M1 syntaxe 2 CM10 Mardi 12 Bilan sur la cartographie
La périphérie gauche ForceP SpecForce’ ForceTopP SpecTop’ TopFocP SpecFoc’ FocFinP SpecFin’ FinIP
La flexion AgrSP SujetAgrS’ AgrSTP TNegP not/pasNeg’ NegAgroP AgrOVP AdvPVP V Le Agr de Pollock est AgrO; le Agr de Belletti est AgrS.
La cartographie Les adverbes et les négations sans dans la même position à parité d’interprétation. On les utilise comme des drapeaux pour comprendre la position des éléments mobiles, comme le verbe ou bine topic et focus. Les différences d’ordre des mots s’expliquent par une hiérarchie structurale universelle et des paramètres de mouvement, par exemple du verbe. L’ordre des morphèmes, et l’ordre des têtes vont ensemble et nous renseignent sur la hiérarchie structurale universelle des positons fonctionnelles.
Bilan sur la cartographie: une recherche pas une théorie La cartographie des structures hierarchiques est une ligne de recherche et non pas un modèle. C’est la tentative de dresser des plans les plus détaillées et précises possibles des configurations générées par la syntaxe des langues naturelles. Ce n’est donc pas une approche ou une hypothèse, même si elle se nourrit quand même un noyeau d’hypthèses et de méthodes qui lui sont propres.
Bilan sur la cartographie: quelles limites? L’impulse initial a été le travail de Pollock, complété par celui de Belletti. Après, la cartographie du IP a continué d’avancer, et plusieurs autres têtes telles que Mood, Aspect, Tence, Voice etc. Une question générale qui se pose vite est jusqu’où pouvons-nous nous pousser? Quelles sont les limites de la richesse des structures cartographiques?
Bilan sur la cartographie: quelles limites? Une question générale qui se pose vite est jusqu’où pouvons-nous nous pousser? Quelles sont les limites de la richesse des structures cartographiques? Il est donc nècessaire de conjuguer cette recherche empirique qui part du bas (bottom up) avec une réflexion plus “du haut” (topdown), plus globale, qui vise à définir la notion de compléxité et à en fixer les limites de façon générale.
Bilan sur la cartographie Certaines de ces hypothèses générales qui ont guidé la recherche cartographique: -Un trait morphosyntaxique = une tête indépendante dens la hierarchie fonctionnelle -iL n’y a qu’une seule hierarchie universelle des projections fonctionnelles: pour ce qui est des têtes, pour ce qui est de leur nombre, pour ce qui est de leur ordre relatif - les langues diffèrent (a) pour les types de mouvements qu’elles admettent, ou (b) pour la réalisation concrète ou abtraite de chaque tête et spécifieur.
Bilan sur la cartographie: une hyerarchie universelle? C’est là l’hypothèse la plus forte que l’on puisse faire sur le rapport entre les langues, qui implique en particulier que si une langue donnée fournit l’évidence pour l’existence d’un projection fonctionnelle, cette projection fonctionnelle sera présente dans toute langue.
Bilan sur la cartographie: un répertoire universel? Une hypothèse un peu moins forte serait de dire que le répertoire des projections fonctionnelles est universel, et les langues puisent librement de ce répertoire, ou bien encore que l’ordre est libre. Le choix entre ces deux hypothèses (forte et faible) est une question empirique, mais il est comme d’habitude plus prudent de partir de l’hypothèse la plus forte.
Bilan sur la cartographie: la typologie Une dimension très importante de la cartographie est la dimension comparative et typologique, qui a vraiement révolutionné l’attitude de beaucoup de générativistes. C’est en effect la seule façon de a.Donner la bonne hierarchie universelle b.Vérifier quels sont les ordres impossibles.
Bilan sur la cartographie: les ordres impossibles Topic Focus (raisons sémantiques générales)
Bilan sur la cartographie: les ordres impossibles L’ordre de démonstratifs, numéraux et adjectifs par rapport au Nom. (Universel 20 de Greenberg 1963) Beaucoup de variation, mais des 24 ordres possibles de ces quatre éléments, seuls 13 sont clairement attestés, et tous sont dérivables d’un seul ordre de base: Dem Num A N) par le mouvement de N ou NP à quelque projection fonctionnelle plus haute. (Cinque 2005)
Bilan sur la cartographie: d’où vient- elle? Certains ordres dérivent de conditions très générales ou sémantiques, comme c’et le cas pour topic et focus. Mais pour d’autres on ne sait pas (encore). Quel est son statut?
Les lectures CARTOGRAPHIE 1.Low CP in Cantonese(Cheung) 2.DP-internal movement in French (Laenzlinger) 3.Contre Cinque (Bobalijk) 4.Cartographie et microvariation romane (Ledgeway) 5.Cartographie du CP et français ancient(Paoli) 6.Head movement (Matushansky) 7.Negation in Jordanian Arabic (Al Momani) 8.La notion de projection étendue (Shlonsky) 9.Small clauses en français (Sportiche) 10.L’omission du sujet en anglais (Haegeman) 11.Topicalisation en Roman et anglais (Haegeman) 12.Verb second (Hornstein) 13.Wh i situ en français (Shlonsky) 14.Contre la cartographie de l’allemand (Zwart)
ANTISYMMETRIE 1.Antisymmétrie en morphologie (Drijkoningen) 2.Sentence final particles in Chinese (Chan) 3.Constructions partitives en anglais et français (Sleeman et al.) 4.L’analyse des relatives (Bianchi) 5.Dislocation à droite en espagnol (Villalba) 6.La typologie des questions WH (Soare)
Layout du papier 1.Résumé du papier (2 pages) Quel est le domaine empirique? Quelles données, dans quelle langue. Quel est le problème et/ou la proposition théorique et en quoi ils se raccordent au cadre plus ample? Quelles sone les conséquences/prédictions de la proposition? Quels sont les problèmes? Quelles sont les ouvertures?
Layout du papier 2. Commentaire (2 pages) Dans quelles directions pourrait-on élargir la proposition? Quelles données vous semblent directement pertinente pour vérifier ou falsifier l’hypothèse? Comment modifieriez-vous l’article pour le rendre plus fort/ plus convaincant?