La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

Thématique 4 : Les cadres du pouvoir au XIIIe siècle

Présentations similaires


Présentation au sujet: "Thématique 4 : Les cadres du pouvoir au XIIIe siècle"— Transcription de la présentation:

1 Thématique 4 : Les cadres du pouvoir au XIIIe siècle
Thématique 4 : Les cadres du pouvoir au XIIIe siècle. La réaffirmation des autorités publiques, l’exemple des monarchies La genèse des Etats ? Les relations entre féodalisme et centralisation monarchique Les formes de pouvoir au XIIIe siècle Le royaume de France comme « étude de cas » Le XIIIe siècle marque un retour au premier plan des autorités publiques et centrales, qui tentent de mettre fin (avec plus ou moins de réussite) à la dilution et à la privatisation des prérogatives royales que les châtelains, comtes, ducs (…) se sont arrogés entre le IXe et le XIIe siècle.

2 Expansion et dynamisme économique de l’Occident chrétien
« Civilisation féodale » et chrétienne : uniformisation des cadres et des sociétés Occident chrétien Réaffirmation d’une autorité publique (royaumes, communes, papauté…) « États » Féodalisation de la société et d’une appropriation des pouvoirs régaliens Centralisation embryonnaire plus ou moins contestée, qui s’appuie sur le féodalisme Principautés féodales A l’échelle locale, les cadres s’inscrivent dans la seigneurie, où ils sont en interrelation ; cœur de la croissance agricole Seigneurie Le seigneur exerce une domination sur la terre et les hommes Les communautés sont encadrées au sein de leur village, de leur paroisse, de leurs activités économiques. Village

3 Le Royaume de France, la principale monarchie d’Occident pendant le « siècle de Saint-Louis ».
Une étude de cas La France s’affirme comme principale puissance grâce aux conquêtes des Capétiens (l’extension de leur domaine royal), au développement de la centralisation administrative et à la récupération de prérogatives royales et des droits inhérents à leur autorité publique.

4 1. Une extension rapide du domaine royal qui offre de nouvelles perspectives politiques, fiscales et territoriales aux Capétiens

5 Possessions plantagenaises Comte de Blois-Champagne
Lors de l’avènement de Philippe Auguste en 1180, les Capétiens ne détiennent un pouvoir réel que sur leur domaine royal, très exigu. Bien que roi de France, leurs pouvoirs restent plutôt symboliques vis-à-vis des comtes et ducs, fortement autonomes. Domaine royal, territoire réellement contrôlé par le Capétien (Ile-de-France, Orléanais, Berry) Il peut s’appuyer sur quelques villes importantes et un réseau d’abbayes (Saint-Denis) Le reste du royaume est concédé en fiefs autonomes aux grands nobles De puissants comtes encadrent le domaine royal et « obligent » le roi à les ménager (= freins à son extension) Les Plantagenêts, rois d’Angleterre, qui contrôlent tout l’Ouest de la France (depuis 1152) mais qui doivent hommage au roi de France. Profondes rivalités entre les deux dynasties, au profit des Plantagenêts, plus puissants, qui mettent sous pression le Capétien Les marges méridionales sont hors de contrôle du Capétien Comte de Flandres Possessions plantagenaises Paris Comte de Blois-Champagne Orléans Bourges Comte de Bourgogne Comte de Toulouse

6 … par différents moyens, …
Le XIIIe siècle se caractérise pour le royaume de France par une succession de « mutations » majeures, dont l’une des principales est la « conquête du royaume », entreprise par Philippe Auguste et consolidée par ses successeurs. Un agrandissement considérable du domaine royal qui tend à s’étendre aux limites du royaume, … … par différents moyens, … … et qui ouvre des perspectives nouvelles pour la monarchie française mais aussi de nouvelles contestations. Sous Philippe Auguste Artois  Normandie (1204), Anjou, Touraine, Poitou (temporairement) au détriment notamment des possessions anglaises en France Dot d’Isabelle de Hainaut, conservée par la couronne en 1189 Essentiellement par une succession de conflits entre Philippe Auguste et Richard Cœur de Lion puis Jean Sans Terre → Commise des fiefs de Jean Sans Terre en 1202 Réduire la menace anglaise sur son royaume et s’affirmer comme une puissance → Bataille de Bouvines le 27 juillet 1214 → Bataille de La Roche-aux-moines le 2 juillet 1214 → Accroissement des ressources fiscales Stratégies matrimoniales, logique féodale Utilisation des règles féodales pour punir un vassal félon

7 … par différents moyens, …
Le XIIIe siècle se caractérise pour le royaume de France par une succession de « mutations » majeures, dont l’une des principales est la « conquête du royaume », entreprise par Philippe Auguste et consolidée par ses successeurs. Un agrandissement considérable du domaine royal qui tend à s’étendre aux limites du royaume, … … par différents moyens, … … et qui ouvre des perspectives nouvelles pour la monarchie française mais aussi de nouvelles contestations. Sous Saint-Louis Languedoc après le Traité de Paris (1229) Comté de Toulouse (intégré en 1271) Poitou (définitivement) Conséquences de la croisade des Albigeois ( ) Mise en apanage du comté de Toulouse en 1241 à son frère Alphonse de Poitiers, intégré au domaine royal par héritage. Guerres contre Henri III Plantagenêt Fin de l’influence aragonaise sur le Languedoc → bataille de Muret en 1213 remportée par les croisés → renonciation des prétentions aragonaises sur le Languedoc et la Provence (traité de Corbeil en 1258) → fixation des frontières le long des Pyrénées (fortifications) Ouverture du royaume sur la Méditerranée → Construction d’Aigues-Mortes → Faciliter le départ des croisades et multiplier les échanges commerciaux → Conquête de la Sicile et du sud de l’Italie par Charles de Valois Recherche d’apaisement avec les Anglais suite aux victoires françaises → Bataille de Saintes et de Taillebourg → Traité de Paris en 1258 (restitution aux Anglais du Limousin, de l’Agennais, du sud de la Saintonge…) Contrôle du territoire par une relation vassalique, constituée avec les frères du roi Soumettre un vassal qui refuse d’accomplir son hommage au roi

8 … par différents moyens, …
Le XIIIe siècle se caractérise pour le royaume de France par une succession de « mutations » majeures, dont l’une des principales est la « conquête du royaume », entreprise par Philippe Auguste et consolidée par ses successeurs. Un agrandissement considérable du domaine royal qui tend à s’étendre aux limites du royaume, … … par différents moyens, … … et qui ouvre des perspectives nouvelles pour la monarchie française mais aussi de nouvelles contestations. Sous Philippe le Bel La Champagne Le Quercy (1286) Volonté de contrôler les Flandres ( ) Mariage avec Jeanne de Navarre (qui apporte en dot la Champagne et le royaume de Navarre) Achats de droits et de terres Expéditions militaires contre des communes flamandes, appuyées par le roi d’Angleterre Edouard Ier Sécuriser la capitale → Contrôler les foires de Champagne Donner une cohérence territoriale au domaine royal Ouvrir le royaume à un des pôles économiques majeurs → Mâtines brugeoises en 1302, défaite de Courtrai → Expéditions très coûteuses Stratégies matrimoniales, logique féodale Convocation de l’ost L’extension du domaine royal s’appuie surtout sur les ressorts du féodalisme, les rois exploitent les règles et les usages féodaux pour imposer leur suzeraineté/souveraineté.

9 2. Une intégration de ces nouveaux territoires dans le domaine royal qui se traduit aussi par une affirmation de l’autorité royale et un renforcement progressif de l’État Par quels moyens les Capétiens ont-ils pu réaffirmer leur autorité royale et développer une administration centralisée, quoique encore embryonnaire ?

10 Les supports de l’affirmation de l’autorité monarchique en France et en Europe
Renforcer la figure du roi Les victoires militaires L’hérédité (Philippe Auguste est le dernier roi désigné du vivant du précédent) La sacralisation du pouvoir : cérémonie du sacre et du couronnement Les qualités royales Des symboles du pouvoir (lys, azur, oriflamme rouge) Des lieux de pouvoir S’assurer une réelle maîtrise du territoire et l’application des décisions royales par la mise en œuvre d’une administration centralisée encore embryonnaire La Curia Regis qui perd de son influence L’apparition d’organes spécialisés Le rôle des relais locaux du pouvoir royal

11 Les supports de l’affirmation de l’autorité monarchique en France et en Europe
Se réapproprier des prérogatives royales La justice L’armée La monnaie La loi, le droit et l’écrit : le roi s’affirme comme souverain Mobiliser davantage de ressources Accroître les ressources du domaine royal (« vivre du sien ») Mieux assurer les entrées fiscales et multiplier les impôts (taille, gabelle … jusqu’aux expédients : expulsion et confiscations des biens des Lombards en 1291 puis des juifs en 1306, volonté de confisquer les richesses du Temple) Utiliser les règles du féodalisme Les liens vassaliques

12 3. Trois rois emblématiques du renforcement de la monarchie et de la construction de l’Etat (centralisation administrative)

13 Une construction par sédimentation
Les grandes caractéristiques de leurs règnes Quelques événements clés Philippe Auguste ( ) Un roi victorieux qui pose les bases administratives du royaumes → Affirmation de la dynastie capétienne → Extension (« conquête ») considérable de son royaume et intégration des nouveaux territoires dans le Domaine royal → Effort pour développer une administration centrale et locale encore embryonnaire (baillis) Testament de Philippe Auguste (1190) Bataille de Bouvines (1214) Une monarchie encore très féodale mais qui cherche à mieux contrôler son territoire directement Saint Louis ( ) Modèle du roi idéal, preux, pieux, soucieux de paix et de justice → Mise en adéquation de ses croyances et de sa spiritualité avec ses principes de gouvernement → Consolider le royaume et continuer à étendre le domaine royal au détriment des Plantagenêts et des comtes. → Réaffirmation des pouvoirs régaliens (réappropriation progressive des droits de haute justice qui émanent du roi ; réforme monétaire en 1263) Élimination de la menace cathare et méridionale (1244). Deux croisades, qui sont des échecs ( / 1270) Canonisation en 1297 La Vie de Saint-Louis de Joinville Un règne qui contribue à fixer l’idéologie royale capétienne : une royauté sacrée, garante de la paix et de la justice, qui conduit le roi à développer son administration centrale et locale pour assurer le Bien Commun Philippe le Bel ( ) Un souverain qui cherche à imposer l’ordre monarchique en développant des structures administratives (fiscales) d’Etat → Soucieux de sa souveraineté et de l’ordre monarchique (« le roi est empereur en son royaume ») → Forte croissance de l’administration royale (monétaire et fiscale) pour financer des guerres quasi-permanentes → Entouré d’une équipe d’experts financiers, juristes (Nogaret, Marigny) qui lui sont pleinement fidèles contestation nobiliaire qui se sent exclue de la prise de décision Lutte contre le pape Boniface VIII (l’attentat d’Anagni en 1303) L’affaire des adultères des brus du roi (1314) Élimination des Templiers (1314) Passage de la monarchie féodale à une monarchie centralisée, « administrative » (à l’Etat ?) par le développement d’un personnel administratif autant attaché à la personne du roi qu’à l’Etat

14 Les formes d’autorités publiques et souveraines au XIIIe siècle.
Pour Brunetto Latini, dans son Livre du Trésor, il existe trois types de pouvoir : les pouvoirs héréditaires (les rois), les pouvoirs à vie (pape et empereur) et les pouvoirs électifs (cités). Comment les monarchies s’affirment-elles dans l’Occident chrétien au XIIIe siècle ?

15 Prérogative royale fortement affirmée par Henri II Plantagenêt
Les principales monarchies féodales qui construisent les bases d’une centralisation du pouvoir : le cas de l’Angleterre Prérogative royale fortement affirmée par Henri II Plantagenêt Rois sacrés Institutions spécialisées à Westminster (le Parlement, l’Echiquier, le Justicier) Sheriffs sont les représentants locaux du pouvoir royal Importantes ressources fiscales (la « Forêt ») Mais un empire Plantagenêt est peu cohérent territorialement S’épuiser militairement et fiscalement à maintenir l’unité de cet « empire plantagenêt ». Prêter hommage au roi de France pour ses possessions continentales (=conflits permanents) Prérogative royale fortement affirmée par Henri II Plantagenêt, qui renforce les éléments de centralisation initiée par la dynastie royale normande Ce sont des rois sacrés comme les Capétiens (cf. Bloch) Mise en place d’institutions spécialisées à Westminster (le Parlement, l’Echiquier, le Justicier) Les Sheriffs sont les représentants locaux du pouvoir royal dans les shires (délégation de pouvoirs d’abord judiciaires puis militaires et fiscaux) Seuls les rois détiennent le droit exclusif de fortification Les rois anglais contrôlent directement plus d’un cinquième du royaume (« la Forêt ») depuis Guillaume le Conquérant (=importantes ressources fiscales) Mais un empire Plantagenêt est peu cohérent territorialement Empire vaste mais séparé par les mers (=handicap) : ils s’épuisent militairement et fiscalement à maintenir l’unité de cet « empire plantagenêt ». Obligation du roi anglais à prêter hommage au roi de France pour ses possessions continentales (=conflits permanents)

16 Politique d’extension dans les îles britanniques menée par Édouard Ier
Les principales monarchies féodales qui construisent les bases d’une centralisation du pouvoir : le cas de l’Angleterre Réaffirmation de l’autorité royale, mais contestée (révoltes des barons) Rivalités internes Des rois plus faibles Une centralisation contestée par les grands nobles (Grande Charte en 1215 et la Provision d’Oxford). Politique d’extension dans les îles britanniques menée par Édouard Ier Réaffirmation de l’autorité royale, mais contestée (révoltes des barons) Rivalités internes à la dynastie (révoltes des fils d’Henri II) Des rois plus faibles : absents (captivité de Richard Cœur de Lion), vaincus et mauvais politiques (Jean sans Terre, qui se reconnaît vassal du Saint-Siège en 1207, vaincu à La Roche-aux-moines, Henri III à Saintes), dont les règnes mêmes sont menacés (tentative d’invasion par Louis d’Outre-mer en 1216, à qui les Grands proposaient la couronne avant la mort de Jean sans Terre) Une centralisation contestée par les grands nobles, les barons qui imposent à Jean Sans Terre la Grande Charte en 1215 et la Provision d’Oxford ( ) Politique d’extension dans les îles britanniques menée par Édouard Ier Conquête du Pays de Galles en 1284, tentative d’annexion de l’Écosse Lutte pour maintenir les Flandres dans la sphère d’influence anglaise (débouchés de leur laine) Renonciation temporaire à reconquérir les possessions anglaises perdues sur le continent

17 Les pouvoirs à prétention universelle :
La Papauté est devenue une des puissantes monarchies de la Chrétienté au XIIIe siècle, en particulier sous Innocent III Réussite de la centralisation pontificale Affirmation de la souveraineté totale et absolue de la papauté (Théocratie) Renforcement du pouvoir temporel de la papauté pour s’assurer une sphère d’influence en Italie Mais son pouvoir et son autorité sont contestés : Lutte du Sacerdoce et de l’Empire qui s’achève sur une victoire mitigée de la Papauté Conflit entre Philippe le Bel et Boniface VIII suite à la Bulle Unam Sanctam en 1302 (« Attentat d’Anagni » en 1303, déposition du pape). La Papauté est devenue une des puissantes monarchies de la Chrétienté au XIIIe siècle, en particulier sous Innocent III Réussite de la centralisation pontificale (curie pontificale centralisée et efficace, capacité à mobiliser des ressources dans toute la chrétienté grâce à un maillage religieux territorial efficace) Affirmation de la souveraineté totale et absolue de la papauté sur toutes les autres formes de pouvoir : la Théocratie (avec des relais majeurs dont les Ordres mendiants) Renforcement du pouvoir temporel de la papauté pour s’assurer une sphère d’influence en Italie : Limiter l’influence impériale en Italie par des réseaux d’alliances avec des communes (Florence) = opposition entre guelfes (partisans du pape) et gibelins (de l’empereur). Éliminer les dernières menaces impériales en demandant à Charles d’Anjou de conquérir l’Italie du Sud et la Sicile au nom de la Papauté en 1266. Mais son pouvoir et son autorité sont contestées : Lutte du Sacerdoce et de l’Empire entre Frédéric II et plusieurs papes (Innocent III, Grégoire IX), qui aspirent à la prééminence (excommunications, déposition de l’empereur en 1245 lors du concile de Lyon, création d’antipapes …), qui s’achève sur une victoire mitigée de la Papauté (perte de prestige, contestation de leur aspiration à la plenitudo potestatis). Conflit entre Philippe le Bel et Boniface VIII suite à la Bulle Unam Sanctam en 1302, dans lequel le pape affirme la souveraineté supérieure et universelle du Saint-Siège (« Attentat d’Anagni » en 1303, déposition du pape).

18 Les pouvoirs à prétention universelle :
L’Empire, à son apogée sous Frédéric II, n’est plus une puissance politique majeure après 1250. Mosaïque d’États, dont seul l’empereur est le garant de la cohésion Couronnement à Rome par le Pape (Römerzug) En principe élection de l’empereur mais les Hohenstauffen ont tenté en vain de constituer une dynastie impériale stable Ne peut compter que sur ses ressources propres. Domination de Frédéric II (Empire et Italie du Sud, Sicile) qui aboutit à une forte centralisation en Italie du Sud mais aussi à une féodalisation accélérée dans l’Empire. Le Statutum in favorem principum (1231) Impossible centralisation dans les terres d’Empire L’Empire, à son apogée sous Frédéric II, n’est plus une puissance politique majeure après 1250. Mosaïque d’États, dont seul l’empereur est le garant de la cohésion Couronnement à Rome par le Pape (Römerzug) alors que l’Empereur prétend détenir une autorité supérieure … Le principe de nomination est théoriquement l’élection mais les Hohenstauffen ont tenté en vain de constituer une dynastie impériale stable et incontestée (de Frédéric Barberousse à Conradin) Impression de cohérence territoriale réelle (Germanie, Italie, Bourgogne) pourtant l’empereur ne peut compter que sur ses territoires propres pour trouver les ressources de sa politique. Domination de Frédéric II (Empire et Italie du Sud, Sicile) qui aboutit à une forte centralisation en Italie du Sud mais aussi à une féodalisation accélérée dans l’Empire. Le Statutum in favorem principum (1231) fait des princes les détenteurs de la haute justice sur leurs terres, leur octroie une large autonomie et des droits étendus (pour avoir les mains libres en Italie, Frédéric II est obligé de céder des droits aux nobles et aux principautés) Impossible centralisation dans les terres d’Empire

19 Les pouvoirs à prétention universelle :
L’Empire, à son apogée sous Frédéric II, n’est plus une puissance politique majeure après 1250. Incapacité à affirmer les prérogatives impériales, minées par les forces centrifuges (princes, comtes, évêques dans l’Empire et les communes d’Italie du Nord, papes). Multiplicité des candidats La défaite militaire est un puissant ressort de discrédit et d’affaiblissement du pouvoir impérial (Bouvines) « Rêve italien » devenu un « boulet italien » L’Empire n’est plus une puissance politique majeure après 1250 et le Grand Interrègne L’Empire :à son apogée sous Frédéric II, n’est plus une puissance politique majeure après 1250. Incapacité à affirmer les prérogatives impériales, minées par des rivalités entre potentiels empereurs, les querelles avec la papauté et les forces centrifuges (princes, comtes, évêques dans l’Empire et les communes d’Italie du Nord). Multiplicité des candidats (exemple de la nomination du successeur d’Henri VI : sont en en concurrence Philippe de Souabe, Otton de Brunswick, puis Frédéric II choisi par la papauté en 1211 alors qu’Otton est empereur) La défaite militaire est un puissant ressort de discrédit et d’affaiblissement du pouvoir impérial (Bouvines) « Rêve italien » devenu un « boulet italien » (Fossier) qui épuise et mine le prestige impérial (paix de Constance en 1183 qui reconnaît implicitement le ius statuendi aux communes italiennes ; succession de conflits entre l’Empereur et les communes guelfes (victoire impériale de Cortenuevo, révolte de Parme en 1248 …) L’Empire n’est plus une puissance politique majeure après 1250 et le Grand Interrègne (de la mort de Conrad IV en 1254 à l’élection de Rodolphe de Habsbourg en 1273)

20 Les héritages de la monarchie normande sicilienne :
Une monarchie déjà centralisée au XIIIe siècle, la Sicile et l’Italie du Sud. Les héritages de la monarchie normande sicilienne : Centralisation et latinisation renforcées par Frédéric II Renforcer la centralisation du pouvoir par une série de lois (les Assises de Capoue, les Assises de Messine et les Constitutions de Melfi en 1231) Empêcher l’émancipation des communes du Sud de l’Italie Diffusion des pratiques administratives françaises, après la conquête par les Angevins de l’Italie du Sud et la Sicile. Charles d’Anjou investi par le pape Clément IV de la mission de reconquérir le sud de l’Italie et la Sicile en 1266 Élimination des derniers Staufen (Manfred à Bénévent 1266, puis Conradin àTagliacozzo 1268) Révolte sicilienne contre la domination française en (« Vêpres siciliennes ») au profit de Pierre III d’Aragon Les héritages de la monarchie normande sicilienne : Double héritage de centralisation byzantin, musulmans Influences occidentales normandes Centralisation et latinisation renforcées par Frédéric II (fils de Constance de Hauteville, dernière héritière des rois normands) Renforcer la centralisation du pouvoir par une série de lois (les Assises de Capoue, les Assises de Messine et les Constitutions de Melfi en 1231) Empêcher l’émancipation des communes du Sud de l’Italie Diffusion des pratiques administratives françaises, après la conquête par les Angevins de l’Italie du Sud et la Sicile, tout en conservant les acquis des réformes administratives des précédentes dynasties. Charles d’Anjou investi par le pape Clément IV de la mission de reconquérir le sud de l’Italie et la Sicile en 1266 Élimination des derniers Staufen (Manfred à Bénévent 1266, puis Conradin àTagliacozzo 1268) Révolte sicilienne contre la domination française en (« Vêpres siciliennes ») au profit de Pierre III d’Aragon Domination angevine restreinte au Sud de l’Italie à la fin du XIIIe siècle Documents

21 Constitution de ces monarchies dans le cadre de la Reconquista
Des monarchies guerrières en construction : les royaumes ibériques (Castille, Aragon) Constitution de ces monarchies dans le cadre de la Reconquista Lutte contre les musulmans (Las Navas de Tolosa en 1212) Ils s’appuient sur l’ost féodal et sur les milices urbaines Des monarchies qui exploitent au mieux les logiques féodales, tout en posant les bases d’un renforcement du pouvoir royal : Une « royauté sans sacre » Favoriser l’émergence de communes tout en désignant les conseils urbains. Mise en place de représentants locaux du pouvoir monarchique les corregidores. Œuvre législative majeure d’Alphonse X de Castille (Siete Partidas) Des tentatives d’expansion aragonaise méditerranéenne mitigées Constitution de ces monarchies dans le cadre de la Reconquista Les rois tirent leur prestige de la lutte contre les musulmans et de leurs victoires (Las Navas de Tolosa en 1212) Ils s’appuient sur l’ost féodal et sur les milices urbaines La Reconquista profite surtout à la Castille qui étend considérablement son royaume (cf. fiche Croisades) Des monarchies qui cherchent à contrôler leur territoire en exploitant au maximum les logiques féodales : Ost, contrôle des fortifications Favoriser l’émergence de communes tout en désignant les conseils urbains. Une « royauté sans sacre » qui oblige à compenser le manque de légitimité par des prouesses militaires. Toutefois, mise en place de représentants locaux du pouvoir monarchique, les corregidores. Œuvre législative majeure d’Alphonse X de Castille (Siete Partidas) Des tentatives d’expansion aragonaise méditerranéenne mitigées : Échec à maintenir le Languedoc et la Provence dans la sphère d’influence aragonaise (défaite de Muret en 1213) Conquête des Baléares, de Valence contre les musulmans ; de la Sicile en 1282 contre les Angevins.

22 Un point sur les communes
Les communes italiennes du Nord et du Centre sont pleinement autonomes et indépendantes A partir de la seconde moitié du XIIIe siècle, certaines communes italiennes constituent des Seigneuries en s’étendant sur leur contado, en constituant un empire colonial Les communes flamandes, allemandes qui doivent négocier leurs libertés avec l’autorité comtale. Les communes française, anglaises, castillanes, d’Italie du Sud sont soumises à la monarchie Les communes italiennes du Nord et du Centre sont pleinement autonomes (capacité à légiférer, à prélever des impôts, élection de magistrats) et indépendantes alors qu’elles relèvent théoriquement de l’Empire (des autorités supérieures malgré l’existence de « partis » guelfes, gibelins, pro-français…) [Venise, Florence, Milan …] A partir de la seconde moitié du XIIIe siècle, certaines communes italiennes constituent des Seigneuries (Florence, Milan) en étendant leur base territoriales sur leur contado (plus ou moins large) voire en constituant un empire colonial (Venise, Gênes), dans lesquels elles imposent leurs lois, leurs droits et l’ autorité de leurs magistrats. Les communes flamandes, allemandes qui doivent négocier avec l’autorité comtale leurs libertés. Elles sont donc seulement autonomes avec leurs institutions communales, librement choisies. Les communes française, anglaises, castillanes, d’Italie du Sud sont soumises à la monarchie (les Capétiens concèdent de leur seule volonté des privilèges aux « bonnes villes », tout en renforçant le contrôle sur la gestion de leur finance).

23 Les modifications des rapports de force au sein de l’Occident chrétien durant le XIIIe siècle

24 Les limites et les contestations des processus de centralisation monarchique.

25 Création d’une administration centrale et locale
Hérédité → Difficulté dans l’Empire de créer une dynastie stable → Rivalités internes entre les héritiers au trône (Angleterre, Espagne) → Affaiblissement du pouvoir en cas de Régence (minorité d’Henri III ; Blanche de Castille pendant la minorité de Louis IX qui parvient à préserver les prérogatives royales malgré la contestation des grands nobles) Création d’une administration centrale et locale → Souvent embryonnaire, « fonctionnaires » insuffisants,  difficulté à réellement mettre en application les ordonnances royales → Difficulté à bien contrôler les représentants locaux du pouvoirs (enquêtes temporaires sous Saint-Louis) Autorité souveraine du roi → Contestation par les barons anglais : Magna Carta de 1215 et les Provisions d’Oxford en 1258. → Féodalisation accélérée dans l’Empire → Philippe le Bel « consulte » les États généraux pour accroître la pression fiscale Sacralité royale → Sous la dépendance de l’Église (des clercs comme conseillers ; idéologie royale marquée par le poids de la religion ; le roi est sacré par un membre de l’Eglise) → Volonté des rois de nommer eux-mêmes aux charges ecclésiastiques majeures → Menace d’excommunication par les papes

26 Proposition de plan sur un sujet sur les cadres des pouvoirs politiques au XIIIe siècle
Plan thématique problématisé autour des notions de féodalisation et de centralisation Le système féodal structure et organise les cadres « locaux » du pouvoir dans tout l’Occident chrétien (fragmentation des pouvoirs et féodalisation) Réaffirmation de l’autorité publique et centralisation administrative. Leurs contestations et leurs limites Plan typologique problématisé autour des formes de pouvoirs auxquels sont soumis les hommes du Moyen Age. Les cadres locaux : seigneuries et communes mais uniformisé à l’échelle de la chrétienté L’affirmation des monarchies comme cadre « englobant » Les rivalités multiples entre les pouvoirs (empire, papauté …)

27 La Grande Charte (1215) Premier texte institutionnel anglais qui ne crée pas un nouveau régime mais renforce la féodalité et limite les prérogatives royales L’article 2 garantit le droit à l’héritage du successeur d’un vassal L’article 12 stipule que le roi ne peut lever de nouveaux impôts qu’avec le consentement du Grand Conseil, constitué des grands vassaux et ecclésiastiques L’article 39 interdit les arrestations arbitraires L’article 61 semble déclarer légitime l’insurrection contre le roi … Vingt-cinq personnes dont 24 barons et le Maire de Londres doivent surveiller le respect des clauses par le roi. pour consulter le texte traduit La Grande Charte ou Magna Carta Libertatum est une charte de 63 articles arrachée par le baronnage anglais au roi Jean sans Terre le 15 juin 1215 après une courte guerre civile notamment marquée par la prise de Londres, le 17 mai, par les rebelles. Les barons étaient excédés par les exigences militaires et financières du roi et de ses échecs répétés en France à Bouvines et à La Roche aux Moines.

28 Les Provisions d’Oxford
Instituées en 1258 par un groupe de barons dirigés par Simon V de Montfort, 6e comte de Leicester. La Couronne anglaise était forcée de reconnaître les droits et les pouvoirs du Parlement (limite à la centralisation monarchique des pouvoirs) Une confirmation écrite de l'accord fut envoyée aux sheriffs de tous les comtés d'Angleterre. L'utilisation de l'anglais était un symbole de l'anglicisation du gouvernement Elles furent abolies par Henry III en 1262, ce qui marqua le début de la Seconde Guerre des Barons ( ), gagnée par le roi. Instituées en 1258 par un groupe de barons dirigés par Simon V de Montfort, 6e comte de Leicester, les Provisions d'Oxford sont souvent considérées comme la première constitution anglaise. Les Provisions forcèrent le roi Henry III d'Angleterre à accepter une nouvelle forme de gouvernement dans lequel le pouvoir était placé entre les mains d'un conseil de 15 membres devant superviser les rendez-vous ministériels, l'administration locale et la garde des châteaux royaux. Le Parlement, qui se réunissait trois fois par an, devait surveiller les activités de ce conseil. La Couronne anglaise était forcée de reconnaître les droits et les pouvoirs du Parlement (limite à la centralisation monarchique des pouvoirs) Une confirmation écrite de l'accord fut envoyée aux sheriffs de tous les comtés d'Angleterre. Elle était rédigée en latin, en français et, ce qui est significatif, en anglais. L'utilisation de l'anglais était un symbole de l'anglicisation du gouvernement anglais et un antidote à la gallicisation opérée dans les décennies précédentes. Les Provisions d'Oxford furent remplacées l'année suivante par les Provisions de Westminster. Elles furent abolies par Henry III en 1262, avec une sanction du Pape, ce qui marqua le début de la Seconde Guerre des Barons ( ), gagnée par le roi.

29 Assise territoriale assez limitée, entre Loire et Oise (8.000 km²).
Le domaine royal ne se limite pas aux terres directement administrées par le roi ou ses représentants, il comporte aussi une multitude de droits (redevances, taxes, amendes de justice…)

30

31 http://upload. wikimedia

32 Les épisodes militaires de la Croisades des Albigeois
Croisades menées par les barons et les nobles de l’Ile-de France ( ) dont le chef est Simon de Montfort Révolte des nobles méridionaux du Languedoc ( ) qui reprennent une partie des territoires sous l’autorité d’Amaury de Montfort Interventions royales entre 1223 et 1226, lancées par Louis VIII Élimination définitive de la menace qu’incarne le comte de Toulouse, Raimond VII en 1241 Les épisodes militaires de la Croisades des Albigeois

33

34 Sacralisation du pouvoir : cérémonie du sacre et du couronnement
4. Guérison des écrouelles par un pouvoir thaumaturgique Un pouvoir surnaturel Tout prince héritant du royaume de France, aussitôt oint et couronné, reçoit de Dieu cette grâce spéciale, cette vertu particulière de guérir les malades par le contact de sa main : aussi le voit-on les malades des écrouelles venir jusqu’au roi de nombreux lieux. Sermons de Guillaume de Sauqueville, 1300. Un rituel soigneusement codifié par la liturgie (ordo) Idéologie royale, en partie définie par l’Église Sacre  de Louis IX : Enluminure du XIII° siècle (vers 1280) 3. Couronnement du roi, qui reçoit les regalia «  Le roi s’approche sans y parvenir d’un caractère proprement sacré » (J. Le Goff) Exaltation de l’origine divine de l’autorité royale 2. Le roi prête serment devant Dieu de défendre le peuple chrétien, l’Eglise, la Paix La canonisation de Louis IX sert la propagande royale, en exaltant la sacralité de la dynastie capétienne 1. Onction du roi avec l’huile sainte par l’archevêque de Reims

35 Le Roi reçoit les Regalia
Philippe le Bel ( ). Masse d'or (1ère émission-10 janvier 1296), 7,04g. Avers: + PHILIPPVS DEI GRA FRANCHORVM REX. Le roi, couronné, assis de face sur un trône orné de têtes de lion, tenant le sceptre et un lis, dans un polylobe.

36 Mise en œuvre d’une administration centralisée encore embryonnaire
Le pouvoir royal se concentre dans la personne même du roi Participation de l’entourage familial et des grands vassaux à la Curia Regis, en particulier le connétable, le chambrier, le chancelier (plus de sénéchal depuis Philippe Auguste) Lente spécialisation de la Curia Regis en organes spécialisés, composés d’experts (clercs et juristes) au détriment des grands vassaux Représentants locaux du pouvoir royal, d’abord de manière temporaire (testament de Philippe Auguste), puis définitivement (ordonnances de justice de 1254) Souvent mutés pour mieux les contrôler Vers 1200 Vers 1260 Surveiller par des enquêteurs occasionnels (Saint-Louis) Au XIIe siècle : des prévôts qui administrent le Domaine royal

37 Le développement de l’administration royale
Nous décidons que nos baillis fixeront dans leurs baillages chaque mois un jour qui sera appelé jour des assises. Là, tous ceux qui auront une plaine à formuler recevront du bailli droit de justice sans délai et nous-mêmes notre droit et notre justice. Nous voulons et prescrivons que notre mère très chère, la reine Adèle, d’accord avec notre oncle très cher et fidèle, Guillaume, fixe tous les quatre mois un jour d’audience où les baillis viendront exposer les affaires de notre domaine. Si l’un de nos baillis a commis une faute, nous punirons la faute d’un tel châtiment que les autres n’en pourront pas être épouvantés sans raison. Ordonnance dite « Testament de Philippe Auguste », juin 1190. Nous, Louis, par la grâce de Dieu, roi de France, établissons que tous nos baillis prêtent serment que, tant qu’ils seront dans leur baillage, ils feront droit à chacun, sans exception de personnages, aux pauvres aussi bien qu’aux riches, et à l’étranger aussi bien qu’à leurs proches. S’il arrive que les baillis agissent mal, nous voulons qu’ils soient punis. Les baillis jureront qu’ils ne prendront ni ne recevront ni or ni argent, ni avantages ni autre chose. Ils ne donneront aucun don aux enquêteurs que nous envoyons dans leurs baillages pour enquêter sur leurs agissements. Nous voulons que nos baillis évitent le jeu de dés et ne fréquentent pas les tavernes. Ordonnances de Louis IX de 1254, d’après Joinville, Vie de Saint Louis.

38 Palais royaux (Louvre, Vincennes), qui concentrent les organes du pouvoir
Sainte-Chapelle, nécropoles royales (Saint-Denis) Cathédrale du sacre (Reims)

39 Philippe de Beaumanoir, Coutumes du Beauvaisis.
Le roi prétend incarner la loi (lex animata), détenir le droit de légiférer (« le roi est empereur en son royaume »). La souveraineté du roi. Ce que décide de faire le roi doit être tenu pour la Loi. Assurément le roi est souverain par-dessus tout, en vertu de quoi il peut prendre toutes les mesures qu’il veut pour le bien commun, et ce qu’il établit doit être observé. Assurément, le roi possède en général la garde de toutes les églises du royaume, alors que chaque baron la possède spécialement pour sa baronnie. Mais si le baron renonce à la garde spéciale d’une église, elle vient alors dans la garde spéciale du roi. Philippe de Beaumanoir, Coutumes du Beauvaisis. La légitimité des jugements du roi, directs ou en appel, se fonde désormais sur un corpus écrit dont il est le garant et qui inclut le droit commun pour tout le royaume (s’appuyant sur la redécouverte du droit romain) et le droit coutumier (mis par écrit, acte de reconnaissance par le roi des coutumes et des libertés locales) De la conception du pouvoir d’un seigneur féodal aux limites du sacré vers la souveraineté, fondée sur la loi.

40 Fresque de la Tour Ferrande (Pernes les Fontaines), représentant le pape invitant Charles d’Anjou à conquérir la Sicile pour en devenir le roi (fin du XIIIe siècle) Roger II couronné par le Christ, mosaïque de la l'église La Martorana, Palerme.

41 Les usages de la féodalité
Le pouvoir des Capétiens conserve une tonalité éminemment féodale au XIIIe siècle : Le roi est un noble, partage les valeurs et les modes de vie aristocratique (primus inter pares) mais il est placé au somment de la hiérarchie vassalique Il utilise les règles de la vassalité à son avantage (cf. 1) Intervenir dans la transmission des fiefs, intégrer les fiefs en déshérence Assumer une position d’arbitre Faire jouer le droit de commise Convoquer l’ost Mettre en œuvre des stratégies matrimoniales pour accroître le domaine royal Généraliser l’hommage-lige aux arrières-vassaux. Edouard Ier rend l’hommage-lige à Philippe le Bel

42 Philippe IV entouré de ses héritiers et de ses légistes

43 Saint-Louis : un modèle du roi chrétien

44 L’Occident chrétien au début du XIIIe siècle
États pontificaux Empire Plantagenêt Royaumes ibériques Marges autonomistes ou indépendantes Royaume musulman de Grenade Royaume de France Domaine royal capétien Saint Empire et l’héritage normand Monde scandinave Communes italiennes Monde russe L’Occident chrétien au début du XIIIe siècle Empire byzantin

45 L’Occident chrétien à la fin du XIIIe siècle
Prusse des Teutoniques Communes italiennes Royaume de Naples L’Occident chrétien à la fin du XIIIe siècle


Télécharger ppt "Thématique 4 : Les cadres du pouvoir au XIIIe siècle"

Présentations similaires


Annonces Google