Université d’automne de l’AFEF / IFÉ de Lyon / octobre 2014 Écrire en classe : quelles compétences en français dans les disciplines ? Table ronde : Des pratiques d’écriture numérique peuvent-elles contribuer à lutter contre les inégalités ? Vers une multimodalité de la littéracie universitaire Jean-Paul Meyer Université de Strasbourg
écriture académique ► littéracie universitaire double contrainte de production pour l’étudiant : ♦ manifester une compétence ♦ communiquer un savoir contraintes ♦ de normes (scripturales), ♦ d’habitus (culturels) ♦ de choix (énonciatifs)
omniprésence des formes numériques ► production médiatisée (outils de transformation tels que clavier, tablette, applications et logiciels de traitement, etc.) ► multimodale (mixité des sources et des réalisations inhérente à la numérisation: texte, son, image) ► co-construite (usages collaboratifs induits par le travail en réseau)
outils nouveaux + formes langagières hybrides (enjeu d’une littéracie multimédiatique) ► apprentissages spécifiques (eux-mêmes marqués par des modalités numériques) ► activités tributaires des conditions d’accès (aux sources, aux outils, etc.) ► formes d’intelligence très différentes, voire en rupture d’une génération à l’autre
l’écriture numérique transforme la perspective 1) valorisation et la priorité données aux activités de relecture/réécriture, à travers les outils numériques de composition, de révision et d’édition 2) prise en compte et l’exigence de nouveaux comportements sociocognitifs, fondés sur la mise en réseau de compétences interindividuelles
l’écriture numérique 1) modifie le rapport à l’intelligence de l’écriture 2) fait émerger de nouveaux savoir-faire différents des attentes scolaires traditionnelles ouverts aux apprenants habituellement peu « visibles »
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