CHU MUSTAPHA BACHA SERVICE ORL Pr DJENNAOUI Dr ABDELLAOUI HAMZA Octobre 2007 Otite barotraumatique
CHU MUSTAPHA BACHA Octobre 2007 Plan Physiopathologie Rappel anatomopathologique Etiopathgénie Anatomie pathologique Etude clinique Diagnostic Traitement Prévention Evolution – complications Conclusion Définition généralités
CHU MUSTAPHA BACHA Octobre 2007 Définition généralités L’otite barotraumatique est une inflammation de l’oreille liée à l’exposition de l’appareil auditif à des variations pressionnelles lentes. On lui oppose: Les variation brutales de la pression ambiante, rapide, supérieure à 1 bar: BLASTS. Les variations brutales de la pression acoustique, rapides, inferieure à 1 bar: traumatisme sonore aigue. Les accidents aeroemboliques: maladie de décompression, due à des variations de pression lente mais avec production de bulles gazeuses à partir de mélange gazeux respiratoire, l’atteinte de l’oreille interne est exclusive.
CHU MUSTAPHA BACHA Octobre 2007 Définition généralités L’otite barotraumatique peut intéresser l’oreille externe, moyenne et interne. Des lésions allants de la simple hyperhémie du manche du marteau à la perforation tympanique, voir une fistule perilabyrentrhique. Les variation pressionnelles sont l’apanage du milieu aéronautique et subaquatique. Leur prise en charge thérapeutique est fonction du stade de lésion. La prévention reste l’élément clé des otite barotraumatique: prophylaxie individuelle et générale.
CHU MUSTAPHA BACHA Octobre 2007 Plan Définition Généralités Physiopatholgie Etiopathogénie Anatomie pathologique Etude clinique Diagnostic Traitement Prévention Evolution – complication Conclusion Rappel anatomophysiologique
CHU MUSTAPHA BACHA Octobre 2007 Rappel anatomophysiologique Anatomie : Le barotraumatisme, est dus à un dysfonctionnement tubaire qui empêche l’équilibration des pressions entre les cavité semi- closes d’oreille moyenne et le milieu extérieur. (oreille interne peut être lésée). La trompe auditive est un conduit osteocartilagineux faisant communiquer les cavités de l’oreille moyenne avec la paroi latérale du cavum; avec: Portion osseuse: en forme de tronc de cône fait suite directement à la caisse du tympan. Portion cartilagineuse: avec un orifice pharyngien mobile et dilatable par action des muscles tenseurs et éleveurs du voile.
CHU MUSTAPHA BACHA Octobre 2007 Rappel anatomophysiologique Physiologie: L’equilibre pressionel de l’oreille depent de 3 secteurs La trompe fibrocartilagineuse (TFC): 3 cas de figure Premier cas: conditions normales(muqueuse saine, pression atmosphérique normale). Les échanges gazeux par ouverture de la TFC (3 à 4 minutes/jour) sont relativement minimes par apport aux échanges gazeux fins entre muqueuse le l’oreille moyenne et vaisseaux sanguin. C’est-à-dire une obstruction de la TFC n’entraine pas obligatoirement une pression négative dans l’oreille moyenne. Deuxième cas: muqueuse saine avec variation de la pression atmosphérique, rôle primordial de la TFC dans l’équilibre des variation de pression de l’oreille moyenne « valve de sécurité hautement sophistiquée ». Troisième cas: inflammation de la muqueuse: La TFC cède la place aux échanges gazeux entre l’oreille moyenne et les vaisseaux sanguins.
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CHU MUSTAPHA BACHA Octobre 2007 Rappel anatomophysiologique 2. La caisse du tympan: deux types de mécanisme Premier mécanisme: en condition normale; Absorption de gaz (O2, N2) via la muqueuse vers le compartiment sanguin. Elimination du CO et vapeur d’H2O par diffusion du compartiment sanguin via la muquese vers l’oreille. Deuxieme mecanisme: en situation exceptionnelle (vols, plonger, explosion): compliance de la lamina propria du tympan qui module le volume de la cavité tympanique, completé par un movement de l’articulation incudomalleaire(mouvement du marteau, mouvement de tout le tympan). 3. Cellules aeriques mastoidiennes: Compensent en condition normale une legere pression negative crée par les echanges gazeux de la caisse du tympan.
CHU MUSTAPHA BACHA Octobre 2007 Plan Définition Généralités Rappel anatomophysiologique Physiopathologie Etiopathogénie Anatomie pathologique Etude clinique Diagnostic Traitement Prévention Evolution – complications Conclusion
CHU MUSTAPHA BACHA Octobre 2007 Physiopathologie Bases physique: Les barotraumatismes touchent les cavités closes semi closes de l’organisme qui contiennent des gaz à l’état libre. Loi de Boyle-Mariotte: Stipule que pour un gaz à température constante la pression (P) et le volume (V) sont inversement proportionnels, « V P = constante » Donc si la pression d’un gaz augmente, sont volume diminue et inversement. Loi de Mariotte
CHU MUSTAPHA BACHA Octobre 2007 Physiopathologie Décompression: montée Lors de la monté en avion (altitude) ou en remontant après une plongée. La pression atmosphérique diminue et le volume gazeux augmente. Compression: descente Lors de la descente ( vol, plongée sous marine, chute libre) La pression atmosphérique augmente et le volume gazeux diminue. Lorsque il existe une communication large entre cavité et milieux extérieur l’échange de gaz est libre. Si l’orifice de communication est étroit ou absent, l’expansion ou la diminution du volume gazeux est à l’origine de trouble.
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CHU MUSTAPHA BACHA Octobre 2007 Physiopathologie Otites externe: Reste anecdotique Liée à l’obstruction du conduit auditif externe, laissant persister une cavité enclose entre le tympan et l’obstacle du conduit (bouchon de cérumen, protecteur d’oreille). Lors de la descente peut se créer dans cet espace une relative décompression par apport au milieu extérieur, responsable de phénomène de succion et de pétéchies du revêtement du méat externe, voir des phlyctènes hémorragiques (expression clinique sont les otalgie, le traitement n’est pas nécessaire, sauf phlyctènes hémorragiques qui peuvent être ponctionnées)
CHU MUSTAPHA BACHA Octobre 2007 physiopathologie Otite moyenne barotraumatique: Lors de la décompression: monté Se produit une diminution de la pression ambiante et le volume gazeux enclos dans la caisse augmente (selon la loi de Mariotte). Donc relative surpression dans la caisse (sensation d’oreille bouchée). L’excès de volume gazeux s’échappe de la trompe auditive passivement, à travers la portion osseuse béante, puis cartilagineuse. Ce passage s’effectue à partir d’une différance pressionnelle 20 hPa (15 à 20 mm hg), soit des une altitude de 170 m.
CHU MUSTAPHA BACHA Octobre 2007 physiopathologie Lors de la compression: descente L’augmentation de pression ambiante et la diminution du volume gazeux, et donc d’une relative dépression dans la caisse. Le tympan subit un gradient de pression de dehors en dedans, et à tendance à ce rétracter. La dépression collabe la portion cartilagineuse de la trompe. il faut donc faire pénétré de l’air dans la caisse du tympan d’ou le rôle de la portion cartilagineuse de la trompe. L’ouverture de la TA nécessite: Soit un mécanisme musculaire actif: contraction musculaire peritubaire durant: La déglutition, le bâillement. Soit au passage passif forcé: de nombreuse manœuvre sont décrite pour parvenir à l’ouverture tubaire: Frenzel (déglutition nez bouché), Valsalva.
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CHU MUSTAPHA BACHA Octobre 2007 Physiopathologie Au-delà d’une différence de pression de 120 hPa (90 mm hg) les manœuvre sont inefficace A partir de 533 hPa (4OO mm hg) la rupture tympanique est possible. Au dela de 800 hPa (600 mm hg) on peut observer la rupture de la fenêtre cochléaire. En résumé: Le barotraumatisme de l’oreille moyenne est donc directement secondaire au dysfonctionnement tubaire, et ne survient qu’en phase de compression, ainsi il est subit par les aviateur et peut être évité par le plongeur.
CHU MUSTAPHA BACHA Octobre 2007 Physiopathologie Accident barotraumatique de l’oreille interne: Les mécanismes sont complexes et multiples et peuvent aboutir au maximum à la rupture de la fenêtre cochléaire ou de la fenêtre vestibulaire; selon deux mécanisme décrit par Goodhill; engendrant de possible fistule périlymphatique. Voie implosive de Goodhill: Coup de piston de l’étrier ou au maximum luxation stapédovestibulaire de dehors en dedans. La lésion est d’autant plus grave que la rupture tympanique ne s’est pas produite. Lors de la descente rapide en plongée en apnée, engendrant une hyperpression brutal sur le tympan, causant l’enfoncement de l’étrier, ou lors de manœuvres de Valsalva intempestives. Voie explosive de Goodhill: Manœuvres de Valsalva, l’hyperpression thoracique induite se transmet aux espaces méningés, et entraine une hyperpression du LCR. Puis elle est transmise par l’aqueduc cochléaire aux liquide perilymphatique, et risque de rupture de la fenêtre cochléaire de dedans en dehors. La rupture de la fenêtre tympanique peut être obtenu si la différence est de 600 hPa.
CHU MUSTAPHA BACHA Octobre 2007 Plan Définition Généralités Rappel anatomophysiologique Physiopathologie Anatomie patholgique Etude clinique Diagnostic Traitement Prévention Evolution – complications Conclusion Etiopathogénie
CHU MUSTAPHA BACHA Octobre 2007 Etiopathogenie Sujets et professions exposés: Milieu aéronautique et subaquatique: Plongeurs ou nageurs en apnée. Pilote de chasse et de transport. Passager utilisant l’avion avec mention particulière pour: sujet comateux lors des évacuation sanitaire, nourrissons. Parachutiste.
CHU MUSTAPHA BACHA Octobre 2007 Etiopathogenie b) Facteurs de risque: Dysfonctionnement tubaire: Constitutionnels: malformation de la trompe. malformation du voile du palais.
CHU MUSTAPHA BACHA Octobre 2007 Etiopathogenie Accidentels inflammatoire des voies aerodigestives (rhinite, sinusite, polyposes nasosinusiennes…), déviation de la cloison nasale, hypertrophie des cornets. La vitesse de variation pressionnelle élevée: plongeur en panée, pilote de chasse. Chute > 60 m/s. Mode de pressurisation de l’appareil (avion): C’est de maintenir la pression barométrique à l’intérieur de la cabine à une valeur suffisante supérieure à la pression à l’altitude du vol. Dépressurisation est normalement faite à 1500m en moyenne et 2500 et 3500 m pour les vols militaires.
CHU MUSTAPHA BACHA Octobre 2007 Etiopathogenie c) fréquence: Les OMA barotraumatique sont de loin les plus fréquentes que les otites externes et internes ( 4 à 5 % des personnels naviguant militaire, et 1 % des passager civile). Les otites internes sont estimés entre 11,4 et 39,4% sur une population de plongeurs; Les Otites externes sont anecdotiques.
CHU MUSTAPHA BACHA Octobre 2007 Plan Définition Généralités Rappel anatomophysiologique Etiopathogénie Physiopathologie Etude clinique Diagnostic Traitement Prévention Evolution – complications Conclusion Anatomie pathologique
CHU MUSTAPHA BACHA Octobre 2007 Anapath otite externe barotraumatique: Pétéchies au niveau du conduit auditive externe voir phlyctènes hémorragiques. Otite moyenne barotraumatique: Selon le degré de décompression dans la caisse du tympan. Rétraction tympanique plus ou moins inflammatoire. Exsudat d’abord séreux puis hémorragique. Des ruptures tympanique voir des fenêtres. Oreille interne: Une dilatation du labyrinthe membraneux. Une destruction des cellules ciliées. Rupture du labyrinthe.
CHU MUSTAPHA BACHA Octobre 2007 Plan Définition Généralités Rappel anatomophysioloque Etiopahogénie Anatomie pathologique Physiopathogenie Diagnostic Traitement Prevention Evolution – complications Conclusion Etude clinique
CHU MUSTAPHA BACHA Octobre 2007 Etude clinique 1. TDD: otite moyenne aigue barotraumatique Signe d’appel: Les signes fonctionnels sont uni ou bilatéraux. Otalgie: variable, de la simple gène à la douleur syncopale, survient lors de la descente. Hypoacousie: sensation d’oreille bouchée avec autophonie= sensation de résonnance à la phonation. Acouphènes: de tonalité grave au début, fait craindre une atteinte de l’oreille interne. Signes de gravité sont: otorragie et vertige.
CHU MUSTAPHA BACHA Octobre 2007 Etude clinique 1. TDD: otite moyenne aigue barotraumatique Examen clinique: Otoscopie: En fonction de la dépression endotympanique atteinte, ce qui définit les 4 stades: Stade I: simple hyperhémie du manche du marteau et de la pars flaccida; Sade II: tympan rétracté, congestif, immobile au speculum pneumatique; Stade III: épanchement séreux dans la caisse, avec bulles ou niveau hydroaerique visible;
CHU MUSTAPHA BACHA Octobre 2007 Etude clinique 1. TDD: otite moyenne aigue barotraumatique Stade IV: hémotympan (tympan rouge bombé); Stade V: perforation linéaire à bord géométrique de la Pars tensa, avec otorragie minime et lambeaux à l’intérieur de la caisse.
CHU MUSTAPHA BACHA Octobre 2007 Etude clinique 1. TDD: otite moyenne aigue barotraumatique Examen vestibulaire: normal Acoumétrie: normal ou surdité de transmission. Continuer le reste de l’examen ORL, recherche de cause favorisante (RA, RP). Exploration fonctionnelle: Audiogramme: surdité de transmission de 20 à 30 Db sur les fréquences moyennes et graves surtout. Tympanogramme: à éviter au stade de début, montre: Une courbe décalée vers les pressions négatives dans les stades I, II en faveur d’un dysperméabilité tubaire. Une courbe décalée vers les pressions négatives et aplatie dans le stade III et IV en faveur d’un épanchement dans la caisse. Tubomanométrie: étude dynamique de la synergie vélotubaire (ouverture tubaire, béance tubaire).
CHU MUSTAPHA BACHA Octobre 2007 Etude clinique 2. forme clinique Forme anatomique: a)Otite externe barotraumatique: rare Lors de la descente, due aux phénomène de succion. Signe fonctionnel: otalgie. Signe physique: pétéchies voir phlyctène du conduit externe à l'otoscopie. b)Accident barotraumatique de l’oreille interne: Signes fonctionnel: hypoacousie, acouphène de timbre aigue, vertige rotatoire durable. Franc avec nausées et des vomissements sauf dans le cas du vertige alternobarique ou il est de courte durée (10 à 15 secondes). Otalgie: si une atteinte de l’oreille moyenne existe. Signe physique: Otoscopie: normal ou objective une otite barotraumatique. Examen vestibulaire: syndrome vestibulaire de type déficitaire (nystagmus battant du cote opposé de la lésion, déviation segmentaire du coté lésé). Exploration: Audiogramme: surdité de perception sur les aigue le plus souvent.
CHU MUSTAPHA BACHA Octobre 2007 Etude clinique 2. Forme clinique Formes évolutives: a)Otite moyenne aigue retardée: symptomatologie identique au TDD mais de mécanisme différent: pilote ayant respiré de l’O2 pur pendant le vol, ou un patient ayant bénéficié d’une séances d’oxygénothérapie hyperbare et qui, le plus souvent se sont endormis peu temps après l’exposition. b)Otite moyenne chronique barotraumatique: maladie barotraumatique de l’oreille moyenne: Répétition de micro barotraumatisme le plus souvent asymptomatique, chez des sujet à perméabilité tubaire « limite » mais physiologiquement satisfaisante au sol.
CHU MUSTAPHA BACHA Octobre 2007 Etude clinique 2. Forme clinique Signes fonctionnels: otalgie modérées à type de gène, sensation d’oreille bouchée, parfois des acouphènes. otoscopie: Au début tympan normal, progressivement apparaissent des modification tympaniques (tympan hétérogènes), plus ou moins rétractés, peu mobile au speculum pneumatique ou rétractée. Tympangramme: plus ou moins décalé vers les pressions négatives. Le déficit auditif habituellement bilatéral, est modéré au début constituant une transmission pure modérée, puis la surdité devient mixte.
CHU MUSTAPHA BACHA Octobre 2007 Etude clinique 2. Forme clinique Maladie barotraumatique de l’oreille interne: En milieu hypobare: Il est admis que l’oreille interne d’un pilote va présenter progressivement un déficit au fil du déroulement de sa carrière.(la surdité de l’aviateur est une surdité professionnelle). Par microtraumatisme répétés de l’oreille interne par enfoncement répété de la platine dans la fenêtre ovale, « syndrome cochleovestibulaire déficitaire bilatéral ». L’audiogramme objective une surdité de perception mais le plus souvent mixte. Absence de signe clinique vestibulaire: hypoexcitabilité vestibulaire. Remarque: Selon d’autres études le facteur barotraumatique parait négligeable, devant l’exposition prolongée au bruit.
CHU MUSTAPHA BACHA Octobre 2007 Etude clinique 2. Forme clinique En milieu hyperbare: plongeurs professionnels Asymptomatique en général, la surdité due a la pratique de la plongée sous marine est controversé. Par contre il existe de nombreuses anomalie electronystagmographiques (ENG) infraclinique chez les plongeurs professionnels (ne s’aggravent pas et doivent être considérés comme banale). Formes associées: Maladie barotraumatisme sonore: Exposition aux variation pressionnelle et aux bruits.
CHU MUSTAPHA BACHA Octobre 2007 Plan Définition Généralités Rappel anatomopathologique Etiopathogénie Anatomie pathologique Etude clinique Evolution - complications Physiopathologie Prévention Conclusion Traitement Diagnostic
CHU MUSTAPHA BACHA Octobre 2007 Diagnostic Diagnostic positive: Essentiellement clinique: Anamnèse +++: vol ou plongée sous marine chez un sujet atteint d’un rhume en général, otalgie, autophonie, hypoacousie, acouphène, voir otorragie. Otoscopie: aspect d’une otite moyenne aigue barotraumatique. Une courbe déviée vers les pressions négatives, pouvant être plate au tympanogramme. Une surdité de transmission à l’audiogramme peuvent être mixte en cas de barotraumatisme de l’oreille interne.
CHU MUSTAPHA BACHA Octobre 2007 Diagnostic Diagnostic différentiel: Traumatisme sonore aigue: Une variation pressionnelle acoustique rapide, < 1 bar, de durée < 300ms (bruit impulsionnels). Signes fonctionnels: Gene à l’audition dans le bruit ( hyperacousie douloureuse). Signe physique: otoscopie en générale normale. Audiogramme atypique: scotome sur les fréquence 4000 ou 6000 Hz. Blast auriculaire: Variation de la pression ambiante rapide > 1 bar. Explosion, pétard, coup porté à plat sur l’oreille, cadre d’un polytraumatisé. Otoscopie: rupture tympanique le plus souvent au niveau de la Pars tensa, plus au moins lésion ossiculaires.
CHU MUSTAPHA BACHA Octobre 2007 Diagnostic Accidents aeroemboliques: maladie de décompression ( accident de plongées en bouteilles le plus souvent). Atteinte de l’oreille interne est exclusive. Mécanisme: En compression (descente) la pression partielle des gaz augmente et augmentation de leur solubilités dans les tissus (notamment graisseux). En décompression (monté) la solubilité diminue et formation de bulles (azote le plus souvent) libéré dans la circulation (sang veineux), et formation d’agrégat plaquettaire. Au niveau de l’oreille interne, la vascularisation du labyrinthe étant de type terminale, l’ischémie, va induire une syndrome cochleovestibulaire déficitaire souvent unilatéral. Cliniquement surdité brutale, vertige et acouphène.
CHU MUSTAPHA BACHA Octobre 2007 Plan Définition Généralités Rappel anatomophysiologique Etiopathogénie Anatomie pathologique Etude clinique Diagnostic Physiopathologie Traitement Conclusion Prevention Evolution – complications
CHU MUSTAPHA BACHA Octobre 2007 Evolution - complications Les otites moyennes barotraumatique: guérison: en règle habituelle Stade I et II: guérison spontanée en quelques jours. Stade III et IV: guérison sous traitement en une dizaine de jours. surinfection: pour les stades III, IV, V. Récidives: ne récidive pas si on respecte les règles de précaution sauf si existe un substratum anatomique.
CHU MUSTAPHA BACHA Octobre 2007 Evolution - complications barotraumatisme de l’oreille interne: L’évolution se fait le plus souvent vers la guérison. Les séquelles peuvent être: Une surdité résiduelle sur les aigues Une surdité fluctuante ou des vertiges notamment avec effort qui posent le problème d’une fistule perilymphatique.
CHU MUSTAPHA BACHA Octobre 2007 Plan Définition Généralités Rappel anatomophysiologique Etiopathogénie Anatomie pathologique Etude clinique Diagnostic Conclusion Prévention Evolution – complications Physiopathologie Traitement
CHU MUSTAPHA BACHA Octobre 2007 Traitement buts: Calmer la douleur, les vertiges: traitement symptomatique. Restaurer la fonction tubaire: prise en charge de la pathologie des voies aerdigestive supérieures. Restituer la fonction auditive. Parfois fermer la perforation.
CHU MUSTAPHA BACHA Octobre 2007 Traitement Moyens: Médicaux: Traitement médical local (pulvérisation nasales, vasoconstricteur, antibiotique, corticoïde, aérosols). Traitement médical général antibiotique et corticoïde. Anti vertigineux anti émétiques. Vasculotrope: vasodilatateurs: oxygénateurs.
CHU MUSTAPHA BACHA Octobre 2007 Traitement Traitement physique: inhalation de carbogène normobare (93% d’O2 et 7% de CO2) caisson hyperbare= Oxygénothérapie hyperbare. Chirurgicaux : Paracentèse, aérateur transtympanique. tympanoplastie
CHU MUSTAPHA BACHA Octobre 2007 Traitement Indication : Otite moyenne aigue aigue barotraumatique: Stade I, II: traitement local: pulvérisation d’ATB et CTC pendant 5jours Aérosols quotidiens. Stade III, IV: traitement local traitement générale: ATB per os (amoxicilline + acide clavulanique) pendant 8 jours. corticoïde per os. En absence de guérison paracentèse voir aérateur transtympanique. Stade V: Traitement local nasal + antibiothérapie générale + hygiène diététique. En absence de cicatrisations après 6 mois: myringoplastie Dans tous les cas un repos est de mise: inaptitude au vol et à la plongée: 5 jours pour le stade I et II. 10 jours pours le stade III sous réserve de guérison. 1 mois pour le stade IV. 2 mois pour le stade V.
CHU MUSTAPHA BACHA Octobre 2007 Traitement Otites externes barotraumatiques: Le traitement n’est pas nécessaire, sauf en cas de phlyctène hémorragique qui peut être ponctionné. Accidents barotraumatique de l’oreille interne: Urgence cochléaire: Hospitalisation+traitement+exploration Positon demi assise: diminution de la pression du LCR, ne pas aggraver une éventuelle fistule perilymphatique. Traitement médical: CTC en parentéral et traitement symptomatique( anti vertigineux, antiémétique), traitement vasculotrope, inhalation de carbogène, voir oxygénothérapie hyperbare. Prise en charge d’une éventuelle OMA barotraumatique associée. Audiogramme chaque 48 heures.
CHU MUSTAPHA BACHA Octobre 2007 Traitement Repos: pendant au moins 1 mois avec: arrêt de vol ou de plongée. Eviter les expositions aux traumatisme sonores. Expertise avant la reprise de l’activité. NB: l’oxygénothérapie hyperbare est contre indiquée en cas d’OMA associée. Otite moyenne chronique barotraumatique: Le traitement est celui d’une OMC simple à tympan fermé avec des manœuvre d’equipression tubaire.
CHU MUSTAPHA BACHA Octobre 2007 Plan Définition Généralités Rappel anatophysiologique Etiopathogénie Anatomie pathologique Etude clinique Diagnostic Traitement Evolution – complications Conclusion Prévention Physiopathologie
CHU MUSTAPHA BACHA Octobre 2007 Prévention À considérablement contribué à diminuer la fréquence et la gravité des otites barotraumatique. Prophylaxie générale: Pressurisation des cabine d’avion. Limitation de la vitesse de variation de la pression de la cabine d’avion: en monté < 2,5 m/s en descente<1,5 m/s Prophylaxie individuelle: Sélection et surveillance des personnels navigants et des plongeurs. Arrêt de vol ou de plongée en cas de coryza. Apprentissage des manœuvres d’equipression. Biberon pour les nourrissons. Paracentèse préventive chez les comateux lors des evacuation sanitaire.
CHU MUSTAPHA BACHA Octobre 2007 Plan Définition Généralités Rappel anatophysiologique Etiopathogénie Anatomie pathologique Etude clinique Diagnostic Traitement Prévention Physiopathologie Conclusion Evolution – complications
CHU MUSTAPHA BACHA Octobre 2007 Conclusion L’otite barotraumatique est souvent l’apanage du milieu aéronautiques et subaquatique. Due généralement à un dysfonctionnement tubaire qui empêche l’équilibration des pressions. les conséquences pathologique concerne le plus souvent l’oreille moyenne, les lésion sont diverses généralement bénignes mais peuvent aller jusqu’aux perforations tympaniques et aux fistules perilabyrinthiques. La prise en charge de l’otite barotraumatique est différente en fonction du stade, mais la prévention individuelle et générale reste l’élément clef.