IGEN STIJacques PERRIN1 Contrôle en cours de formation A quoi ça sert ? Comment ça marche ? Quels sont les problèmes ?
IGEN STIJacques PERRIN2 Le CCF, outil d’évaluation et de certification
IGEN STIJacques PERRIN3 A quoi ça sert ? A faire de l’évaluation : –certificative de compétences terminales, –par sondage, –par les formateurs eux mêmes –à mesure que les formés atteignent le niveau requis
IGEN STIJacques PERRIN4 Comment ça marche ? Les formateurs organisent, dans la continuité du processus de formation, une situation d’évaluation, pour un formé ou plus, sans interrompre la formation des autres, dans le cadre du règlement d’examen, afin de certifier que les compétences visées sont acquises (et dans quelle mesure elles le sont).
IGEN STIJacques PERRIN5 Quels sont les problèmes ? Des problèmes d’usage nombreux et de plusieurs types : –Définitions variées des situations d’évaluation (référentiels) –Non respect des principes –Non respect des procédures –Absence, ou surabondance, d’encadrement
IGEN STIJacques PERRIN6 Revue de détail des dérives 1.L’évaluation certificative de compétences terminales se traduit trop souvent par plusieurs situations inutiles évaluant en réalité des compétences intermédiaires ou la même compétence dans des contextes différents. Conséquences : Surreprésentation inutile de l’évaluation au détriment de la formation dans les cursus, non-conformité aux principes de l’examen qui ne doit évaluer que des résultats d’apprentissages.
IGEN STIJacques PERRIN7 Revue de détail des dérives 2.L’évaluation porte davantage sur les connaissances que sur les compétences. Conséquences : Déconnexion des réalités professionnelles, etc.
IGEN STIJacques PERRIN8 Revue de détail des dérives 3.L’évaluation est plus exhaustive que par sondage et les situations d’évaluation sont artificielles au lieu d’être appuyées sur des activités professionnelles authentiques et cohérentes. Conséquences : Déconnexion des réalités professionnelles, focalisation sur les connaissances, etc.
IGEN STIJacques PERRIN9 Revue de détail des dérives 4.Non respect du principe d’évaluation en cours de formation (journées bloquées en fin de cycle, « compositions trimestrielles, …). 5.Difficultés à identifier « lorsque le candidat est prêt ». 6.Traitement hétérogène des candidats n’ayant pas atteint le niveau requis en fin de cycle de formation (à la fin des dates limites réglementaires des périodes d’évaluation) Conséquences : Interruption de la formation de tout le groupe, perception insuffisante des moyens d’identification du niveau atteint, hétérogénéité de la notation, …
IGEN STIJacques PERRIN10 Des sujets en suspens ? Comment traiter les absences ? Volontairement ou non, des candidats ne participent pas aux évaluations prévues à la date voulue. Que faire ? : Organiser une évaluation de rattrapage, en fonction du motif d’absence,
IGEN STIJacques PERRIN11 Des sujets en suspens ? Que fait-on des propositions de notes des évaluateurs ? La réponse est réglementairement claire : Les notes communiquées au jury final ne sont que des propositions que le jury peut modifier. –Comment résister à la pression des jeunes qui veulent les connaître ? –Quelles informations leur donner ? Que faire ? : Taire le résultat de l’évaluation perçu par le professeur ? Donner seulement l’évaluation de performance (encore faut-il des indicateurs clairement exprimés avant l’évaluation) ?
IGEN STIJacques PERRIN12 Des sujets en suspens ? Comment gérer l’équité entre ceux qui sont évalués en début de période et les autres ? Rien que la question indique que les principes de l’évaluation par compétences ne sont pas maitrisés. Que faire ? : Déjà, expliquer aux évaluateurs (et aux rédacteurs de référentiels ?) que les indicateurs associés à chaque compétence sont un minimum requis (= compétence totalement acquise = 20/20). Ensuite, rappeler que la transmission des propositions de notes au jury se fait en fin d’évaluation, donc toute harmonisation préalable est possible.
IGEN STIJacques PERRIN13 Des sujets en suspens ? Comment transcrire un concept binaire (compétence atteinte au niveau de maitrise requis ou non) en note ? C’est une contradiction inhérente à l’usage des compétences dans une procédure ou une note graduée de zéro à vingt est exigée. Que faire ? : Les indicateurs associés à chaque compétence sont un minimum requis, mais la présence de plusieurs indicateurs permet de moduler la performance observée. Lorsque la compétence est globalement maitrisée, la note devrait se situer entre 10+ et 20. Lorsqu’elle n’est pas suffisamment maitrisée, la note devrait se situer en dessous de 10.
IGEN STIJacques PERRIN14 Quelques propositions De mise en œuvre –Imposer des situations d’évaluations correspondant à des activités du RAP –Interdire l’évaluation multiple des mêmes compétences dans plusieurs épreuves –Proposer des grilles d’évaluation nationales progressive (de la compétence très peu développée à la compétence marquée)
IGEN STIJacques PERRIN15 Quelques propositions Réglementaires –Ouvrir la possibilité de déclarer, à n’importe quel moment de la formation, qu’un auditeur répond aux critères attendus (suppression de la période) –Ouvrir la possibilité de « rattrapage » par une situation d’évaluation ponctuelle en fin de formation, pour ceux qui n’ont pas validé une compétence en cours de formation –Suppression des épreuves écrites ponctuelles pour candidats isolés par leur inscription dans un centre d’examen agréé pour passer l’épreuve de CCF (valable seulement pour des effectifs raisonnables de candidats)
La continuité formation évaluation Les grilles PERRIN Compétences à évaluer Compétences intermédiaires associées Indicateurs de performance Performances mesurées Graphe de position
Les grilles PERRIN La continuité formation évaluation Choix des indicateurs retenus % de critères évalués Poids de la compétence intermédiaire Répartition du poids des critères Vérification de la répartition des poids Graphe d’affichage des critères d’évaluation