Université Hassan II-Casablanca faculté des sciences Juridiques, économiques et sociales de Mohammedia Réalisé par : JAMRI Mohamed Ayoub Supervisé par : Mme. Professeur SAMIRA RIFKI LA POLITIQUE DE DISTRIBUTION DE DIVIDENDES
Les types de dividendes Types de dividendes Dividende en actions Dividende en numéraire
Cette présentation portera sur Les Types de dividendes; Mesure de l’importance de dividende; Les pratiques de distribution de dividendes; le cadre théorique de la politique de dividende; Conclusion ; Chaque année, l'assemblée générale, sur proposition du Conseil d'Administration, décide de la répartition des bénéfices (s'il y en a bien sur) et de la part qui doit être distribuée aux actionnaires, le solde étant placé dans les réserves ou en report à nouveau. Le bénéfice distribué est divisé par le nombre d'actions. La somme qui revient ainsi à chacune de ces dernières est appelée dividende. Une société en perte, peut tout de même distribuer un dividende en utilisant son report à nouveau. INTRODUCTION
Dividende en numéraire Dividende classique : Le conseil d’administration de l’entreprise décide d’affecter une somme X au versement des dividendes, et cette somme est divisée par le nombre d'actions existantes pour donner le dividende par action qui sera versé. Dividende prioritaire : Ce dividende n'est versé qu'aux titulaires d'Actions à Dividende Prioritaire (ADP). Dividende exceptionnel : Le dividende exceptionnel est distribué essentiellement lors de certaine fusions, ou lorsque l'entreprise vient de réaliser une cession qui lui a rapporté beaucoup plus d'argent qu'elle n'en a besoin. L’acompte sur dividende : L'entreprise peut décider de verser une fraction de dividende avant que l'Assemblée Générale ait approuvé les comptes. C'est un usage très répandu aux Etats-Unis.
Dividende en actions; Il s'agit de remplacer le versement d'une somme d'argent par l'attribution d'actions. Cette méthode présente des avantages tant pour l'actionnaire que l'entreprise. L'actionnaire n'a pas à se poser la question du réinvestissement de ses dividendes, tandis que l'entreprise n'a pas à décaisser d'argent, et augmente son capital.
Un dividende de X Dirhams ne signifie rien quant à son importance par rapport aux dividendes distribués par d'autres entreprises. Rendement Rendement global Rendement net
Ratio de distribution des dividendes : Ce taux permet de voir si l'entreprise est "généreuse" ou non. Il consiste à mettre en rapport le montant des dividendes distribués avec le bénéfice de l'entreprise. Certaines entreprises se fixent par avance un taux de distribution du résultat, de 50% par Exemple. Le résultat étant une grandeur très variable, on ne sait pas à- priori si l'on touchera un dividende l'an prochain, ni de quel montant il sera. Cette incertitude relative est assez désagréable, et c'est pourquoi d'autres entreprises, plutôt que de se fixer un taux de distribution, préfèrent proposer à leurs actionnaires une progression régulière de leurs dividendes à long terme.
LES PRATIQUES DE DISTRIBUTION DE DIVIDENDES Les pratiques de distribution de dividendes Politique résiduelle du dividende Absence de distribution de dividende La politique d’un dividende stable La distribution de la totalité des dividendes
La distribution de la totalité des dividendes : Rubner (1966) suggère une distribution de la totalité des bénéfices sous forme de dividendes. Sa suggestion est fondée sur le fait que les actionnaires préfèrent recevoir "plus" de dividendes "à moins" de dividendes. Absence de distribution de dividende : Clarkson et Elliot (1966) avancent que le dividende constitue un "luxe" que ni les sociétés, ni les actionnaires ne peuvent se permettre. En pratique, quel que soient les mérites de cette approche, il est rare de voir les sociétés retenir la totalité des bénéfices en réserves sans distribuer de dividendes.
Politique résiduelle du dividende : Dans la mesure où la société n'adopte que les projets rentables, ayant une valeur actualisée nette positive, tout bénéfice supplémentaire doit être distribué sous forme de dividendes : c'est l'approche d'un dividende résiduel. En pratique, cette politique n'est pas suivie par les dirigeants puisqu'en général, les sociétés optent pour une politique caractérisée par une augmentation au cours du temps du bénéfice par action, de façon à ce que le dividende par action soit moins variable que le bénéfice par action. La politique d’un dividende stable : En rejetant l'hypothèse d'une distribution de 100% des bénéfices sous forme de dividendes et celle de la rétention de la totalité des bénéfices, les chercheurs observent que les sociétés attribuent une importance considérable aux dividendes de l'année précédente. Ces résultats laissent à croire que les sociétés ont tendance à suivre un ratio de distribution relativement stable à long terme.
La thèorie de la neutralité: Modigliani et Miller (1961) qui montrent que la politique des dividendes n'a aucun impact sur la valeur de la société et sur son coût de capital. Dans la mesure où les investisseurs disposent de la possibilité d'acheter et de vendre les actions d'une société sur un marché, pour obtenir les résultats qu'ils désirent, la rentabilité espérée est indépendante de la façon dont les sociétés payent les dividendes et effectuent les émissions d'actions. La thèorie du non neutralité: La position de Modigliani et Miller (1961) ne fait pas l'unanimité. Lorsque les investisseurs préfèrent un dividende plus important, Gordon (1959), (1978) et Lintner (1962) avancent que la politique des dividendes affecte le coût du capital de la société.
La politique de signal : Le point de départ de la théorie des signaux est la reconnaissance d'une certaine asymétrie de l'information : les différents participants au marché financier ne disposent pas tous de la même information. Les initiés (dirigeants et actionnaires importants) sont beaucoup mieux informés que les non-initiés (petits porteurs et actionnaires potentiels) quant au potentiel futur de la firme en raison de leur plus grande familiarité avec les plans et les projets de celle-ci. Il en résulte donc que les investisseurs évaluent la firme à partir de la distribution des rendements qu'ils perçoivent, non pas de la distribution réelle de ces rendements. Ross (1977), a utilisé la théorie du signal pour expliquer la politique du dividende. Dans la mesure où les dirigeants disposent d'une meilleure information sur les résultats de la société, le dividende est utilisé pour signaler l'état de la situation financière future de la société.
Conclusion