Risque de crédit : Regard sur les formules baloises 0.02 0.04 0.06 0.08 0.1 2nd Days of Econometrics for Finance Risque de crédit : Regard sur les formules baloises M.Ammari1 , G.Lakhnati² 1ammari.mustapha@gmail.com ²g.lakhnati@uiz.ac.ma Objectif Comparaison entre l’approche avancée et l’approche standard pour le calcul de RWA L'approche asymptotique à un seul facteur de risque (ASRF) est un cadre simplifié pour déterminer le capital réglementaire (RWA) au titre du risque de crédit et est devenue une partie intégrante de la façon dont les exigences de capital de risque de crédit doivent être déterminées en vertu du deuxième Accord de Bâle. Dans cette approche, un paramètre clé de réglementation est la corrélation moyenne des actifs qui s'applique de manière uniforme à toutes les institutions bancaires souhaitant s'intégrer dans le dispositif de Bâle. Cela nous guide à s'interroger sur la pertinence du coefficient de corrélation, qui a été estimé sur des portefeuilles de pays développés et il a été reprisé tel quel est dans le contexte des pays en développement comme le cas du Maroc. Le passage à l’approche avancée avec l’application des formules de comité de Bâle a généré une augmentation de fonds propre réglementaire avec un total de 11 milliard de Dhs pour la banque, cela nous guide à vérifier la pertinence pour ces formules dans le contexte marocain Cadre théorique La corrélation empirique Avec les données que nous disposons sur 5 ans de 2008 à 2013 d’une banque marocaine, nous avons estimé la corrélation empirique pour ce portefeuille, et pour cela nous avons classifié les données selon les classes de notation et avec une analyse bi-variée, nous avons calculé la corrélation sur chaque classe et entre chaque deux années successives et puis nous avons pris la moyenne des corrélations sur chaque classe comme mentionné sur ce tableau : Comparaison entre la corrélation IRBF et la corrélation empirique : La corrélation empirique est moins importante par rapport à la corrélation de Bâle ce qui aura un impact sur le calcul du capital réglementaire. La corrélation empirique diminue le capital réglementaire de façon remarquable. Application dans le contexte marocain : Conclusion Selon une base de données d’une banque marocaine, nous avons estimé la corrélation dans le portefeuille des emprunteurs et puis nous avons calculé le fonds propre réglementaire. D’après notre étude, nous avons constaté que l’Accord de Bâle II surestime la corrélation des actifs. Ces résultats peuvent avoir plusieurs implications pratiques importantes pour le calcul du capital économique et réglementaire, et pour le prix risque portefeuille de crédit. En outre, le cadre empirique que nous avons développé dans ce travail peut servir de cadre de la validation pour les modèles de corrélation d'actifs pour mesurer le risque du portefeuille de crédit Le coefficient de pondération est décroissant avec la probabilité de défaut et ce qui apparaît logique vu que les clients moins risqués ont un coût minimum au niveau de fonds réglementaire.