Thèse : Mixité, égalité et genre dans les espaces du loisir des jeunes. Pertinence d’un paradigme féministe. Membre
Le cadre législatif en France. La loi n° pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes promulguée le 4 août décret n° du 24 juin 2015 relatif au rapport sur la situation en matière d'égalité entre les femmes et les hommes intéressant les collectivités territoriales. La charte européenne pour l’égalité. L’Article 29 de la convention internationale des droits de l’enfant.
Une orientation scolaire sexuée.
Une division horizontale et verticale sexuée du travail très marquée Avec une forte concentration des métiers des femmes :
Des inégalités salariales pour le privé comme pour le public. Des écarts de revenus qui se creusent à la retraite
Des stéréotypes au sexisme : hiérarchisation et Edith Maruéjouls/L'ARObE Le système repose sur deux « principes » Stéréotypie des groupes sociaux de sexe : Distinguer le groupe des hommes de celui des femmes/ Uniformiser à l’intérieur de chaque groupe de sexe (la femme vs l’homme). Le sexisme : Instaurer l’inégale valeur Hiérarchisation des deux groupes ainsi obtenu : Appartenir au groupe des hommes est plus valorisé.
Un système : La valence différentielle des sexes
Hiérarchisation, les stigmates de la domination masculine
Les outils de « changement » La Mixité : Du mélange au partage. Rapport comptable et mixité active. L’égalité, des variables opérationnelles : L’égale redistribution L’égal accès L’égale valeur
Le portrait statistique des pratiques de loisir
Les loisirs sportifs : Inégalités et hégémonie masculine 2/3 des usagers des équipements et activités sportives sont des garçons pour 1/3 de filles. Dans les mêmes proportions pour la pratique en club et la proposition municipale.
Renforcement des stéréotypes : du côté des pratiques artistiques et culturelles Une fille danse, chante, joue du piano, de la flute et du violon. Un garçon, ne danse pas, joue de la guitare (électrique), de la batterie et des percus.
le décrochage des filles : les espaces jeunesses. Du centre de loisir à la maison des jeunes garçons Les statistiques par sexe montrent un phénomène très caractéristique de décrochage des filles. Si elles fréquentent presque à égalité avec les garçons les centre de loisir, leur proportion chute de façon très importante dans la fréquentation des espaces jeunesse. la présence des filles dans ces espaces est circonscrite à des activités spécifiques, des pratiques « autorisées ». Les garçons bénéficient d’un plus large panel d’activités et utilisent le lieu plus « librement ».
L’offre de loisirs subventionnée s’adresse en moyenne à deux fois plus de garçons que de filles. Inégalité Les activités non mixtes masculines sont beaucoup plus importantes que les activités non mixtes féminines. Non mixité = renforcement des inégalités Les filles décrochent à partir de l’entrée en sixième. Elles disparaissent des équipements et espaces publics destinés aux loisirs des jeunes. Invisibilité La constitution d’ espaces de loisir spécifiquement masculin, valorisation des « cultures masculines ». Performativité du Genre Les filles grandes oubliées des loisirs publics
RE AGIR : La politique Egalitaire Intégrée Objectiver : La statistique sexuée : Quel est l’impact de ma politique publique sur les femmes et les hommes? Observer : Comment s’organise la (non) mixité? Qu’en est-il de la division sexuée du travail? Sensibiliser les acteurs éducatifs : Dans quel cadre puis-je intervenir ? Egalité politique (mission de service public : égale redistribution, égal accès, égale valeur); Mixité active; Autorité/Genre; Inter culturalité/inter sectionnalité. Intervenir : Définir un projet éducatif égalitaire, interroger la division sexuée du travail, proposer des actions avec les enfants, les jeunes, les parents, les acteurs éducatifs, Mesurer : La statistique sexuée; l’échange entre les professionnel/les; produire de la réflexion/théorie sur les pratiques Communiquer/Rendre visible : Lutter contre les stéréotypes sexués (images véhiculées) et proposer une alternative à la norme.