. D’un environnement dont les disponibilités ne lui sont plus accessibles, inadapté.

de perte d’autonomie La perte d’autonomie peut et doit être qualifiée, et l’on peut parler Physique Psychique Sociale Pour conclure

Lorsqu’on dit d’un sujet qu’il est en perte d’autonomie, sans autre qualificatif, cela veut dire qu’il est globalement en perte d’autonomie et qu’il présente une perte d’autonomie physique et psychique et sociale Pour conclure

on fait toujours référence à l’environnement dans lequel elle est à un temps t donné : III - La perte d’autonomie Comme pour l’autonomie, lorsque l’on parle de la perte d’autonomie d’une personne, perte d’autonomie physique psychique sociale là, à telle date ici et maintenant Pour conclure

L’autonomie et la perte d’autonomie sont des notions qui ne sont pas exclusives l’une de l’autre, mais complémentaires, et la plupart des sujets que nous prenons en charge sont à la fois: autonomes dans un domaine du faire, en perte d’autonomie dans un autre domaine du faire. Pour conclure

IV - La dépendance Définition
La dépendance résulte des rapports qu’un sujet en perte d’autonomie et exprimant des besoins entretient avec l’environnement humain : La dépendance = satisfaction des besoins par un tiers

Etre dépendant = faire avec
IV - La dépendance La dépendance qualifie donc un sujet qui a besoin d’un tiers pour faire une activité : Etre dépendant = faire avec

A priori, ce sujet est simplement en perte d’autonomie.
IV - La dépendance La perte d’autonomie est donc le préalable à la dépendance. Elle engendre des besoins que le sujet ne peut satisfaire lui-même, ces besoins nécessitent donc l’intervention de tiers pour être satisfaits La dépendance doit donc qualifier un sujet à posteriori, à partir du moment où ses besoins sont satisfaits par un tiers. A priori, ce sujet est simplement en perte d’autonomie.

La dépendance témoigne
IV - La dépendance La dépendance témoigne D’une perte d’autonomie préalable et non de la perte d’autonomie préalable (dans sa totalité), à moins que cette dépendance couvre la totalité des besoins ? Des disponibilités de l’environnement mettant à la disposition de la personne âgée les tiers nécessaires à la satisfaction des besoins générés par la perte d’autonomie.

Une dépendance respectant l’autonomie
IV - La dépendance Une dépendance respectant l’autonomie Qui ne doit pas empiéter le domaine de compétence du sujet. Dans le meilleur des cas elle est demandée par le sujet Au pire, elle doit être acceptée par le sujet. Jamais elle ne doit être imposée (dans un idéal…)

IV - La dépendance Pour conclure de dépendance La dépendance peut et doit être qualifiée, et l’on peut parler Physique Psychique Sociale

Pour conclure une dépendance
IV - La dépendance Pour conclure Lorsqu’on dit d’un sujet qu’il est dépendant, sans autre qualificatif, cela veut dire qu’il est globalement dépendant et qu’il présente une dépendance physique et psychique et sociale

là, à telle date ici et maintenant Pour conclure dépendance
on fait toujours référence à l’environnement dans lequel elle est à un temps t donné : IV - La dépendance Pour conclure Comme pour l’autonomie, lorsque l’on parle de la dépendance d’une personne, dépendance physique psychique sociale là, à telle date ici et maintenant

IV - La dépendance Pour conclure Autonomie, perte d’autonomie et dépendance sont des notions qui sont tout à fait complémentaires, et la plupart des sujets que nous prenons en charge sont à la fois : autonomes dans un domaine du faire, en perte d’autonomie dans un autre domaine du faire, et dépendants dans les secteurs de ce second domaine où des tiers interviennent.

Le tout en images : V - Autonomie - Perte d’autonomie - Dépendance
Dans un environnement donné Activités Fait Ne fait plus Fait avec Perte d’autonomie Autonomie Dépendance

Influence de l’environnement :
V - Autonomie - Perte d’autonomie - Dépendance Influence de l’environnement : Sur le comportement d’autonomie Environnement Y Activités Environnement X Quel est l’environnement le plus adapté ? Perte d’autonomie Autonomie Dépendance Le tout en images

Influence de l’environnement :
V - Autonomie - Perte d’autonomie - Dépendance Influence de l’environnement : Sur la Satisfaction des besoins Environnement Y Activités Environnement X Quel est l’environnement le plus adapté ? Autonomie Perte d’autonomie Dépendance Le tout en images

V - Autonomie - Perte d’autonomie - Dépendance
Une erreur à ne pas commettre : Activités pourquoi ? Quelque temps après Autonomie Perte d’autonomie Dépendance Le tout en images

ici et maintenant là à telle date
V - Autonomie - Perte d’autonomie - Dépendance l’autonomie « faire » la perte d’autonomie « ne plus faire » la dépendance « faire avec » qualifient font référence à l’environnement dans lequel est le sujet La personne Physique Psychique ici et maintenant là à telle date Sociale Le tout en images

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