Développement économique local TD 1 Introduction au développement économique local Définitions et concepts Aix-Marseille Université– IUT de Digne-les-Bains Laurent POMES
Plan des travaux dirigés Introduction au développement économique local Réaliser le diagnostic économique d’un territoire Méthodologie : les indicateurs économiques Cas pratique Réaliser une analyse stratégique territoriale Méthodologie d’analyse et techniques de rédaction Un outil au service du développement local : les monnaies complémentaires Aix-Marseille Université – IUT de Digne-les-Bains Laurent POMES
Calendrier des TD Introduction au développement économique local Lundi 3/10 - > Diagnostic économique d’un territoire Lundi 10/10 - > Analyse stratégique territoriale Lundi 17/10 -> Les monnaies locales complémentaires Mercredi 2/11 -> Restitution cas pratiques Lundi 7/11 -> Corrections cas pratiques Lundi 14/11 -> Evaluation Aix-Marseille Université – IUT de Digne-les-Bains Laurent POMES
Le développement local - Intro Une tentative de définition du développement économique local : de l’aménagement à l’attractivité des territoires Comment mesurer le développement à l’échelle d’un territoire : une approche par la théorie de la base et l’attractivité Pour comprendre les enjeux et les acteurs : territoires et réseaux Aix-Marseille Université – IUT de Digne-les-Bains Laurent POMES
Qu’est ce que le développement économique local ? Développement -> Augmentation quantitative et qualitative des richesses d’un territoire Local -> Limité à un territoire restreint Les méthodes : Production de connaissances Mobilisation des acteurs Elaboration et mise en œuvre de projets Aix-Marseille Université – IUT de Digne-les-Bains Laurent POMES
Comprendre le développement économique local Développement local Action Résultat de cette action Limite de l’échelle « particulier à un lieu » « Développement endogène » « Développement territorial » « Développement régional » « Développement auto-centré » Littéralement, le développement est l'« action de déplier ce qui était enroulé »1 (ce qui a donné son sens direct au développement en photographie). A partir de ce sens premier, l'Académie française note plusieurs acceptions. Nous en retiendrons trois : • « Action de déployer, d'étendre quelque chose ; résultat de cette action. • Action de faire croître ou progresser ; résultat de cette action. • Le fait de croître, d'évoluer en prenant de l'importance, de l'ampleur. » A la lecture de ces trois définitions nous notons déjà une double ambiguïté : • Le développement peut à la fois être l'action de faire et le fait lui-même. • Le développement peut à la fois être une action et le résultat de cette action. Aix-Marseille Université – IUT de Digne-les-Bains Laurent POMES
Comprendre le développement économique local De la croissance économique au progrès, les limites de la mesure par la seule création de richesses Utiliser les initiatives locales pour mettre en valeur un territoire Fait appel aux traditions industrielles ou artisanales locales Le développement économique local, appelé aussi développement à la base, est un concept qui date des années 60. Il est basé sur l’utilisation des initiatives locales au niveau d’un territoire restreint, comme les petites collectivités, dans le but de promouvoir le développement économique. Le développement économique local, n’est pas seulement corrélé à la production de richesses sur un territoire. C’est une approche qui conçoit le développement comme une démarche partant du bas et fait appel aux traditions industrielles locales et insiste sur la prise en compte des valeurs culturelles (c’est pour cela qu’on va s’attacher dans les Alpes-de-Haute-Provence à développer la filière senteurs –lavande- et saveur –huile d’olive- alors que sur d’autres territoires on privilégierait l’industrie automobile, l’aéronautique ou bien la chimie). Le développement local, c’est tirer le meilleur parti des ressources dont dispose le territoire afin de le mettre en valeur et permettre aux populations résidentes un accroissement de leur niveau de vie pas seulement en termes quantitatifs mais aussi qualitatif. Aix-Marseille Université – IUT de Digne-les-Bains Laurent POMES
Logique d’aménagement spatial « L’aménagement du territoire, c’est la recherche dans le cadre géographique de la France d’une meilleure répartition des hommes en fonction des ressources naturelles et de l’activité économique ». Eugène Claudius-Petit Pour un plan national d’aménagement du territoire, 1950 Les principaux enjeux de l’aménagement du territoire : Correction des disparités géographiques Spécialisation fonctionnelle des territoires L’aménagement du territoire regroupe l’ensemble des mesures, des stratégies, des interventions de l’Etat qui ont pour but de favoriser le développement des régions françaises. Les enjeux de l’aménagement du territoire en France : La correction des disparités entre un centre économique, culturel et politique omniprésent (Paris) et une France majoritairement rurale. (voir « Paris et le désert Français », 1947, de Jean-François GRAVIER. La spécialisation fonctionnelle des territoires qui s’inspire des logiques Fordistes de spécialisation du travail (organisation scientifique du travail) appliquées au domaine de la répartition spatiale des activités. Afin de contrer ses déséquilibres une des premières grande mesure, au niveau régional, a été l’instauration à la mise en œuvre de huit métropoles d’équilibre à partir de 1964 : Lille-Roubaix-Tourcoing, Metz-Nancy, Strasbourg, Nantes-Saint-Nazaire, Lyon-Saint-Étienne-Grenoble, Bordeaux, Toulouse, Marseille qui vont accueillir des grands équipements et des infrastructures lourdes afin de rayonner sur les villes moyennes de leur environnement régional. Exemples de spécialisation : L’aéronautique à Toulouse et Bordeaux La construction navale à Nantes-Saint-Nazaire Le commerce maritime à Marseille La chimie à Lyon Ces spécialisations existaient auparavant mais ont été renforcées par des mesures incitatives d’implantations de grands groupes dans ces secteurs d’activités. Aix-Marseille Université – IUT de Digne-les-Bains Laurent POMES
Logique d’aménagement spatial Rôle moteur de l’état Actions contractualisées avec les collectivités territoriales Actions soutenues par l’Union Européenne => Décentralisation et construction européenne Avantages comparatifs et compétitifs : des ressources naturelles au capital humain Dans les logiques d’aménagement du territoire, c’est l’Etat autour de ses organismes qui est le maitre d’œuvre des actions qui sont menées. Pour cela il s’appuie sur les collectivités territoriales avec le soutien de l’Union Européenne. Si l’Etat est le principal instigateur de l’aménagement du territoire il s’appuie sur les collectivités territoriales et l’Union Européenne. Quelques exemples d’aménagement du territoire que l’on vie quotidiennement : Parcs naturels Régionaux (PNR) Loi littoral Permis de construire Plan d’occupation des sols (POS) devenu les Plan local d’urbanisme (PLU) Avantages comparatifs et compétitifs Une conséquence méconnue de la mondialisation de l’économie est la spécialisation des territoires (au niveau mondial). Ce qu’on voit au niveau mondial se passe aussi dans des espaces plus restreints, à l’intérieur d’un même pays. C’est une véritable « guerre » qui se joue entre les différents espaces (pas seulement nationaux mais aussi régionaux). L’attractivité d’un territoire n’est plus réellement liée à l’existence de ressources naturelles mais à l’existence d’un capital humain qui regroupe l’ensemble des compétences, la maitrise des savoirs et des technologies. Reprenant les théories de David RICARDO les territoires essaient de développer des avantages comparatifs et compétitifs afin de se démarquer de leurs concurrents. Aix-Marseille Université – IUT de Digne-les-Bains Laurent POMES
La « base » économique Les revenus captés à l’extérieur d’un territoire sont sources de développement. La théorie de la base économique, développée par W. Sombart en 1916, constitue un modèle d'analyse du développement territorial. Selon la théorie originelle, les revenus captés à l'extérieur du territoire, grâce à l'exportation de biens et services marchands, sont à l'origine de son développement. Cet afflux extérieur entretient et ravive l'économie du territoire alors que le seul fonctionnement endogène ou en vase clos pourrait conduire à la stagnation. Très schématiquement, l'importance donnée au rôle des revenus positionne la théorie de la base dans le champ de l'économie de la demande ou bien encore dans la sphère keynésienne. Elle se démarque toutefois en accordant une importance particulière aux revenus issus de l'extérieur alors que ceci n'est pas crucial dans le concept de demande effective. Il faut dire que la théorie keynésienne se situe au niveau national et non au niveau de plus petits territoires pour lesquels " l'extérieur " joue mécaniquement un rôle plus déterminant. Dans la théorie de la base, les revenus captés sur l'extérieur puis dépensés sur le territoire constituent le socle qui permet d'entretenir et de raviver l'économie locale, tout en s'ajoutant aux revenus créés et dépensés localement. Aujourd'hui, le contexte n'est plus le même : l'économie s'est complexifiée et les sources du développement territorial se sont diversifiées. L'augmentation de la mobilité des personnes entraîne une progression des revenus locaux amenés par les individus. Pour cette raison, certains auteurs préconisent un élargissement de la base économique qui prendrait en compte d'autres sources de captation de revenus en provenance de l'extérieur. C'est ainsi, qu'en plus de la partie productive, L. Davezies intègre trois nouvelles composantes dans la base économique. Ces composantes se nourrissent des revenus des ménages qui viennent sur le territoire, alors que leurs revenus ont été constitués ailleurs. Dans son analyse des moteurs du développement, il mesure ainsi le niveau de quatre grandes familles de revenus, dits " basiques ", qui viennent de l'extérieur irriguer le territoire : La base productive : elle est alimentée par la capacité qu'ont ses entreprises d'aller vendre leurs produits au-delà des frontières du territoire. De ces ventes en résultent des revenus du capital et du travail appropriés par des agents économiques du territoire. La base publique : elle correspond aux salaires des trois fonctions publiques : État, collectivités locales (nets de la part financée sur des ressources fiscales locales), secteur hospitalier ; La base résidentielle : il s'agit des revenus entrants sans lien avec la production et du fait de l'offre locale : salaires des actifs résidant localement et travaillant ailleurs (navetteurs), pensions de retraites et dépenses des touristes ; La base sociale : elle inclut toutes les prestations sociales et sanitaires : prestations de chômage, minima sociaux, aides au logement, remboursement de soins de santé... Diversification des sources du développement territorial Aix-Marseille Université – IUT de Digne-les-Bains Laurent POMES
Attractivité du territoire Capacité d’un territoire à attirer des ressources spécifiques provenant de l’extérieur Attractivité « Productive » : consiste à attirer des activités nouvelles et des facteurs de production Attractivité « Résidentielle » : consiste à attirer des revenus (actifs, retraités, touristes) L'attractivité économique productive est la capacité d'un territoire à attirer des activités nouvelles et des facteurs de production. Elle est mesurée par l'arrivée d'emplois sur le territoire. On ne retient que ceux créés par des centres de décision extérieurs au territoire. Car pour mesurer l'attractivité, on se limite aux apports exogènes résultant d'une mise en concurrence des territoires. De plus, pour s'affranchir de l'effet « croissance de la population », on se restreint aux créations d'emplois de la sphère non présentielle (définitions). Les emplois qualifiés sont pris en compte, ce sont les facteurs de production pour lesquels les territoires se livrent la plus vive concurrence. Ils possèdent un réel effet d'entraînement sur l'économie locale. Ce sont ici les cadres et les personnels de conception et de recherche du secteur privé. Les emplois du secteur public sont exclus car leurs logiques de localisation relèvent plutôt de décisions politiques. L'autre enjeu économique fort pour les territoires est l'attractivité économique résidentielle qui consiste à attirer des revenus. Les revenus disponibles localement peuvent être importés à travers la présence, temporaire ou permanente, de certaines personnes. Ces revenus extérieurs constituent un moteur complémentaire du développement économique local lorsqu'ils sont dépensés sur le territoire et qu'ils se transforment en emplois. Avec l'essor de la mobilité, il existe une déconnexion croissante entre lieu de résidence, lieu de travail et lieu de consommation. Ces transferts de revenus interterritoriaux sont de plus en plus fréquents et deviennent localement un enjeu important. Ils proviennent des « navetteurs » qui habitent et travaillent dans deux zones distinctes, des retraités qui viennent habiter sur le territoire, enfin des touristes qui dépensent leur revenu lors de leurs séjours. Aix-Marseille Université – IUT de Digne-les-Bains Laurent POMES
Digne Pour se développer, les territoires ont plusieurs cordes à leur arc : accueillir usines et bureaux, mais aussi miser sur la venue de touristes, de retraités ou de salariés travaillant ailleurs. Une carte de l'attractivité économique française se dessine à travers l'importance des loisirs, le développement des transports ou encore la recherche de meilleures conditions de résidence. Ainsi émergent des territoires maritimes ou montagneux qui font valoir leur patrimoine naturel et leur qualité de vie. Mais aussi la périphérie de grandes métropoles où vivent des salariés et leurs familles venus y trouver des logements abordables sans pour autant y travailler. Ce sont d'abord le nord de la France, le sillon rhodanien et les grandes villes du Sud qui attirent des emplois. L'arrivée de salariés qualifiés se concentre à Paris et dans quelques grandes métropoles régionales. En dehors de ces zones, le Grand Sud- Ouest peine à faire valoir son attractivité résidentielle, et une partie de la France industrielle du Nord-Est demeure ignorée de ces flux économiques. Manosque Aix-Marseille Université – IUT de Digne-les-Bains Laurent POMES
Pour se développer, les territoires ont plusieurs cordes à leur arc : accueillir usines et bureaux, mais aussi miser sur la venue de touristes, de retraités ou de salariés travaillant ailleurs. Une carte de l'attractivité économique française se dessine à travers l'importance des loisirs, le développement des transports ou encore la recherche de meilleures conditions de résidence. Ainsi émergent des territoires maritimes ou montagneux qui font valoir leur patrimoine naturel et leur qualité de vie. Mais aussi la périphérie de grandes métropoles où vivent des salariés et leurs familles venus y trouver des logements abordables sans pour autant y travailler. Ce sont d'abord le nord de la France, le sillon rhodanien et les grandes villes du Sud qui attirent des emplois. L'arrivée de salariés qualifiés se concentre à Paris et dans quelques grandes métropoles régionales. En dehors de ces zones, le Grand Sud- Ouest peine à faire valoir son attractivité résidentielle, et une partie de la France industrielle du Nord-Est demeure ignorée de ces flux économiques. Aix-Marseille Université – IUT de Digne-les-Bains Laurent POMES
Pour se développer, les territoires ont plusieurs cordes à leur arc : accueillir usines et bureaux, mais aussi miser sur la venue de touristes, de retraités ou de salariés travaillant ailleurs. Une carte de l'attractivité économique française se dessine à travers l'importance des loisirs, le développement des transports ou encore la recherche de meilleures conditions de résidence. Ainsi émergent des territoires maritimes ou montagneux qui font valoir leur patrimoine naturel et leur qualité de vie. Mais aussi la périphérie de grandes métropoles où vivent des salariés et leurs familles venus y trouver des logements abordables sans pour autant y travailler. Ce sont d'abord le nord de la France, le sillon rhodanien et les grandes villes du Sud qui attirent des emplois. L'arrivée de salariés qualifiés se concentre à Paris et dans quelques grandes métropoles régionales. En dehors de ces zones, le Grand Sud- Ouest peine à faire valoir son attractivité résidentielle, et une partie de la France industrielle du Nord-Est demeure ignorée de ces flux économiques. Aix-Marseille Université – IUT de Digne-les-Bains Laurent POMES
Pour se développer, les territoires ont plusieurs cordes à leur arc : accueillir usines et bureaux, mais aussi miser sur la venue de touristes, de retraités ou de salariés travaillant ailleurs. Une carte de l'attractivité économique française se dessine à travers l'importance des loisirs, le développement des transports ou encore la recherche de meilleures conditions de résidence. Ainsi émergent des territoires maritimes ou montagneux qui font valoir leur patrimoine naturel et leur qualité de vie. Mais aussi la périphérie de grandes métropoles où vivent des salariés et leurs familles venus y trouver des logements abordables sans pour autant y travailler. Ce sont d'abord le nord de la France, le sillon rhodanien et les grandes villes du Sud qui attirent des emplois. L'arrivée de salariés qualifiés se concentre à Paris et dans quelques grandes métropoles régionales. En dehors de ces zones, le Grand Sud- Ouest peine à faire valoir son attractivité résidentielle, et une partie de la France industrielle du Nord-Est demeure ignorée de ces flux économiques. Aix-Marseille Université – IUT de Digne-les-Bains Laurent POMES
Les acteurs du développement local Collectivités territoriales et Intercommunalités (EPCI) Les territoires de projets : Pays Les réseaux : Pôles de compétitivité Les chambres consulaires Les agences de développement économique Aix-Marseille Université – IUT de Digne-les-Bains Laurent POMES
Collectivités territoriales Administrations distinctes de l’Etat Evolution du rôle des collectivités territoriales avec la décentralisation Les principales collectivités territoriales : Région (depuis 1986) Département Commune Les Collectivités territoriales sont des administration sont des administrations distinctes de l’Etat, dont les membres sont les élus, et qui exerce les compétences qui lui ont été dévolues sur un territoire donné. Depuis les années 80, le rôle des collectivités territoriales a largement évolué avec la décentralisation voulue par l’Etat français. Pour cela, l’Etat a octroyé des compétences à ces collectivités qui lui été auparavant dévolues exclusivement. Aix-Marseille Université – IUT de Digne-les-Bains Laurent POMES
L’intercommunalité Etablissements publics de coopération intercommunale (EPCI) : mutualiser les services aux populations D’abord des syndicats intercommunaux Puis des EPCI à fiscalité propre : Communautés de communes (< 50 000 hab.) Communautés d’agglomération (> 50 000 hab.) Communautés urbaines (> 450 000 hab.) La majorité des 36 000 communes étant de petite taille (32 000 font moins de 2 000 habitants) elles ont des difficultés pour indépendamment assurer l’ensemble des services à leurs administrés. C’est pour cela qu’elles se sont regroupées en premier temps autour de syndicats afin d’exploiter en commun des services publics comme la voirie, la distribution d’eau ou l’assainissement. Les CC exercent obligatoirement les compétences d’aménagement de l’espace et le développement économique Les CA exercent en plus, obligatoirement, les compétences de transport urbain, de politique de la ville et d’équilibre social de l’habitat Les CU exercent en plus les compétences d’urbanisme, de voirie, d’eau, assainissement… Au 1er janvier 2014, l’ensemble des communes du département sont regroupées autour d’une communauté de communes ou d’une communauté d’agglomération. Aix-Marseille Université – IUT de Digne-les-Bains Laurent POMES
Les Pays Les pays, des territoires de projets Les Pays sont de « nouvelles « circonscriptions territoriales qui ne sont ni des collectivités territoriales, ni des cantons, ni des EPCI. Ils ne couvrent pas l’intégralité du territoire français. Ces Pays ont été créés afin d’étendre les compétences et coopérations sur des territoires économique homogènes. À l’intérieur de ces structures existe un organe de réflexion sur la politique de développement du territoire à mener qui regroupe les élus et les acteurs économiques, sociaux, culturels et associatifs. L’organe de réflexion émet des avis, des propositions et accompagne les grands projets de développement économique local. 1 commune du Pays Gapençais se situe dans les Alpes-de-Haute-Provence Aix-Marseille Université – IUT de Digne-les-Bains Laurent POMES
Les réseaux Agrégation d’activités économiques (entreprises), de centres de recherches et d’établissement de formation Les principaux réseaux : Clusters : « grappes » d’entreprises Les pôles de compétitivité français Les PRIDES en Région Provence-Alpes-Côte d’Azur Les clusters sont des grappes d’entreprises où s’accumulent des savoirs faires et des compétences afin de dégager un avantage compétitif au niveau mondial. Ils regroupent de façon naturelle des entreprises, des lieux de formation et des laboratoires de recherche. Silicon Valley dans les TIC avec les universités de Stanford, Berkeley, les entreprises Apple, Google, Microsoft Toulouse dans l’aéronautique avec l’école SUP-AERO et les entreprises Airbus, Latecoere. Mais aussi l’horlogerie en suisse ou la haute-couture à Paris. Les pôles de compétitivité sont des clusters reconnus à posteriori ou développés par l’Etat. Les pôles de compétitivité bénéficient de subventions publiques et de régimes fiscaux particuliers ils ont été créés afin de créer des emplois, lutter contre les délocalisations et rapprocher les différents qui travaillaient de leur côté (formation, recherche, production) Les PRIDES Pôles Régionaux d'Innovation et de Développement Economique Solidaire Les Systèmes productifs Locaux Aix-Marseille Université – IUT de Digne-les-Bains Laurent POMES
Les pôles de compétitivité Les clusters sont des grappes d’entreprises où s’accumulent des savoirs faires et des compétences afin de dégager un avantage compétitif au niveau mondial. Ils regroupent de façon naturelle des entreprises, des lieux de formation et des laboratoires de recherche. Silicon Valley dans les TIC avec les universités de Stanford, Berkeley, les entreprises Apple, Google, Microsoft Toulouse dans l’aéronautique avec l’école SUP-AERO et les entreprises Airbus, Latecoere. Mais aussi l’horlogerie en suisse ou la haute-couture à Paris. Les pôles de compétitivité sont des clusters reconnus à posteriori ou développés par l’Etat. Les pôles de compétitivité bénéficient de subventions publiques et de régimes fiscaux particuliers ils ont été créés afin de créer des emplois, lutter contre les délocalisations et rapprocher les différents qui travaillaient de leur côté (formation, recherche, production) Les PRIDES Pôles Régionaux d'Innovation et de Développement Economique Solidaire Les Systèmes productifs Locaux Aix-Marseille Université – IUT de Digne-les-Bains Laurent POMES
Les PRIDES en PACA Les clusters sont des grappes d’entreprises où s’accumulent des savoirs faires et des compétences afin de dégager un avantage compétitif au niveau mondial. Ils regroupent de façon naturelle des entreprises, des lieux de formation et des laboratoires de recherche. Silicon Valley dans les TIC avec les universités de Stanford, Berkeley, les entreprises Apple, Google, Microsoft Toulouse dans l’aéronautique avec l’école SUP-AERO et les entreprises Airbus, Latecoere. Mais aussi l’horlogerie en suisse ou la haute-couture à Paris. Les pôles de compétitivité sont des clusters reconnus à posteriori ou développés par l’Etat. Les pôles de compétitivité bénéficient de subventions publiques et de régimes fiscaux particuliers ils ont été créés afin de créer des emplois, lutter contre les délocalisations et rapprocher les différents qui travaillaient de leur côté (formation, recherche, production) Les PRIDES Pôles Régionaux d'Innovation et de Développement Economique Solidaire Les Systèmes productifs Locaux Aix-Marseille Université – IUT de Digne-les-Bains Laurent POMES
Les chambres consulaires Chambre de commerce et d’industrie (CCI) Chambre de métiers et de l’artisanat (CMA) Chambres d’agriculture Accompagnement et développement des entreprises implantées sur un territoire -> Développement endogène Aix-Marseille Université – IUT de Digne-les-Bains Laurent POMES
Les agences de développement économique Accompagnement et développement des entreprises implantées sur un territoire Prospection et accompagnement à l’installation d’entreprises -> Développement exogène Promotion du territoire et son attractivité -> Spécialistes du marketing territorial Aix-Marseille Université – IUT de Digne-les-Bains Laurent POMES
Calendrier Introduction au développement économique local Lundi 3/10 - > Diagnostic économique d’un territoire Lundi 10/10 - > Analyse stratégique territoriale Lundi 17/10 -> Les monnaies locales complémentaires Mercredi 2/11 -> Restitution cas pratiques Lundi 7/11 -> Corrections cas pratiques Lundi 14/11 -> Evaluation Aix-Marseille Université – IUT de Digne-les-Bains Laurent POMES
Développement économique local TD 1 Introduction au développement économique local Définitions et concepts Aix-Marseille Université– IUT de Digne-les-Bains Laurent POMES