INTRODUCTION : Organisation, Entreprise, Institution.

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Théories de coûts de transactions O. Williamson 1975 LE MARCHELA FIRME OU Coûts de recherche et de négociation Coûts de bureaucratie et de supervision.
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INTRODUCTION : Organisation, Entreprise, Institution

INTRODUCTION : Les images de l'organisation

INTRODUCTION : Ce qui structure une organisation

L ’organisation : la vision des économistes I. LES THEORIES NEO-CLASSIQUES : l’Homo Economicus rationnel II LA THEORIE DES COUTS DE TRANSACTIONS Le coût d’accès aux marchés III. LES THEORIES EVOLUTIONNISTES L ’Économie des conventions

I. LES THEORIES NEO-CLASSIQUES : l’Homo Economicus rationnel  La Microéconomie traditionnelle - Les individus sont rationnels : ils optimisent leur fonction d’utilité (systèmes de préférences) ou leur fonction de production (productuvité marginale décroissante) - la concurrence pure et parfaite sur les marchés (transparence, atomicité, homogénéité, libre entrée) conduit à une utilisation optimale des ressources (“Optimum de Pareto"). L'équilibre concurrentiel n'est plus efficient, dès lors qu'existent des monopoles, des biens collectifs, des effets externes ou des coûts de transactions.

 La Théorie des jeux Situations conflictuelles où les individus peuvent coordonner leurs décisions (Schelling, Prix Nobel 2005) Tucker, le « dilemme » du prisonnier, jeu à somme non nulle : Bien que chacun aurait personnellement intérêt à avouer, l'intérêt commun des malfaiteurs est de ne pas avouer (coopération) - Si un seul avoue, il est relaxé, tandis que son complice écope la peine maximum, soit dix ans de prison (intérêt personnel) - Si les deux avouent, ils seront condamnés à cinq ans de prison - Si aucun n'avoue, il n’y a pas de preuve, donc la condamnation est réduite à deux ans de sursis pour port d’arme (nécessite la coopération) Dans un « équilibre de Nash », chacun anticipe correctement ce que les autres vont faire, et aucun joueur ne regrette son choix après avoir constaté celui des autres joueurs. Il n’y a pas de « solution » au sens mathématique. On représente en général les différents déroulements possibles par un arbre. Suivant les issues possibles, et leurs probabilités, il existe un algorithme pour déterminer le « meilleur choix ». Un joueur non stratégique, la "Nature", peut prendre aléatoirement certaines décisions à telle ou telle étape du jeu, orientant la suite du jeu vers un certain sous-arbre de l'arbre du jeu.

Deux autres modèles de l’Homo Economicus rationnel: 1. Le modèle des « Relations d’agence » : - Il y a asymétrie d'information. Avant le contrat (situation d'information cachée ou de sélection adverse, seul le vendeur connaît l’état véritable de la voiture ) ou après le contrat (situations d'action cachée ou de hasard moral, dans les déclarations d’assurance, le travail…). En théorie on devrait signer des contrats complexes, en pratique l’organisation est un «noeud de contrats» écrits ou tacites : c’est la théorie de l’agent pour les contrats actionnaires/managers: les « Stock Options » 2. Le modèle de la « Recherche Opérationnelle » : - Modélisation mathématique des problèmes courants (affectation des équipages, fonds d'investissement… : théorie des graphes (ordonnancement, transport,), programmation linéaire (affectation) probabilités (files d'attente, simulation, choix multicritères..). En général les contraintes sur le terrain font que l’on doit se contenter d’une solution « pas trop loin de l’optimum ».

La relation d'agence (Jensen et Meckling, 1976) : Une relation d'agence est un contrat dans lequel le principal (ou mandant) a recours aux services de l'agent (ou mandataire) pour accomplir une tâche en son nom. Le principal maîtrise la règle du jeu (sans détenir toute l'information utile), l'agent se plie à la règle (tout en contrôlant la marge d'incertitude que lui confère son avantage en terme d'asymétrie d'information): - allocation des droits décisionnels à l'intérieur de l'organisation (droits liés à la gestion de la décision, et droits liés au contrôle de la décision) - conception du système de contrôle (système d'évaluation et de mesure de la performance, et système d'incitation qui instaure des sanctions ou des récompenses). L’agent est tenté de se comporter dans son propre intérêt et d'annoncer au principal non informé que les mauvais résultats sont le fait d'événements indépendants de sa volonté (Eron, Vivendi..).

 La Recherche Opérationnelle : Modélisation mathématique des problèmes courants (affectation des équipages, fonds d'investissement… : théorie des graphes (ordonnancement, transport,), programmation linéaire (affectation) probabilités (files d'attente, simulation, choix multicritères..). 50 millions $ gain annuel apporté par Crew Pairing Optimization System En général les contraintes sur le terrain font que l’on doit se contenter d’une solution « pas trop loin de l’optimum ».

La remise en cause de l’optimisation  Les différents « biais » : Le biais de l’ancrage (attention à la première information reçue), le biais du statu quo (faire comme on a déjà fait), le biais du coût du changement (le temps arrange les choses), le biais de la confirmation (idée préconçue, flatterie…), le biais de la prévision (prévisions sans contrôle des faits)…  Les différences entre les individus : propension au risque extraverti/introverti tolérance à l ’ambiguïté intelligence compétence analytique habilité verbale expérience connaissance de la tâche niveau hiérarchique capacité de mémorisation habilité de perception et de discrimination..  Les différences entre les styles cognitifs : Les réceptifs accumulent les détails, alors que les perceptifs cherchent une vision d'ensemble, Les analytiques utilisent une approche structurée et déductive, alors que les intuitifs préfèrent une approche par tâtonnements.

CONTRAT TSE CALCUL TS CONVENTION TNS RATIONALITE ECONOMIQUE - Autonomie - Rationalité Calcul - Max. utilité - Marché - Information - Autonomie jeu - Rationalité procédurale - Max. « utilité » - Coût d’accès aux marchés - Liberté d ’interprétation - Rationalisation : Mimétisme rationnel - Conviction (confiance) - Ecran d’information

II. La théorie de coûts de transactions O. WILLIAMSON 1975 LE MARCHELA FIRME OU Coûts de recherche et de négociation Coûts de bureaucratie et de supervision Contrats CT renégociésContrats LT « incomplets » Rationalité limitée des acteurs Opportunisme des acteurs ? Asymétrie d’information (ex ante, ex post) Incertitude et complexité Spécificité des actifsFréquence des relations

Marchés ou hiérarchies électroniques? O. Williamson > T. Malone 1987  Connexion, débit élevé, coûts faibles..  Convergence des technologies..  Convergence des acteurs (fusions, alliances)  Effets de courtage et effets d’intégration  réduction des coûts de coordination  réduction des coûts de distribution physique  redistribution et des marges  Accès non biaisé au marché + de marché !

Marchés ou hiérarchies électroniques? O. Williamson > C. Antonelli 1992  L’entreprise résulte d’une série d’innovations technologiques ayant permis de réduire les coûts de transactions.  Quasi-intégration par dépendance des S.I.  Nature stratégique de l’information  Hiérarchies plus contrôlées et rationalisées + de hiérarchies!

Une convention est un « Système cognitif collectif » : Système d’Information et Communication des critères de comportements des autres Syst. d ’Information +/- « Cohérent » : - Données (le Principe) - Traitements (les Sanctions) - Personnes (les Rôles) Syst. de Communication. +/- « Complexe » : - Acquisition (les Contacts) - Traitement (la Négociation) - Diffusion (la Technologie) III. La théorie des conventions P.Y. GOMEZ 1990

Conviction Mimétisme REGLES, normales, partagées « Système Ecran » Le flux, modèle de l ’échange d’information: L’écran, modèle de structuration de l’information: INDIVIDUS A D B C Confirmation Système d ’Interprétation Flux +/- complexe +/- cohérente Enoncé et Dispositif Interprétation? Incertitude? Transparence?

Rôles des acteurs de l ’échange? Division du travail, « Règles de l ’art » Quelles sont les REGLES? 1. La logique de l ’échange: 2. La logique de la contribution: Conventions de qualification Prendre un taxi? Discuter avec son médecin? Négocier un prêt? Travail en commun, Routines Apprentissage Quelles sont les REGLES? Conventions d ’effort Gérer un diplôme? Faire un cours magistral? Tirer au flan? Dynamique: par les modifications ENDOGENES de la conviction sur le « Normal » Marché Organisation