Adaptation du logiciel Réaction : besoins et moyens Réjane Monod-Ansaldi François Tilquin Philippe Daubias

Plan Contexte d’utilisation Présentation (informatique) du logiciel Activités (pédagogiques) avec le logiciel Personnalisation Moyens pour la personnalisation

Contexte Domaine Public cible Conditions pratiques Neurosciences, étude du temps de réaction SVT, mathématiques statistique, Physique-Chimie; démarche d’investigation Public cible Collégiens, lycéen, voire étudiants du supérieur Conditions pratiques En classe ou à la maison Elèves seuls ou en groupe Remarque: pour les conditions pratiques, je ne serais pas si catégorique: Si EduAnat est vraisemblablement utilisé en TP et par binômes, certains enseignants l’utilise sûrement aussi en démonstration avec le vidéoprojecteur uniquement, et d’autre avec 1 seul élève par poste (ou plus de 2).

Présentation 1/3 avec la copie d’écran où on voit aussi le pavé (dans la marre ?) d’identification…

Présentation 2/3 Différents types de tests apparition, comparaison, reconnaissance d’une figure parmi d’autres Là, je pense qu’il faudrait aussi faire une copie d’écran agrandie de la partie qui permet d’enregistrer les données dans la banque…

Présentation 3/3 Différents modes d’affichage des données produites

Activités Acquérir (rapidement) des mesures Paramétrer l’acquisition de mesure Visualiser et traiter des données

Personnalisation Ergonomie de la visualisation des images Protocole d’acquisition des mesures Nature des tests, images affichées Nombres de mesures Fonction aléatoire générant les temps d’attente Modes d’affichage Tableau de valeurs, grandeurs statistiques Points/histogramme, diagramme 3D Modalité de stockage des mesures Les besoins de personnalisation repérés sont de différents types. Ils concernent la nature des tests, l’ergonomie de la visualisation des images, les caractéristiques du protocole d’acquisition des mesures, les modalités de sauvegarde des données par le logiciel, le mode d’affichage des résultats et leur traitement. En effet, les élèves ont noté la petite taille de la fenêtre d’apparition du stimulus visuel et proposé de pouvoir la faire varier, pour le confort, ou pour étudier son influence sur le temps de réaction. En relation avec le problème posé, les enseignants souhaitent pouvoir faire varier différents paramètres du protocole d’acquisition des mesures, tels que la nature du test (apparition, reconnaissance, comparaison) et les images affichées, le nombre de mesures réalisées pour chaque test et la fonction aléatoire générant les temps d’attente séparant les stimuli. Le choix des données annexes stockées par le logiciel (âge et sexe de l’élève, agenda du sommeil, gaucher/droitier, temps d’apparition des stimuli, présence ou non de musique, déclenchement à la main ou au pied…) parait essentiel pour les enseignants de SVT, alors qu’il ne semble pas nécessaire pour les enseignants de mathématiques. Ces derniers focalisent plus leur attention et leurs exigences sur le choix du mode d’affichage des données (courbe, histogramme, nuage de points, tableau de nombres…), repérant que le mode de représentation affiché par le logiciel induit un certain regard des élèves sur les données récoltées. A ce titre, les enseignants de mathématiques sont généralement plutôt favorables à un affichage sous forme d’un tableau de nombres et à une exportation rapide des données vers un tableur ou une calculatrice. Le traitement mathématique et la représentation graphique sont ainsi réalisés à l’aide des outils qu’ils utilisent classiquement avec leurs élèves. Les avis des enseignants de SVT sont partagés. Ils envisagent la visualisation et le traitement statistique des résultats à l’intérieur même du logiciel, ou bien l’exportation des données recueillies. Le calcul par le logiciel de certaines grandeurs mathématiques associées à la série de mesures (moyenne, écart type, médiane) et même la réalisation de test statistique pour comparer deux séries de mesures sont parfois souhaités par les enseignants de SVT. Leur apparition directe à l’écran suite à l’acquisition des données est cependant fortement inductive et conditionne beaucoup la situation d’apprentissage. L’affichage de telles valeurs doit donc être paramétrable par l’enseignant. Les modalités de stockage des données obtenues sont un autre point de discussion : faut-il les sauvegarder sur le poste même, ou en ligne, avec les problèmes juridiques que cela suppose, dans un répertoire créé pour une classe, pour un projet, pour un utilisateur ? Faut-il autoriser un accès libre à l’ensemble des données enregistrées et anonymées, quelques soient leurs conditions d’obtention ? Les réponses varient selon les projets pédagogiques envisagés. Des travaux concernant l’influence de l’entrainement et/ou du sommeil sur le temps de réaction incitent à stocker les données au moins localement, peut-être même en ligne pour pouvoir mobiliser différentes séries, acquises à des moments différents, potentiellement sur des postes différents. Travailler isolément sur une série de mesure pour la décrire statistiquement ne nécessite que d’importer les données dans un tableur. Il pouvait ainsi sembler intéressant de disposer d’une base centralisée, alimentée par le logiciel et à laquelle on pourrait comparer ses propres données. La collaboration avec des statisticiennes nous a toutefois amené à abandonner ce projet : en effet, proposer la comparaison à un ensemble de données, c’est induire qu’il existe un ensemble de données comparables, même si elles n’ont pas été obtenues de la même façon. L’ensemble n’a pas de sens si les données qu’il contient ne sont pas cohérentes faute de maîtriser les conditions d’acquisition des mesures. Nous envisageons donc que Réaction permette aux enseignants de créer localement, voire en ligne des ensembles de données qui ne seront consultables que par eux. Par ailleurs, nous publieront séparément les jeux de données obtenues par notre équipe en conditions contrôlées, en les accompagnant de ressources concernant leur obtention, leurs exploitations pédagogiques et leurs traitements statistiques.

Moyens de la personnalisation 1/2 Intérêts et limites de la méthode utilisée

Moyens de la personnalisation 2/2 Faut-il aussi ajouter ce type de figure ?