Suivi Participatif et Évaluation des Projets Communautaires – Un Modèle Dakar, Sénégal Du 11 au 15 janvier 2010

Trois composantes importantes du système modèle 1.Suivi continu des activités de projet 2.Évaluation intermédiaire/formative des activités 3.Évaluation finale/sommative – répercussions à plus long terme du projet

Pourquoi un système participatif? Parce que... Les personnes dans les communautés touchées sont celles qui en savent le plus sur les changements causés dans leur vie. Ce système renforce la capacité des personnes et des organisations locales à analyser, à planifier, à envisager les changements, à prendre des décisions et à agir. Ce système renforce les relations entre les ONG et la communauté, instaure la confiance et accroît les capacités techniques et administratives des personnes qui y participent. Ce système fournit des données qui en plus d’être utiles, sont utilisées puisque tous les intervenants sont les « propriétaires » des résultats.

Caractéristiques fondamentales du système modèle 1. Participation 2. Domaines d’indicateurs de base 3. Méthodes combinées pour recueillir les données 4. Orientation active 5. Progrès à long terme

Établissement et gestion du système Le système de M&E participatif est inclus à titre d’élément de la conception de projet. Le coordonnateur M&E est nommé par l’ONG. Le coordonnateur rédige un plan de gestion pour le système M&E. Le coordonnateur organise une séance avec l’organisation locale pour examiner le plan et…

Le conseiller technique local est nommé conjointement avec l’organisation communautaire. Un comité de gestion est créé (environ six personnes); il adopte le plan de gestion pour le système M&E, décide des détails et transmet le plan à l’ONG. Des réunions de comité mensuelles ont lieu pour examiner les progrès et les activités du plan pour le prochain mois. Le coordonnateur envoie des rapports mensuels à l’ONG. Il rédige également les rapports demandés par les donateurs.

Évaluation intermédiaire/formative L’ONG nomme un facilitateur d’évaluation. L’ONG prépare le plan d’évaluation et consulte le conseiller technique et le comité de gestion. Une équipe d’évaluation est formée (8 à 10 personnes – membres du comité et autres personnes qu’il désigne). L’ONG formule les « Lignes directrices pour le plan d’évaluation », qui sont consultées et adoptées par l’équipe d’évaluation (indicateurs, méthodes, sources de renseignements, responsables de la collecte de données).

Les trois étapes principales du processus… 1. Atelier de conception (une journée) : Qu’est-ce qu’une évaluation? Qu’est-ce qui sera évalué? Comment le fera-t- on? Qui le fera? Quand? 2. Collecte des données : (durée en fonction du plan). 3. Atelier d’analyse (1 à 2 jours) : pour produire un rapport et réfléchir sur les données recueillies (qu’est-ce que nous avons appris et qu’est-ce que les données nous disent sur l’amélioration du plan de travail?), et formulation des mesures d’intervention préconisées. Le facilitateur rédige un rapport et demande les commentaires de l’ONG et des personnes concernées à l’échelon local, puis il prépare la version finale.

Évaluation finale/sommative et évaluation des répercussions à plus long terme La procédure est essentiellement la même, mais l’accent est mis sur les objectifs/répercussions de niveau supérieur, au-delà des résultats précisés pour le projet. Des leçons méthodologiques sont tirées des autres projets – qu’est-ce qui a fonctionné et qu’est-ce qui n’a pas fonctionné et pourquoi? La planification est faite pour continuer les activités après la fin du projet (durabilité). Un projet achevé constitue une transition vers l’autosuffisance …