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André Julien, dont vous pourrez admirer les peintures tout au long des diapositives, est un peintre québécois. Mais c’est tout ce que je sais. Il a.

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3 André Julien, dont vous pourrez admirer les peintures tout au long des diapositives, est un peintre québécois. Mais c’est tout ce que je sais. Il a un site et une adresse courriel qui ne semblent plus opérationnels. Je n’ai malheureusement pas pu le joindre pour lui demander son autorisation… Que cela ne vous empêche pas de savourer son œuvre !!!

4 C’est quand même vrai que c’est un drôle de pays ! Ce matin, il faisait doux, lorsqu’il est parti, et maintenant, la neige a tout recouvert ! Jean-Yves se hâte vers sa maison déserte et froide; sa partie de chasse n’a pas été terrible…

5 Il avait pensé pouvoir aller pêcher, mais le lac était encore trop pris par les glaces, par endroits, et il n’avait pas voulu risquer d’abîmer sa barque. Et puis, il faut bien le dire, le cœur n’y était pas… Depuis le départ d’Amélie, avait-il encore un cœur, seulement ? Non, elle l’avait emporté…

6 Amélie… Elle était venue le rejoindre à la fin de l’hiver dernier.. Elle vivait à Montréal, mais connaissait la vie à la campagne : ses parents étaient fermiers. Tout l’avait émerveillée ! La grande ferme, les vastes dépendances, les champs et prairies si bien soignés.. Et puis… N’étaient-ils pas enfin ensemble ?

7 Il avait pourtant eu peur de cette transplantation brutale. Mais tout semblait l’amuser, tout l’enchantait. Elle s’extasiait sur la petite église du village, elle qui était si fière de sa « cathédrale bleue » à Montréal…Et comme elle riait, lorsque le traîneau l’emportait !...

8 Et le petit pont romantique… Ils allaient admirer le ruisseau et le reflet changeant du pont dans l’eau. C’était souvent le but de leurs promenades en amoureux… Mais l’eau, sans doute, avait emporté les serments…

9 Ou bien, ils allaient jusqu’à la cabane, loin des regards indiscrets des ouvriers de l’exploitation.. Maintenant, il ne pouvait plus aller jusque là… Pas encore…

10 Pendant la belle saison, ils avaient fait de magnifiques promenades, laissant l’exploitation, pour un jour, aux mains d’ouvriers compétents. Au début, il s’inquiétait : « Tu ne regrettes pas ta ville ? Tu ne t’ennuies pas? » mais elle le rassurait et se moquait de ses craintes. Et il avait fini par oublier ses peurs.

11 A la pleine saison des travaux, il rentrait tard, parfois, le soir… Une bonne odeur de fricot l’accueillait dès qu’il ouvrait la porte, et, avant même de lâcher ses fourneaux, elle lui criait : « bonsoir, chéri ! tout va bien ? Viens vite, la soupe est prête ! »

12 Parfois elle venait jusqu’aux champs. Il la voyait arriver de loin, lorsqu’elle traversait le pont, de sa démarche souple qui n’appartenait qu’à elle. Elle voulait tout apprendre, tout savoir. « Je veux t’aider ! » disait- elle.

13 Jean-Yves longe maintenant le ruisseau glacé, mais il ne le voit pas… Il voit à la place le ruisseau aux eaux gazouillantes, à la berge herbeuse et accueillante, qui était parfois leur but de promenade…

14 Elle avait aidé à rentrer la récolte des citrouilles, et son enthousiasme et sa bonne humeur semaient la joie dans le groupe de travailleurs. Elle avait décoré le tour de la maison de citrouilles évidées et éclairées, dans la plus pure tradition, et fait des tartes à la citrouille délicieuses ! Il était fier de les faire goûter aux amis !

15 Quand les premières neiges avaient blanchi la campagne, quel plaisir, dans l’air vif et frais, de faire de longues chevauchées, et de trouver ensuite la chaleur d’un bon feu !

16 Pourtant, elle changeait rapidement. Même les enfants attaquant leur bonhomme de neige à coups de bâtons de hockey ne la faisaient plus rire. Il avait été repris par ses vieilles peurs.

17 Et il y a quinze jours, alors qu’il pensait que le plus dur de l’hiver était passé, elle lui a dit : « pardonne-moi, je ne peux pas. Je ne peux pas entendre les loups hurler le soir. Je ne peux plus voir tout ce blanc sans vie. »

18 Je n’en peux plus… J’ai besoin de revoir mes amies, d’aller magasiner dans les galeries souterraines de Montréal. Je ne suis pas faite pour la campagne. Je m’étais trompée… Pardonne-moi »

19 Est-ce le froid qui lui fait pleurer les yeux ? Il essuie ses larmes d’un revers de main rageur. Il ressent le départ d’Amélie comme une peine cruelle et personnelle, mais aussi comme un affront à sa région. Il est si beau, son coin de terre !

20 La lune est déjà haut dans le ciel. La nuit est tombée très vite. Et il a vraiment froid. S’il avait prévu ce temps, ce matin… Mais il croyait au printemps… Allons ! assez rêvassé… Il presse le pas. Il sera bientôt à la maison.

21 Et voilà la maison, enfin ! Mais… mais… que… Les lumières sont allumées, la cheminée fume… Il jette le maigre résultat de sa chasse, pour courir plus vite. Il ouvre la porte en coup de vent. Une bonne odeur de fricot l’accueille, et, avant même de lâcher ses fourneaux, Amélie lui redit la phrase familière : « Bonsoir, chéri, tout va bien ? Viens vite, la soupe est prête ! »

22 Et elle est dans ses bras, et ils pleurent, et ils rient… La neige peut bien tout ensevelir dehors, le bonheur est revenu dans la maison… revenu pour toujours !!!

23 Peintures : André Julien Texte : Jacky Musique : Folklore québécois : Réel à Elzéar Jacky Questel questelj@aliceadsl.fr JackJack


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