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MANOSQUE. Il semble que, sous l’Empire romain, la ville de Manosque était un marché régional. Cependant, on ne retrouve mention de cette cité que lors.

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1 MANOSQUE

2 Il semble que, sous l’Empire romain, la ville de Manosque était un marché régional. Cependant, on ne retrouve mention de cette cité que lors d’une mise à sac par les Sarrasins en 966. Au XIIe siècle, les Chevaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem y installèrent un bailli et cela devint un centre commercial florissant un siècle plus tard. Lors de son passage, François Ier se montra trop admiratif devant la fille du Consul chargée de lui présenter les clefs de la ville. Alarmée, celle-ci exposa son visage à des vapeurs de souffre pour altérer son teint. Ce serait à l’origine d’un surnom de la ville « Manosque, la pudique » Au XVIIIe siècle, la ville s’agrandit vers l’est, mais c’est à partir de 1950 qu’elle quadrupla sa population en 30 ans.

3 « Écartelé d’azur et de gueules à quatre mains appaumées d’argent. »

4 Le noyau central de la vieille ville est ceinturé par de beaux boulevards, bordés d’arbres, qui ont remplacé les anciens remparts dont il ne reste à peu près que des portes. Je laisse là ma voiture afin de partir à la découverte.

5 Détruite et récemment reconstruite, la porte Guillempierre était la porte ouest du centre ancien. Celle de l’est était la porte d’Aubette, détruite elle aussi, sans reconstruction.

6 En suivant l’avenue, j’arrive à une grande place en surplomb, sans doute là où se trouvait jadis le château construit par l’ordre de Malte, détruit à la Révolution. Sur cette place, en plus d’un grand stationnement, le monument aux morts entouré de jardins et en contrebas celui dédié aux martyrs de la Résistance.

7 La porte Saunerie fut construite lorsque la menace des « Grandes compagnies » se fit sentir, au XIVe siècle. C’étaient des mercenaires recrutés durant la guerre de cent ans et qui, ensuite inoccupés, vivaient en bandes au détriment des populations. A remarquer, les deux assommoirs au-dessus de la porte et les tourelles couronnées de mâchicoulis.

8 Avant de pénétrer au cœur de la cité, je poursuis un peu ma route le long des boulevards, attirée par les jardins qui se profilent.

9 Sur la place, avant la promenade, plusieurs sculptures viennent embellir les lieux dont « Le froid », œuvre de Paul Roger-Bloche.

10 Pour continuer la promenade, quelques marches entourant une halte plaisante. De l’autre côté du boulevard, de grands jardins ont été créés.

11 Revenant sur mes pas, je passe la porte Saunerie et suis l’artère principale bordée de petits commerces.

12 Pas très spectaculaire cette maison, penserez-vous! Sa seule particularité est d’avoir abrité l’enfance de Jean Giono! Elle se visite sur rendez-vous seulement.

13 Non loin, nous découvrons l’hôtel de Gassaud, belle construction de la fin de la Renaissance provençale. Elle accueillit, en 1774, Mirabeau, le futur tribun du Tiers-Etat, envoyé en exil sur lettre de cachet royal, pour conduite dissolue!!! C’est, actuellement, le presbytère de la paroisse.

14 L’église Saint-Sauveur reconstruite vers la fin du XIIe siècle, s’ouvre sur une place charmante avec fontaine élégante.

15 Une église exista très tôt à cet endroit. Elle fut détruite par les Sarrasins qui rasèrent la ville autour de l’an 900. Ce n’est qu’au XIIe siècle qu’on s’attela à la reconstruction qui se termina seulement au XIVe siècle. Les bas-côtés furent ajoutés aux XVIe et XVIIe siècles. Le clocher fut d’abord couvert d’un toit à deux pentes. Vers 1850, quand on démolit une ancienne mairie voisine, des pierres furent récupérées pour le surélever d’un étage et on y ajouta le campanile en fer forgé réalisé, en 1725, par Guillaume Bounard, de Rians. Ce campanile est l’un des plus ouvragés de tout le bassin méditerranéen.

16 L’église Saint-Sauveur est classée monument historique depuis le 11 juillet 1975. Détail d’un angle de l’église.

17 La nef d’origine et la coupole octogonale sur trompes surmontant le transept. Un bas-côté

18 Quelques détails : l’autel d’une simplicité extrême ne détonnant pas avec la sobriété des lieux, une clé à l’intersection des arêtes renforçant les voûtes latérales et les fonts baptismaux.

19 Cet orgue, construit par les frères Meysonnier en 1625, était placé sur le côté du chœur selon l’usage de l’époque. En 1826, on fit appel au facteur d’orgue lombard, Piantanida, issu d’une longue tradition italienne remontant au XVe siècle. Il procéda à une reconstruction complète en conservant le maximum d’éléments anciens.

20 A l’exception de quelques éléments contemporains ornant des ouvertures repercées en 1965, les vitraux datent du XIXe siècle. Ci- dessous : Jésus Sauveur

21 Nous retrouvons les petites rues qui sont la règle dans la vieille ville...

22 … et aussi les charmantes placettes comme celle-ci, la place des Ormeaux, en arrière de l’église.

23 Le parcours est, de plus, jalonné de très belles portes…

24 … et de quelques passages sous voûte.

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26 Bien étroite, celle- ci!

27 La ruelle me conduit à cette petite place toute fleurie. Là, je découvre une chapelle orthodoxe.

28 Pendant des siècles, il fallait payer un droit pour entrer de la marchandise, une sorte de douane intérieure... Le péage était situé sur la place des Contrôles.

29 Située au cœur de la ville, Notre-Dame de Romigier est, plus qu’un simple sanctuaire, l’âme de la cité. C’est à cette place que s’est installé le premier habitat, bien avant l’ère chrétienne. La partie la plus ancienne, son chevet de style roman, date des Xe-XIIe siècles,. Des fouilles, autour de ce chevet, ont mis à jour une nécropole paléochrétienne

30 Après la destruction par les Sarrasins, cette église dépendant de l’abbaye Saint-Victor de Marseille, fut la première reconstruite, les travaux se terminant autour de 980. D’origine, il ne subsiste que la nef à deux travées. L’abside et les absidioles datent du XIIIe siècle. Transformée en magasin à fourrage durant la Révolution, elle ne fut rendue au culte qu’en 1801. Entre 1880 et 1890, elle fut entièrement rénovée par des artistes italiens. Elle a été classée monument historique en mai 1966.

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32 Une voûte d’arêtes couvre l’abside centrale. Ses nervures rayonnent autour d’une clé formée de l’Agneau.

33 Le maître-autel est constitué d’un sarcophage en marbre blanc. Réalisé à Arles, il date de la fin du IVe ou du début du Ve siècle. Des apôtres font le signe d’acclamation vers la croix de « l’Anastasis », disparue lors d’une restauration. A son pied, on voit deux gardiens du sépulcre. Sur cette croix de cimetière datant de 1516, on peut reconnaître Notre-Dame tandis qu’à l’endos, on trouve le Christ en croix dont les pieds reposent sur un crâne.

34 L’hôtel de ville est installé dans un ancien hôtel de style Renaissance dit « à la génoise ». Il fut acquis en 1770 pour remplacer l’ancienne maison de ville qui était accolée à l’église Saint-Sauveur. Il contient un buste en argent de Gérard Tenque, fondateur de l’ordre des Hospitaliers de Saint- Jean de Jérusalem, attribué à Pierre Puget.

35 Place de l’Hôtel de ville Nudité plus moderne sur une autre petite place…

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38 Place Marcel Pagnol Sur cette place fut installée un petit hôpital, au XVIIe siècle.

39 Au bout d’une petite rue, on aperçoit la porte Soubeyran surmontée de son joli campanile.

40 Encore quelques aspects anciens…

41 … et une autre belle porte avec le détail de sa décoration.

42 La porte Soubeyran était l’une des quatre portes de la ville, mentionnée dès le XIIIe siècle. Son aspect actuel daterait du XIVe siècle. En 1834, l’horloge fut ajoutée afin de donner l’heure aux quartiers du nord de la ville. On installa aussi le campanile au même moment. Cette porte dut être largement restaurée à la fin du XIXe siècle. C’est là que nous terminons la visite de cette agréable cité que nous avons traversée de part en part.

43 Musique : Les musiciens de Provence Balade de la Reine d’Avril Informations prises sur place et dans les documents de l’Office du Tourisme Photos, conception et réalisation : M.-J. Farizy-Chaussé Août 2012


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