Présentation du secteur des Pêches et de l’Economie Maritime en Mauritanie et les opportunités d’investissement.

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Transcription de la présentation:

Présentation du secteur des Pêches et de l’Economie Maritime en Mauritanie et les opportunités d’investissement

Ressources halieutiques de la ZEE 720 km de côtes Contexte ZEE 200 mile s : 234 000 km2 plateau continental: 39 000 km2 Upwelling 600 espèces Banc d’Arguin 200 exploitables Zone de transition Faible pollution Une zone d’exploitation unique

Pêcheries de la ZEE 1,8 million de tonnes par an Céphalopodes (poulpe, seiche, calamar) ; Poissons démersaux côtiers et profonds (daurades, mérous, soles, raies et requins, rougets, merlus…) ; Crustacés (crevettes côtières et profondes, langoustes et crabes profonds) ; Mollusques bivalves (avec notamment un stock de praires inexploité aujourd’hui en raison de contraintes techniques et sanitaires) ; Petits pélagiques (sardinelles, sardines, chinchards, maquereaux, ethmalose, anchois, petit thonidés, mulet, courbine) ; Thonidés majeurs (albacore, patudo, listao) 1,8 million de tonnes par an

Systèmes d’exploitation dans la pêche maritime Contexte 1. la pêche artisanale (nationale et affrétée) ; 2. la pêche côtière (nationale, affrétée et étrangère) – comprenant les unités de pêche à la senne tournante opérant à partir de navires non pontés ; 3. la pêche industrielle (nationale, affrétée et étrangère).

Pêche Artisanale et Côtière (PAC) Cible le poulpe et poissons Croissance continue depuis de nombreuses années Nombre de pirogues 4000 en 2007 à plus de 7 000 en 2013. Taux d’inactivité : 26% 450 unités de pêche à la senne tournante Captures : 100 000 tonnes en 2009 à plus de 344 000 tonnes en 2013 (dont 287 000 tonnes de petits pélagiques). Contexte Croissance de l’effort de pêche : prudence

Pêche Industrielle(PI) Démarsale Domination des céphalopodes : 70% des quantités débarquées Diminution entre 2002 et 2013 (380 à 137 navires actifs) Captures : tendance globale à la baisse (40%) entre 2001 (68 000 tonnes) et 2013 (40 000 tonnes) Pélagique : 80% de la PI 50 à 100 navires étrangers 1,2 million de tonnes en 2010 à 600 000 tonnes en 2013 (40% sardinelles) Thonidés: en augmentation depuis 2013 Contexte Tendance de diminution depuis 2013

Promotion et valorisation des produits de la mer Filières de traitement et de valorisation des produits de la mer Usines en 2017 : 135 usines 70% à Nouadhibou capacité de stockage : 40.000 T 29 usines de farine de poissons Filières de distribution du poisson Obligation de débarquement Société Nationale de Distribution du Poisson (SNDP) créée en octobre 2013 Contexte 90% à l’export brute et faible VA

Infrastructures de la pêche maritime Doivent permettre le débarquement de la totalité des captures : Port Autonome de Nouadhibou Port artisanal de Noudhibou Marché de Poisson de Nouakchott 2006 : 100.000t 2011 : 200. 000t Cible : débarquement de 60% des captures Contexte

Pêche continentale et aquaculture 2.500 tonnes / an 2.000 pêcheurs professionnels Contraintes d’infrastructures et cadre juridique Contexte

Gouvernance du secteur des pêches Contexte Gestion durable des pêches Généralisation progressive des systèmes de quotas dans les régimes d’accès aux ressources Retrait de capacités de pêche excédentaires sur les ressources surexploitées Rente halieutique Actuellement : basée sur le droit d’accès 2013 : 40 millions Cible :355 millions $, dont près de 100 millions $(environ un tiers) pour la pêcherie du poulpe Renforcement des capacités de gestion du secteur Principe de concertation

Contribution à la création de richesses PIB su secteur : 32 milliards UM en 2009, Contribution au PIB national : de l’ordre de 4,8% Tendance à la hausse :+16,8% entre 2008 et 2010 6% du PIB national en 2014

Contribution aux recettes budgétaires Tendance baissière relative 2007 : 30% du total des recettes du budget en 2007 2013 : 12,8% en 2013. nouvelles sources de revenus pour l’Etat (pétrole, or, cuivre…) compensation financière de l’accord de pêche RIM/UE (à plus de 80%) très faible contribution des flottes nationales (5% en 2013)

Contribution aux recettes en devises 2008 à 2011, les exportations pêche : 20 à 27 % de la valeur des exportations (hors pétrole) Solde de la balance commerciale 2011 : excédent net de 122,7 milliards UM, soit environ438, 5 millions $.

Contribution aux emplois Emplois directs : 42 000 personnes 80% dans la pêche artisanale 13 000 emplois indirects (dans les filières post capture) Total emploi du secteur : 55 000 30% des emplois dans le secteur formel Evolution positive de 50% en 12 ans

Contribution à la Sécurité Alimentaire 2002 : Consommation intérieure :6,3 kg/an par habitant 2013 : Quantité disponible : entre 30 000 / 40 000 tonnes 6 kg per capita

Développement maîtrisé et diversifié et professionnalisation de la PAC nationale Parc de pirogues : 7000 (3000 avec activité régulière) Engorgement de la zone Nord (Port artisanal) Déficit d’infrastructures de débarquement dans la zone Centre et Sud Faible niveau d’indépendance des pêcheurs La professionnalisation reste à faire

Vision stratégique Préservation Intégration Gouvernance Promouvoir des modes d’exploitation de gestion Et de valorisation des ressources Compatibles avec La capacité de renouvellement de la ressource Et des écosystèmes marins Préservation Intégration Gouvernance

Renforcer l’intégration dans l’économie nationale Développer les infrastructures et industries de valorisation Construire des infrastructures portuaires en zone Sud Pôles de développement contre sur le littoral Favoriser le développement de ces zones sud par des Incitations fiscales Favoriser les filières de valorisation responsables Contribuer à la Sécurité alimentaire Consolider la distribution sur le territoire Pérenniser le dispositif par des PPP Education et promotion de la consommation de poisson Développer la formation technique et professionnelle Ingénierie de formation, contrats programmes,… Renforcer le contrôle sanitaire (normalisation, labellisation)

MERCI DE VOTRE AIMABLE ATTENTION