Asthme bronchique.

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Transcription de la présentation:

Asthme bronchique

Définition L’asthme est un désordre inflammatoire chronique des voies aériennes dans lequel de nombreuses cellules et éléments cellulaires jouent un rôle. Cette inflammation est responsable d’une augmentation de l’hyperréactivité bronchique (HRB) qui entraîne des épisodes récurrents de respiration sifflante, de dyspnée, d’oppression thoracique et/ou de toux, particulièrement la nuit ou au petit matin. Ces épisodes sont habituellement marqués par une obstruction bronchique, variable, souvent intense, généralement réversible, spontanément ou sous l’effet d’un traitement.

Physiopathologie 1-L’inflammation : 2- Le bronchospasme : L’asthme est caractérisé par un trouble ventilatoire obtructif reversible 1-L’inflammation : un œdème muqueux par infiltrat cellulaire (éosinophilique la plupart du temps) par une extravasation simple une hypersécrétion : mucus, médiateurs (PAF, histamine, leucotriènes, prostaglandines) et neuromédiateurs peptidiques (substance P, neurokinine A, calcitonine related peptide) . la lésion et la desquamation de l’épithélium bronchique 2- Le bronchospasme : spasme du muscle lisse péribronchique (reversible sous B2) 4-L'hyperréactivité bronchique : l'aptitude des bronches à réagir anormalement par une obstruction à des stimulus physiques, chimiques ou pharmacologiques, tels que l'acétyle choline. caractérisé par un trouble ventilatoire Le système nerveux autonome : Adrénergique : α (bronchoconstriction), β( bronchodilatation). Cholinergique : ACTH (bronchoconstriction). NANC ( deux composantes: bronchorelaxante et bronchocontrictive)

Facteurs déclenchants 1. Allergènes • Pneumallergènes : (poussière de maison ; acariens, blattes ; phanères et déjections d’animaux (épithélium de chat ++) ; pollens, moisissures…) • Allergènes digestifs : • Allergènes infectieux : Aspergillus (ABPA). • Allergènes professionnels (par exemple, isocyanate de peinture, boulanger ++...) 2. Médicaments : (AINS, bêtabloquants, IEC, aspirine (triade de Widal) 3. Infections : (bronchites, rhinites, sinusites) 4. Pollution atmosphérique : (Aérosols, fumées, brouillard, tabac.) 5. Air froid et sec, effort

Facteurs aggravants Endocriniens : Puberté, ménopause, exacerbation prémenstruelle, grossesse (règle des trois tiers : amélioration, aggravation, aucune influence). Reflux gastro-œsophagien Vascularite (Angéite granulomateuse de Churg et Strauss) Facteurs psychiques (Émotions, contrariétés)

DIAGNOSTIC POSITIF Facile en cas de crise Si non =interrogatoire

Signes cliniques évocateurs : • Toux sèche isolée ou productive. Diagnostic positif Signes cliniques évocateurs : • Toux sèche isolée ou productive. • Oppression (au repos ++). • Dyspnée d’effort. • Sifflements récidivants. Symptômes paroxystiques, le plus souvent nocturnes

2. Equivalents d’asthme • toux spasmodique Bronchite à répétition peu sensible aux antibiotiques. • Intolérance aux variations d’environnement, à l’exercice physique, au rire…

Examen clinique normal en dehors des crises Le thorax est distendu, sonore à la percussion et des sibilants à l’auscultation. • Le débit de pointe(DEP), mesuré au peak-flow meter =mesure la vitesse maximale du souffle lors d'une expiration. Surtout, l’examen recherche des signes de gravité, absents dans la crise d’asthme banale. Examen clinique normal en dehors des crises

Diagnostic différentiel Cardiopathie gauche BPCO DDB Corps étranger Tumeur bronchique

Classification de la maladie (GINA 2004) Degrés de sévérité Symptômes Symptômes nocturne DEP Variabilité de DEP Asthme intermittent <1 fois par semaine asymptomatique et DEP normal entre les Crises < ou =2 fois par mois > Ou =80% <20% Asthme persistant léger ≥1 fois par semaine mais <1 fois par jour les crises peuvent altérer les activités Normales > 2 fois par mois 20-30% Asthme persistant modéré Quotidiens Les crises perturbent les activités normales > 1fois par semaine 60-80% >30% Asthme persistant sévère Permanents Activité physique limitée fréquents <60%

Moyens thérapeutiques Bronchodilatateurs Béta2 mimétiques (inhalé): Action rapide : salbutamol, terbutaline Action prolongée: formoterol, saleterol Anticholinergiques (inhalé): bromure d’ipratropium Dérives xanthiques (théophilline LP peros) Corticoïdes Inhalés Peros en cas d’exacerbation Associations bronchodilatateurs-corticoides inhalés Antileucotriènes Immunothérapie spécifiques (ITS) Autres : Traitement de la rhinite Traitement des facteurs déclenchant

Posologie journalière de corticoïdes       Dipropionate de béclométhasone - Adultes - Enfants   Budésonide Adultes               Enfants   Fluticasone  Adultes        Enfants  Posologie journalière de corticoïdes faible (μg) moyennement élevée (μg) élevée (μg)     200-500        100-200     200-400              100- 200 100 -250 >  500-1000 200-400 400-800    250-500 200 – 500 > 1000-2000 400 >  800-1600 >  400    >  500

Traitement Degrés de sévérité traitement Asthme intermittent β2 mimétiques à la demande. Pas de traitement de fond persistant léger β2 mimétiques inhalés (C.A) à la demande. Corticoïdes inhalés à dose faible (prise régulière), alternative antileucotriènes. I.T.S (asthme allergique). persistant modéré Corticoïde inhalé ± β2 mimétiques inhalés (L.A) ou antileucotriènes, ou théophylline. persistant sévère Corticoïde inhalé à forte dose. β2 mimétiques inhalés (L.A) ± antileucotriènes, et ou Corticoïdes Peros si nécessaire. β2 mimétiques inhalés (C.A) à la demande

Autres mesures thérapeutiques : 1- L’éviction antigénique 2- L’éducation des patients : L’éducation des patients pour une meilleure connaissance de sa maladie, de ses facteurs favorisants et aggravants et pour une meilleure utilisation et observance thérapeutique est indispensable. Cette éducation passe par des consultations répétées où ces différents aspects sont systématiquement abordés. 3- L’immunothérapie ou désensibilisation : L’immunothérapie ou désensibilisation S/C spécifique est efficace pour le traitement de l’asthme, lorsqu’il existe une allergie aux acariens, pollens et moisissures

Suivi Tous les mois pour l’asthme sévère Tous les 3 mois pour l’asthme modéré Tous les 6 mois pour l’asthme léger Tous les 6 mois à un an pour l’asthme intermittent.

Niveau de contrôle de l’asthme GINA 2006 paramètres Contrôlé (toute les caractéristiques présentes) Partiellement contrôlé (1 ou 2 mesures présentes) Non contrôlé ( 3 ou plus de mesures présentes) Smes diurnes Aucun ou <= 2 fois par semaine >2 fois/ semaine Limitation des activités aucune N’importe laquelle Smes nocturnes aucun N’importe lequel Nécessité des B2 de CDA Aucun ou < ou = 2 fois / semaine > 2 fois / semaine DEP nle < 80% valeur pred ou la meilleure valeur personnelle exacerbations 1 ou +/an 1 au cours de la semaine

Traitement de l’asthme prise en charge globale = prise en charge globale