Introduction générale Sciences Économiques et Sociales A l’origine des nouveaux programmes et des nouvelles épreuves.

La filière E.S. a des atouts … Elle débouche sur des résultats satisfaisants dans l’enseignement supérieur. Elle est appréciée des élèves : Cf. Establet et alii (2005), "Radiographie du peuple lycéen ", ESF.Establet et alii (2005), "Radiographie du peuple lycéen ", ESF … mais elle est souvent critiquée Une attractivité est parfois jugée excessive. La « neutralité » des enseignants est parfois mise en doute. Une efficacité de l’enseignement critiquée : pour Francis Mer, ministre de l'Economie et des Finances, l'enseignement des SES diffuse une vision simpliste de l'entreprise, réduite à un lieu d'exploitation et de conflits. Par ailleurs, une grande partie très politisée des professeurs profiterait de la liberté pédagogique qui leur est donnée pour endoctriner leurs élèves : Pierre Antoire Delhonnais écrivait : « Les Français sont des cancres en économie. (…) Si l'enquête Pisa avait mesuré leurs connaissances en économie, elle serait probablement arrivée à un constat encore plus inquiétant que sur leur niveau en maths, en français, sans parler bien sûr de l'anglais. »Pierre Antoire Delhonnais

Une réflexion a été engagée. Deux exemples : Une réflexion a été engagée. Deux exemples : L’Académie des sciences morales et politiques va publier en juin 2008 un document très critique : « Rapport sur l’enseignement de l’économie dans les lycées. »Rapport sur l’enseignement de l’économie dans les lycées. Le Rapport Guesnerie (commission de 14 enseignants chargés de réfléchir sur la discipline) produira la même année un rapport constructif.rapport constructif

La dissertation « fait la part belle aux compétences rhétoriques ». La QDS incite trop souvent à la simple paraphrase des documents et comprend deux parties largement redondantes. Au total, les modes d’évaluation ne permettent pas une évaluation satisfaisante des connaissances et compétences des élèves. Les manuels Les manuels Les épreuves Les épreuves Les programmes Ils sont conçus comme des supports de pédagogies actives, mais présentent une qualité inégale. En particulier, la laïcité intellectuelle n’est pas toujours respectée. On note un encyclopédisme qui conduit à une assimilation insuffisante des fondamentaux de la discipline. Il faut réduire le nombre de thèmes étudiés, et en même temps l’ambition dans leur traitement. Il y a trop de thèmes et pas suffisamment d’outils. La démarche doit être scientifique et rigoureuse. On se concentre sur des aspects trop théoriques. Il faut réintroduire les faits pour un meilleur équilibre théorie-empirie. Les indications complémentaires manquent souvent de précision et ne permettent pas toujours de dégager le fondamental de l’accessoire. Insuffisante articulation entre les programmes de première et terminale. Une approche de l’entreprise insuffisante. FIN