Étude sur la consommation de films (longs métrages) des canadiens Avril 2013
La table des matières Le sommaire des résultats 3 Le contexte, les objectifs et la méthodologie 9 Le comportement des cinéphiles 13 Les sources d’information et les préférences 35 La perception de l’industrie 60 Le profil des répondants 68 Les annexes : les questionnaires
Le sommaire des résultats
Le sommaire des résultats À travers cette recherche, Téléfilm Canada souhaitait comprendre les habitudes de consommation des canadiens en matière de longs métrages ainsi que leur perception à l’égard de l’industrie du cinéma. Dans cette perspective, cette étude visait à répondre aux trois grandes questions suivantes : Quelles sont les habitudes de consommation des canadiens en matière de contenus vidéo en général et de longs métrages en particulier? 1 Quelle sont les nouvelles tendances émergentes dans l’industrie? 2 Quelles sont les connaissances et les perceptions des canadiens dans le domaine cinématographique? 3 Les pages qui suivent résument les principales réponses obtenues à ces grandes questions.
Le sommaire des résultats Quelles sont les habitudes de consommation des canadiens en matière de contenus vidéo en général et de longs métrages en particulier? 1 La consommation de films et de téléséries se révèle solidement ancrée dans les habitudes d’écoute des cinéphiles canadiens. L’écoute de téléséries / téléromans est particulièrement impressionnante avec 85 % des canadiens qui le font au moins une fois par semaine. En comparaison, plus d’un canadien sur deux (53 %) regarde un long métrage par semaine. Sans surprise, francophones et anglophones ne vivent pas la même réalité en matière de la langue d’écoute. Les anglophones canadiens écoutent leur contenu presque exclusivement en anglais. En moyenne, 94 % de leur contenu est dans cette langue et 71 % d’entre eux peuvent être catégorisés d’unilingues anglophones puisqu’ils écoutent 100 % de leur contenu en anglais. Les québécois francophones visionnent bien entendu la plus grande partie de leur contenu en français (71 % en moyenne), mais ils sont également nombreux à regarder des films en anglais (moyenne de 28 %). Seulement 39 % des québécois francophones ne regardent aucun film dans l’autre langue officielle. L’âge joue un rôle extrêmement discriminant dans les habitudes d’écoute. De nombreux indicateurs mesurés dans cette étude le démontrent; la jeune clientèle est surpondérée quant à l’utilisation des appareils mobiles, la fréquence d’écoute de longs métrages, le recours au streaming et téléchargements gratuits, l’utilisation d’Internet pour s’informer, l’importance des trames sonores dans un film, etc. C’est le genre de film (ex. : science-fiction, drame, comédie) plus que tout autre qui constitue l’élément clé lorsque vient le temps de choisir un film. Il est étonnant de constater que l’origine du film, le fait qu’il soit canadien ou québécois, le scénariste ou le réalisateur et même les prix remportés pèsent bien peu dans la balance.
Le sommaire des résultats Quelle sont les nouvelles tendances émergentes dans l’industrie? 2 L’étude permet d’identifier quatre grandes tendances : Les canadiens affirment regarder plus de films qu’il y a un an (29 % sont en hausse, 14 % sont en baisse et 58 % sont stables pour un gain net de 15 points de pourcentage) : il s’agit d’un résultat basé sur les perceptions des répondants, mais il témoigne néanmoins d’une tendance favorable. Les plateformes numériques permettent de démocratiser l’accès aux longs métrages : interrogés sur les raisons expliquant l’augmentation de la consommation de longs métrages, deux raisons attirent l’attention : L’accessibilité des films, des sources ou des plateformes. Le consommateur n’est plus tout à coup limité au contenu du magasin vidéo ou à la programmation des différentes chaînes télé. Il est à quelques clics de souris ou de télécommande pour regarder les primeurs, les classiques presque sans aucune contrainte. La préférence pour le visionnement numérique avec les nouvelles possibilités offertes par Netflix ou iTunes par exemple, mais également l’accès à du contenu sur le Web. De plus, si on s’attarde uniquement au dernier film visionné par les canadiens à leur domicile, on réalise que la télé voit sa domination historique s’effriter avec 81 % de pénétration. Les plateformes mobiles accaparent aujourd’hui 18 % et l’ordinateur compte à lui seul pour 15 % des plateformes de visionnement utilisées. Nul doute que la popularité croissante des plateformes numériques aura un impact grandissant dans la façon qu’ont les canadiens de consommer du contenu vidéo. 6
Le sommaire des résultats Quelle sont les nouvelles tendances émergentes dans l’industrie? (suite…) 2 Il n’y a jamais eu autant d’options pour regarder un film : le graphique ci-dessous témoigne avec éloquence des différentes options qui s’offrent aux cinéphiles pour regarder ses longs métrages. Le visionnement en direct est de moins en moins la norme. Autre fait intéressant, Internet représente aujourd’hui une source aussi crédible et importante que le bouche à oreille et la télévision pour décider d’un film à voir. En effet, les sites Web spécialisés de films ou de cinéma, les réseaux sociaux, Youtube ou d’autres sites Web qui présentent des bandes-annonces de films ainsi que les blogues populaires, se placent aujourd’hui au même niveau que les sources traditionnelles, à savoir le bouche à oreille et la télévision. Le segment de consommateurs plus jeunes (moins de 35 ans) se montre particulièrement avide de contenu obtenu sur la toile. QA11. Et ce dernier film que vous avez regardé, était-ce… Essentiellement des personnes qui rapportent avoir regardé leur dernier film directement à la télé.
Le sommaire des résultats Quelles sont les connaissances et les perceptions des canadiens dans le domaine cinématographique? 3 L’industrie canadienne du long métrage souffre de plusieurs maux : On se souvient peu du dernier film québécois ou canadien visionné : seulement 39 % des québécois francophones et un bien maigre 21 % des canadiens anglophones se rappellent du dernier film québécois ou canadien regardé. La notoriété des films d’ici est extrêmement perfectible : sans doute le reflet des budgets de promotion plus limités consacrés par les distributeurs, les films canadiens sont généralement en queue de peloton sur le plan de la notoriété. Seule exception; The trailer park boys : The movie avec un taux de notoriété de 72 %, ce qui le place au troisième rang derrière 40 ans et encore puceau et Les rois du patin (respectivement 82 % et 73 %). On parvient très difficilement à identifier les films d’ici : à en croire les canadiens consultés, La dénonciation, Nouvelle espèce, L’imaginarium du Docteur Parnassus, Promesses de l’ombre et Dur à cuire sont des films américains (alors qu’ils sont tous canadiens). Rebelle, qui faisait pourtant l’objet d’une bonne couverture médiatique au moment du sondage, ne peut faire mieux que d’être correctement identifié dans 38 % des cas par les québécois francophones et 40 % pour les canadiens anglophones. Fait à souligner, les québécois francophones se sont démarqués en identifiant correctement les trois films suivants dans de très fortes proportions (Bon cop Bad cop avec 91 %, Les invasions barbares avec 90 % et C.R.A.Z.Y. avec 85 %) comparativement à leurs homologues canadiens anglais (respectivement 73 %, 52 % et 37 %). Les canadiens anglais ont une perception plutôt négative de l’industrie du film d’ici : seulement quatre canadiens anglais sur dix (43 %) s’accordent sur le fait que l’industrie canadienne du cinéma ait commencé à faire de meilleurs films au cours des dernières années (comparativement à 60 % chez les québécois francophones), mais estiment tout de même qu’il est important de présenter et de promouvoir les films canadiens à l’extérieur du pays. Ils ont d’ailleurs l’impression que les films canadiens sont peu présentés dans les salles de cinéma et souffrent d’un manque de promotion / publicité. La provenance québécoise ou canadienne d’un film est une bien faible source de motivation : la promotion d’un film parce qu’il est d’ici ne parviendra pas forcément à accrocher un auditoire plus important puisque ce critère semble très peu prioritaire aux yeux des cinéphiles. Mince consolation, les films d’ici sont généralement bien appréciés confirmant qu’il se fait au pays du cinéma de qualité méritant d’être mieux mis en marché.
Le contexte, les objectifs et la méthodologie
Le contexte, les objectifs et la méthodologie Téléfilm Canada est un organisme culturel fédéral voué à la réussite de l’industrie audiovisuelle canadienne sur les plans culturel, commercial et industriel. Grâce à ses différents programmes de financement et de promotion, Téléfilm appuie des entreprises dynamiques et des créateurs de talent ici et à l’international. Dans le contexte du plan d’entreprise de Téléfilm Canada, l’organisme souhaite réaliser un sondage pancanadien afin d’avoir une meilleure connaissance du canadien à l’égard des produits audiovisuels. Pour cela, Ad hoc recherche a été mandatée afin de réaliser un sondage Web auprès d’un panel représentatif de la population pancanadienne. LES OBJECTIFS Plus précisément, cette étude poursuit les objectifs suivants : Mieux connaitre et comprendre les habitudes de consommation des canadiens en matière de films (longs métrages); Identifier et prendre la mesure de nouvelles tendances émergentes; Mesurer les perceptions et attentes des Canadiens par rapport au domaine du cinéma et leurs connaissances générales quand à la provenance de certains films.
Le contexte, les objectifs et la méthodologie LA POPULATION À L’ÉTUDE Canadiens de toutes les provinces du pays; Âgés de 15 ans et plus; Pouvant s’exprimer en français ou en anglais. LA MÉTHODE DE COLLECTE Sondage par panel Web réalisé du 11 au 19 mars 2013. La collecte des données a été réalisée à l’aide du panel de Research Now, un partenaire régulier d’Ad hoc recherche. LA PRÉCISION DES RÉSULTATS Pour un échantillon probabiliste de n = 1800, la marge d’erreur maximale, à un niveau de confiance de 95 %, est de ± 2,31 %. Les résultats ont été pondérés selon la région, l’âge et le sexe afin de refléter le mieux possible la population à l’étude. Toutefois, comme l’échantillon de ce sondage provient d’un panel Web, il ne peut être considéré comme étant probabiliste puisqu’il est constitué de personnes s’étant portées volontaires à répondre à des sondages en ligne. L’Association de la recherche et de l’intelligence marketing (ARIM) préconise de ne pas calculer de marge d’erreur lorsqu’un échantillonnage n’est pas probabiliste. C’est pourquoi, dans ce document, les marges d’erreur et les différences significatives ne sont présentées qu’à titre indicatif seulement.
Le contexte, les objectifs et la méthodologie Dans ce document, les deux flèches et ont été retenues pour présenter les écarts significatifs, à la hausse ou à la baisse, entre les différents sous- groupes (à un niveau de confiance de 95 % ou plus). Les fréquences de consommation moyennes de contenus audiovisuels sont indiquées dans ce document sous le format « n fois par année ». Il s’agit de données approximatives basées sur la moyenne des extrapolations suivantes : Jamais = 0 fois / année; Une ou deux fois par année = 2 fois / année; Environ une fois tous les 4-5 mois = 3 fois / année; Environ une fois tous les 2-3 mois = 5 fois / année; Environ une fois par mois = 12 fois / année; Environ une fois aux 2-3 semaine = 30 fois / année; Environ une fois par semaine = 52 fois / année; Quelques fois par semaine = 200 fois / année; Tous les jours ou presque = 300 fois / année. DAUTRES PRÉCISIONS En raison de la nature particulière de l’industrie du cinéma au Canada, l’échantillon a été segmenté en deux sous- groupes distincts : un premier segment constitué de québécois francophones et un deuxième constitué des répondants provenant du reste du Canada, incluant les québécois anglophones. Ainsi, afin de simplifier la lecture, nous appellerons le premier segment « les québécois francophones » et le deuxième segment « les canadiens anglophones ».
Le comportement des cinéphiles
Le comportement des cinéphiles : La consommation audiovisuelle LES SÉRIES / TÉLÉROMANS ET LES FILMS SONT SOLIDEMENT ANCRÉS DANS LES HABITUDES D’ÉCOUTE DES CANADIENS La grande majorité des canadiens sondés rapporte consommer régulièrement du contenu vidéo : qu’il s’agisse de longs métrages (films), de téléséries / téléromans ou encore de courts métrages professionnels ou amateurs, plus de la moitié des répondants disent en écouter au moins une fois par mois. De toute évidence, certains types de contenus sont plus fréquemment écoutés que d’autres : Les téléséries / téléromans se révèlent comme étant les produits culturels les plus consommés par les canadiens. En moyenne, ils sont écoutés 179 fois par année (ou environ 3,4 fois par semaine). Qui plus est, la grande majorité des canadiens (85 %) s’y adonnent au moins une fois par semaine, un chiffre spectaculaire à bien des égards. Avec une telle fréquence de consommation, on peut affirmer sans se tromper que ce type de contenu est solidement ancré dans les habitudes du canadien moyen. Notons que la fréquence moyenne de consommation annuelle des téléséries est plus grande chez les canadiens âgés de 18 à 34 ans et 35 à 54 ans (189 et 185 fois par année respectivement c. les 55 ans et plus : 170 fois par année et les 15-17 ans : 146) ainsi que chez les femmes (190 fois par année c. 168 pour les hommes). Par ailleurs, les canadiens anglophones affichent une fréquence de consommation qui devance légèrement celle des québécois francophones : 86 % des canadiens anglophones sondés en regardent au moins une fois par semaine contre 80 % pour les québécois francophones. 179* fréquence annuelle de consommation de téléséries / téléromans * Cette donnée est approximative car basée sur des extrapolations de fréquence de consommation. Par exemple, une personne affirmant consommer des téléséries à tous les jours ou presque se voyait octroyer une valeur de 300 fois par année et une personne mentionnant environ une fois tous les 2 à 3 mois se voyait octroyer une moyenne de 5 fois par année.
Le comportement des cinéphiles : La consommation audiovisuelle LES SÉRIES / TÉLÉROMANS ET LES FILMS SONT SOLIDEMENT ANCRÉS DANS LES HABITUDES D’ÉCOUTE DES CANADIENS (SUITE) Les films (longs métrages) se classent au deuxième rang affichant une fréquence de consommation annuelle moyenne de 85 fois par année et un peu plus de la moitié des canadiens (53 %) en regardent au minimum une fois par semaine. Les canadiens âgés de 18 à 35 ans semblent une fois de plus le segment le plus porteur étant donné que près des deux tiers (64 %) rapportent en consommer au moins une fois par semaine et pour une moyenne de 97 fois par année. Les 15 à 17 ans se démarquent également avec une moyenne de 103 longs métrages regardés au cours d’une année; un comportement sans doute attribuable au temps discrétionnaire accru dont ils disposent. Les québécois francophones s’avèrent de plus grands consommateurs de films puisqu’ils en regardent en moyenne 100 fois/année alors que les canadiens anglophones en regardent en moyenne 82 fois/année. Si les femmes étaient davantage portées vers les séries, les hommes sont légèrement plus engagés dans l’écoute de films (90 c. 80 pour les femmes). 85* fréquence annuelle de consommation de films 66* Les courts métrages professionnels ou amateurs ressortent comme la catégorie de contenus vidéo la moins populaire, mais est tout de même consommée en moyenne 66 fois par année et près de quatre répondants sur dix (38 %) en regardent au moins une fois par semaine. Les plus jeunes canadiens sondés (15-17 ans) paraissent comme les plus grands utilisateurs avec une moyenne de 150 fois/année. fréquence annuelle de consommation de courts métrages professionnels ou amateurs * Cette donnée est approximative car basée sur des extrapolations de fréquence de consommation. Par exemple, une personne affirmant consommer des téléséries à tous les jours ou presque se voyait octroyer une valeur de 300 fois par année et une personne mentionnant environ une fois tous les 2 à 3 mois se voyait octroyer une moyenne de 5 fois par année.
Le comportement des cinéphiles : Les longs métrages LA CONSOMMATION DE LONGS MÉTRAGES EST EN HAUSSE ET LES MODES DE DIFFUSION NUMÉRIQUES Y JOUENT UN RÔLE DÉTERMINANT Au vu des résultats, la consommation de films semble légèrement en hausse : près d’un canadien sondé sur trois (29 %) indique en consommer davantage comparativement à l’an passé, soit deux fois plus que ceux qui estiment en regarder moins (14 %); un gain non négligeable de 15 points de pourcentage. Trois grandes raisons expliquent cette situation : Le temps libre / plus d’intérêt : avoir du temps est un prérequis essentiel à l’écoute de films. Plus de la moitié des canadiens qui affirment regarder plus de longs métrages qu’il y a un an (52 %) invoquent cette raison. Accessibilité des films : plus du quart des raisons avancées (26 %) font état d’une plus grande facilité à accéder à du contenu, soit par le biais de nouvelles plateformes, à un service ou forfait avec leur abonnement télé, etc. Préférence pour le visionnement numérique : enfin, une proportion non négligeable (21 %) rapporte prendre de plus en plus goût au visionnement numérique, particulièrement par le biais du streaming, qui, à leurs yeux, offre un meilleur contenu que les programmes télévisuels réguliers. Ces deux derniers résultats permettent de démontrer l’impact grandissant des technologies dans la façon de consommer son contenu vidéo.
Le comportement des cinéphiles : Les longs métrages L’ÂGE ET LA LANGUE PARLÉE INFLUENCENT GRANDEMENT LES COMPORTEMENTS D’ÉCOUTE Sans surprise, francophones et anglophones ne vivent pas la même réalité en matière de la langue d’écoute. Les anglophones canadiens écoutent leur contenu presque exclusivement en anglais. En moyenne, 94 % de leur contenu est dans cette langue et 71 % d’entre eux peuvent être catégorisés d’unilingues anglophones puisqu’ils écoutent 100 % de leur contenu en anglais. Dans ce segment de consommateurs, l’écoute de films dans une langue étrangère est deux fois plus élevée que pour ceux en français (4 % c. 2 % du total). Les québécois francophones visionnent bien entendu la plus grande partie de leur contenu en français (71 % en moyenne), mais ils sont également nombreux à regarder des films en anglais (moyenne de 28 %). Seulement 39 % des québécois francophones ne regardent aucun film dans l’autre langue officielle. En moyenne, les trois quarts des films (76 %) se visionnent chez soi. Toutefois, on note un sédentarisme croissant avec l’âge. La maison représente le lieu d’écoute de deux tiers des 15 à 17 ans (67 %) et la proportion atteint 78 % chez les plus âgés. Le cinéma accapare 18 % des lieux d’écoute de longs métrages. Les rares sondés qui en regardent ailleurs à l'aide d'un lecteur mobile ou d’une tablette (6 %) sont plus nombreux auprès des plus jeunes de 15-17 ans et des 18-34 ans (en moyenne 12 % et 10 % de films respectivement c. les 35-54 ans : 6 % et les 55 ans et plus : 4 %) et des canadiens anglophones (en moyenne 7 % c. les québécois francophones : 5 %). La majorité des canadiens sondés ont visionné leur dernier film sur une télévision. Leur proportion est encore plus élevée auprès des plus âgés (55 ans et plus : 94 %). Une minorité rapporte avoir visionné leur dernier film sur un ordinateur. Leur proportion est toutefois significativement plus élevée chez les plus jeunes (15-17 ans : 39 % et 18-34 ans : 29 %). 81 % 15 %
Le comportement des cinéphiles : Les modes de visionnement L’ÉCOUTE DE FILMS EN DIRECT EST TOUJOURS LE MOTEUR, MAIS LES PLATEFORMES NUMÉRIQUES SONT DÉSORMAIS INCONTOURNABLES Au cours de la dernière année, les canadiens sondés rapportent avoir visionné des films en direct lorsqu’ils passent à la télévision en moyenne 53 fois par année. De plus, près du tiers des répondants (32 %) en ont regardé au moins une fois par semaine. Une surreprésentation est tout de même remarquée pour certains sous-groupes, à savoir : les plus âgés (55 ans et plus : en moyenne 59 fois/année c. les 15-17 ans, les 18-34 ans et les 35-54 ans : 50 fois/année); les québécois francophones (en moyenne 70 fois/année c. les canadiens anglophones : 50 fois/année); les «inactifs», donc ceux à la maison/retraités/sans emploi (en moyenne 64 fois/année c. les actifs : 48 fois/année); les moins scolarisés (primaire / secondaire : en moyenne 62 fois/année et collégial : 60 fois/année c. universitaire : 39 fois/année) et les répondants ayant un revenu familial annuel de moins de 40 K $ (en moyenne 78 fois/année c. de 40 K $ à 79 K $ : 55 fois/année et 80 K $ et plus : 41 fois/année). L’enregistreur numérique personnel se révèle également un mode de visionnement populaire puisqu’il a été utilisé en moyenne 32 fois durant la dernière année. Les utilisateurs de cette plateforme se montrent plus nombreux chez les sous-groupes suivants : les habitants dans une ville (en moyenne 36 fois/année c. les habitants dans une banlieue d’une grande ville : 28 fois/année et les habitants dans une région rurale : 27 fois/année) et les ménages avec enfants de moins de 18 ans (en moyenne 40 fois par année c. ceux sans enfants : 29 fois/année). Soulignons que les films sur DVD, Blu-Ray et VHS que l’on possède à la maison, la vidéo sur demande et les films sur appareil mobile (iPad, tablette, téléphone intelligent, le PlayStation Portable (PSP), etc.) représentent des modes de visionnement davantage répandus auprès des deux plus jeunes segments de répondants (15-17 ans et 18-34 ans). 53* fréquence annuelle de consommation de films en direct à la télé 32* fréquence annuelle de consommation de films par le biais d’un enregistreur numérique * Cette donnée est approximative car basée sur des extrapolations de fréquence de consommation. Par exemple, une personne affirmant consommer des téléséries à tous les jours ou presque se voyait octroyer une valeur de 300 fois par année et une personne mentionnant environ une fois tous les 2à 3 mois se voyait octroyer une moyenne de 5 fois par année.
Le comportement des cinéphiles : Les modes de visionnement L’ÉCOUTE DE FILMS EN DIRECT EST TOUJOURS LE MOTEUR, MAIS LES PLATEFORMES NUMÉRIQUES SONT DÉSORMAIS INCONTOURNABLES (SUITE) Les plateformes en ligne sont assez répandues auprès des canadiens sondés mais demeurent tout de même légèrement en deçà des plateformes physiques (télé, films sur DVD, Blu-Ray ou VHS, enregistreur numérique, etc.). En effet, leur utilisation moyenne maximale ne dépasse pas 30 fois par année. Le streaming payant arrive en premier : utilisé au moins une fois par semaine par 17 % des répondants, particulièrement les canadiens anglophones (18 % contre les québécois francophones : 8 %). Sans aucun doute que la barrière de langue et la plus grande richesse de contenu en anglais expliquent en grande partie cet écart; Le streaming et le téléchargement gratuits suivent en deuxième position : utilisés au minimum une fois par semaine par 13 % des répondants. Une surreprésentation est palpable chez les plus jeunes de 15-17 ans : deux d’entre eux sur cinq (40 %) utilisent le streaming gratuit au moins une fois par semaine et trois sur dix (30 %) utilisent le téléchargement gratuit au moins une fois par semaine.
La fréquence de consommation de films et téléséries Les fréquences d’écoute ont toutes été regroupées de la façon suivante : Une fois par semaine ou plus : tous les jours ou presque; quelques fois par semaine; environ une fois par semaine; Quelques fois par mois : environ une fois aux 2-3 semaines; environ une fois par mois; Moins d’une fois par mois : environ une fois tous les 2-3 mois; environ une fois tous les 4-5 mois; une ou deux fois par année; jamais (sauf pour les films où le jamais ne constitue pas un choix de réponse). QA1. Pour commencer, simplement préciser à quelle fréquence environ vous écoutez les trois types de contenus suivants. Svp inclure toutes les occasions que vous soyez à la maison, au cinéma, en avion, chez des amis ou autres. Moyenne (fois / année) 179 85 66 Sous-groupes chez lesquels la moyenne de consommation annuelle est surreprésentée : Téléséries / téléromans Femmes (190 c. hommes 168); Ménages de trois personnes ou plus (186 c. de deux personnes : 175 et d’une personne : 175); Nés au Canada (183 c. nés ailleurs : 159); Diplôme primaire / secondaire (189 c. collégial : 181 et universitaire : 174). Longs métrages (films) Québécois francophones (100 c. canadiens anglophones : 82); Hommes (90 c. femmes : 80); Habitants du Québec (94 c. habitants des Maritimes et de l’Ontario : 85,8 et habitants de l’Ouest : 77); Ménages de trois personnes ou plus (90,2 c. de deux personnes : 81,1 et d’une personne : 81,1); Actifs (88,3 c. inactifs : 77,3); Diplôme primaire / secondaire (97,9 c. collégial : 84,6 et universitaire : 76,5); Ménages avec enfants (94,9 c. sans enfants : 80,9). Courts métrages professionnels ou amateurs Québécois francophones (78 c. canadiens anglophones : 64); Hommes (77 c. femmes : 55); Habitant dans une ville (72 c. habitants dans une banlieue d’une grande ville : 61 et habitants dans une région rurale : 54); Ménages de trois personnes ou plus (86,8 c. d’une personne : 51,2 et de deux personnes : 49,1); Nés ailleurs qu’au Canada (86,5 c. nés au Canada : 62,1); Actifs (73,4 c. inactifs : 48,8); Diplôme primaire / secondaire (75,1 c. universitaire : 65,3 et collégial : 57,2); Ménages avec enfants (95,8 c. sans enfants : 53,3). Base : ensemble des répondants (n = 1 800)
La fréquence de consommation de films et téléséries (suite) QA1. Pour commencer, simplement préciser à quelle fréquence environ vous écoutez les trois types de contenus suivants. SVP inclure toutes les occasions que vous soyez à la maison, au cinéma, en avion, chez des amis ou autres. Base : ensemble des répondants
Le nombre de films regardés au cours du dernier mois QA3. De façon plus précise, combien de films avez-vous regardés au cours du dernier mois? La proportion des répondants ayant regardé plus de 10 films au cours du dernier mois est plus importante chez : Les hommes (27 % c. les femmes : 19 %); Les habitants d’une région rurale (28 % c. les habitants d’une banlieue d’une grande ville : 22 % et les habitants d’une ville : 22 %); Les moins scolarisés ayant un diplôme primaire / secondaire (28 % c. diplôme collégial : 23 % et diplôme universitaire : 20 %); Les répondants avec un revenu familial de moins de 40 K $ (30 % c. de 40 K $ à 79 K $ : 25 % et 80 K $ et plus : 19 %). Ces résultats sont présentés sur la base des répondants qui regardent des films au moins une fois par mois. Ainsi, au cours du dernier mois, tous ont visionné au moins un film. Ces résultats sont présentés sur la base de l’ensemble des répondants, y compris ceux qui regardent des films moins d’une fois par mois. Ainsi, au cours du dernier mois, 20 % des sondés n’ont regardé aucun film. Base : ensemble des répondants
L’évolution de l’écoute de films QA4. Comparé à il y a un an, diriez-vous que vous regardez… QA5. Qu’est-ce qui explique pourquoi vous regardez plus de films maintenant qu’il y a un an? Base : ensemble des répondants (n = 1 800) Note : par souci de concision, seules les mentions de plus de 3 % sont présentées dans ce tableau. La proportion des répondants qui regardent plus de films qu’il y a un an est plus importante chez : Les 15-17 ans (54 % c. les 18-34 ans : 38 %, les 35-54 ans : 26 % et les 55 ans et plus : 20 %); Les répondants de l’Ontario (33 % c. les répondants de l’Ouest et de l’Atlantique : 26 % et les répondants du Québec : 24 %); Les habitants d’une ville (31 % c. les habitants d’une région rurale : 28 % et les habitants d’une banlieue d’une grande ville : 24 %); Les canadiens anglophones et autres (30 % c. les québécois francophones : 22 %); Les ménages de trois personnes ou plus (34 % c. d’une personne : 28 % et de deux personnes : 23 %); Actifs (31 % c. inactifs : 22 %); Ménages avec enfants (38 % c. sans enfants : 25 %).
Les conditions d’écoute des films en général QA12. Quelle proportion des films que vous écoutez est… Proportion de 100 % Moyenne 84,3 % 12,5 % 3,3 % 61 % 6 % 0,1 % QA6. Quelle est la proportion des films que vous regardez dans chacun des trois endroits suivants : Proportion de 100 % Moyenne À la maison ou chez des parents / amis 75,5 % 18,1 % 6,4 % 15 % 1 % 0,1 % Au cinéma Ailleurs (lecteur mobile ou tablette) 1 % Base : ensemble des répondants (n = 1 800)
Les conditions d’écoute des films en général (suite) QA12. Quelle proportion des films que vous écoutez est… Base : ensemble des répondants (n = 1 800)
Les conditions d’écoute des films en général (suite) QA6. Quelle est la proportion des films que vous regardez dans chacun des trois endroits suivants : Base : ensemble des répondants
Le dernier film regardé... QA9. Maintenant, si vous pensez spécifiquement au dernier film que vous avez eu l’occasion de regarder à la maison, sur laquelle des plateformes suivantes l’avez-vous regardé? La proportion des répondants qui ont regardé leur dernier film à la télévision est plus importante chez : Les québécois francophones (87 % c. les canadiens anglophones et autres : 80 %); Les femmes (84 % c. les hommes : 79 %); Les répondants du Québec (86 % c. les répondants de l’Atlantique : 85 %, les répondants de l’Ouest : 81 % et les répondants de l’Ontario : 78 %); Les habitants d’une banlieue d’une grande ville (87 % c. les habitants d’une région rurale : 86 % et les habitants d’une ville : 77 %); Les répondants qui regardent des films moins d’une fois par mois (87 % c. ceux qui en regardent quelques fois par mois : 84 % et ceux qui en regardent une fois par semaine ou plus : 78 %); Les ménages de deux personnes (88 % c. ceux à une personne : 81 % et ceux à trois personnes ou plus : 76 %); Les répondants nés au Canada (84 % c. ceux nés ailleurs qu’au Canada : 68 %); Les inactifs (91 % c. les actifs : 77 %); Les répondants avec un revenu familial de 80 K $ et plus (85 % c. de 40 K $ à 79 K $ : 82 % et moins de 40 K $ : 72 %); Les ménages sans enfants (84 % c. avec enfants : 75 %). La proportion des répondants qui ont regardé leur dernier film sur un ordinateur est plus importante chez : Les canadiens anglophones (16 % c. québécois francophones : 10 %); Les hommes (18 % c. les femmes : 12 %); Les répondants de l’Ontario (18 % c. les répondants de l’Ouest et de l’Atlantique : 14 % et les répondants du Québec : 11 %); Les habitants d’une ville (18 % c. les habitants d’une région rurale : 11 % et les habitants d’une banlieue d’une grande ville : 11 %); Les répondants qui regardent des films une fois par semaine ou plus (18 % c. ceux qui en regardent quelques fois par mois : 12 % et ceux qui en regardent moins d’une fois par mois : 10 %); Les ménages de trois personnes ou plus (20 % c. ceux à une personne : 14 % et ceux à deux personnes : 10 %); Les répondants nés ailleurs qu’au Canada (26 % c. ceux nés au Canada : 13 %); Les actifs (19 % c. les inactifs : 6 %); Les répondants avec un revenu familial de moins de 40 K $ (22 % c. de 40 K $ à 79 K $ : 15 % et de 80 K $ et plus : 12 %); Les ménages avec enfants (20 % c. sans enfants : 13 %). Sur un ordinateur Sur un appareil mobile Autre Sur une télévision Je ne me souviens pas Base : ensemble des répondants (n = 1 800)
Le dernier film regardé... QA10. Et combien y avait-il de personnes qui regardaient ce film avec vous? Moyenne : 2,19 En moyenne, les cinéphiles regardent leurs films à deux personnes. QA11. Et ce dernier film que vous avez regardé, était-ce… La grande majorité des cinéphiles ayant répondu « Autre » à cette question (86 %), rapportent avoir regardé leur dernier film directement à la télé. Leur proportion est d’ailleurs surreprésentée chez les répondants de 55 ans et plus. Un peu plus d’un répondant sur dix ayant répondu « Autre » à cette question (12 %), indique avoir regardé le dernier film sur un ordinateur. Base : ensemble des répondants (n = 1 800)
Le dernier film regardé... (suite) Base : ensemble des répondants
Les modes de visionnement QA7. Il est aujourd’hui possible de regarder des films à différents endroits et sur différentes plateformes technologiques. À quelle fréquence diriez-vous que vous avez utilisé les moyens suivants au cours de la dernière année? Moyenne (fois / année)* Jamais Films regardés en direct lorsqu’ils passent à la télévision Films enregistrés sur votre enregistreur numérique personnel Films sur DVD / Blu-Ray / VHS dont vous êtes propriétaire Films regardés via la vidéo sur demande ou télévision à la carte (ex. : Fibe, Illico ) Films sur un appareil mobile (iPad ou autre tablette, téléphone intelligent, le PlayStation, etc. Films regardés au cinéma Films loués dans un club vidéo En avion, sur le système de visionnement à bord de l’appareil En utilisant un service à la carte à l’hôtel f g c e d b a h i 53,1 32,3 30,6 21,1 14,2 10,9 8,9 4,0 2,4 11 % 46 % 16 % 42 % 63 % 12 % 53 % 43 % 82 % * L’addition du nombre de films regardés pour chacune des plateformes de ce tableau donne un chiffre nettement plus élevé que celui de 85 observé plus tôt en début de section. Nous croyons que cette question, en décortiquant tous les modes possibles de visionnement d’un film, permet d’identifier un plus grand nombre d’occasions. Toutefois, il est malgré tout possible que le répondant ait fait une surestimation attribuable à un double comptage car il n’est pas toujours facile de se rappeler sur quelles plateformes tel ou tel film a été vu il y a plusieurs mois. La vérité se trouve sans doute entre les deux extrêmes. Base : ensemble des répondants (n = 1 800)
Les modes de visionnement (suite) QA7. Il est aujourd’hui possible de regarder des films à différents endroits et sur différentes plateformes technologiques... Base : ensemble des répondants
Les modes de visionnement (suite) QA7. Il est aujourd’hui possible de regarder des films à différents endroits et sur différentes plateformes technologiques... Base : ensemble des répondants
Les modes d’acquisition virtuels QA8. À quelle fréquence diriez-vous que vous avez utilisé les moyens suivants au cours de la dernière année? Moyenne (fois / année) « Streaming » payant à la pièce ou sur abonnement (diffusion en continu; ex. : Netflix, iTunes) « Streaming » gratuit (diffusion en continu; ex. : Tou.tv, Megavideo, SideReel) Téléchargement gratuit (ex. : sites de fichiers torrents) Téléchargement payant (ex. : iTunes, Amazon) c d b a 30,0 24,3 20,5 5,4 Sous-groupes chez lesquels la moyenne d’utilisation annuelle est surreprésentée : Streaming payant Canadiens anglophones (32,9 c. québécois francophones : 14,0); Habitants des Maritimes (39,3 c. ceux de l’Ontario et de l’Ouest : 33,3 et ceux du Québec : 17,8); Répondants qui regardent des films minimum une fois par semaine (47,0 c. ceux qui en regardent quelques fois par mois : 16,0 et ceux qui en regardent moins d’une fois par mois : 4,0); Ménages de trois personnes ou plus (40,9 c. de deux personnes : 24,6 et d’une personne : 15,1); Actifs (36,0 c. inactifs : 16,7); Ménages avec enfants (43,0 c. sans enfants : 24,6). Streaming gratuit Hommes (29,6 c. femmes : 19,2); Habitants dans une ville (28,6 c. habitants dans une région rurale : 19,0 et habitants dans une banlieue d’une grande ville : 18,2); Répondants qui regardent des films minimum une fois par semaine (35 c. ceux qui en regardent quelques fois par mois : 12 et ceux qui en regardent moins d’une fois par mois : 11); Ménages de trois personnes ou plus (33,6 c. d’une personne : 22,0 et de deux personnes : 14,8); Nés ailleurs qu’au Canada (39,7 c. nés au Canada : 21,5); Actifs (29,7 c. inactifs : 11,9); Primaire / secondaire (30,1 c. universitaire : 23,7 et collégial : 18,3 Revenu de moins de 40 K $ (38,8 c. de 40 K $ à 79 K $ : 23,9 et 80 K $ et plus : 18,3); Ménages avec enfants (37,3 c. sans enfants : 18,8). Téléchargement gratuit Hommes (23,8 c. femmes : 17,3); Habitants dans une ville (23,4 c. habitants dans une banlieue d’une grande ville : 19,0 et habitants dans une région rurale : 13,0); Répondants qui regardent des films minimum une fois par semaine (30,0 c. ceux qui en regardent quelques fois par mois : 12,0 et ceux qui en regardent moins d’une fois par mois : 7,0); Ménages de trois personnes ou plus (27,3 c. de deux personnes : 15,4 et d’une personne : 14,9); Nés ailleurs qu’au Canada (28,8 c. nés au Canada : 19,0); Actifs (24,5 c. inactifs : 10,9); Ménages avec enfants (29,9 c. sans enfants : 16,5). Téléchargement payant Québécois francophones (9,6 c. canadiens anglophones : 4,6); Hommes (6,7 c. femmes : 4,1); Habitants du Québec (8,2 c. habitants des Maritimes, de l’Ontario et de l’Ouest : 4,5); Habitants dans une ville (6,8 c. habitants dans une région rurale : 3,5 et dans une banlieue d’une grande ville : 3,4); Répondants qui regardent des films minimum une fois par semaine (8,0 c. ceux qui en regardent quelques fois par mois : 3,0 et ceux qui en regardent moins d’une fois par mois : 2,0); Ménages de trois personnes ou plus (8,2 c. d’une personne : 4,0 et de deux personnes : 2,9); Actifs (7,2 c. inactifs : 1,7); Ménages avec enfants (8,7 c. sans enfants : 4,0). Base : ensemble des répondants
Les modes d’acquisition virtuels (suite) Base : ensemble des répondants
Les sources d’information et les préférences
Les sources d’information INTERNET EST AUJOURD’HUI UNE SOURCE AUSSI CRÉDIBLE ET IMPORTANTE QUE LE BOUCHE À OREILLE ET LA TÉLÉVISION POUR DÉCIDER D’UN FILM À VOIR Interrogés sur les sources d’information utilisées pour décider du film à visionner, près de sept canadiens sondés sur dix (68 %) indiquent qu’ils suivent les recommandations de leurs amis et famille. Le bouche à oreille se révèle d’ailleurs comme étant la source d’information principale pour trois répondants sur dix (30 %). Notons que la proportion des répondants pour qui le bouche à oreille représente la source principale est plus élevée chez les canadiens anglophones (32 % contre les québécois francophones : 22 %). 68 % Amis / famille / bouche à oreille La deuxième source d’information la plus consultée n’est autre que la télévision : trois répondants sur cinq (60 %) disent choisir leurs films soit suite à de la publicité télé ou suite à des émissions de télévision comme Entertainment Tonight, ETalk Daily. Les pubs et les émissions télévisées constituent également les sources principales d’information pour 28 % des répondants et ce, davantage chez les plus âgés (35-54 ans : 33 % et les 55 ans et plus : 32 %) ainsi qu’auprès des québécois francophones (36 %).
Les sources d’information INTERNET EST AUJOURD’HUI UNE SOURCE AUSSI CRÉDIBLE ET IMPORTANTE QUE LE BOUCHE À OREILLE ET LA TÉLÉVISION POUR DÉCIDER D’UN FILM À VOIR (SUITE) Quant à Internet (regroupant les Sites Web de films; les Sites Web spécialisés sur le cinéma; les réseaux sociaux; Youtube ou d'autres sites Web qui présentent des bandes-annonces de films ainsi que les blogues populaires), il s’agit de la troisième source d’information la plus populaire : près de trois répondants sur cinq (59 %) l’utilisent et il s’agit de la source d’information principale pour 26 % des sondés. Ces résultats placent Internet au même niveau que les deux autres sources traditionnelles que sont le bouche à oreille et la télévision. Internet est omniprésent chez les moins de 35 ans. La toile est la raison principale de 40 % de 15-17 ans et de 38 % de 18-34 ans. À titre comparatif, ces proportions diminuent à 26 % pour les 35-54 ans et à seulement 14 % pour les 55 ans et plus.
Les préférences Les critères de choix BIEN DES ÉLÉMENTS SONT PRIS EN CONSIDÉRATION QUAND VIENT LE TEMPS DE CHOISIR UN FILM, MAIS C’EST LE GENRE QUI PRIME En toute logique, le genre de film (ex. : science-fiction, drame, comédie) constitue l’élément clé lorsque vient le temps de choisir un film. En effet, ce critère obtient une importance moyenne de 8,1 sur 10 et plus de sept répondants sur dix (72 %) disent lui accorder une grande importance. Parmi les 12 critères mesurés, le genre est celui qui se démarque le plus et aucun autre n’obtient une note supérieure à 8. Parmi les quatre segments d’âge, notons que le groupe des plus jeunes sondés accorde à ce critère légèrement moins d’importance que ne lui accordent les trois autres. D’ailleurs, les 15-17 ont noté les différents critères avec des notes plus basses à l’exception de celui de la bande sonore (moyenne de tous les canadiens à 4,5 et les 15-17 ans lui ont donné un 5,9). 8,1 Importance moyenne du genre de film Le sujet, l’histoire, les faits ou encore le livre dont le film est inspiré constituent un ensemble de critères également primordial dans le cadre d’un choix d’un film. Leur importance moyenne est de 7,3 sur 10 et près de six répondants sur dix (57 %) lui accordent une grande importance. Cet ensemble de critères semble avoir plus de poids chez les plus âgés puisqu’il est très important pour 64 % d’entre eux ainsi que chez les québécois francophones (63 % c. les canadiens anglophones : 56 %). 7,3 Importance moyenne du sujet, de l’histoire, des faits ou du livre dont le film est inspiré
Les préférences Les critères de choix BIEN DES ÉLÉMENTS SONT PRIS EN CONSIDÉRATION QUAND VIENT LE TEMPS DE CHOISIR UN FILM, MAIS C’EST LE GENRE QUI PRIME Le troisième critère qui est à toutes fins utiles ex aequo avec le deuxième est le bouche à oreille. Les cinéphiles sondés accordent en effet un score moyen de 7,2 sur 10 et plus de la moitié d’entre eux (53 %) estiment que les recommandations de parents ou d’amis sont très importantes lors d’un choix de film. Notons que ce critère est considéré davantage « très important » chez les répondants âgés de 18-34 ans (61 % c. les 35 ans et plus : 51 % et les 15-17 ans : 39 %) ainsi que chez les canadiens anglophones (55 % c. les québécois francophones : 46 %). 7,2 Importance moyenne du bouche à oreille Enfin, le fait qu’il s’agisse d’un film québécois, critère présenté uniquement aux répondants québécois, obtient un score d’importance assez faible, à savoir 4,3 sur 10. D’ailleurs, plus de huit répondants québécois sur dix (85 %) lui accordent soit une importance moyenne, soit aucune importance. Par conséquent, promouvoir un film parce qu’il est québécois ne parviendra pas à accrocher un auditoire plus grand. Le film doit d’abord avoir d’autres qualités pour avoir du succès.
Les préférences Les genres de films QUATRE GRANDS GENRES DE FILMS INTÉRESSENT DAVANTAGE LES CANADIENS Interrogés sur leur intérêt envers les différents genres de films, la comédie, l’action/aventure, le mystère/policier et le drame se classent en tête de liste et se révèlent très intéressants (notes de 8 à 10) pour plus de la moitié des cinéphiles interrogés (65 %, 62 %, 57 % et 55 % respectivement). L’horreur/suspens et le Western représentent à l’inverse les genres de films pour qui les répondants semblent avoir le moins d’attrait, leur accordant des scores d’intérêt moyens respectifs de 4,9 et de 4,6 sur dix. Il existe plusieurs différences intéressantes selon l’âge. Par exemple, les 55 et plus sont plus friands de films historiques / biographies (moyenne de 7,0 c. 4,4 pour les 15 à 17 ans). Les documentaires les attirent également de même que les comédies musicales. Ne leur proposez surtout pas des films d’horreur / suspense (moyenne de 3,8) alors que les 15-17 ans y trouveront un intérêt certain (6,1). Les films d’Hollywood à gros budget occupent la première position parmi les types de films préférés des cinéphiles sondés. En effet, ils obtiennent un score d’intérêt moyen de 7,2 sur 10 et plus de la moitié (54 %) dit avoir un grand intérêt pour ce type de films. Les films canadiens et québécois, quant à eux, ne suscitent pas autant d’intérêt auprès des répondants. Ces derniers ont en effet attribué un score d’intérêt moyen de 5,6 sur 10 aux films canadiens, tandis que les répondants québécois ont octroyé un score d’intérêt moyen de 5,5 sur dix aux films québécois. Notons que les répondants n’ont pas été nombreux à se souvenir du titre du dernier film québécois ou canadien qu’ils ont visionné : près de quatre québécois francophones sondés sur dix (39 %) parviennent à se rappeler du dernier film québécois qu’ils ont vu et seulement un canadien anglophone sondé sur cinq (21 %) se souvient du dernier film canadien visionné.
Les sources d’information consultées TOUTES LES SOURCES CONSULTÉES Note : par souci de concision, seules les mentions supérieures à 1 % sont présentées dans ce tableau. Base : ensemble des répondants
Les sources d’information consultées LA SOURCE PRINCIPALE Note : par souci de concision, seules les mentions égales et supérieures à 1 % sont présentées dans ce tableau. Base : ensemble des répondants
Énoncé présenté uniquement au Québécois Les critères de choix QB3. Quel degré d’importance accordez-vous aux différents éléments suivants lorsque vient le temps de choisir un film? Moyenne Le genre de film (ex. : science-fiction, drame, comédie) Le sujet / l’histoire / les faits / livre dont le film est inspiré Le bouche à oreille, les recommandations de parents/amis Les acteurs / actrices du film Les critiques positives dans les médias Les prix remportés (Oscar, Jutra, Prix Écran Canadien, etc.) Le fait qu'il s'agisse d'un film québécois Le réalisateur du film La bande sonore du film Le pays d’origine du film Le fait qu'il s'agisse d'un film canadien Le scénariste du film d f h b g l j a i c k e 8,1 7,3 7,2 6,8 6,1 4,9 4,3 4,4 4,5 3,8 3,9 3,7 Énoncé présenté uniquement au Québécois Base : ensemble des répondants (n = 1 800)
Les critères de choix (suite) Base : ensemble des répondants
Les critères de choix (suite) Énoncé présenté uniquement au Québécois *Note : les résultats doivent être interprétés avec précaution en raison de la faible taille d’échantillon (n<30) Base : ensemble des répondants
Le genre de films QB4. Maintenant, quel est votre degré d’intérêt pour les genres de films suivants? Moyenne 7,9 7,6 7,3 7,4 6,7 6,4 5,8 6,3 4,9 5,0 4,6 b e i a c j f k d h g Base : ensemble des répondants (n = 1 800)
Le genre de films (suite) Base : ensemble des répondants
Le genre de films (suite) Base : ensemble des répondants
Les types de films QB5. Maintenant, quel est votre degré d’intérêt pour les types de films suivants? Moyenne a g b e f c d 7,2 5,8 5,5 5,6 4,4 4,5 Énoncé présenté uniquement au Québécois (n = 442) Sous-groupes chez lesquels la proportion des répondants ayant un grand intérêt pour chacun des énoncés est surreprésentée : Films d’Hollywood à gros budget Répondants qui regardent des films minimum une fois par semaine (61 % c. ceux qui en regardent quelques fois par mois : 54 % et ceux qui en regardent moins d’une fois par mois : 35 %); Ménages de trois personnes ou plus (62 % c. de deux personnes : 50 % et d’une personne : 45 %); Actifs (59 % c. inactifs : 44 %); Revenu familial de 80 K $ et plus (60 % c. de 40 K $ à 79 K $ : 57 % et de moins de 40 K $ : 46 %); Ménages avec enfants (63 % c. sans enfants : 51 %). Longs métrages documentaires Femmes (28 % c. hommes : 22 %); Habitants de l’Ontario (29 % c. des Maritimes et de l’Ouest : 25 % et du Québec : 21 %); Habitants dans une ville (27 % c. habitants dans une banlieue d’une grande ville : 23 % et habitants dans une région rurale : 23 %); Répondants qui regardent des films minimum une fois par semaine (29 % c. ceux qui en regardent quelques fois par mois : 23 % et ceux qui en regardent moins d’une fois par mois : 19 %). Films indépendants à plus petit budget Femmes (27 % c. hommes : 22 %); Répondants qui regardent des films minimum une fois par semaine (29 % c. ceux qui en regardent quelques fois par mois : 24 % et ceux qui en regardent moins d’une fois par mois : 15 %); Nés ailleurs qu’au Canada (30 % c. nés au Canada : 24 %); Diplôme universitaire (29 % c. collégial : 26 % et primaire / secondaire : 19 %). Base : ensemble des répondants (n = 1 800)
Les types de films (suite) Énoncé présenté uniquement au Québécois *Note : les résultats doivent être interprétés avec précaution en raison de la faible taille d’échantillon (n<30) Base : ensemble des répondants
Les types de films (suite) Base : ensemble des répondants
Le visionnement de films québécois ou canadiens dans la dernière année QB7. Vous souvenez-vous du titre du dernier film québécois que vous avez vu? La proportion des répondants qui se souviennent du titre du dernier film québécois qu’ils ont vu est plus importante chez : Les répondants qui regardent des films minimum une fois par semaine (45 % c. ceux qui en regardent quelques fois par mois : 37 % et ceux qui en regardent moins d’une fois par mois : 25 %); Ménages de trois personnes ou plus (46 % c. d’une personne : 37 % et de deux personnes : 33 %). Base : ensemble des québécois francophones (n = 442) QB9. Vous souvenez-vous du titre du dernier film canadien que vous avez vu? La proportion des répondants qui se souviennent du titre du dernier film québécois qu’ils ont vu est plus importante chez : Les 35-54 ans (25 % c. les 18-34 ans : 23 %, les 15-17 ans : 23 % et les 55 ans et plus : 14 %); Les répondants de l’Ontario (25 % c. les répondants de l’Atlantique : 16 % et les répondants de l’Ouest : 16 %); Les répondants qui regardent des films minimum une fois par semaine (25 % c. ceux qui en regardent quelques fois par mois : 20 % et ceux qui en regardent moins d’une fois par mois : 10 %); Les actifs (23 % c. les inactifs : 16 %); Les détenteurs d’un diplôme universitaire (27 % c. collégial : 18 % et primaire / secondaire : 17 %); Les ménages avec enfants (24 % c. sans enfants : 19 %) Base : tous les canadiens sauf les québécois francophones (n = 1 358)
Les préférences La notoriété et l’appréciation de quelques exemples de films LES FILMS AMÉRICAINS ONT GÉNÉRALEMENT UN AVANTAGE EN TERMES D’ÉCOUTE, MAIS PAS NÉCESSAIREMENT POUR L’APPRÉCIATION QU’ON EN A Des exemples de films, tout genre confondu, ont été présentés aux répondants afin d’en déceler les plus populaires parmi eux, ainsi que les plus appréciés. Au vu des résultats, les films américains se démarquent clairement en termes de taux de notoriété et les films de comédies semblent les plus appréciés : Le film qui se retrouve en tête de liste n’est autre que le film américain « 40 ans et encore puceau (2005) ». Celui-ci obtient un taux de notoriété fort enviable s’élevant à 82 %. Près des deux tiers des répondants qui en ont entendu parler (65 %) disent l’avoir vu et un peu moins de la moitié (46 %) rapportent l’avoir beaucoup aimé. Notons que ce film est davantage apprécié par les 18-34 ans (54 % c. les 35-54 ans : 46 % et les 55 ans et plus : 31 %) et par les canadiens anglophones (47 % c. les québécois francophones : 34 %). Le film américain « Les rois du patin (2007) » se révèle comme le deuxième film le plus connu auprès des cinéphiles sondés : plus de sept répondants sur dix s’en souviennent; plus de la moitié d’entre eux disent l’avoir vu et près du tiers de ceux là semblent l’avoir beaucoup apprécié. Une fois de plus, la proportion des cinéphiles ayant beaucoup apprécié ce film est plus élevée chez les 18-34 ans (37 % c. les 35 ans et plus : 27 %). Le film canadien « The Trailer Park Boys : The Movie (2006) » se positionne au troisième rang. En effet, il s’avère connu par plus de sept répondants sur dix (72 %), vu par plus du quart d’entre eux (27 %) et très apprécié par près du tiers de ceux l’ayant vu (31 %). Enfin, les films québécois « Rebelle » (2012) et anglo-canadien « Promesses de l’ombre » (2007) se placent en dernière position puisqu’un peu moins du quart des cinéphiles en ont entendu parler (24 % et 19 % respectivement).
Les préférences La perception quant à l’origine de quelques exemples de films LES QUÉBÉCOIS FRANCOPHONES GAGNENT HAUT LA MAIN SUR LEURS HOMOLOGUES ANGLOPHONES À L’EXERCICE D’IDENTIFIER LA PROVENANCE D’UN FILM Dans un deuxième temps, les répondants ont été amenés à deviner l’origine de chacun des films dont ils ont entendu parler (même liste de films que la précédente) en se basant simplement sur leur première impression. Les bonnes et les mauvaises réponses obtenues dévoilent la perception quant à l’origine des films. Celle-ci s’avère différente entre les québécois francophones et les canadiens anglophones : Les québécois francophones repèrent aisément les films d’origine québécoise, à savoir : « Bon Cop Bad Cop » (2006), ayant obtenu 91 % de bonnes réponses de la part des québécois francophones contre 73 % de bonnes réponses chez les canadiens anglophones; « Les invasions barbares / Barbarian Invasions » (2003), avec 90 % de bonnes réponses par les québécois francophones face à 52 % de bonnes réponses chez les canadiens anglophones; « C.R.A.Z.Y. » (2005), avec 85 % de bonnes réponses auprès des québécois francophones et seulement 37 % de bonnes réponses chez les canadiens anglophones. Les canadiens anglophones quant à eux, repèrent certes les films américains assez facilement, mais ont néanmoins plus de difficulté à deviner lesquels des autres films sont d’origine canadienne. C’est surtout le cas des films suivants : Le film canadien « Nouvelle espèce / Splice » (2010), avec seulement 24 % de bonnes réponses et considéré comme américain par 43 % des canadiens anglophones; Le film canadien / allemand « La dénonciation / The Whistleblower » (2011), avec 19 % de bonnes réponses et considéré américain par 55 % des canadiens anglophones; Enfin, le film anglo-canadien « L’imaginarium du docteur Parnassus / The Imaginarium of Dr. Parnassus » (2009), ayant obtenu uniquement 18 % de bonnes réponses et étant considéré américain par une majorité de canadiens anglophones (61 %).
La notoriété et l’appréciation de quelques exemples de films QB10. Pour chacun des titres de films suivants, veuillez simplement indiquer : a) Si vous en avez entendu parler b) Si vous l’avez vu c) Et si vous l’avez aimé % A vu le film % A aimé le film % A entendu parler du film Beaucoup Un peu Pas du tout n = 1 484 n = 1 310 n = 1 318 n = 1 092 n = 1 089 n = 942 n = 903 n = 789 n = 792 n = 648 n = 557 n = 559 n = 474 n = 431 n = 336 65 % 52 % 27 % 51 % 56 % 50 % 38 % 31 % 35 % 45 % 23 % 63 % n = 966 n = 672 n = 395 n = 547 n = 614 n = 481 n = 446 n = 290 n = 226 n = 229 n = 283 n = 294 n = 205 n = 94 46 % 31 % 61 % 58 % 49 % 44 % 40 % 41 % 29 % 59 % 63 % 27 % 48 % 51 % 47 % 53 % 31 % 35 % 44 % 52 % 51 % 30 % 48 % 43 % 7 % 14 % 6 % 5 % 12 % 17 % 4 % 18 % 3 % Base : ensemble des répondants (n = 1 800) Base : répondants ayant entendu parler du film Base : répondants ayant vu le film
La perception des Québécois francophones quant à l’origine de quelques exemples de films QB11. Pour chacun des titres de films suivants, veuillez indiquer s’il s’agit selon vous d’un film québécois, canadien, américain ou étranger (non américain). ORIGINE DU FILM Bon Cop Bad Cop (2006) ) Les invasions barbares / Barbarian Invasions (2003) ) C.R.A.Z.Y. (2005) Les rois du patin / Blades of Glory (2007) Le lutteur / The Wrestler (2008) Le démineur / The Hurt Locker (2009) 40 ans et encore puceau / The 40 Year Old Virgin (2005) Une vérité qui dérange / An Inconvenient Truth (2006) Base : les Québécois francophones ayant entendu parler de chacun des films
La perception des Québécois francophones quant à l’origine de quelques exemples de films (suite) QB11. Pour chacun des titres de films suivants, veuillez indiquer s’il s’agit selon vous d’un film québécois, canadien, américain ou étranger (non américain). ORIGINE DU FILM The Trailer Park Boys : The Movie (2006) Rebelle / War Witch (2012) Film Américain selon 35 % des répondants. Dur à cuire / Goon (2011) Film Américain selon 43 % des répondants. Promesses de l’ombre / Eastern Promises (2007) L’imaginarium du docteur Parnassus / The Imaginarium of Dr. Parnassus (2009) Film Américain selon 65 % des répondants. Nouvelle espèce / Splice (2010) Film Américain selon 62 % des répondants. La dénonciation / The Whistleblower (2011) Film Américain selon 57 % des répondants. Base : les Québécois francophones ayant entendu parler de chacun des films
La perception des Canadiens quant à l’origine de quelques exemples de films QB11. Pour chacun des titres de films suivants, veuillez indiquer s’il s’agit selon vous d’un film canadien, américain ou étranger (non américain). Pour les répondants « canadiens anglophones », les films québécois ont été intégrés dans la notion de films canadiens. ORIGINE DU FILM 40 ans et encore puceau / The 40 Year Old Virgin (2005) Le lutteur / The Wrestler (2008) Le démineur / The Hurt Locker (2009) Bon Cop Bad Cop (2006) Une vérité qui dérange / An Inconvenient Truth (2006) Les rois du patin / Blades of Glory (2007) The Trailer Park Boys : The Movie (2006) Les invasions barbares / Barbarian Invasions (2003) Base : les Canadiens anglophones et autres ayant entendu parler de chacun des films
La perception des Canadiens quant à l’origine de quelques exemples de films (suite) QB11. Pour chacun des titres de films suivants, veuillez indiquer s’il s’agit selon vous d’un film canadien, américain ou étranger (non américain). ORIGINE DU FILM Dur à cuire / Goon (2011) Film Américain selon 41 % des répondants. Promesses de l’ombre / Eastern Promises (2007) Rebelle / War Witch (2012) C.R.A.Z.Y. (2005) Film Américain selon 43 % des répondants. Nouvelle espèce / Splice (2010) La dénonciation / The Whistleblower (2011) Film Américain selon 55 % des répondants. L’imaginarium du docteur Parnassus / The Imaginarium of Dr. Parnassus (2009) Film Américain selon 61 % des répondants. Base : les Canadiens anglophones et autres ayant entendu parler de chacun des films
La perception de l’industrie
La perception de l’industrie LES QUÉBÉCOIS FRANCOPHONES ENTRETIENNENT UNE MEILLEURE OPINION DE LEUR INDUSTRIE DU FILM QUE LES CANADIENS ANGLOPHONES Aux yeux d’une majorité de répondants québécois, l’industrie québécoise du cinéma a commencé à faire de meilleurs films au cours des dernières années. En effet, trois répondants sur cinq (60 %) se disent d’accord avec ce fait. Soulignons que les répondants qui sont d’accord avec ce point sont davantage nombreux chez les 55 ans et plus (68 % c. les moins de 55 ans : 58 %) ainsi que chez les femmes (71 % c. les hommes : 49 %). Par ailleurs, près des deux tiers des répondants québécois (63 %) estiment qu’il est important de diffuser les films québécois sur les chaînes de télévision traditionnelles québécoises mais aussi de présenter et promouvoir les films québécois à l’extérieur du pays. La proportion des répondants qui s’accordent sur l’importance de diffuser les films québécois sur les chaînes de télévision traditionnelles québécoises est plus élevée chez les 55 ans et plus (74 % c. les moins de 55 ans : 62 %) et chez les femmes (71 % c. les hommes : 57 %). Ce sont ces deux segments également qui s’accordent le plus sur le fait de promouvoir les films québécois à l’extérieur du pays (les 55 ans et pus : 78 % et les femmes : 74 %). À l’inverse, les répondants canadiens (ailleurs qu’au Québec) n’ont pas été nombreux à s’accorder sur le fait que l’industrie canadienne du cinéma ait commencé à faire de meilleurs films au cours des dernières années : seulement 43 % d’entre eux disent être d’accord avec ce constat. Il s’agit une fois de plus des femmes (46 % c. les hommes : 40 %) et des 55 ans et plus (47 % c. les 35-54 ans : 45 %; les 18-34 ans : 39 % et les 15-17 ans : 23 %) qui s’accordent d’avantage sur ce point. Fait intéressant, les deux tiers des répondants canadiens (66 %) estiment néanmoins qu’il est important de présenter et de promouvoir les films canadiens à l’extérieur du pays.
La perception de l’industrie québécoise QC2. Veuillez maintenant indiquer votre degré d’accord avec les quelques énoncés suivants portant sur l’industrie du film. Moyenne J’estime important que les films québécois soient diffusés sur les chaînes de télévision traditionnelles québécoises d f i c g l e b k j a 7,6 7,5 7,3 7,4 7,1 6,9 6,3 6,1 5,8 J’estime important de présenter et promouvoir les films québécois à l’extérieur du pays Je pense qu’au cours des dernières années, l’industrie québécoise du cinéma a commencé à faire de meilleurs films J’estime important que les films québécois soient présentés dans les cinémas québécois Les films américains sont en général mieux réalisés que les films des autres pays Je crois qu’on devrait constamment améliorer l’accès aux productions d’ici (émissions de télé, films, spectacles, etc.) J’estime important que les films québécois soient disponibles en ligne via Internet (Netflix, iTunes ou autres plateformes payantes) Le jeu des acteurs, la réalisation et la production font en sorte que la qualité des films québécois est aussi bonne que la qualité des films d’autres provenances Les histoires dans les films québécois m’interpellent J’ai l’impression que la plupart des films québécois ne sont pas présentés dans les salles de cinéma Les films québécois ne bénéficient pas d’une bonne promotion / publicité Base : les Québécois francophones (n = 279)
La perception de l’industrie québécoise (suite) *Note : les résultats doivent être interprétés avec précaution en raison de la faible taille d’échantillon (n<30) Base : les Québécois francophones (n = 279)
La perception de l’industrie québécoise (suite) *Note : les résultats doivent être interprétés avec précaution en raison de la faible taille d’échantillon (n<30) Base : les Québécois francophones (n = 279)
La perception de l’industrie canadienne QC2. Veuillez maintenant indiquer votre degré d’accord avec les quelques énoncés suivants portant sur l’industrie du film. Moyenne J’estime important de présenter et promouvoir les films canadiens à l’extérieur du pays f l d e c g a h j b k 8,0 7,7 7,5 7,6 7,3 7,0 6,9 6,4 6,0 Je crois qu’on devrait constamment améliorer l’accès aux productions d’ici (émissions de télé, films, spectacles, etc.) J’estime important que les films canadiens soient diffusés sur les chaînes de télévision traditionnelles canadiennes (CBC, CTV, etc.) J’estime important que les films canadiens soient disponibles en ligne via Internet ( Netflix, iTunes ou autres plateformes payantes) J’estime important que les films canadiens soient présentés dans les cinémas canadiens Les films américains sont en général mieux réalisés que les films des autres pays Les films canadiens ne bénéficient pas d’une bonne promotion / publicité Je pense qu’au cours des dernières années, l’industrie canadienne du cinéma a commencé à faire de meilleurs films J’ai l’impression que la plupart des films canadiens ne sont pas présentés dans les salles de cinéma Le jeu des acteurs, la réalisation et la production font en sorte que la qualité des films canadiens est aussi bonne que la qualité des films d’autres provenances Les histoires dans les films canadiens m’interpellent Base : les Canadiens anglophones et autres (n = 1 521)
La perception de l’industrie canadienne (suite) Base : les canadiens anglophones et autres (n = 1 521)
La perception de l’industrie canadienne (suite) Base : les canadiens anglophones et autres (n = 1 521)
Le profil des répondants
Le profil des répondants Base : ensemble des répondants
Le profil des répondants (suite) Base : ensemble des répondants
Les annexes : les questionnaires