1 Conjoncture des produits végétaux
2 La flambée des cours à l’été 2012: valeurs historiques en maïs et soja
3 Les prix de l’alimentation animale atteignent de nouveaux sommets
4 CEREALES La campagne 2011/2012 a été marquée par le retour de la Mer Noire sur les marchés exports Flambée du marché mondial des céréales et des oléoprotéagineux en raison d’une sécheresse historique aux Etats Unis: les prix du maïs, du soja et du blé sont exceptionnellement élevés Les bilans mondiaux céréaliers sont encore incertains La récolte française de céréales à paille sera abondante
5 Conséquences de la flambée des prix Vers de nouvelles tensions alimentaires? Vers une décapitalisation des cheptels? Sur la flambée des prix: –La FAO –entre autres!- réclame (10 août) une suspension de la production de bioéthanol de maïs aux Etats-Unis, –Le Commissaire européen (10 août) Michel Barnier affirme son opposition à la financiarisation des marchés agricoles, –Quelle réaction du forum de réaction rapide AMIS: en attente du rapport de l’USDA du 12 sept-embre Concernant les utilisateurs impactés par cette flambée: –Une rencontre à envisager entre producteurs et distributeurs conformément à l’accord du 3 août 2011: demande de la FNSEA, de la FNP de Sytème U, confirmée par Stéphane Le Fol, un plan pour mi septembre, –Vers de nouvelles relations céréaliers-éleveurs? Demande de l’AGPB, confirmée également par le Ministre, un plan pour mi septembre, des annonces de françois Hoolande attendues au SPACE + proposition de Phillipe PINTA
6 Des bilans mondiaux tendus
7 Maïs Dans une campagne 2011/2012 en déficit, l’Ukraine et la Russie deviennent des acteurs majeurs du marché La France a connu une récolte importante en 2011 Des tensions sur le marché pour 2012/2013 en raison d’une sécheresse historique aux Etats- Unis: les prix sont exceptionnellement élevés
8 Maïs – 2011/2012: une campagne mondiale encore en déficit Production : 875 MT (+5,5 %) +46 Mt par rapport à la campagne 2010/2011 Consommation : 870 Mt (+3 %) +26 MT par rapport à la campagne 2010/2011 Stocks : 134 Mt (+3 %) +4 Mt par rapport à la campagne 2010/2011 Échanges : 95 Mt +2 Mt par rapport à 2010/2011 Prix à Chicago : 6,5 $/b (190 €/t) entre juillet 2011 et juin 2012 Source France AgriMer et CIC, août 2012, prix à Chicago
9 Sécheresse historique aux États-Unis
10 Tensions sur le marché mondial du maïs pour 2012/2013 La production mondiale recule: 838 MT (-37 millions de t) car la récolte des Etats-Unis décline -Le pilier du bilan mondial du maïs: 36% de la production, 46% des exportations est touché par une sécheresse exceptionnelle -Une chute de 55 millions de t à 274 millions de t (-100 millions de t par rapport aux estimations de juin 2012) Consommation : 853 Mt (- 2 %), quel ajustement des bilans mondiaux? -Première baisse de la consommation depuis 1993/1994 -Vers un ralentissement de la demande en alimentation animale. Stocks : 120 Mt (-10 %, -14 Mt par rapport à la campagne 2011/2012 ) –Forte baisse, notamment chez les principaux exportateurs –Plus bas niveau depuis 6 ans, un ratio stock/conso de 13% Échanges : 90 Mt, -5 Mt par rapport à 2010/2011, –avec un retrait relatif des Etats-Unis, mais une présence certainement plus forte du maïs sud-américain (Brésil) Prix du maïs à Chicago : 8 $/t (255 €/t) en août Source rapport FranceAgriMer, CIC, août 2012, prix à Chicago
11 Maïs 2011/2012: Une récolte française importante de 15,5 Mt OFFRE Stock de report: 2,28 Mt (-3,5 %) Collecte: 13,94 Mt (+13 %) Importations : 0,35 Mt (-25 %) Total des ressources : 16,57 Mt (+9 %) DEMANDE Utilisations intérieures : 7,04 Mt (-0,2 %) Alimentation animale : 3,5 Mt (+1 %) Alcool (y c. Biocarburants) : 0,5 Mt (-12 %) Exportations de grains : 6,72 Mt (+20 %) Union Européenne et DOM : 6,31 Mt (+16 %) Pays Tiers : 0,41 Mt (-0,4 %) Total des utilisations 14 Mt (+9%) Stock de report: 2,56 Mt soit +12 % Prix Rendu Bordeaux : 200 €/t en juin 2012 contre 230 €/t en juin 2011 Source: France Agri Mer, Marché des céréales. Publication mensuelle. Des conditions climatiques idéales à l’inverse des céréales à paille Le rendement de 100 quintaux/ha est atteint pour la première fois
12 Maïs : après une très bonne année 2011, la production reculerait en 2012 de 2% Production : 15,42 MT -2 % sur un an et +2 % par rapport à la moyenne 2007/2011 Rendement : 94,6 q/ha - 7,3 % sur un an et stable par rapport à la moyenne 2007/2011 Rendements 2011 exceptionnels Superficie : ha +6 % sur un an et +2 % par rapport à la moyenne 2007/2011 Ma ï s grain, hors semences Source Agreste
13 Les prix du maïs française suivent la tendance du marché mondial
14 BLES Une production mondiale record en 2011/2012 et un niveau d’échanges sur le marché inédit En 2012: tensions sur le marché mondial du blé (sécheresse en Mer Noire) et sur les prix (dans le sillage du maïs et du soja). Une récolte abondante en France pour les céréales à paille: une bonne nouvelle pour la consommation domestique et l’export
15 Blés (blé dur et blé tendre) : une production mondiale record Production : 696 MT (+7 %) +43 MT par rapport à la campagne 2010/2011 Consommation : 692 Mt ( +5 %) +33 MT par rapport à la campagne 2010/2011 Stocks : 197 Mt (+3 %) +4 MT par rapport à la campagne 2010/2011 Échanges : 146 Mt (+15 %) Prix : 6,5 $/b (178 €/t) entre juillet 2011 et juin 2012 à Chicago source CIC (1) Tous bl é s
16 Tensions sur le marché mondial du blé pour 2012/2013 Une production en recul de 34 Mt à 662 MT (-4,9 %) -Forte baisse de la production en Mer Noire en raison de la sécheresse -Mais la Russie rassure les marchés en excluant l’embargo -Une consommation supérieure à la production: 683 Mt (-1,7 %, -12 MT par rapport à la campagne 2011/2012) - Baisse des utilisations en alimentation animale Une ponction sur les stocks qui diminuent à 180 Mt (-9,1 %) –-18 Mt par rapport à la campagne 2011/2012 (plus bas niveau depuis 2007/08) –Ratio stock / consommation = 27 % (30,5 % en 2009/10 et 29 % en 2011/12) –Baisse de la production et des stocks dans certaines grandes zones d’exportation Échanges : 133 Mt (-8 %) Baisse des importations en alimentation animale
17 Blé français 2011/2012; une production et des exportations en recul OFFRE Stock de report: 2,91 Mt (-15 %) Collecte : 31,53 Mt (-4,5 %) Importations de grains : 0,23 Mt (-78 %) Total des ressources : 34,73 Mt (-8%) DEMANDE Utilisations intérieures :15,25Mt (+5%) Alimentation animale : 5 Mt (+17 %) Alcool (y c. Biocarburants): 1,6 Mt (-1%) Exportations : 16,84 Mt (-18 %) Grains : 15,95 Mt (-19 %) Farine : 0,89 Mt (+13 %) Total des utilisations : 32,1Mt (-8%) Stock final : 2,64 Mt (-9 %) A nouveau en baisse Prix Rendu Rouen: 214 €/t en juin 2012 Source: France Agri Mer, Marché des céréales. Publication mensuelle – Juillet Des conditions climatiques difficiles qui réduisent le niveau de production Le retour de la Mer Noire entraîne un recul des exportations
18 France: Une bonne récolte en blé tendre à prévoir en 2012 Une production en hausse: premières estimations de récoltes à 36,6 MT (+8 % sur un an et +6 % par rapport à la moyenne quinquennale): –Une récolte marquée par des rendements en hausse grâce aux conditions climatiques favorables – 75,2 q/ha (+10 % sur un an et + 4 q/ha par rapport à la moyenne quinquennale) –Des surfaces en légère baisse à la suite des dégâts du gel de février – ha ( -2 % sur un an) –Des inquiétudes sur la qualité en raison des pluies persistantes La France sera présente à l’exportation –Moindre production de certains grands exportateurs –un taux de change favorable Source Agreste
19 Prix du blé tendre
20 Blé dur – France : campagne OFFRE Stock de report : 0,31 Mt (-6 %) Collecte : 1,88 Mt (-26 %) Importations de grains : 0,09 Mt (-26 %) Total des ressources : 2,28 Mt (-24 %) DEMANDE Utilisations intérieures : 0,56 Mt (-1%) Semoulerie à 88 % Exportations : 1,66 Mt (-21 %) Grains à 90 % Total des utilisations : 2,22 Mt (-17 %) Stock final : 0,06 Mt (- 80 %)
21 Blé dur Prévisions campagne Production : 2,39 Mt +18% par rapport à 2011 et +11 % par rapport à la moyenne 2007/2017 Rendement : 54,8 q/ha +13 % par rapport à 2011 et +13 % par rapport à la moyenne 2007/2011 Superficie : ha + 4 % par rapport à 2011 et -2 % par rapport à la moyenne 2007/2011 FRANCE Production : 36,3 Mt (-0,4 Mt) Hausse de la production canadienne : 4,6 Mt (+10 %), deuxième producteur mondial. La hausse des surfaces compense des rendements Diminution de la production de l’UE, premier producteur mondial Stocks : 7,4 Mt, en baisse de 0,1 Mt Hausse des échanges mondiaux Progression des exportations canadiennes MONDE
22 Orges Un marché tendu en 2011/2012 avec une production mondiale inférieure à la consommation En 2012, la récolte française d’orges est attendue en hausse de 30% La Russie serait en retrait pour la prochaine campagne en raison de la sécheresse
23 Orges – Un marché en déficit en 2011/2012 Une production en hausse mais modeste 134 MT (+9 %) –+11 MT par rapport à la campagne 2010/2011 –Retour de la Russie après la sécheresse de 2010 La consommation mondiale se maintient : 136 Mt (+2 %) –Accroissement des achats de l’Arabie Saoudite, de l’Iran et de l’Algérie, –Relance de l’élevage en Russie Contraction des stocks: 27 Mt (-7 %) -2 Mt par rapport à la campagne 2010/2011 Échanges : 20 Mt +5 Mt par rapport à 2010/2011 Source France AgriMer
24 Les orges françaises ont été fortement affectées par les conditions climatiques en 2011/2012 OFFRE Stock de report: 1,42 Mt (-55 %) Collecte : 7,22 Mt (-13 %) Importations : 0,14 Mt (+2 %) Total Ressources : 8,78 Mt (-24 %) DEMANDE Utilisations intérieures : 1,97 Mt (-36 %) Alimentation animale : 1,2 Mt (-40 %) Exportations totales : 5,66 Mt (-21 %) Dont Exports Grains : 4,18 Mt (-26 %) Union Européenne : 3,37 Mt (-23 %) Pays Tiers : 0,79 Mt (-34 %) Total des utilisations: 7,62 Mt (-25 %) Stock de report : 1,16 Mt soit – 19 % Prix des orges fourragères (Rendu Rouen) 194 €/t entre juillet 2011 et juin 2012 contre 184 €/t ente juillet 2010 et juin 2011 Source: France Agri Mer, Marché des céréales. Publication mensuelle. …
25 Orges, escourgeon Prévisions campagne France : –Production : 11,31 Mt (+29 % sur un an et +6 % par rapport à la moyenne 2007/2011) –Rendement : 67,4 q/ha (+19 % sur un an) –Surfaces : ha (+9 % sur un an) avec une baisse des emblavements en orges d’hiver et une hausse pour les orges de printemps –Prix : 238 €/t pour l’orge de mouture rendu Rouen en août 2012 Monde –Production : 131 Mt (-2 %) Baisse de la production en Ukraine, en Russie et au Canada –Consommation : 131 Mt (-4 %) –Stock : 28 Mt (+4 %) avec un ratio stock/consommation de 21 % Le niveau des stocks remonte légèrement mais reste inférieur à la moyenne des 4 dernières campagnes.
26 Prix de l’orge de mouture
27 Oléagineux Une production de graines oléagineuses en retrait en 2011/2012, due à une forte baisse de la production de soja
28 Colza La production mondiale de colza est stable en 2011 La trituration européenne connaît des difficultés
29 Colza –2011/2012: une production stable mais un marché sous tension Une production mondiale stable : 60,7 Mt (+0,2 %): –Baisse de la production communautaire –Compensée par une hausse de la production canadienne Consommation de graines : 62,6 Mt (+1 %) Échanges mondiaux de graines en hausse: –le Canada est le premier exportateur mondial Trituration : 60,2 Mt (+1 %)
30 Colza – Monde Prévisions Production Les prévisions de production de colza / canola pour 2012/2013 sont stables par rapport à la campagne précédente Production record au Canada 15,7 Mt (+11 % sur un an) Échanges records : 12,5 Mt (+7 %) Demande mondiale soutenue, notamment de l’UE et de l’Asie
31 Colza – France Campagne OFFRE Stock de report : 0,29 Mt (-16 %) Collecte : 5,33 Mt (+12 %) Importations : 0,67 Mt (-42 %) Dont 55 % des Pays Tiers Total des ressources : 6,28 Mt (-1 %) DEMANDE Utilisations intérieures : 4,33 (-7 %) dont 4,22 Mt pour la trituration (-7 %) 0,06 Mt pour les incorporations (-48 %) Exportations : 1,74 Mt (+27 %) Dont 99 % pour l’UE Stock final : 0,21 Mt (-24 %) PRIX de la graine de colza (FOB Moselle) : 477 €/t en juin 2012 (contre 303 €/t en juin 2010) Source: FranceAgriMer – Bilans prévisionnels, situation à juin 2012 …
32 Colza – France Prévisions campagne 2012/2013 Production : 5,27 MT -2 % sur un an et +5 % par rapport à la moyenne 2007/2011 Rendement : 33 q/Ha -4 % sur un an et -1 % par rapport à la moyenne 2007/2011 Superficie : ha ha +3 % sur un an et +6 % par rapport à la moyenne 2007/2011 Prix : 504 €/t pour la graine de colza en août 2012 Source Agreste, estimations au 1er août 2011
33 Évolution des prix du colza
34 Tournesol Sursaut du tournesol en 2011/2012: un marché moins tendu que les autres graines oléagineuses et des stocks confortables
35 Tournesol – un bilan 2011/2012 confortable Production de graines en hausse : 39,1 Mt (+17 %) en raison notamment d’un bond de la production russe Consommation de graines : 38,3 Mt (+15 %) Échanges mondiaux de graines : 1,9 Mt (en hausse) Trituration : 34,4 Mt (+16 %)
36 Tournesol - France Campagne OFFRE Stock de report : 0,21 Mt (-13 %) Collecte : 1,71 Mt (+12 %) Importations : 0,34 Mt (+44 %) dont 97 % de l’UE Total des ressources : 2,2 MT (+13 %) DEMANDE Utilisations intérieures: 1,60 Mt (+20 %) dont 1,56 Mt pour la trituration (+20 %) Exportations : 0,40 Mt (-7 %) dont 98 % pour l’UE Total des utilisations : 2,0 Mt (+14 %) Stock de report : 0,21 Mt (+4 %) Prix de la graine rendu portuaire/usine : 476 €/t en juin 2012 Source: FranceAgriMer – Bilans prévisionnels, situation à juin 2012 …
37 Tournesol – France Prévisions campagne 2012/2013 Production : 1,73 MT -8 % sur un an et +6 % par rapport à la moyenne 2007/2011 Rendement : 25,1 q/ha -1 % sur un an et + 2 % par rapport à la moyenne 2007/2011 Superficie : ha -7 % sur un an et +4 % par rapport à la moyenne 2007/2011 Prix : 523 €/t pour la graine de tournesol rendu portuaire / usine en août 2012
38 Tournesol - Prix
39 Soja Une récolte mondiale 2011/2012 décevante Perspectives 2012/2013: la récolte nord- américaine de soja est source d’inquiétude
40 Soja –2011/2012- une production mondiale décevante La production mondiale se dégrade : 235,9 Mt (-11 %) –La Concurrence avec le maïs aux Etats-Unis a réduit les surfaces emblavées –La Nina a fortement affecté la production argentine et brésilienne Consommation de graines : 253,4 Mt (+1 %) Échanges mondiaux de graines : environ 90 Mt Trituration : 223,9 Mt (+1 %) Prix chicago : 13,1$/b 360 €/t entre juillet 2011 et juin 2012
41 Soja – 2012/2013: baisse de la production aux Etats- Unis en raison d’une sécheresse exceptionnelle Production : 255 millions de tonnes (+7 %) La production devrait augmenter en Amérique du Sud, compensant la baisse de la production aux Etats-Unis Échanges mondiaux : 94 Mt (+2 %) Forte demande de l’Extrême-Orient, en particulier de la Chine Prix à Chicago : 16,8 $/b (498 €/t) en août 2012
42 Soja - Cotations
43 Protéagineux La production avait déjà reculé en 2011 Des rendements en hausse ne parviennent pas à rattraper l’érosion des surfaces en 2012
44 Pois protéagineux – France Campagne OFFRE Stock de report : t (+142 %) Collecte : t (-40 %) Importations : t (-38 %) Moitié UE, moitié pays tiers Total ressources : t (-33 %) DEMANDE Utilisations intérieures t (-41 %) dont t pour l’alimentation animale (-55 %) t pour l’alimentation humaine et les ingrédients non alimentaires (+0 %) Exportations : t (-27 %) dont 0,1 Mt pour l’UE (-39 %) Stock final : t (-11 %) Source: FranceAgriMer – Bilans prévisionnels, situation à juin 2012 Prix départ Marne-Ardennes : 242 €/t en juin 2012
45 Pois–Prévisions 2012/2013: les surfaces reculent en France mais les rendements sont satisfaisants Production : tonnes -7 % sur un an et -6 % par rapport à la moyenne 2007/2011 Rendements : 45,5 t/ha % +26 % sur un an et +8 % par rapport à la moyenne 2007/2011 Surfaces : ha -26 % sur un an et -14 % par rapport à la moyenne 2007/2011 Source: Agreste, FranceAgriMer
46 Nouvelle chute des surfaces: -25% en pois, -31% en féveroles Source: SSP
47 Prix du pois protéagineux
48 Conjoncture des produits animaux
49 Lait
50 La production mondiale continue d’augmenter, surtout en Asie, Océanie et Am du Sud Production totale mondiale : 749,5 millions de tonnes –Une croissance de la production qui s’accélère : +2,7% (+2,4% en 2011) –Principalement en Asie (Inde +5,2 millions de tonnes), en Amérique du sud (+4,4%) en Océanie (+9%) et en Australie (+4%) Consommation : une demande internationale soutenue qui se maintient +1,6% au niveau mondial et +2,2% dans les pays en développement Commerce : une campagne de production favorable en Océanie et en Amérique du Sud qui pousse les prix vers le bas 52,5 millions de tonnes eq. lait échangées (+4%) Sources : FAO et Eurostat Source : FAO
51 Les cours mondiaux des produits laitiers chutent en début d’année Lait entier en poudre: –Prix inchangés et élevés entre août 2011 et février 2012 (3 575 $/t) puis chute à partir d’avril –Des exportations en hausse : 2,4 millions de tonnes (+5,2%) –Forte demande des principaux pays importateurs : Chine, Égypte, Algérie et Venezuela (40% des importations mondiales) Lait écrémé en poudre: –Des prix stables autour de 3400 $/t de fin 2011 à janvier 2012 puis baisse autour de 3000 $/t –Des exportations attendues en hausse : 1,8 millions de tonnes (+3%) –3/4 des exportations réalisés par l’UE, les États-Unis et la Nouvelle-Zélande Beurre: –Évolution des prix parallèle à celle de son co-produit, le lait écrémé en poudre: baisse en février pour s’établir autour de 3500 $/t Fromages: –Prix Cheddar stable autour de $/t puis baisse à partir de mars 2012 –L’UE reste le premier exportateur (30% du marché mondial) Source : FAO
52 Baisse générale des cours Source: APCA d’après USDA
53 Une collecte laitière dynamique en Europe malgré des prix en baisse Collecte dynamique entre janvier et mai 2012 : –+2,78% (+1,6 millions de tonnes) par rapport à la la même période en 2011 Prix moyen pondéré par la production dans l’UE27 –De 330 €/1000l en avril 2011 à 352 €/t en novembre 2011 puis en forte baisse depuis février 2012 –313 €/1000l. en mai 2012 Source: Eurostat Sources : CIRCA
54
55 Sources : CIRCA
56 Fabrications et exportations toujours en hausse pour l’Union européenne Fabrications de janvier à mai 2012 : –Le lait concentré en hausse de 8,6% ( t.) –La poudre de lait écrémé en hausse de 6,2 % ( t.) –le beurre en hausse de 4,4 % ( t.) –les fromages en hausse de 1,5 % (3,5 millions de t.) –Seules les fabrications de lait entier en poudre baissent de 3,9% ( t.) Les stocks: –Pas d’achats publics en beurre ; t. de beurre en stockage privé –Pas d’achats publics en poudre de lait écrémé ; 4,8 millions de tonnes toujours en stock public Les exportations de l’union européenne : –Poudre de lait écrémé : + 22,0% –Poudre de lait entier : -7,1 % –Beurre : -8,9 % –Fromages : +8,4 % Sources : Eurostat et CIRCA
57 Un prix du lait en baisse et des coûts de production qui progressent ! OFFRE Collecte brute : 10, 671 millions de litres (+2,2 %) Collecte dynamique DEMANDE Fabrications : (5m2012 par rapport à 5m2011) +8,3% pour le lait UHT, + 0,5% pour les poudres de lait +13,1% pour la crème +1,8% % pour les fromages Consommation : Des achats qui se maintiennent (+0,7%) malgré des prix au détail en hausse (+2,5%) COUTS DE PRODUCTION - IPAMPA lait de vache Un indice de coûts qui est reparti de nouveau en hausse depuis le début de l’année, suite à la hausse du prix de l’aliment acheté PRIX moyen 5m2012: 321,6 € / 1000 L (+1,0%) Mais en forte baisse -46,7€/1000l entre janvier et mai 2012 Source : Agreste
58 Le ciseau des prix se dégrade
59 Collecte laitière et prix du lait
60 Les exportations françaises toujours dynamiques Sources : APCA d ’ apr è s Douanes
61 Perspectives 2012/2013 Production européenne en hausse –+1,5% à 154 millions de tonnes et +0,7% en 2013 –Les quotas devraient être atteints en Allemagne, Irlande; Pays-Bas, Autriche et Luxembourg –Une hausse liée à la hausse des rendement laitiers car cheptel en baisse continue (-1% en 2012 et 2013) Marchés des produits laitiers –Des prix élevés en 2011 puis en baisse au premier semestre 2012 –Baisse du prix des produits laitiers industriels Hausse des fabrications de lait conditionnés et de fromages –Hausse globale de la fabrication de produits laitier +0,6% en ,1% pour la poudre de lait entier, même tendance en ,5% poudre de lait écrémé et +6,5% en ,8% beurre et +0,8% en 2013 Source : Commission européenne
62 Viande bovine
63 Baisse des effectifs et émergence des pays en développement La sécheresse et le nombre restreint d’animaux contraignent la production de viande bovine : 67, 5 millions de tonnes –Cheptel en baisse en UE, Russie, Ukraine et sécheresse aux États-Unis production des pays en développement –2% –Juste compensée par une croissance de la production en en Asie et en Amérique latine et Océanie Commerce de viande bovine : +4% à 8,1 millions de tonnes –Accroissement des importations États-Unis et UE (manque de disponibilités); Russie (ouverture des contingents suite à son adhésion à l’OMC) –Demande croissante dans les marchés de l'Est Extrême-Orient et Orient –Hausse des exportations sera assurée par le Brésil, l’Inde en 2012, les pays en développement devraient fournir plus de la moitié des exportations mondiales En raison d’une contraction des cheptels dans les principaux pays exportateurs, les prix de la viande de bœuf devraient rester élevés Sources : FAO et Eurostat
64 Des abattages en baisse qui restreignent le commerce Début 2012; une baisse des abattages généralisée dans tous les États membres : -5,1% sur les 5 premiers mois de –Baisse des abattages en France; au Royaume-Uni; en Italie –Stabilité en Allemagne. Baisse des importations de viande au premier trimestre 2012 (-13%) et baisse encore + forte des exportations européenne (-43%) Les exportations de bovins vivants sont en forte baisse (-79% sur les 4 premiers mois de 2012) Des prix toujours en hausse… sauf pour les JB: –JB R3 : 3,79€/kgéc, en moyenne sur le premier semestre 2012 (+10,3% par rapport à la même période en 2011) –Bœufs R3: 3,96€/kgéc (+18,9%) –Vaches R3: 3,39 €/kgéc (+14,8%) –Génisses R3: 3,83 €/kgéc (+11,5%) Sources: Eurostat, FranceAgriMer et Institut de l’élevage
65 Sources: DG Agri
66 Une baisse des abattages qui restreint les disponibilités à l’export OFFRE Abattages janv-mai 2012 (en têtes): Total Gros bovins: - 6,7% Taurillons : -13,2 % Vaches : -3,0 % Veaux : -1,0 % Les importations de viande sont en baisse: Viande : téc; –0,6% DEMANDE La consommation pâtit : -1,0% en bilan Exportations: Viande bovine : téc (-21,5 %) Animaux vifs : –gros bovins stables à têtes (+0,3%) –Broutards en baisse de têtes (-39,8%) PRIX (moyenne janvier à mai 2012 comparée à la même période en 2011) Vache O et R : 3,23 €/kg et 3,68 €/kg (+15,8% et + Jeunes bovins R : 3,78€/kg (+12,4%) Sources: Agreste, FranceAgriMer et Institut de l’élevage Coût de production de nouveau en hausse Stabilisation fin 2011 à 127 ponts (niveau records 2008) mais nouvelle hausse depuis janvier 2012
67 Hausse des prix de l’alimentation
68 Source: APCA d’après Agreste
69 Des prix qui ne cessent de grimper
70 Perspectives 2012/2013 En Europe, un manque de disponibilités prévu pour 2012 –Baisse continue du cheptel et baisse significative de la production (-3,5% en 2012 puis +0,1% en 2013) –Les prix devraient restés à des niveaux record tout le long de l’année 2012 –Faible demande intérieure et baisse du taux de change baisse des importations européennes (-5,8% en 2012, stable en 2013) –Des capacité d’exportations considérablement réduites pour 2012 et 2013 Après une année 2011 d’excédent commercial l’UE redevient importatrice nette de viande bovine en 2012 et 2013 (en volume) En France, une production également en baisse –Baisse de la production de gros bovins finis, –Maintien des exportations de bovins finis vifs au même niveau qu’en 2011 –Baisse des exportations de viande et recours aux importations –La consommation, calculée par bilan, serait en repli. Source: Commission européenne et FranceAgriMer
71 Viande ovine
72 Reprise de la production et des échanges mondiaux, stabilisation des prix Hausse de la production mondiale en 2012 après une année de stagnation en 2011: +1% à 13,6 millions de tonnes –Gains de production dans des pays « non-commerciaux » en Asie et Afrique : Soudan, Nigeria, Éthiopie, Inde, Iran, Pakistan, Turquie –Bonnes conditions en Océanie hausse de la production de +2,6% après 4 années de baisse –Production en baisse en UE et aux États-Unis Des échanges en hausse à t. (+1,4%) –De nouvelles disponibilités à l’export en provenance d’Océanie (80% du commerce mondial) –Une demande toujours forte en UE, en Chine et aux États-Unis Des prix qui se stabilisent grâce à cette reprise Sources : FAO et Eurostat Source: FAO
73 Baisse des abattages en Europe Des abattages globalement en baisse en Union européenne: 19,3 millions de têtes de janvier à mai 2012 (-2,6%) –Abattages en baisse dans les 5 premiers États membres producteurs avec des baisses importantes (-6%) en Italie et en Grèce. –Hausse de la production en Irlande et Allemagne (+7,8% et +3,1%) Le prix moyen pondéré européen des carcasses d’agneaux lourds, depuis le début de l’année 2012, est de 5,2 €/kg (+2,0%), 5,8 €/kg pour les légers (+4,4%) –En tendance, en baisse saisonnière depuis avril et en dessous des niveaux de 2011 Les importations européennes de viandes ovines restent toujours inférieures à celles de 2011, faute de disponibilités – t. (97 000t. En 2011; -24%) dont t. en provenance de NZ Des exportations européennes en baisses (-1,0%) –La fermeture quasi complète du marché turc, (exportations en vifs) est compensée par l’ouverture du marché libyen et de Hong Kong (viande congelée) Sources: Eurostat et CIRCA
74 Des prix moins euphoriques
75 La production continue de baisser, dans un contexte de marché toujours tendu OFFRE Abattage en baisse: Agneaux: 1,7 millions de têtes; -4,1 % Réformes: têtes; -3,1% Des importations d’animaux vifs et de viande limitées: Animaux vifs : têtes (+24,3%) Viande : téc (- 2,8 %) DEMANDE Consommation: -2,5% en bilan Les achats des ménages en hausse de 3% pâques dynamiques! Le prix au détail en GMS est en hausse de 5,2% et atteint 12,96€/kg Exportations en chute! Animaux vifs: têtes (-37,3%) Viande: PRIX décroissant depuis début 2012 : 6,26 €/kg en moyenne de janv à mai 2012 (+3,5% par rapport à 2011) Mais des coûts de production de nouveau en hausse au début 2012 Sources : Agreste, FranceAgriMer et Institut de l’élevage
76 Évolution de la cotation française des agneaux
77 Perspectives 2012/2013 En Europe, la production de viande ovine devrait se stabiliser en 2012 mais décroître en 2013 (-1,5%) En 2012, des importations de viande toujours inférieures aux années précédentes (-2,9% par rapport à 2011) notamment en provenance de Nouvelle-Zélande Les importations pourraient reprendre en Des prix qui restent à des niveaux élevés suite au manque de disponibilités et une consommation européenne en baisse de 1% Sources : Commission européenne
78 Viande porcine
79 Le secteur de la viande porcine se redresse suite aux épidémies Reprise de la production mondiale : +2,6% à 112 millions de tonnes –Reprise de la production en Asie suite aux foyers de maladie Chine : 52,3 millions de tonnes (+4,1%) –Amérique du Sud: report de consommation vers le porc qui stimule la production (prix élevés du bœuf) –UE : production limitées par des restructurations importantes liées à la réglementation (-1,0%) La reprise de la production asiatique restreint les échanges: –7,0 millions de tonnes échangées (-0,7%) –Des importations en baisse de 5,1% en Asie –Peu d’importations attendues en Russie malgré l’adhésion OMC Une demande d’importations moins dynamique qui modère les prix et un prix de l’aliment élevé, préoccupant pour la rentabilité du secteur Sources : FAO et Eurostat
80 Restructuration de la production européenne L’offre européenne ne progresse plus –Abattages stables en UE27 de janvier à mai 2012 : 9,3 millions de tonnes (+0,0%) –Allemagne, France Pologne, abattages en baisse –Espagne, Italie, Royaume Uni, des abattages en hausse La demande mondiale forte mais qui commence à fléchir –Hausse de 5,2% des exportations européennes –A destination de la Chine ( t) et de l’Europe de l’Est Des importations en baisse de 3% Le prix du porc en Europe encore supérieur à celui de 2011 Sources : Eurostat, FranceAgriMer
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84 La filière française confrontée à la hausse des coûts de production OFFRE Abattages: 10,2 millions de têtes (-0,9 %) soit 828 milliers de téc (-0,3%) Importations: porcs vifs: têtes (–11%) et porcelets, (-27,5%) Viande: téc (-0,3%) DEMANDE La consommation en bilan est en baisse de 0,4% Exportations: porcs vifs: (-25,1%) Viande : téc (-2,6%) PRIX : une hausse en février puis un ralentissement. Sur les 5 premiers mois de 2012, 1,51€/kg, en hausse de 4,0% Sources : Agreste et IFIP Prix de l’aliment IFIP 2012: de 245 €/t à 265 €/t en juin 2012 254 €/t en moyenne, contre 255€/t début 2011 soit une baisse de 0,5%. Des craintes pour le second semestre 2012.
85 Le prix du porc en forte hausse en août
86 Hausse des prix de l’alimentation, premier poste de dépense des éleveurs
87 Perspectives 2012/2013 baisse du cheptel de porcs de 1,7% (-3,2% pour les truies) la production de viande de porc de l'UE devrait rester stable en 2012, puis reculer de 2% l'année suivante –en lien avec la mise au normes bien être des truies gestantes Perspectives favorables pour l’exportation en 2012: –€ faible et demande chinoise toujours forte exportations attendues en hausse de 3,5% Recul des exportations attendues en 2013 Baisse continue de la consommation européenne de viande de porc : -0,4% en 2012, -1,0% en 2013 Un coût de l’aliment élevé Sources : FranceAgriMer et IFIP
88 Viande de volaille
89 Un marché mondial de la viande de volaille moins fluide Croissance du secteur freinée par les prix élevés des aliments, la résurgence de la grippe aviaire en Asie et les différents commerciaux en cours. Production mondiale 2012 : 103,5 millions de t. (+ 2 % par rapport à 2011) –Croissance forte en Chine, l'Inde, le Japon, la République de Corée, Turquie et en Russie –Baisse de la production aux USA et légers gains en UE ; Brésil +3% à 12 millions de tonnes; Mexique +2% à 2,9 millions de tonnes Les perspectives du commerce de la volaille dominée par les incertitudes politiques –Malgré les restrictions aux importations : commerce de volaille +3% à 13,0 millions de tonnes en 2012 –Hausse des importations au PMO et Russie (OMC) –Baisse des importations chinoises Sources : FAO et Eurostat
90 Croissance de la production et des exportations européennes Une croissance des abattages de volaille estimée à 3,8% dans l’Union européenne –À l’exception de la France (-1,7%) et de la Belgique (-19,4%) –La Pologne devient le troisième abatteur européen (derrière la France et le UK) en passant devant l’Allemagne Les exportations européennes toujours en hausse en volume (+6,2%) et en valeur (+12,1%) –Les clients de l’UE sont nombreux : Kong-Kong; Arabie saoudite, Bénin, Russie, Ukraine, Ghana, Congo, suisse, Vietnam… Les importations de volailles baissent en volume (-2,4%) mais continuent d’augmenter en valeur (+2,4%) –Premier fournisseur: le Brésil 69% des importations européennes en volume, mais seulement 55% en valeur Le prix moyen en Europe du poulet entier est en hausse de 1,5% (186,2€/100kg) Sources : Eurostat, CIRCA et FranceAgriMer
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92 Des abattages en retrait alors que la demande reste présente OFFRE Abattages: -2,4% à 415,2 milliers de téc. Poulets : -2,9% Canard : -1,3 % Dinde : -0,5 % Importations +2,9% en volume (sur 4 mois): Poulets: téc (+4,6%) Dindes: téc (+2,2%) DEMANDE Consommation par bilan +0,7% Exportations +2,8 % en volume (sur 4 mois) Poulets: téc (+0,1%) Dindes: téc –9,2%) Évolution du prix de l’aliment par rapport à 2011 Poulet standard : +10,4 % Poulet Label : +8,9 % Dinde : +18 % Prix à la production : Poulet : 1,02€/kg (-2,2%) Dinde : 1,89€/kg (-1,1%) Sources : Agreste et FranceAgriMer
93 Évolution du prix du poulet
94 Sources : ITAVI
95 Doux : salariés, 800 éleveurs, deuxième abatteurs français 1 er juin : Déclaration de cessation de paiement et placement en redressement judiciaire par le tribunal de commerce Quimper. 11 juin : Le Foll demande un report des charges pour les éleveurs en difficultés. 20 juin : Nomination de Michel Léonard, en tant que Directeur général, à la place de Jean-Charles Doux. 22 juin : L'administrateur judiciaire annonce la mise en vente du groupe dans sa totalité. 14 offres de reprises dont: –Une offre globale de reprise du "consortium" Sofiprotéol des acteurs français du secteur volailler, privés et coopératives, notamment Glon Sanders, Duc, LDC, Terrena et Triskalia. –Le plan de continuation du PDG Charles Doux qui prévoit l'entrée majoritaire au capital de la Barclays. 1er août :La période d’observation du groupe Doux est prolongée jusqu’au 30 novembre 2012, et le pôle Frais est liquidé.
96 Perspectives 2012/2013 La production de viande de volaille de l'UE devrait continuer de croître (+1,0% en 2012 et +0,3% en 2013). Tendance très dynamique des exportations de volailles devrait continuer en 2012, avec une augmentation prévue de 14% La consommation de volaille est susceptible de diminuer de 0,4% en 2012 (comme pour toutes les autres viandes, mais dans une moindre mesure) et à rebondir en 2013 (+0,3%). Source : Commission européenne
97 Viticulture Une récolte en baisse en raison des aléas climatiques et sanitaires Un solde commercial toujours en hausse
98 Vin – Une récolte 2012 tardive et en baisse Vendanges plus tardives qu’en 2011, prévues en majorité mi- septembre (jusqu’à octobre en Charente) Récolte en baisse en raison de problèmes climatiques et sanitaires, estimée à 42,9 millions d’hectolitres Source : Agreste Évolution de la production française par catégorie de vin (milliers d’hectolitres)
99 Vin – Bilan de campagne et récolte à venir OFFRE : récolte 2012 en baisse Prévision de récolte : 42,9 Mhl - 8% par rapport à la moyenne 5 ans -16% par rapport à 2011 Toutes les catégories de vins reculent Source Agreste DEMANDE : AOC en léger recul, IGP stables Volumes commercialisés en vrac : vins AOC : léger recul d’ensemble vins IGP : 7,8 Mhl (stable) vins sans IG : 3,7 Mhl (+ 34%) Août 2011 à juin 2012, par rapport à la campagne précédente PRIX : élevés en moyenne malgré les fluctuations de fin de campagne Vins AOC : légère hausse en moyenne, hausse en Languedoc-Roussillon, baisse en Val de Loire rosé Vins IGP : rouges et rosés en hausse, blancs en baisse en raison de disponibilités plus importantes Vins sans IG : prix relativement élevés malgré une baisse en juin (+2% en rouge/rosé, +13% en blanc) Évolution par rapport à la campagne précédente ECHANGES : la progression du solde commercial se poursuit Exportations : + 7 % en volume à 10,9 millions d’hectolitres Importations : + 16 % en volume à 4,9 millions d’hectolitres Cumul à 9 mois de campagne par rapport à la moyenne quinquennale Solde commercial : + 10 % en vins et champagne à 7,8 milliards d’euros + 9 % pour les eaux-de-vie à 1,9 milliard d’euros Cumul à 10 mois de campagne par rapport à la campagne précédente
100 É volution des ventes de vins AOC en vrac Source : FranceAgriMer, données interprofessionnelles
101 Prix des vins avec indication géographique protégée (IGP) rouges et rosés
102 Prix des vins sans indication géographique (IG) rouges et rosés
103 Prix à la production des vins IGP et sans IG sur longue période Prix à la production en euros courants
104 Fruits et légumes Le recul des surfaces se poursuit L’année 2012 est marquée par les aléas climatiques
105 Fruits frais – Une année marquée par les aléas climatiques OFFRE en baisse Production en baisse en raison des intempéries et du recul des vergers Pommes de table 1,3 million de tonnes (-25%) Poires de table tonnes (-16%) Seuls les abricots et les fraises progressent Source : Agreste, évolution par rapport à la moyenne 5 ans Importations de pommes et poires en baisse Poires : - 36 % Pommes : - 16 % Pêches et nectarines : + 4 % Fraises : + 11 % Raisins : + 23 % Évolution de la moyenne sur les 4 premiers mois 2012 par rapport à la moyenne 5 ans | Source : Agreste DEMANDE stable Quantités achetées par les ménages : + 2,9 % Les plus achetés : pommes, bananes, oranges, clémentines, pêches, poires Moyenne 7 premiers mois 2012 VS 2011 | Source : FranceAgriMer Exportations de fruits à pépins stables Poires : + 2% Pommes : stable Pêches et nectarines : + 7% Fraises : + 18% Évolution de la moyenne sur les 4 premiers mois 2012 par rapport à la moyenne 5 ans | Source : Agreste PRIX : une forte variabilité selon les produits Indice IPPAP des prix à la production : poires et abricots en difficulté, bonne année pour les fraises, remontée des cours pour les pêches pommes – 4 %, poires – 13 %, abricots – 19 %, cerises + 20 %, fraises + 9 %, pêches + 8 % Évolution de la moyenne sur les 6 premiers mois 2012 par rapport à la moyenne quinquennale | Source : Agreste Solde commercial structurellement négatif à – 1 milliard d’euros en cumul sur les 6 premiers mois de 2012 (en baisse par rapport à 2011 : – 944 millions d’euros) Source : Douanes
106 Fruits – Production en baisse en raison des intempéries et du recul des vergers Production de fruits 2012 estimée en milliers de tonnes et évolution par rapport à la moyenne des cinq dernières années Source : Agreste Gel sur les pommiers, intempéries sur les poiriers, pluie sur les cerisiers Difficultés économiques et sanitaires (Sharka) pour les pêchers Seuls les abricots et les fraises sont en progression
107 Fruits frais – Forte variabilité des prix à la production selon les produits INDICES DES PRIX DES PRODUITS AGRICOLES À LA PRODUCTION Valeurs sur les 6 premiers mois de 2012 et évolution par rapport à la même période Concurrence et faible consommation en poires, mauvais temps et forte production en abricots, bonne année pour les fraises Source : Agreste, IPPAP BRUT BASE 2005
108 Pommes et poires – Production mondiale en baisse Production mondiale de pommes et poires en baisse en raison des aléas climatiques Production de l’Union européenne en baisse –Pommes : - 9 % par rapport à 2011 à 9,7 millions de tonnes –Poires : - 22 % à 2 millions de tonnes Production mondiale de pommes en net retrait par rapport à 2011 –hormis en Pologne (+ 12 % à 2,8 millions de tonnes), Chine (+ 2 % à 33,5 millions de tonnes) et Russie (+ 8 % à 1,62 millions de tonnes)
109 Légumes frais – Surfaces et demande en baisse, sauf pour les tomates OFFRE en baisse sauf en tomates et melons Production en baisse en raison du recul des surfaces en légumes et des aléas climatiques Seule la tomate sous serre progresse en surface Évolution par rapport à la moyenne 5 ans | Source : Agreste Importations en légère hausse Tomates : + 3 % à t Carottes et navets : + 3 % à t Choux fleurs et brocolis : + 1 % à t Chicorées et laitues : + 5 % à t Évolution de la moyenne des 6 premiers mois 2011 par rapport à la même période 2010 | Source : Agreste DEMANDE stable, tomates en hausse Quantités achetées par les ménages : + 0,4 % Les plus achetés : tomates, carottes, melon, endives, courgettes, salades Moyenne 7 premiers mois 2012 VS 2011 | Source : FranceAgriMer Exportations en baisse sauf pour les tomates Tomates : + 16 % à t Carottes et navets : - 50 % à t Choux fleurs et brocolis : - 23 % à t Chicorées et laitues : - 12 % à t Évolution de la moyenne des 4 premiers mois 2012 par rapport à la moyenne 5 ans | Source : Agreste PRIX : une forte variabilité selon les produits Indice IPPAP des prix à la production : Situation de crise pour le melon en juin, Bonne campagne pour les tomates et les carottes, offre en endives et laitues limitée en raison d’aléas climatiques Melon – 27 %, tomate +10 %, carotte + 16 %, salade + 21 %, endive + 34 % Courgette – 2 %, choux-fleur – 1 %, concombre + 4 % Évolution de la moyenne sur les 6 premiers mois 2012 par rapport à la moyenne quinquennale | Source : Agreste Solde commercial structurellement négatif à – 420 millions d’euros en cumul sur les 6 premiers mois de 2012 (en baisse par rapport à 2011 où il s’établissait à – 385 M€) Solde positif mais en fort recul pour les pommes de terre : +145 millions d’euros Source : Douanes
110 Légumes frais – Surfaces en baisse, seule la tomate sous serre progresse Estimation de la production de légumes 2012 en milliers de tonnes et évolution par rapport à la moyenne des cinq dernières années Source : Agreste
111 Légumes frais – Prix à la production fortement dépendants du climat INDICES DES PRIX DES PRODUITS AGRICOLES À LA PRODUCTION Valeur sur les 6 premiers mois de 2012 et évolution par rapport à Source : Agreste, IPPAP BRUT BASE 2005 Situation de crise pour le melon en juin-juillet en raison d’un climat peu propice à la consommation Bonne campagne pour les tomates et les carottes Offre en endives et laitues limitée en raison d’aléas climatiques