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Exposé introductif, présenté par : Mme AISSATOU DIENG SARR

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Présentation au sujet: "Exposé introductif, présenté par : Mme AISSATOU DIENG SARR"— Transcription de la présentation:

1 Impacts de l’éducation et du maintien des filles à l’école sur la santé
Exposé introductif, présenté par : Mme AISSATOU DIENG SARR Secrétaire Exécutive du Cadre de Coordination des Interventions sur l’Education des Filles (CCIEF) Coordonnatrice du Projet d’Appui à l’Education féminine et à l’empowerment des femmes pour un développement local inclusif- (PAEF- Plus) Ministère de l’Education nationale (MEN ) Direction de la Planification et de la Réforme de l’Education (DPRE). Premier Forum International sur les Innovations en Santé et Développement de Dakar (FIIDDAK) Juillet 2015)

2 Plan de la présentation
I- Pourquoi éduquer une fille? Impacts de l’éducation des filles sur la santé II- Obstacles/contraintes III- Initiatives développées par le Ministère de l’Education nationale en faveur de la promotion de l’éducation des filles IV-Opportunités V-Analyse des principaux résultats enregistrés VI- Leçons apprises VII- Perspectives :

3 I- Pourquoi éduquer une fille?
Eduquer une fille c’est: autonomiser une femme, c’est éduquer une nation (mères, épouses, éducatrices….). Le maintien des filles dans le système éducatif est un facteur décisif de développement et un élément clé de leur émancipation. « L’une après l’autre, toutes les études ont confirmé qu’aucun outil de développement n’est plus efficace que l’éducation des filles ». « Si nous voulons que nos efforts visant à édifier un monde plus sain, plus pacifique et plus équitable soient couronnés de succès, les salles de classe du monde entier doivent être pleines d’autant de filles que de garçons ». Koffi Annan , ancien Secrétaire Général des Nations- Unies dans une de ses déclarations faite en avril 2003 dans le cadre de la campagne mondiale pour l’éducation. Dans la même foulée, Carol Bellamy, Directrice générale de l’UNICEF déclare ceci: « On ne parviendra à transformer profondément et durablement les sociétés  et à réduire considérablement et durablement la pauvreté que lorsque les filles recevront l’éducation de base de qualité dont elles ont besoin et qui est leur droit fondamental. » 

4 Pourquoi éduquer une fille
Pourquoi éduquer une fille? Impact de l’éducation des filles sur la santé L’éducation des filles est un placement à moyen et long terme dont le rendement impacte positivement sur la famille, sur la communauté, sur le pays. L’éducation en général et celle des filles en particulier a un impact positif dans les domaines de la santé, de la démographie et de l’environnement. La baisse du nombre d’enfants par femme, le pourcentage de suivi médical pendant la grossesse, l’indice de connaissance sur le VIH/Sida, sont, par exemple, corrélés avec le niveau d’éducation.  Selon certaines études, l’éducation des filles est un outil efficace de lutte contre le VIH/SIDA. Elle ralentit et limite sa propagation en permettant de comprendre la maladie, les moyens de se prémunir et de la combattre.

5 L’éducation des filles contribue à l’amélioration de la santé maternelle, au recul des grossesses et mariages précoces, à la mortalité infantile, post-infantile et à la réduction des retards de croissance imputables à la malnutrition. Favoriser l’accès des filles à l’éducation est un facteur clé de la transition démographique vers la réduction des taux de natalité. Les filles ayant accédé aux niveaux supérieurs d’éducation sont moins susceptibles de se marier précocement et ont quatre fois moins d’enfants que les jeunes filles non scolarisées.(Source rapport suivi EPT UNESCO)

6 Selon le rapport de suivi de l’EPT 2013 l’UNESCO,
- Si toutes les adolescentes suivaient des études secondaires, la mortalité infantile diminuerait de moitié, ce qui permettrait de sauver 3 millions de vies; - Si toutes les filles achevaient leurs études primaires, le nombre des décès maternels serait réduit des deux tiers, ce qui permettrait de sauver vies - Si toutes les adolescentes suivaient des études secondaires, 12 millions d’enfants échapperaient aux retards de croissance imputables à la malnutrition. - Si toutes les filles d’Afrique subsaharienne et d’Asie du Sud et de l’Ouest suivaient des études secondaires, le nombre d’adolescentes ayant un enfant à moins de 17 ans serait réduit de 60 %.

7 C’est conscient de tout cela que le Ministère de l’Education nationale a fait de l’éducation des filles une priorité dans le cadre de son Programme d’Amélioration de la Qualité, de l’Equité et de la Transparence pour l’Education et le Formation (PAQUET-EF) qui fait suite au Programme Décennal de l’Education et de la Formation (PDEF). Cette option est renforcée par le Plan Sénégal Emergent (PSE) et les conclusions des assises de l’éducation et de la formation. Ainsi beaucoup d’initiatives ont été développées par le Ministère de l’Education nationale en rapport avec les Partenaires Techniques et Financiers (PTF) et les différentes familles d’acteurs mais pour y arriver, il a fallu lever un certain nombre d’obstacles et de contraintes à savoir:

8 II- Obstacles/Contraintes
-l’absence de politique incitative en faveur de la promotion de l’éduction des filles  et l’insuffisance de sa prise en charge dans les budgets aux niveaux national et déconcentré ; - la dispersion des interventions et l’absence de capitalisation des bonnes pratiques ; - la non prise en compte de la spécificité féminine dans l’offre éducative notamment dans la construction des infrastructures et plus spécifiquement des blocs d’hygiène et dans l’élaboration des curricula ; - la persistance de certaines pesanteurs socioculturelles comme le mariage précoce des filles, la réticence d’une frange de la population à scolariser les filles ; - le travail des enfants, en particulier celui des filles induit par la pauvreté ;

9 III- Initiatives développées par le Ministère de l’Education nationale en faveur de la promotion de l’éducation des filles face à ces contraintes sur le plan politique et organisationnel: On peut citer entre autres: la révision de la carte éducative avec la construction des lycées et collèges de proximité , une meilleure adaptation des normes de constructions scolaires aux spécificités de la jeune fille en matière d’hygiène avec la séparation des blocs sanitaires… ; sur le plan social et économique la lutte contre la pauvreté avec la dotation des élèves en uniformes, l’octroi de bourses aux filles méritantes et démunies, le financement des Associations de Mères d’Elèves (AME) pour la réalisation d’activités génératrices de revenus dont les 50% des bénéfices sont reversés au comité de gestion de l’école pour la prise en charge des filles en difficulté (dans le cadre du PAEF – projet d’Appui à l’Education des Filles)…

10 d) Sur le plan communicationnel
Sur le plan institutionnel La mise en place d’un Cadre de Coordination des Interventions sur l’Education des Filles (CCIEF), la célébration effective de la Journée nationale de l’Education des Filles le 11 novembre de chaque année, au niveau national et dans toutes les régions autour d’un thème central (en application au décret du 10 mai 2006), la création des bureaux partenariat, genre et communications dans toutes les IA (Inspections d’Académie) et IEF (Inspections de l’Education et de la Formation), la promotion des femmes aux postes de responsabilité ; d) Sur le plan communicationnel L’élaboration et la mise en œuvre d’un plan de communication nationale et de plans de communication de proximité avec la formation de promoteurs de l’éducation et de la formation, la mise en place d’une Association de Journalistes sur l’Education des Filles (AJEF) qui sont souvent sensibilisés par des experts sur le traitement de l’information sensible relative aux violences faites aux filles…; e) Sur le plan pédagogique Le renforcement des capacités des enseignant-tes, des corps de contrôle, d’encadrement, des formateurs -tices des CRFPE et de la FASTEF (ex ENS) en genre et compétences de vie courante pour une meilleure prise en charge des spécificités des filles dans les curricula et les référentiels de formation, les cours de soutien aux filles en difficulté... :

11 IV- Opportunités En termes d’opportunités, on peut citer:
- la mise en place depuis du Projet d’Appui à l’Education des Filles (PAEF) financé par la coopération italienne et qui en est aujourd’hui à sa deuxième phase; - les projets 1000 filles et 2000 filles et la campagne BIAAG (Because I am a girl) déroulés par Plan Sénégal; - les interventions du Forum des éducatrices FAWE à travers les plaidoyers à l’endroit des décideurs, des parlementaires… - les interventions du Comité National des Femmes Enseignantes pour la Promotion de la Scolarisation des Filles (CNEPSCOFI) à travers la mobilisation et la sensibilisation - Les ONG et autres projets de la société civile tels que le GEEP , la COSYDEP etc.

12 V- Analyse des principaux résultats enregistrés
Au vu de toutes ces initiatives, des résultats importants ont-ils été obtenus dans la promotion de l’équité et de l’égalité des sexes à tous les niveaux du système. A l’Elémentaire l’indice de parité du Taux Brut de Scolarisation (TBS) est passé de 0,87 en 2000 à 1, 16 en 2014, au moyen de 0,62 en 2000 à 1,1 en 2014 et au secondaire de 0,8 en 2013 à 0,9 en 2014 ; le TBS du secondaire est passé de 8,4 en 2004 à 28,6 en - Par rapport à l’accès des filles dans les filières scientifiques, on peut dire qu’elles sont toujours minoritaires mais, malgré tout, on a noté un léger bond de 0,2% entre 2012 et 2014, le taux est passé de 37,5 à 39,8% (source DPRE/ MEN).

13 VI- Leçons apprises - Les enseignements tirés de ces expériences ont montré que pour réussir l’éducation des filles, il est nécessaire de : - mettre en place un cadre politique et institutionnel favorable ; - s’inscrire dans une vision holistique et inclusive, prenant en compte des facteurs d’ordre social, économique, culturel… ; - harmoniser et coordonner les interventions (renforcement de capacités, appui social, soutien pédagogique…) des différents acteurs et partenaires ; - capitaliser les bonnes pratiques, les modéliser et les mettre à l’échelle ; - élaborer et mettre en œuvre un plan de communication performant, mettant en exergue les enjeux de l’éducation des filles et luttant contre les stéréotypes qui la dévalorisent ;

14 - lutter contre les violences basées sur le genre en milieu scolaire (VGBS) ;
- mettre en place de mesures d’accompagnement adéquates comme la génération de revenus additionnels; - favoriser l’intégration de l’école dans le milieu, grâce à une approche communautaire ; - alphabétiser les mères d’élèves pour renforcer leurs capacités ; - promouvoir les femmes enseignantes pour en faire des modèles ; - assurer un suivi-évaluation régulier de l’ensemble des interventions.

15 VII- Perspectives  - Renforcement politique et institutionnel du Cadre de Coordination des Interventions sur l’Education des Filles en créant une synergie avec tous les ministères concernés (santé, justice, famille, jeunesse, finances) etc. sur la base d’une recherche action ; le recrutement du consultant est en cours. - Soutien socio-économique et pédagogique des filles et adolescentes des niveaux élémentaire, moyen et secondaire - Communication et sensibilisation sur les droits des femmes et contre la violence basée sur le genre en partenariat avec l’Association des Juristes Sénégalaise - Meilleure autonomisation des Associations de mères d’Elèves (AME) à travers l’alphabétisation fonctionnelle. - Participation et responsabilisation communautaire - Renforcement du système de planification, suivi, monitorage et évaluation du Ministère de l’Education et du Cadre de Coordination des Interventions sur l’Education des Filles (CCIEF)...


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