Gestion des couleurs
Les fondamentaux Le concept de gestion des couleurs La protection des couleurs Plus précisément
La protection des couleurs Le but Assurer l’intégrité des couleurs tout au long du flux de production Ici on parle de La justesse de leur affichage L’impression sur papier
La gestion des couleurs N’a pas pour ambition de rendre conformes à la scène photographiée C’est le rôle de la prise vue de la retouche (éventuellement)
Le but C’est de créer un contexte qui les protégera de toutes altérations. Tant d’un périphérique, d’un logiciel, que de soi-même.
La préservation L’objectif est donc de préserver le profil couleur qu’il contient Cela ne concerne donc pas le fichier physique Mais le profil de couleur incorporé
Le profil couleur Qu’il soit erroné, absent, ignoré, la conséquence est que le profil couleur ne pourra être décodé.
L’univers informatique Il s’est développé autour d’un postulat minimaliste. En général les périphériques, les fichiers images sont donc à la norme sRGB. (sRGB profil modeste créé en 1996 par Microsoft et HP) Ce ne serait pas un problème si tout ce qui intervient dans le flux de travail conservait ce profil.
Normes sRGB aussi appelé Stupid sRGB → Un profil minimaliste que l’on retrouve sur la plupart du matériel et dans les logiciels comme valeur par défaut, voir unique. Adobe RGB → Un espace de couleur beaucoup plus vaste, devenu la référence dans les pratiques photos.
sRGB Adobe RGB De nombreux conflits et dégâts potentiellement importants. Ambitions Obtenir le meilleur des deux périphériques appareil photo écran
Appareil photo écran Leur comportement n’est jamais parfait Conseils Appareil photo : → Régler dans son menu le profil couleur de préférence sur Adobe RGB. Écran : → Calibrer ce dernier.
L’impression Plusieurs possibilités En ligne Un imprimeur Une imprimante personnelle En ligne
Impression en ligne Il existe de nombreux fournisseurs. Il faut donc avant tout s’assurer du profil couleur que vous propose ce dernier. Mais aussi Le ou les papiers qu’il propose. Le coût peut être un critère important. L’imprimeur
L’imprimeur La problématique est la même que pour l’impression en ligne. Ce dernier, en général un photographe ayant pignon sur rue, doit pouvoir imprimer dans son atelier. L’imprimante personnelle
Une imprimante qualité photo, peu importe la marque. Elle comporte en général plusieurs cartouches. Les formats A4 → Courant, peu couteux, cartouche de faible contenance. A3, A3+ → Plus intéressant, à partir de 600 €. A2, → Le top pour un particulier, le prix est supérieur à 1000€. Autres → appelé aussi traceur, plutôt réservé aux professionnels.
Le papier Il dépend principalement de son sujet et le choix est vaste. Le choix du papier Votre imprimante détermine le grammage maximum que vous pourrez utiliser. (voir la notice) Oubliez les papiers d’entrée de gamme, même s’ils coutent plus cher choisissez le professionnel
La chaine d’impression Le réflex, l’écran, l’imprimante Voilà la chaine, est-elle complète ? Non Le ou les softs de traitement de l’image. Le choix sur le marché est important certes mais il doit pouvoir traiter le profil Adobe RGB sans modifier automatiquement ce dernier.
L’impression Le fabriquant fourni avec l’imprimante un gestionnaire d’impression qui permet de piloter cette dernière. Ce gestionnaire a sa propre logique de traitement de couleurs qui au final modifiera le profil couleur de votre œuvre. C’est a ce moment là qu’intervient le profil ICC (International Color Consortium). Un fichier ICC ou ICM que le fournisseur papier vous propose qui est en adéquation avec votre papier.
Profil ICC et l’imprimante Il ne change rien dans le gestionnaire d’impression, c’est au niveau de votre logiciel de traitement qu’il intervient. Votre logiciel de traitement d’image doit donc disposer de sa propre interface d’impression qui doit permettre de choisir le profil du papier retenu. Mais il ne faut pas oublier de neutraliser celui de l’imprimante qui reste quand même l’interface pour l’impression.
La gestion des couleurs Conclusion Un réflex bien réglé La gestion des couleurs c’est Un écran calibré Une imprimante de qualité photo Un ou des logiciels de traitement d’image. Le bon choix du papier Le profil ICC du dit papier
Jacky Naëssens ©