Cheikh Anta Diop né le 29 décembre 1923 - mort le 7 février 1986 un historien, anthropologue, égyptologue et homme politique sénégalais Il a mis l'accent sur l'apport de l'Afrique et en particulier de l'Afrique noire à la culture et à la civilisation mondiale Précurseur de l’idée de l'importance et l'ancienneté de la place des Africains dans l'histoire Concept de l’afrocentrisme : mettre en avant l'identité particulière et les apports des cultures africaines à l'histoire mondiale
Dénomination flottante Généralisant Simplificatrice Vague Non-spécifique Insuffisante Européanisant
Le Panafricanisme idée politique et un mouvement qui promeut et encourage la pratique de la solidarité entre les Africains où qu'ils soient dans le monde à la fois une vision sociale, économique, culturelle et politique d'émancipation des Africains Vision d’unification des Africains du continent et de la diaspora africaine en une communauté africaine globale au cœur se trouve la croyance que les peuples d'Afrique et de la diaspora partagent une histoire et une destinée commune et que leur progrès social, économique et politique est lié à leur unité Représentants : « W. E. B. » Du Bois Kwame Nkrumah La plus large organisation panafricaine aujourd'hui est l'Union africaine Nouvelle devise : « développement de l'Afrique pour les Africains »
Les langues africaines Entre 200 et 2000 langues africaines Très peu de littérature écrite en langue africaine Langues d’écriture - l’anglais et le français Après l’esclavagisme - la culture d’assimilation: processus par lequel l'individu modifie son environnement au moyen de schèmes Action de rendre semblables des hommes d'origines différentes homogénéiser les populations afin d'effacer les particularismes Renforcer l’établissement du système colonial dans les colonies le processus qui permet à un étranger ou à une minorité de s'intégrer à un groupe social plus large en adoptant ses caractéristiques culturelles. L'assimilation culturelle s'accompagne en général de l'adoption de la langue, de l'adhésion au système de valeurs du groupe dominant et de l'abandon de son ancienne façon de vivre. L'assimilation peut être choisie ou être le résultat d'une politique volontariste
Les écoles des otages 1855 à Dakar Rendre les chefs des clans africains impuissants Elever les futurs colonisés dociles Inculquer à ces enfants la culture et les valeurs françaises Plus de tentations de rébellion du côté des villages africains colonisés Le nom officiel : « école des fils de chefs et des interprètes » Un élève important: Yoro Dyao (vers 1847 - 3 avril 1919) un chroniqueur sénégalais dont les Cahiers constituent la source principale de la tradition historique des Wolofs
Langues officielles en Afrique Orange – afrikaans Violet – anglais Vert – arabe Jaune – espagnol Bleu – français Vert clair – portugais Pourpre – swahili Gris – autres langues africaines
POUR QUI ÉCRIVENT-ILS ? La question-boomerang Multiplication complexe des réponses individuelles Littératures engagées ? Littératures exigeant le changement radicale de la société ? Littératures déterminées par le passé colonial ?
Des forces centrifuge et centripète Les littératures qui sont attirées par la métropole, où ils doivent se faire reconnaître Ce même métropole les repoussent constamment Que veut dire la littérature francophone? Les littératures marginalisées?
Présence africaine revue panafricaine semestrielle, fondée en 1947 par Alioune Diop maison d'édition, fondée en 1949, et une librairie située dans le Quartier latin à Paris, au 25bis, rue des Écoles Née avec l’idée du panafricainisme, du surréalisme et du marxisme Avec coopération de plusieurs intellectuels : Aimé Césaire, Léopold Sédar Senghor, Richard Wright, Albert Camus, André Gide, Jean-Paul Sartre et autres Alioune Diop déclare que « la revue ne se place sous l'obédience d'aucune idéologie ou politique. Elle veut s'ouvrir à la collaboration de tous les hommes de bonne volonté (Blancs, Jaunes ou Noirs), susceptibles de nous aider à définir l'originalité africaine et de hâter son insertion dans le monde moderne » Les écrivains africains d’expression françaises devaient être publiés chez P.A. pour être reconnu dans leur pays et en même temps elle lutait et lutte toujours pour l'émergence d'une culture africaine indépendante P.A. à l’éclosion de l’idée du Congrès des écrivains et artistes noirs et du Festival mondial des Arts nègres
Revues nègres La Revue du Monde Noir Le chant de la liberté La Proclamation de l’identité autonome Le refus de l’imposition de la culture des colonisateurs La dénonciation de l’assimilation L’idée d’unification des Noirs africains
Légitime défense revue publiée en 1932 par un groupe de jeunes intellectuels martiniquais, un seul numéro inspirée du matérialisme dialectique de Karl Marx et du Surréalisme Les auteurs : René Ménil, Thélus Léro, Etienne Léro Présentation officielle d’une réflexion critique sur la littérature et l'identité martiniquaise Plutôt un manifeste pour la vraie identité martiniquaise, dont la partie indéniable, c’est la dénonciation du système colonial et de la culture d’assimilation René Ménil : Dans le système colonial, la conscience des colonisés est façonnée, modelée conformément aux valeurs et aux vérités des maîtres. C'est dire que, dans chaque colonisé, le colonisateur a introduit, dans l'âme même du colonisé, les sentiments, les idées du maître. Dans chaque colonisé nous aurons une âme blanche dans un corps noir. Ils dénoncent le fait que d’après eux, il n’y pas d’identité martiniquais, il n’y a que des boîtes martiniquaises vides qu’il faut remplir de la morale, de l’étiquette européennes
L'Étudiant noir Journal mensuel de l’association des étudiants martiniquais en France revue créée par le Martiniquais Aimé Césaire en 1935 à Paris Participants : Léon Gontran Damas, Léopold Sédar Senghor On y présente l’idée de la négritude
Tropiques revue culturelle, poétique, politiquement engagée, militante pour a cause anticoloniale martiniquaise fondée en 1941 par Aimé Césaire, sa femme, Suzanne Césaire, et René Ménil Valorisation du surréalisme dans la littérature caribéenne Valorisation de la culture et la littérature noire-africaine Durant le Régime de Vichy, cette revue est jugée subversive et interdite La possibilité pour les écrivains antillais de se faire publier, afficher leurs opininons
Le lectorat problématique – la quête identitaire problématique Les racines africaines niées, redécouvertes Le lectorat africain vs le lectorat française vs la critique occidentale La portée du geste engagé L’éloignement de sa culture La langue française vs. Créole martiniquais (instrument valable) La langue française vs. Les langues africaines
La culture métissée Comportements européens Allures européennes Langue européenne Attitudes antioccidentales Recherches « africaines » Redécouverte d’Afrique précoloniale
Les Négritudes Aimé Césaire : « Au bout du petit matin… » (Cahier d’un retour au pays natal) Léon Gontran Damas : « ET BLACK-LABEL / pour ne pas changer / Black-Label à boire / à quoi bon changer » (Black-Label et autres poèmes) Léopold Sédar Senghor : « L’émotion est nègre, comme la raison est hellène » (Ce que l’Homme noir apporte)