Quelques données du module infirmier du RDPLF Ghislaine Veniez Infirmière responsable du module infirmier et secrétaire au Conseil d’Administration du RDPLF Pontoise
Le module infirmier de la base de données Les statistiques des rubriques qui suivent sont extraites du module Infirmier du RDPLF. Elles concernent les caractéristiques des patients adultes (nouveaux patients pris en charge entre le 1er Janvier 2016 et le 31 décembre 2016 dans les centres Français qui participent à ce module). Ce module est optionnel et est complété uniquement par 64 centres. Nombre de centres inclus : 71 centres Nombre de patients inclus : 540 adultes Sexe : 60 % d’hommes, 40 % de femmes Les effectifs analysés dans les courbes ci-dessous varient légèrement car certains items parfois ne sont pas renseignés (données manquantes).
Activité des patienyts avant de début et la DP en 2016 L'activité est définie soit par l’activité professionnelle soit par son équivalent à domicile. Une femme au foyer, par exemple prenant en charge l’ensemble des activités ménagères, est comptabilisée activité plein temps. Seuls 28 % de patients avaient une activité à plein temps avant leur formation, ceci étant lié à l’âge moyen élevé des patients pris en charge en DP. Si ceci permet probablement une disponibilité plus grande pour la formation, c’est également le témoin probable d’une asthénie marquée qui en altère l’efficacité.
Supports de formation Le livret de formation est de loin l’outil le plus utilisé pour former les patients (79,7 %), 50 % ont leurs connaissances suivies par une grille d’évaluation.
% Patients commençant la DP en 2015 et 2016 avec un handicap au début du traitement Les patients pris en charge peuvent présenter des handicaps isolés ou multiples qui influencent les possibilités d’autonomisation et expliquent le recours fréquent à l’aide d’une tierce personne. La moyenne d’âge relativement élevée explique probablement la fréquence des handicaps. Globalement il n’y a pas de différence majeur entre les régions (Belgique, DOM TOM, France), mais le handicap qui prédomine, quelle que soit la région est le visuel et le manuel ; environ 14 % de patients ont des troubles cognitifs, modérés ou sévère d’où la nécessité d’avoir des produits simples à manipuler. A noter cependant un peu moins de handicaps en Belgique (Flèches vertes), en particulier nettement moins de déficit cognitif considérés comme modérés…mais deux fois plus de sévères, même si la proportion n’est que de 3 %.. Symposium 27 -28 Avril 2017
% modalités de choix de DP par les patients ayant commencé la DP en 2015 et 2016 Une liberté de choix totale de la technique de dialyse a été laissée aux patients, sans chercher à l’influencer dans la majorité des cas, et dans toutes les régions. Ceci est paticulièrement vraie pour la Belgique. Ce respect de la liberté de choix fait partie maintenant depuis plusieurs années de la règles de base afin de respecter le patient. Symposium 27 -28 Avril 2017
Programme d’enseignement (1) (Période 2015-2016) Médiane entre pose KT et début formation France : 20 jours (n=884,age=66) Belgique : 26 jours (n=100,age=59) Parmi les autonomes 4 % débute avant pose KT Durée médiane de formation : 8 j Les diapositives qui suivent sélectionnent quelques éléments du module infirmier qui nous ont paru importants dans le programme de formation actuellement utilisé dans les centres. On remarque un délai médian d’attente relativement élevé (3 à 4 semaines) entre la pose du cathéter et le début d’éducation, avec cependant 4% des patients qui sont formés avant la pose du cathéter. Par contre on est frappé par la durée courte de formation (8jours). Il y a quelques années nous avions démontré que la durée optimale, d’après les données du RDPLF, pour avoir le taux de péritonite le plus bas, était une formation de 2 semaines. Nous avions fait la même remarque lors du dernier symposium en 2015. On sait qu’il est préférable d’avoir plusieurs séances courtes sur une durée un peu plus prolongée que des séance d’éducation longue sur une durée courte. Il est vrai aussi qu’à notre époque les taux de péritonites sont bas, autour de 1 épisode tous les 35 mois et que du coup l’impact de le durée de formation est probablement moins importante, au moins sur le taux d’infection. Par ailleurs la mise en place d’éducation thérapeutique longtemps avant le début de traitement dans beaucoup de centres, fausse peut être ce chiffre qui ne le prend pas forcément en compte et sous estime le temps de formation; Symposium 27 -28 Avril 2017
Programme d’enseignement (2) La reconnaissance d’une péritonite : N’est pas enseignée : France :2 Belgique : 1,5 % Est expliquée de manière théorique uniquement : France : 53 % Belgique : 67 % Expliquée en théorie + exemples : France : 45% Belgique : 30 % La reconnaissance de la périonite nécessiterait aussi problablement d’être enseignée de manière plus pratique soit en s’aidant de photos, soit en rendant légèrement trouble du dialysat par ajout d’un produit. Or la majorité des patients n’en ont q’une connaissance théorique expliquant probablement souvent un retard de diagnostic si pas de douleur. Ce point est certainement à améliorer. Neamoins avec un taux moyen de 1 épisode tous les 35 mois, le risque d’oublier est élevé : des rappels devraient probablement être effectués tout en évitant d’inquiéter. Symposium 27 -28 Avril 2017
Programme d’enseignement (3) La technique d’injection dans les poches : N’est pas enseignée Chez 81 % des patients Français et 84 % des patients Belges La prise de tension a été enseignée : Est enseignée dans plus de 90 % des cas Alors que l’auto mesure de a pression artérielle est largement dans les pratiques, le peu d’enseignement de la technique d’injection dans les poches est à rapprocher de la diapos précédent qui mettait en evidence un enseignement souvent uniquement theorique de la péritonite, ou plus exactement de la reconnaisance du liquide trouble. Cette faible proportion de patients enseignés à injecter dans le site d’injection s’explique aussi probablement par les taux faible de péritonites de nos jours, de l’ordre de 3 à 4 ans ; le besoin de cette formation ne se fait pas sentir.. Symposium 27 -28 Avril 2017
Supports de formation utilisés chez les patients autonomes ayant commencé la DP en 2015 et 2016 L’étude ne concerne que les patients autonomes. Les supports de formation progressent en France métropolitaine par rapport aux années précédentes mais restent moins fréquents qu’en Belgique, et souvent DOM TOM. A noter des différence marqué entre régions de l’utilisation des support audio visuels : surtout en enDOM TOM où la moitié des patients sont bénéficient de support audio visuels au cours de leur formation : Là aussi l’existence de structures de formation dédiées varie d’une région à l’autre ce qui peut expliquer la mise à disposition plus ou moins facile de techniques audio visuelles. Néanmoins nous verrons plus loin que l’utilisations d’outil d’éducations variés semble avoir un effet favorables pour éviter les échec précoces de mise à domicile. Symposium 27 -28 Avril 2017
Savent adapter les concentrations des solutions Assimilation des connaissances des patients autonomes ayant commencé la DP en 2015-2016 Savent adapter les concentrations des solutions France métropole 60 % DOM TOM 64 % Belgique 72 % L’assimilation des connaissance des patients autonomes au moment de la mise à domicile varient beaucoup. Les connaissances théoriques enseignées sont bien assimilées dans la majorité des cas. Chez les patients autonomes, la majorité sait adapter ses concentrations de glucose en fonction de son poids et/ou pression artérielle, mais le pourcentages de patients qui en sont capables est nettement plus élevé en DOM TOM et encore plus en Belgique. Cela est a rapprocher de la courbes précédentes qui montrait l’utilisatioon d’outils de formation le plus important en Belgique et le moins important en France Symposium 27 -28 Avril 2017