Les Archives de la Commission Extraordinaire Soviétique: leur origine, leur particularités, leur utilisation 5 mars 2009 Dr Victoria THOMAS-PROZOROVA Chargé d’études documentaire Yahad-in Unum
Les questions à étudier: 1.Qui est le producteur de ces archives et quels son ses attributions et les objectifs de son activité? 2.Comment le processus du travail était documenté? 3.Comment les documents ont été archivés? 4.Comment les archives ont été exploitées?
La Commission Extraordinaire Soviétique crée le 2 novembre 1942 par l'arrêté N° 229 de Conseil Suprême de l'URSS Règlement approuvé par le Conseil des Commissaires du Peuple (SNK) le 16 mars 1943 Mission de très haut niveau Compétence extraterritoriale Statut mixte public – privé Coopération avec NKVD et Parti communiste
Composition de la CES centrale PRESIDENT N. Chvernik Président du Conseil central des unions syndicales MEMBRES: academicien N. Bourdenko, chirurgien en chef des Armées académicien B. Vedeneiev, spécialiste de l'énergie et de hydrotechnique, académicien T. Lyssenko, « spécialiste » de l'agriculture pilote de chasse, Héros de l'URSS V. Grizodoubova, académicien juriste I. N. Traïnine., homme politique A. Jdanov, responsable de l’idéologie au sein du Bureau centrale du Parti, qui va aussi dirigé la Commission mixte des alliés en Finlande; écrivain A. Tolstoï, académicien Ev.Tarlé, ancien chartiste et spécialiste des guerres et Nikolaï, métropolite de Kiev et de Galicie
Commissions extraordinaires bénévoles: composition type Le 1er secrétaire du Comité du Patri territorialement compétent, -la Présidence du Soviet local territorialement compétent, -le directeur de la Direction territorialement compétent de l'NKVD 2-3 membres bénévoles. Commission de l’Armée Responsable politique de l’entité Médecin militaire Représentant de l’NKVD « osobiste» NB juillet avril 1943 NKVD+NKGB = « Grand Ministère de l’Intérieur »
Coordination du travail sur place I étape: mise en place de la Commission locale II étape: validation par la Commission nationale des résultats obtenus par les commissions locales. III étape: la précision de ces résultats par les requête de la Commission centrale. environ 10 MILLIONS citoyens soviétiques ont bénévolement participé plus de 4 MILLONS d’actes établis dont concernant « les atrocités » (crimes particulièrement graves). Rjev, Gjatsk, Viazma Orel, Stalingrad, Katyn, Smolensk Stalingrad, Odessa, Leningrad KrasnodarKalinine Кiev, Leningrad, Smolensk, la Crimée, Кatyn, ToulaStavropol, Leningrad, Kharkiv, Koursk, Odessa
Cadre de classement archives CES Par lieu République, Région district ou ville, à l’intérieur de cette entité les dossiers sont classé par thème crimes particulièrement grave, dommages à l’économie nationale, dommages aux personnes physiques osarbaiters puis par date du documents L’instruction voudrait aussi que les photographies, pour des raisons de conservation soient classées à part. Chaque Ministère constitue les dossiers pour les dommage dans sa branche de responsabilité.
Les chiffres principales issus du recensement de la CES Le catalogue de la Commission centrale criminel de guerre de citoyens de Reich, alliés nazis collaborateurs de nationalité soviétique civils et prisonniers de guerre soviétique sont tués sur le territoire, personnes sont déporté au Reich pour les travaux forcés
Fonds R-7021 aux GARF Versements en 1952, 1956,-1957, 1967, dossiers, pour lesquels: 153 inventaires ( par région ou par ministère-12 ) 23% d’éliminables ( doublons et frais de fonctionnement ) 2 récolements :1966 et 1975 1dossier égaré déclassification
Conclusions Sur le producteur des archives et ces méthodes de travail: étude des procédures à tous les niveaux confirme la fiabilité globale des donnée collectées Sur la traçabilité documentaire du travail : le travail a été documentée correctement, mais de façon très variable Sur l’archivage et traitement archivistique des fonds: traitement après le versement aux archives correspondaient aux normes de l’époque. et a préservé l’authenticité du fonds Sur l’utilisation des documents de la CES : les commissions à tous les niveaux faisaient les choix de communication selon la situation politique de l’époque. L’étude des publication de la CES est très instructive. L’utilisation scientifique se développe après 1992.