CM 5 Psycho-sensorimotricité I- complexité psycho-sensorimotrice ou réalisationnelle. II- Éléments de la tâche à considérer. III- Habiletés fondamentales et psychosensorimotricité. 1- définition et construction. 2- les différentes habiletés fondamentales. IV- Notion de référentiel organisateur de la conduite motrice. 1- 1ère définition 2- Construction et organisation 3- Pratique sportive et remise en cause du référentiel. 4- Retour sur la définition. V- Justifications théoriques 1- Fonction d’information psycho-senorimotrice 2- Construction de l’espace VI- Étude de la psycho-sensorimotricité. 1- Thèmes d’observation 2- Détermination des fonctions processus.
2- construction et organisation Construction. Il dépend: Axe corporel déplacements appuis Pesanteur et forces ext substrat référentiel
2- construction et organisation Organisation: il se traduit dans des comportements particuliers liés à une activité des différentes fonctions relatives aux habiletés fondamentales. information locomotion Coordination motrice équilibration Coordinations visuo-motrices référentiel
CM6 : Étude de l’équilibration I- Définition de l’équilibre et construction de l’équilibration. 1- Étude et définition. 2- Le tonus 3- La construction de la posture. 4- La construction de l’espace. 5- Systèmes perceptifs impliqués et prise d’informations. 6- Les fonctions processus de l’équilibration. II- Organisation et fonctionnement de l’équilibration. 1- 2 modes de régulation possibles. 2- 2 Modes d’organisation possibles. 3- Les référentiels organisateurs de l’équilibre (J Paillard) 4- Equilibration, tonus et émotions. III- Analyse de tâche, observation et évolutions de la fonction d’équilibration. 1- Équilibration, analyse de tâche et difficultés. 2- Observation de l’équilibration 3- Attitude passive et attitude active 4- Organisation à priori et à postériori 5- Trois niveaux d’équilibration dans les APS 6- Causes des problèmes d’équilibration.
Fonction d’équilibration 3 sous-fonctions processus complémentaires: téléocinétique De repérage spatio-temporel éréismatique
II-. Organisation et fonctionnement de l’équilibration. 1- II- Organisation et fonctionnement de l’équilibration. 1- 2 modes de régulation possibles. régulation centrale: modèle interne représentation idéomotrice du corps; régulation périphérique: - ajustement sensori-moteur à partir des informations en provenance de l’environnement).
2- 2 organisations possibles. À partir des appuis et de la base de sustentation (équilibre instable qui dépend de la surface) À partir de la tête conçue comme plate forme mobile en dessous de laquelle le corps s’organise (équilibre stable en mouvement)
3- Les référentiels organisateurs de l’équilibre (J Paillard) Référentiel géo-centré Référentiel céphalo-centré Référentiel oculo-centré Référentiel de l’axe du corps Référentiel pédo-centré Référentiel manuo-centré? -référentiel géocentré: l’individu s’organise par rapport aux forces de la pesanteur. L’oreille interne a pour rôle de détecter la verticale des forces de pesanteur et de positionner automatiquement la tête par rapport à cette direction invariante. Cependant, cette verticale demeure une verticale subjective du fait de sa construction multisensorielle. A berthoz (1997) développe l’exemple de la construction de la verticalité par le regard qui est faussée quand l’individu est dans une pièce inclinée : celui-ci reconstruit une verticalité soit par rapport aux repères visuels soit en intégrant la pesanteur et ces repères visuels pour construire une verticale intermédiaire -référentiel céphalocentré: l’individu s’organise par rapport à l’horizontalité du regard. Il est constitué par la tête qui permet la stabilisation automatique de l’horizontalité du regard lorsqu’elle change de position. (ceci en particulier grâce aux relations entre le système visuel, les systèmes de l’équilibration et les infos proprioceptives en provenance des muscles de la nuque. -référentiel oculocentré: l’individu organise sa perception de l’espace et son fonctionnement dans cet espace en mettant en rapport l’espace de la vision fovéale qui a une fonction d’analyse et de positionnement des objet par rapport à soi (espace géo-centré) et l’espace de la vision périphérique qui a une fonction d’alerte et de repérage de l’individu en mouvement dans l’espace (espace exo-centré). C’est l’intégration de ces 2 sources de données qui permet la construction de l’espace. Il est constitué par la surface rétinienne repérée par rapport à la fovéa. Ces 3 premiers référentiels permettent en particulier la stabilisation de la tête en rotation autour de positions déterminées par la direction du regard (A Berthoz ; 1997). Le cerveau crée ainsi une plate forme mobile stabilisée comme référentiel pour effectuer la coordination des membres. La tête joue ainsi un rôle primordial dans la construction de l’équilibre. Ce rôle apparaît d’ailleurs comme fondamental dans les équilibres dynamiques. En effet, elle représente 1/14ème du poids du corps chez l’adulte,, et son maintien dans le cadre de la fonction posturo-cinétique est difficile. elle concentre les récepteurs visuels et labyrinthique et la proprioception des muscles nuquaux inter-agit directement avec la perception visuelle et le perception proprioceptive de la position de l’œil. Enfin un équilibre organisé par rapport à la tête, dans une logique de pendule et pas de cône reposant sur la pointe est sans doute plus stable dans la mesure où les masses se répartissent au-dessous du point « fixe » et non au-dessus ( C collet, 2001). -référentiel de l’axe du corps aussi appelé vecteur idéotropique: L’individu est organisé symétriquement de part et d’autre de l’axe du corps et s’organise de manière latéralisée avec répartition des rôles d’une part et fonctionnement « équilibré » d’autre part. Il correspond à la perception innée de l’axe longitudinal du corps qui serait permise grâce à des récepteurs situés dans l’abdomen. L’illustration de ce référentiel est donnée par l’expérience du fauteuil incliné dans lequel est placé un sujet les yeux bandés donc sans repères visuels: celui-ci construit une verticalité intermédiaire entre la gravité et l’axe du corps. (A Berthoz ; 1997). -référentiel pédo centré de la surface d’appui ou référentiel de la surface d’appui du corps sur le sol: C’est grâce à l’assistance des réflexes proprioceptifs de soutien mis en jeu par le poids du corps sur les segments porteurs et par le contact des surfaces cutanées plantaires avec le sol rigide horizontal que le positionnement du corps et des membres assure l’attitude érigée fondamentale du corps et sa stabilité automatique. Ce référentiel est lui aussi relatif et dépendra de la perception des pressions au niveau de la peau : un individu placé dans une rôtissoire, sorte de tube horizontal qui tourne utilisé pour entraîner les cosmonautes en prévision des situations d’apesanteur et dans laquelle le sujet n’a pas d’informations visuelles perçoit correctement la verticale et l’horizontale sauf si on exerce des pressions particulières sur certaines parties de son corps. Si les pressions sont effectuées sur ses plantes de pieds, il a alors l’impression d’être vertical, sur les fesses ,il croit être assis, sur sa tête , il a l’impression de tourner autour de celle-ci. Tout se passe comme si la zone de pression était perçue comme une base d’appui.
4- Équilibration, tonus et émotions. Fonction d’activation Fonction téléocinétique + éréismatique= fonction posturo cinétique Fct d’activation Fct de repérage spatio-temporelle Fct posturo-cinétique
III- Analyse de tâche, observation et évolutions de la fonction d’équilibration. 1- Équilibration, analyse de tâche et difficultés. En quoi le type de but, les conditions environnementales, les conditions procédurales, le temps de mouvement (feed back) remettent en cause le référentiel du terrien, remettent en cause les référentiels organisateurs de l’équilibre. Les questions des forces en présence et de la perte de repères: du déplacements ou pas et de ses caractéristiques. Substrat Appuis et surface de sustentation Formes de mouvements: Orientation du corps et répartition des masses; position de la tête; organisation dans l’espace Hauteur et vertige.