CAS CLINIQUE Femme de 51 ans admise pour état délirant ATCD : psychose, thrombophlébite cérébrale, épilepsie TRT : trileptal, dépakine, risperdal Examen somatique normal, apyrexie
CAS CLINIQUE Examen somatique aux urgences Avis psychiatrique Hospitalisation en UHCD pour surveillance
CAS CLINIQUE: EN UHCD Avis neurologique : réalisation d’un EEG et modification du traitement anti- épileptique Réévaluation après 24 heurs d’hopitalisation
CAP 48 SALON DE PROVENCE
CADRE LEGAL LEGISLATION Circulaire du 15 juin 1979 Décret n° du 14 mars 1986 Circulaire du 14 mars 1990 Circulaire n° 39/92 DH.PE/DGS.3C/ du 30 juillet 1992 Décret n° du 30 mai 1997 CONVENTION Entre Le CHG de Salon et le CH de Montperrin
L’URGENCE « Il y a urgence à partir du moment où quelqu’un se pose la question, qu’il s’agisse du patient, de l’entourage ou du médecin ; elle nécessite une réponse rapide et adéquate de l’équipe soignante, afin d’atténuer le caractère aigu de la souffrance psychiatrique. » En 1991, le groupe de travail de la commission des maladies mentales définit, ainsi, l’urgence en psychiatrie :
LA CRISE Selon Nicolas DE COULON : « la crise est un moment (relativement aigu) de rupture dans l’équilibre intra psychique et/ou interpersonnel nécessitant un contact avec un/des professionnels de la santé mentale. » Pour KAES : « Les crises que nous avons nécessairement à vivre, et pour vivre, ne sont pas seulement des crises privées, intimes, individuelles. Elles ont assurément leur déterminisme propre, leur mode de résolution et leur signification dans la structure de la psyché du sujet singulier ; elles sont générées et régies par le conflit inconscient et les multiples divisions internes du sujet de l’inconscient. Mais pour certaines d’entres elles, elles ont leur cause dans la relation du sujet avec son environnement d’objets, électifs ou imposés »
FONCTIONNEMENT DU CAP 48 LA Fédération de l’Accueil de l’Urgence et de la Psychiatrie de Liaison LE CAP 48 EQUIPE Médicale : 2 TP de 9h à 17h et le samedi matin Paramédicale : 9 IDE/ ISP - 24h/24h MISSIONS Développer les réponses psychiatriques dans le cadre de l’urgence. Développer une réponse en amont de l’hospitalisation grâce à un travail de réseau. Consultation dans le cadre de la psychiatrie de liaison. Favoriser les articulations avec les unités fonctionnelles de l’hôpital Montperrin et les services du CH de SALON.
Arrivée aux urgences Examen médical Demande de consultation psychiatrique Orientation en accord avec le médecin des urgences
SOINS PSYCHIATRIQUES L’ACCUEIL Ce temps d’accueil est le temps de la rencontre. Le temps de l’accueil doit être privilégié. Il doit permettre au patient d’être rassuré. Il favorise la « recontextualisation » de la situation et le début de la mise à distance des événements. Cela peut être le temps de la rencontre avec l’entourage.
SOINS PSYCHIATRIQUES (suite) L’OBSERVATION, L’ÉVALUATION Recueillir les informations d’ordre médical, familial, administratif et professionnel. Reconnaître les symptômes définissant un type de pathologie. Évaluer, analyser, gérer les signes directs et indirects exprimés. Permettre au patient d’extérioriser son vécu, et de faire entendre sa souffrance. Favoriser l’émergence d’une demande de soins. Par ailleurs, l’accompagnement des proches peut se poursuivre.
SOINS PSYCHIATRIQUES (suite) L’ORIENTATION Tout au long du travail d’accompagnement, nous avons à l’esprit l’orientation de la personne : Les problèmes relèvent d’une prise en charge immédiate dans un service spécialisé. (HL, HDT, HO) Les manifestations sont bénignes, le patient peut retourner chez lui. La surveillance et l’évaluation nécessitent un temps d’hospitalisation au CAP 48 pour déterminer une orientation.
SOINS PSYCHIATRIQUES L’ACCUEIL DES FAMILLES La rencontre avec les familles comporte plusieurs intérêts: Connaissance du contexte de crise Relations au sein de la famille Antécédents Les potentialités de la famille La réassurance, les explications, l’écoute…
ETUDES DE CAS Situation 1 Appel du SAMU pour une personne ayant fait une tentative de suicide. L’équipe des urgences demande si une IDE psy peut se rendre sur les lieux avec eux. Quelle organisation est mise en place? Rôle de chacun des intervenants Prise en charge dans le service des urgences
TRAVAIL EN RESAU Avec le CHM Les Secteurs adultes Les secteurs enfants Les inter secteurs (psy-VIH, FST, SPAD) Avec le CHG Les services de soins avec la psychiatrie de liaison Le centre de consultation d’alcoologie ambulatoire La PASS Avec les partenaires médico-sociaux Les médecins généralistes CCAS Espace-santé-jeunes La fraternité salonnaise Autres
ETUDES DE CAS Situation 1 Le SAMU demande l’intervention des urgences pour une tentative de suicide à domicile. L’IDE psy accompagne l’équipe de urgences. Quelle organisation est mise en place? Quelle est la place de chacun des intervenants? Prise en charge dans le service des urgences
ETUDES DE CAS Situation 2 Un groupe de personnes adressé par la police se présente aux urgences. Ces personnes ont été victimes d’un braquage sur lieu de travail. Quelle organisation est mise en place? Prise en charge dans le service des urgences
ETUDES DE CAS Situation 3 Une personne est amenée par les pompiers pour agitation à domicile et propos incohérents. Quelle organisation est mise en place? Prise en charge dans le service des urgences
ETUDES DE CAS
Situation 4 Une personne est accompagnée par la Police pour état d’ébriété sur la voie publique. Elle présente une agitation psychomotrice. Quelle organisation est mise en place ? Prise en charge dans le service des urgences
ETUDE DE CAS Situation 5 Patient détenu au CDD de Salon amené aux urgences pour tentative de Suicide par pendaison dans sa cellule.(seconde tentative en prison).Malgré la surveillance 24h sur 24 des agents de la pénitenciaire et du personnel soignant, nouvelle tentative de pendaison en service le lendemain de son arrivée. On note un délire de persécution et d’interprétation. Ne critique pas son geste. Quelle organisation est mise en place ? Prise en charge dans le service des urgences.