La lutte contre l’Illettrisme Objet d’étude SES Charlotte COMBY

Sommaire Comment un phénomène social apparaît il sur la scène sociale? Présentation du problème Quelles explications à l’émergence du problème Pourquoi l’Etat intervient-il? Comment un phénomène social devient-il un problème public? Mise en place Inscription à l’agenda politique Mesures prises et bilan

Comment un phénomène social apparaît il sur la scène sociale?

Présentation du Problème On parle d’illettrisme pour des personnes qui, après avoir été scolarisées en France, n’ont pas acquis une maîtrise suffisante de la lecture, de l’écriture, du calcul, des compétences de base, pour être autonomes dans les situations simples de la vie courante. Il s’agit pour elles de réapprendre, de renouer avec la culture de l’écrit, avec les formations de base, dans le cadre de la politique de lutte contre l’illettrisme.

B. Quelles explications à l’émergence du problème En France: Un passé scolaire douloureux des situations de rupture des difficultés familiales, professionnelles et sociales des situations de travail où le recours à l’écrit n’est pas nécessaire Une perte des compétences de base lorsqu’elles ne sont pas utilisées des problèmes de santé Dans les pays peu développés ou en cours de développement: La pauvreté Un manque d’accès à l’éducation

C. Pourquoi l’Etat intervient-il? L’Etat intervient dans la lutte contre l’Illettrisme tout d’abord car il provoque une augmentation de la pauvreté. En effet, les personnes quasi-analphabètes peinent à trouver un emploi, d’autant plus de nos jours, en pleine période de crise. l’illettrisme provoque une baisse de la productivité chez les personnes concernées, et par conséquent, sur le plan national, ralentit la croissance économique . L’alphabétisation est primordiale pour vivre à notre époque. Dans des sociétés dominées par l’écrit, elle est une condition fondamentale pour les citoyens de tous âges. elle est nécessaire pour l’éducation des enfants, trouver et garder un emploi, être un consommateur actif, gérer sa santé et profiter du monde numérique, dans la sphère sociale et professionnelle.

II. Comment un phénomène social devient-il un problème public?

A. Mise en place Un fait social ne devient un problème public que s'il devient un sujet d’attention et fait l'objet d'une catégorisation, c'est-à-dire dès lors qu'il est considéré comme problématique par une partie de la société. La création du terme « illettrisme » en 1978 par l’association ATD quart Monde (Aide à toute détresse, devenu Agir tous pour la dignité) a permis une différenciation avec le terme «analphabétisme » établit par l’Unesco en 1958. Cette mise e place a permis de faire passer l’illettrisme d’un problème individuel, à un problème collectif et public. En effet, suite à la création du nouveau terme le problème est exposé publiquement, notamment à travers les médias et permet une réaction politique d’autant plus rapide.

B. Inscription à l’agenda politique L’agenda politique est l’ensemble des problèmes qui sont perçus comme appelant un débat public, voire l’intervention des autorités publiques. Suite aux conséquences de l’illettrisme sur le plan nationale, il est obligatoire de prendre les mesures nécessaires sur le plan politique. En vue de limiter l’illettrisme et de réfléchir aux solutions, un rapport est remis au Premier Ministre, en 1984. Le Groupe permanent de lutte contre l'illettrisme est créé peu de temps après afin de concrétiser la lutte contre l’illettrisme sur le plan politique. L’État a reprit les différents acteurs et groupes de mobilisation, pour les transformer en groupes administratifs. Résultant ainsi à la création d’une politique de lutte contre l'illettrisme, mettant par conséquent celle-ci à l’agenda politique.

C. Mesures prises et Bilan Grâce au travail collectif de l’organisme public ANLCI (l'agence nationale de lutte contre l'illettrisme) avec d’autre associations et organismes privés, tel que l’ATD les mesures sont prises de façon importante et homogène, c’est-à-dire pour tous: Prévenir l’illettrisme dès la petite enfance :  familiarisation avec les livres pour que les enfants se sentent en confiance et progressent ensuite régulièrement et pour que les familles puissent mieux les accompagner tout au long de la scolarité pour éviter les décrochages et aider les adolescents en difficulté à renouer avec l’écrit. Agir contre l’illettrisme pour aider les jeunes à réussir leur insertion professionnelle : offrir aux jeunes une nouvelle chance d’accéder à la pratique de la lecture, de l’écriture et du calcul, condition d’une insertion réussie. Agir contre l’illettrisme pour sécuriser les parcours professionnels des plus fragiles :  donner aux adultes salariés ou demandeurs d’emploi confrontés à ce problème les moyens d’être plus autonomes pour faire face à des changements, réussir une évolution professionnelle, conserver leur emploi ou en trouver un nouveau. Agir contre l’illettrisme pour rendre effectif l’accès de tous aux droits :  faciliter la capacité à être autonome dans les démarches de la vie quotidienne (accès aux soins, à la culture, aux formalités administratives…).