SEMINAIRE DES REFERENTS TERRITORIAUX DEFINITIONS ET REPERES Karyne PIERRE LOUIS
Le concept de santé OMS, 1946 « un état complet de bien-être physique , psychique, et social qui ne consiste pas seulement en l’absence de maladie ou d’infirmité » La santé, de quoi parlons-nous ? La santé...? 2.1 L’animateur recentre la question, en insistant et en développant les points suivants : 4 La difficulté de définir de manière univoque le concept de santé On peut le faire à partir de différentes approches : - à partir de l’observation des différents modèles de santé : le modèle curatif prédominant en France et le modèle global ; Il ne s’agit ici plus d’une santé « observée » mais d’une santé « vécue » dans toutes ses dimensions, non plus un état mais une dynamique, un processus qui évolue tout au long de la vie. Après une approche statique et négative (rester en bonne santé) nous envisageons aujourd’hui une démarche de promotion de la santé. Dans le modèle médical 4 La maladie est principalement organique ; 4 Elle n’affecte que l’individu ; 4 Elle doit être diagnostiquée et traitée sur un mode surtout curatif ; 4 Par des médecins ; 4 Dans un système organisé autour d’hôpitaux. 4 La maladie est un phénomène complexe qui résulte de facteurs organiques, mais aussi individuels et sociaux ; 4 Elle affecte l’individu, sa famille et son environnment ; 4 Elle demande une continuité de la prévention à la réadaptation ; 4 Elle est prise en charge par divers professionnels de la santé qui travaillent en concertation ;
La santé… ?
LES DETERMINANTS DE SANTE ENVIRONNEMENT (écologique, familial, social, économique, culturel, politique) ORGANISATION DES SOINS DE SANTE (services) MODE DE VIE (comportements de santé individuels) BIOLOGIE HUMAINE (capital génétique) Le schéma affiché propose une lecture synthétique des déterminants de santé, on considèrent actuellement 4 grandes familles de déterminant : Enviromentaux… On sait actuellement que le déterminant ayant l’impact le plus important sur l’altération de santé concernent les modes de vie.
LA¨PROMOTION DE LA SANTE Permettre aux populations d’améliorer leur propre sante en leur donnant les moyens d’un plus grand contrôle sur celle-ci FAIRE DE LA SANTE UNE RESSOURCE DE LA VIE QUOTIDIENNE ET NON UN BUT EN SOI Elaborer une Politique publique saine Réorienter les services de santé Améliorer les services de santé Acquérir des aptitudes individuelles Renforcer l’action communautaire La Charte d’Ottawa ne se contente pas de définir la santé. Elle parle également de « promotion de la santé » . De quoi s’agit-il ? Dans la langue française, le terme « promotion « a plutôt une connotation économique et marketing. Ce n’est evidemment pas le sens de la charte d’Ottawa qui se réfère en fait à l’action de « promouvoir » au sens « d’encourager », de « favoriser », de « soutenir ». Il s’agit donc moins de faire de la « promotion » de la santé (la rendre attrayante) que de soutenir son développement et favoriser les conditions de sa mise en oeuvre. Selon la charte d’Ottawa, intervenir en promotion de la santé signifie que l’on doit ; Élaborer une politique publique saine : législation, mesures fiscales, taxation et changements organisationnels, Créer des milieux favorables, en particulier dans les domaines de la technologie, de l’énergie, de l’urbanisation, Renforcer l’action communautaire : participation effective et concrète de la communauté à la fixation des priorités, à la prise des décisions et à l’élaboration des stratégies de planification, Acquérir des aptitudes individuelles : assurer le développement individuel et social en offrant des information, en assurant l’éducation pour la santé et en perfectionnant les aptitudes indispensables à la vie, Réorienter les services de santé : changement d’attitude et d’organisation au sein des services de santé ». Contrairement à ce l’on entend souvent, on peut considérer la promotion de santé comme le fait de mener une action favorisant l’amélioration de la santé. En effet, la promotion résulte de la combinaison d’action relevant de 5 facteurs en lien avec la santé La charte d’Ottawa dont je vous présente une représentation graphique illustre clairement ce point. La politique de santé… (aborder l’ensemble des éléments du graphique) Ainsi, lorsque l’on même une action d’éducation pour la santé on contribue à la promotion de la santé mais on ne fait de la promotion de la santé. La transition est ainsi toute faite, nous allons à présent aborder la notion d’éducation pour la santé
La prévention La prévention primaire éviter l’apparition de la maladie La prévention secondaire éviter le développement de la maladie La prévention tertiaire éviter les conséquences ou les récidives de la maladie La prévention quaternaire accompagner la fin de vie Avant de parlé d’éducation dans le champ de la santé ou de la maladie à utilisé la notion de prévention et divers déclinaisons qui sont toujours utilisée actuellement et souvent plus explicite pour les soignants comme le montre étude. Prévention primaire Elle se situe en amont de l’apparition des pathologies. Elle concerne : actes médicaux : vaccination actes éducatifs : diffusion des repères de consommation alimentaire actes législatifs et réglementaires : loi Evin tabac Prévention secondaire Elle se situe à l’extrême début de la maladie et prend en compte le dépistage précoce. actes médicaux : mammographie actes éducatifs : campagne d’incitation au dépistage du cancer du sein actes législatifs et réglementaires : contrôles policiers ou douaniers produits illicites actes sociaux : signalement d’enfant maltraité Prévention Tertiaire Elle comprend tous les actes destinés à diminuer la prévalence des incapacités chroniques ou des récidives dans une population, donc à réduire au maximum les invalidités fonctionnelles consécutives à la maladie. Elle se situe en aval d’une pathologie. actes médicaux : apprentissage à la prise de glycémie actes éducatifs : éducation alimentaire du patient diabétique Prévention quaternaire Elle désigne les actions d’accompagnement du processus de la mort. actes médicaux sociaux : soins palliatifs Cette notion de prévention quaternaire est assez récente elle est apparu fin des années 1980. Elle n’a pas vraiment d’équivalent dans le champ de l’éducation
L’éducation pour la santé a pour but que chaque citoyen acquière tout au long de sa vie les compétences et les moyens qui lui permettront de promouvoir sa santé et sa qualité de vie ainsi que celles de la collectivité » (Plan national d’éducation pour la santé, 2001) L ’EPS trouve sa place dans le cadre d’une politique de santé publique, à la croisée de mesures législatives, de programmes éducatifs et du système de soins et de protection sociale L’EPS est une approche construite à partir des représentations, des croyances, des compétences préalables attentes de la population. Elle est construite à partir de l’identification et de la prise en compte des représentations, des croyances, des compétences préalables et des attentes de la population ; elle repose sur une démarche éducative qui encourage l'échange entre les usagers et les professionnels du système de santé et/ou du système socio-éducatif. Ainsi, pour resituer l’EPS, par rapport aux éléments on peut dire que c’est un moyen commun aux approches de prévention ou de promotion de la santé. Ici il très important de souligner que Le patient n’est pas vierge de toute connaissance, de toute conception, de toute croyance, il dispose d’un système forcément équilibré de représentations. La représentation c’est l’idée qu’on se fait des personnes, des choses, concrètes ou abstraites. Ne sont ni fausses ni vraies : elles correspondent à notre vision du monde. Elles déterminent notre manière d’agir, nos conduites. Elles sont le fruit : de notre personnalité, de notre vécu, de nos expériences personnelles, de ce qui nous a été transmis (par différents médias et différentes situations) de notre environnement familial, social, culturel.
Santé Communautaire Approche communautaire de la santé Dynamique qui vise à améliorer la qualité de vie de groupes sociaux en s’appuyant sur la mobilisation des relations intersubjectives, sur les sentiments d ’appartenance à un groupe, où sa vie prend du sens, et sur les relations sociales, pour faciliter l’intervention de la population concernant sa santé Dynamique qui suppose la reconnaissance ou la réhabilitation d ’un minimum de lien social
Merci de votre attention Le Cres-Ireps Martinique 0596 63 82 62 0596 60 69 77 Email :cres.martinique@orange.fr Site Internet http://martinique.fnes.fr/