AMIBES ET AMŒBOSE OU AMIBIASE Elaboré par Dr ALLOUACHE B.
L’amœbose est l’état dans lequel l’organisme humain héberge Entamoeba histolytica, avec ou sans manifestations cliniques.
Protozoose intestinale pouvant métastaser (par voie sanguine ou lymphatique) et envahir d’autres tissus principalement le foie.
Cosmopolite et sévit principalement entre les 40e parallèles. Fréquente en Extrême-Orient, on la retrouve également au Moyen-Orient, en Afrique du Nord, en Afrique noire surtout dans les régions humides, et en Amérique latine. L'amœbose infestation est largement répandue dans les cinq parties du monde. Concernant sa répartition géographique, elle est
50 millions de cas d’amœbose invasive. Le nombre de décès s’élève à [40,000 à 100,000] par ans. Près de 500 millions d’individus à travers le monde surtout dans les pays en voie de développement sont porteurs de kystes du complexe Entamoeba histolytica/Entamoeba dispar. On estime à ;;;;
CLASSIFICATION RHIZOPODEA [Amibes] CLASSE SOUS- CLASSE LOBOSIA ORDRE N. fowleri RHIZOPODEA [Amibes] LOBOSIA AMOEBIDA ENTAMOEBIDAE ACANTHAMOEBIDAE ENTAMOEBA ENDOLIMAX PSEUDOLIMAX ACANTHAMOEBA VAHLKAMPFIIDAE NAEGLERIA BALAMUTHIA E. histolytica E. hartmanni E. coli E. polecki E. dispar E. nanus P. bütschlii A. culbertsonii A. castellanii A. polyphaga B. mandrillaris CLASSE ESPECE ORDRE FAMILLE GENRE SOUS- CLASSE Pour sa classification, Entamoeba histolytica se situe dans le règne animal des protozoaires, sous-embranchement des sarcotina, ordre des Amoebida, famille des Entamoebidae. Genre Entamoeba Quatre espèces peuvent parasiter l'intestin de l'homme, Entamoeba histolytica, Entamoeba dispar, Entamoeba coli et Entameoba hartmanni mais seule l'espèce histolytica est impliquée dans l'amœbose.
ETUDE DU PARASITE Entamoeba histolytica : souche invasive Il existe des entités d’amibes génétiquement différentes mais morphologiquement identiques:
FORME VEGETATIVE D’Entamoeba histolytica Taille de 20 à 40 μm Mobiles : pseudopodes Hématophage Facteurs de virulence : -Facteurs d'adhésion -Enzymes protéolytiques Ulcérations de la paroi colique: -Envahissement pariétal -Dissémination sanguine Forme fragile : selles diarrhéiques fraîches Entamoeba histolytica a été décrite par LOSCH ET SCHAUDINN C’est l’espece pathogène respensable de la dysentérie amibienne et l’amoebose invasive ASPECT DU NOYAU ET CHROMATINE la forme végétative d’Entamoeba histolytica : mesure 20 à 40µ , se déplacant à l’aide de pseudopode unidirectionnel et se Nourit de bacteries et phagocyte les hématies Pour sa pathogénicité, plusieurs facteurs peuvent intervenir à savoir Facteurs d'adhésion et Enzymes protéolytiques Elle Provoque des lésions coliques avec possibilité d’envahissement des autres organes Ce parasite est fragile et rapidement detruit dans le milieu exterieur
EHH
Entamoeba dispar et Entamoeba moshkovskii Entamoeba dispar est Considérée comme une amibe non pathogène appartenant à la flore commensale. En 1941, l’amibe Entamoeba moshkovskii morphologiquement identique à Entamoeba histolytica / Entamoeba dispar, a été isolé dans les eaux usées de Moscou et est aujourd'hui considéré comme une amibe libre occasionnellement hébergé par l'homme. En 2012, a été isolée l’amibe Entamoeba bengladeshi dans la région de Dhaka au Bengladesh. Entamoeba dispar decouverte par Brumpt en 1925 Considérée comme une amibe non pathogène appartenant à la flore commensal , ell N’est pas hématophage Entamoeba moshkovskii morphologiquement identique à Entamoeba histolytica / Entamoeba dispar . Aujourd'hui considéré comme une amibe libre occasionnellement hébergé par l'homme.
E.H.NON HEMATOPHAGE
E. Histolytica minuta/ E. dispar/ E.moshkovskii Forme végétative de type minuta : -Non hématophage -Petite taille: 15 – 25 μm -Commensale: lumière colique -Selles: sujets apparemment sains Pour E. histolytica minuta/ E. dispar/ E.moshkovskii la Forme végétative est de type minuta : -Non hématophage -Petite taille: 15 – 25 μm - appartient à la flore Commensale colique chez dans les Selles de sujets apparemment sains
-Forme infestante, immobile -Taille de 8 – 15 μm Forme Kyste : -Forme infestante, immobile -Taille de 8 – 15 μm -Résistance et dissémination -Résiste: eau, chaleur et suc gastrique Pour sa forme Kyste est la forme d’infestation de dissemination et de resisitance , taille de 8 à 15µ
COMPOSITION ANTIGENIQUE La virulence des souches d'Entamoeba histolytica semble être liée à la présence de glycoprotéine antigénique à leur surface. L'immuno-éléctrophorèse a permis d'isoler 14 fractions antigéniques distinctes, la plus importante se trouve à la surface de l'amibe. C'est une lectine (Galactose/N acetyl Galactosamine : hétéromère de 260 KDa constitué d’une sous-unité lourde de 170 KDa et d’une autre légère de 31 – 35 KDa, associées de façon non covalente à une sous-unité intermédiaire de 150 KDa), isolée chez la plus part des malades (95%) ayant une amoebose invasive. La biologie moléculaire a pu confirmer la non pathogénicité des souches Entamoeba dispar. La virulence des souches d'Entamoeba histolytica semble être liée à la présence de glycoprotéine antigénique à leur surface. C'est une lectine (Galactose/N acetyl Galactosamine : hétéromère de 260 KDa constitué d’une sous-unité lourde de 170 KDa et d’une autre légère de 31 – 35 KDa, associées de façon non covalente à une sous-unité intermédiaire de 150 KDa)
TYPAGE ISOENZYMATIQUE Zymodème : groupe d’amibes ayant le même profil électrophorètique de différents enzymes (6 enzymes étaient isolées). 24 Zymodèmes 21 humains 9 E.histolytica 12 E. dispar 24 zymodèmes ont été différenciés parmi dans les souches d'amibes, 9 pour Entamoeba histolytica et 12 pour Entamoeba dispar Pour différencier entre ces groupes, 6 enzymes ont été utilisés: l'hexokinase, phosphoglucomutase, peptidase, glucose phosphate isomérase, L malate NADP oxydo-réductase, et le NADP diaphorase.
MODES DE CONTAMINATION Parasitose liée au péril fécal: voie orale ( kystes murs) Absence d’hygiène fécale: -Sol souillé par les excrétas des amibiens -Eau polluée -Aliments ou crudités souillées : Engrais humains -Mouches -Mains et ongles sales des Porteurs de kystes (entourage) La contamination se fait principalement par voie orale favorisée par certains facteurs
MODES DE CONTAMINATION La voie sexuelle se fait par les formes végétatives chez les homosexuels provoquant des lésions des organes genitaux. Dans l’amoebose La voie de contamination sexuelle est plus rare. Elle se fait par les formes végétatives chez les homosexuelles provoquant des lésions péniennes
RESERVOIR DU PARASITE L'homme est pratiquement le seul à pouvoir héberger le parasite (semeur de kystes dans le milieu extérieur). L'homme est pratiquement le seul à pouvoir héberger le parasite.
Le cycle évolutif d’Entamoeba histolytica est double : un cycle non pathogène et un cycle pathogène Un cycle non pathogène, chez les porteurs sains. Appelé aussi cycle d’infestation, il correspond à la présence asymptomatique de l’amibe dans la lumière colique. Une fois ingérés, les kystes arrivent dans l’estomac libérant une amibe méta-kystique à 4 noyaux. Chaque noyau se divise en deux et s’entoure de cytoplasme aboutissant à 8 petites amibes de type minuta vivant dans la lumière intestinale. sans lesions coliques Le cycle pathogène, chez les malades atteints d’amœbose. La forme minuta se transforme ainsi en forme agressive d’Entamoeba histolytica histolytica capable de produire des enzymes histolytiques leur permettant de traverser par effraction la muqueuse provoquant l’amœbose intestinale aigue. Après envahissement des différentes couches histologiques de la paroi colique, les amibes passent le plus souvent dans les capillaires mésentériques et ainsi vont être véhiculées par le système porte vers le foie où elles provoquent des abcès réalisant l’amœbose hépatique. Ces formes d’Entamoeba histolytica histolytica ne s’enkystent jamais.
RHIZOPODES Dimensions du trophozite Pseudopodes Vacuoles Noyau Kyste Entamoeba histolytica histolytica 20 à 40 µm 1 seul pseudopode à la fois et effilé Petites Hématies Peu visible Caryosome fin central Chromatine périphérique Pas de kystes minuta 15 à 25 µm Idem Peu visible à frais 10 à 15 µm. 4 noyaux Chromidium épais à bouts arrondis Entamoeba coli 20 à 30 µm (formes naines 10 à 15 µm) 1 seul à la fois Large arrondi Grosse Visible à frais Caryosome épais, excentré Chromatine périphérique épais et irrégulière 8 noyaux Chromidiums fins en forme d’aguilles Entamoeba hartmanni 5 à 10 µm Gros caryosome Irrégulier et excentré Chromatine périphérique épaisse et 3 à 8 µm 4 noyaux Chromidium épais bouts arrondis Endolimax nanus 5 à 12 µm En forme de boule Caryosome gros irrégulier et excentré Chromatine périphérique absente 6 à 10 µm Ovoïde, rectangulaire Pseudolimax bütschlii 10 à 15 µm Longs en doigts de Gant Nombreuses Caryosome gros entoure de granules Central ou excentré 8 à 12 µm Formes très diverses 1 vacuole iodophile 1 seul noyau. Dientamoeba fragilis Appartient au phylum des Mastigophora 5 à 20 µm Anisométrie Caractéristique Courts et frangés 2 noyaux parfois non visibles Caryosome central formé de Granules Entamoeba polecki 12 à 20 µm Arrondis Grosses Gros : ¼ du trophpzoïte. Caryosome excentré (# E.histolytica) 10 à 15 µm. Chromodiums nombreux Présence d’une masse d’inclusion, 1 seul noyau E.Histolytica ne doit pas etre confondue avec les amibes du tube digestif
CLINIQUE Amœbose intestinale aigue ou dysenterie amibienne : début brutal, Elle est caractérisée par la triade : -Epreintes : douleurs coliques traçantes, suivant le cadre colique du caecum au sigmoïde, se terminant par une impérieuse envie d'aller à la selle ; -Ténesme, contracture douloureuse du sphincter anal. Diarrhées faites de glaires évoluant vers l’apparition des classiques crachats rectaux. -Le malade apyrétique -Abdomen sensible
FORMES CLNIQUES Amœbose colique maligne Formes monosymptomatiques Amœbose colique maligne Formes monosymptomatiques Formes hémorragiques Amœbome Les formes cliniques de l’amoebose sont: Amœbose colique maligne Elle se présente comme une toxi-infection grave, avec syndrome dysentérique gravissime (écoulement quasi permanent de selles glairohémorragiques par un anus béant). Le foie, dont le volume est augmenté, est douloureux à la palpation. Les urines sont rares, le sub-ictère est fréquent. L'évolution se fait souvent vers l'état de choc ou, comme la nécrose de la paroi colique est massive, la perforation intestinale, avec tableau de péritonite. Le diagnostic est porté au vu des amibes dysentériques. Formes monosymptomatiques Formes hémorragiques Amœbome
COMPLICATIONS La colite post-amibienne: des douleurs plus ou moins violentes et plus ou moins localisées, des troubles du transit, alternance de diarrhée et de constipation. Les perforations intestinales Occlusion Hémorragies Abcès péri-coliques Les complications de l’amoebose sont: La colite post-amibienne Colite chronique post amibienne : Les symptômes observés sont : des douleurs plus ou moins violentes et plus ou moins localisées (en point ou en cadre), continues ou intermittentes ; des troubles du transit, avec souvent, des flatulences, de l'anorexie, des intolérances digestives ; ces crises de troubles digestifs s'accompagnent ou sont déclenchées par des manifestations générales : asthénie, adynamie, ou au contraire nervosité, amaigrissement. A l'examen, le cadre colique est douloureux, notamment aux extrémités (colite bipolaire). l’examen parasitologique des selles peut révéler la présence de formes minuta ou de kystes ou être négatif. , Les perforations intestinales , Occlusion , Hémorragies ,Abcès péri-coliques
DIAGNOSTIC DIFFÉRENTIEL CLINIQUE Diarrhées d’origine soit bactériennes, soit mycosiques, soit virales RCUH (RECTO-COLITE ULCERO-HEMORRAGIQUE) et autres MICI(maladies inflammatoires chroniques intestinales). Tumeurs coliques Dans l’amoebose le diagnostic différentiel se pose avec: les Diarrhées bactériennes, mycosiques, virales. La RCUH et autres MICI et les Tumeurs coliques
CLINIQUE Amoebose hépatique : Le début de la symptomatologie est progressif, par : une douleur de l’hypochondre droit une fièvre précoce constante, une hépatomégalie Le début de la symptomatologie est progressif, concomitant ou non d’un épisode dysentérique, et se caractérise par : une douleur de l’hypochondre droit irradiant vers l’épaule ; une fièvre précoce constante, en plateau à 39-40°C, avec altération de l’état général ; une hépatomégalie, lisse, douloureuse à l’ébranlement. Au total, il s’agit d’un abcès du foie, réalisant le plus souvent un tableau grave et imposant une prise en charge rapide.
CLINIQUE Le diagnostic différentiel de l’amoebose hépatique peut se faire avec: l'abcès bactérien . le cancer primitif du foie. la cirrhose du foie. le kyste hydatique surinfecté .
Localisation pulmonaire Amoebose pulmonaire : Elle est presque toujours secondaire à une amoebose hépatique et résulte d'une diffusion des amibes à travers le diaphragme, ce qui explique sa localisation à la base droite dans la majorité des cas. Elle peut être également primitive. Dans ce cas elle est due au dépassement du filtre hépatique et, comme elle résulte de la dissémination des amibes par voie sanguine, elle peut siéger aussi bien à droite qu'à gauche
Localisation pulmonaire Suivant que la localisation est pulmonaire ou pleurale elle se présente comme : une pneumopathie aiguë de la base droite abcès pulmonaire de la base droite Pleurésies purulentes
Une amoebose cutanée peut se voir généralement en cas d’une localisation intestinale chez certaines populations de malades.
Autres localisations L'amoebose cutanée progresse très rapidement avec dénudation des tissus sous-jacents qui peuvent être, eux aussi, lésés, débute parfois dans la région anale (complication d'une dysenterie amibienne)
Autres localisations Chez la femme la sphère génitale (vulve, grandes et petites lèvres, clitoris, vagin, col, endomètre) peut présenter des lésions de voisinage. Chez l'homme l'amoebose des organes genitaux est rare et de diagnostic difficile, les lésions n'étant pas spécifiques. Elle est généralement d'origine vénérienne, les homosexuels étant les plus exposés
Autres localisations Exceptionnelles, elles sont presque toujours secondaires à une atteinte hépatique ou pulmonaire, et sont la conséquence d'un essaimage par voie sanguine.
Autres localisations L'amoebose péricardique est plus fréquente. Elle résulte en général de l'ouverture d'un kyste hépatique siégeant à gauche dans le péricarde
diagnostic ;
Les conditions de l’examen parasitologique des selles arrêt de toute prise médicamenteuse 3 à 4 jours avant l’examen. régime pauvre en résidus (la veille de l’examen). éviter toute prise de produits de contraste. faire 3 examens successifs à 3 à 4 jours d’intervalles.
DIAGNOSTIC COPROLOGIQUE Examen macroscopique Examen microscopique Cultures Recherche de copro-Ag ( ELISA) Biologie moléculaire : PCR sur les selles Le diagnostic coprologique de l’amoebose intestinale passe par differentes étapes :l’ Examen macroscopique, l’ Examen microscopique les Cultures, Recherche de copro-Ag ( ELISA) et la Biologie moléculaire : PCR sur les selles
RECHERCHE DES FORMES PARASITAIRES Selles glairo-sanglantes et mucus prélevés sous rectoscopie (fraichement émises au laboratoire). Techniques de coloration et concentration Culture (milieu de Dobell-Laidlaw) Répéter les examens parasitologiques des selles Pour mettre en évidence les formes hématophages d’Entamoeba histolytica, L’examen parasitologique des selles se fait de préférence sur selles glairo-sanglantes fraichement emises au laboratoire ainssi que sur du mucus prélevé sous rectoscopie. Examen direct sur selles fraichement emisent. L’examen direct et suivi par des colorations et cultures des selles Les formes minuta sous leurs formes végétatives et kystiques sont recherchées surtout chez les malades en période de rémission et chez les Porteurs sains
LES TECHNIQUES DE COLORATION Coloration des Kystes au Lugol Coloration au M.I.F Méthode de coloration de Bailenger Fixation et coloration au Trichrome Coloration à l’Hématoxyline ferrique Coloration au Noir chlorazol Pour differentier entre les structures nucleaires, sont utilisées plusieurs techniques de colorations tel que: Coloration des Kystes au Lugol Coloration au M.I.F Méthode de coloration de Bailenger Fixation et coloration au Trichrome Coloration à l’Hématoxyline ferrique Coloration au Noir chlorazol
TECHNIQUE DE CONCENTRATION Bailenger Ritchie simplifiée pour les selles formolées Pour concentrer les kystes de protozoaires, la technique de Bailenger et celle de Ritchie simplifiée sont les plus utilisées par la majorité des coprologistes
Adhésine d’E.histolytica Anticorps monoclonaux ELISA COPRO-ANTIGENE Les antigènes solubles des amibes histolytica sont recherchés dans les selles et les autres prélèvements en utilisant des anticorps monoclonaux par un test ELISA. Adhésine d’E.histolytica Conjugué Anticorps monoclonaux Les antigènes solubles des amibes histolytica sont recherchés dans les selles et les autres prélèvements en utilisant des anticorps monoclonaux par un test ELISA
MILIEUX DE CULTURE Dobell-Laidlaw Robinson Diamond En cas de forte suspicion d’amœbose on a recours aux cultures. Ces milieux permettent d’augmenter le nombre de parasites par multiplication parasitaire.
AUTRES EXAMENS COMPLÉMENTAIRES Examen endoscopique du colon dans le cas d’amoebose intestinale : lésion en coup d’ongle, et des abcès en bouton de chemise. Echographie hépatique et tomodensitométrie.
ANATOMOPATHOLOGIE Recherche de la forme végétative sur les biopsies intestinales E.histolytica histolytica L’anatomopathologie est utilisée pour la recherche des formes végétatives sur des biopsies intestinales
TRAITEMENT Les médicaments Amoebicides tissulaires (actifs sur les formes hématophages) Amoebicides de contact Dans le tratement de l’amoebose intestinale sont utilisés les Amoebicides tissulaires et les Amoebicides de contact
AMOEBICIDES TISSULAIRES Les nitro-imidazolés Métronidazole: per os ou IV, 1,50 g à 2 g/j chez l'adulte; 40 mg à 50 mg/kg/j chez l'enfant; Secnidazole: per os, 1,5 g à 2 g/j chez l'adulte; 30 mg/kg/j chez l'enfant; Tinidazole: per os, 2 g/j chez l'adulte; 50 mg/kg/j chez l'enfant; Ornidazole: per os ou IV, 1,50 g à 2 g/j chez l'adulte; 50 mg/kg/j chez l'enfant. Actifs sur les formes hématophages les nitro-imidazolés sont les plus utilisés comme chef de fil nous citerons le metronodazole
AMOEBICIDES DE CONTACT Tiliquinol per os, 4 gélules/j chez l'adulte. Le tiliquinol peut induire une neuropathie périphérique avec atteinte du nerf optique, en cas d'insuffissance rénale ou hépatique. Le sulfate de paromomycine, 6 à 8 capsules par jour ou 50 mg/kg/j, pendant 4 jours, est moins actif que le tiliquinol et peu utilisé. Les amoebicides de contact sontActifs sur les formes Minuta et les kystes dans la lumière colique
PROPHYLAXIE Prophylaxie individuelle : respect des règles d’hygiène. Lavage des mains. Ebullition ou javellisation de l’eau de boisson. Rinçage correct des fruits et légumes. Eviter les aliments exposés à l’air. Prophylaxie individuelle Est basée sue le respect des règles d’hygiène.
Prophylaxie collective : liées à l’amélioration des conditions de vie. Education sanitaire : information sur les dangers du péril fécal et enseigner les règles essentielles de l’hygiène. Lutter contre la pollution fécale : installation de latrines, interdiction d’utilisation des engrais humains. Installation d’un réseau d’eau potable surveillé. Dépistage et traitement des porteurs sains, surtout dans les collectivités et parmi les personnes manipulant les aliments. Lutte contre les mouches. Construction de puits protégés. La Prophylaxie collective est liées à l’amélioration des conditions de vie.
FIN BIBLIOGRAPHIE: Chabas.D.Parasitose et mycoses des régions tropicales. Claud.M. Parasitologie et mycologie médicale. Gentillini.M. Médecine tropicale. Nozais.J.P. Traité de parasitologie médicale Ripert. Epidémiologie des maladies parasitaires. Tome I. Danis.M.EMC. Amibe et amœbose. .
La perfection d’une pendule n’est pas d’aller plus vite mais d’être réglée