PRADON TRADE CENTER PAPA Farouck Rapport de stage Du 23 / 01 / 2017 au 27 /01/2017 PAPA Farouck PRADON TRADE CENTER
Introduction Pour ce stage dont le but est la découverte d’une entreprise et d’un métier, mon choix s’est porté sur le Groupe de presse Sodiat et précisément un des titres de celui-ci, Ino Vaovao. Com ou Ino Vaovao Faritra. Les quelques jours passés au sein de ce Groupe m’a permis de découvrir à la fois une entreprise de presse et le métier de journaliste. En vérité, je suis un peu fasciné par ce métier dans la mesure où l’information répond à un besoin humain fondamental. Les gens éprouvent de façon quasi-instinctive le besoin de savoir ce qui échappe à leur expérience directe. Le fait d’être informé des évènements que l’on ne peut pas voir de ses propres yeux engendre un sentiment de sécurité et de confiance. Je vais maintenant entrer dans le vif de mon enquête.
BREVE HISTORIQUE Le quotidien Ino Vaovao.com ou Ino Vaovao Faritra a été crée en 2008 et faisait partie du Groupe Andriaantsitohaina avant d’être cédé au Groupe de presse Sodiat en 2009.
Organigramme simplifié de la rédaction d’Ino Vaovao LE DIRECTEUR DE PUBLICATION LE REDACTEUR EN CHEF JOURNALISTES DE LA CAPITALE ET CORRESPONDANTS REGIONAUX-REPORTERS-PHOTOGRAPHES
Le métier de journaliste Le journaliste par définition générale est de celui qui consacre la plus grande partie de ses activités à l’exercice du journalisme, et qui en tire la majorité de ses revenus. Mais une autre définition certes peu satisfaisante mais plus exacte que celle du Petit Robert indique que le journaliste est « la personne qui collabore à la rédaction d’un journal » car il est des professeurs, des écrivains, des spécialistes de tous ordres qui écrivent plus ou moins régulièrement « dans les journaux » sans pour autant pouvoir prétendre à l’appellation de journaliste. Bien qu’il ait des exceptions, des journalistes indépendants ou pigistes, on peut dire que le journaliste est essentiellement un salarié qui occupe une fonction d’information, c’est-à-dire de recherche ou de mise en forme des nouvelles, dans une entreprise de presse.
LA REDACTION La rédaction du quotidien Ino Vaovao Faritra a pour tâche de fournir de l’imprimerie, en temps utile pour chaque édition, le volume de copie, de titres, d’illustrations et de légendes nécessaires à la fabrication de celui-ci, le tout accompagné de maquettes de chaque page et des indications typographiques adéquates. Journalistes, reporters, photographes, dessinateurs, paoïstes concourent à cette activité dont le rythme périodique est réglé avec rigueur. C’est l’imprimerie NIAG du Groupe Andriantsitohaina qui dispose d’une rotative performante qui est chargée de l’impression de ce quotidien dont le tirage est estimé à plus de 12000 000 exemplaires
GROUPE DE PRESSE SODIAT Tel est le nom du groupe dont le fait partie l’entreprise que j’ai visitée où j’ai effectuée un stage de quelques jours. L’entreprise en question citée supra, Ino Vaovao. Com ou Vaovao Faritra est sise au premier étage de Pradon Trade Center à Antanimena. Je tiens à signaler au passage que comme son nom l’indique que ce Groupe de presse fait partie du Groupe Sodiat lequel compte plusieurs sociétés touchant plusieurs secteurs et qui occupe une place importante dans l’économie du pays. Quatre titres, tous des quotidiens constituent ce Groupe de presse à savoir : La Vérité, Madagascar Matin, Ino Vaovao et Ino Vaovao Faritra. Il est dirigé par un Comité de direction lequel est constitué par les directeurs de publication de chaque titre. A tête de ce comité se trouve Mr Rabarijohn Hery Mampionona.
Une enquête menée auprès d’un journaliste d’Ino Vaovao Faritra m’a permis de savoir que nombre d’entre eux se déplacent sans cesse pour assister à l’ évènement ou pour enquêter à son sujet. Ils vont chercher les nouvelles. « Il y a des journalistes chargés de la politique intérieure, informations générales, sport et culture » m’a-t-il expliqué. « Les informations générales par exemple traitent les faits divers, depuis les vols et les incidents sur la voie publique jusqu’aux catastrophes et aux crimes. Le sport en revanche a le champ d’activité le plus aisé à délimiter. En vérité le métier de journaliste n’est pas facile et pas de tout repos. Il faut avant tout l’aimer » a-t-il continué. Quant au directeur de publication dudit quotidien il a fait savoir que cette entreprise de presse puisse se développer davantage et faire face à la rude concurrence ils doivent faire preuve d’imagination pour répondre à des besoins nouveaux et à satisfaire les lecteurs lesquels sont de plus en plus exigeants.