Colloque Nutrition Santé 2016 « Les émotions au cœur de notre alimentation » Emotions et troubles alimentaires Ce modèle peut être utilisé comme fichier de démarrage pour présenter des supports de formation à un groupe. Sections Cliquez avec le bouton droit sur une diapositive pour ajouter des sections. Les sections permettent d’organiser les diapositives et facilitent la collaboration entre plusieurs auteurs. Notes Utilisez la section Notes pour les notes de présentation ou pour fournir des informations supplémentaires à l’audience. Affichez ces notes en mode Présentation pendant votre présentation. N’oubliez pas de tenir compte de la taille de la police (critère important pour l’accessibilité, la visibilité, l’enregistrement vidéo et la production en ligne) Couleurs coordonnées Faites tout particulièrement attention aux diagrammes, graphiques et zones de texte. Tenez compte du fait que les participants imprimeront la présentation en noir et blanc ou nuances de gris. Effectuez un test d’impression pour vérifier que vos couleurs s’impriment correctement en noir et blanc intégral et nuances de gris. Graphiques, tableaux et diagrammes Faites en sorte que votre présentation soit simple : utilisez des styles et des couleurs identiques qui ne soient pas gênants. Ajoutez une étiquette à tous les graphiques et tableaux. Didier PERRIN Diététicien Nutritionniste, Dijon Ingénieur en Nutrition et Science des Aliments

Sommaire Pourquoi mange-t-on ? La place du plaisir alimentaire Quand le lien entre émotions et comportement alimentaire est dysfonctionnel Comment sortir de ces cercles vicieux ? Fournissez une brève vue d’ensemble de la présentation. Décrivez l’objectif principal de la présentation et expliquez son importance. Présentez chaque sujet principal. Pour fournir une feuille de route à votre audience, vous pouvez répéter cette diapositive de vue d’ensemble tout au long de la présentation afin de mettre en évidence le sujet suivant.

La place du plaisir alimentaire Pourquoi mange t-on ? La place du plaisir alimentaire Voici un autre exemple de diapositives de vue d’ensemble utilisant des transitions.

A quoi ça sert de manger ? Répondre à des besoins physiologiques Répondre à des besoins psychiques Fonction sociale

Les besoins physiologiques Manger c’est apporter à notre organisme : du carburant des éléments de construction des éléments de fonctionnement C’EST ASSURER LES GRANDES FONCTIONS DE L’ORGANISME : Manger pour vivre

La fonction sociale Partage social/convivialité (famille, amis, collègues, etc…) Dimension festive, moments symboliques de vie : anniversaire, mariage, célébrations diverses… Partage culturel

Les besoins psychiques : implications émotionnelles Le plaisir à manger : 1 expérience sensorielle qui fait appel aux 5 sens Procure des émotions agréables, du bien être Est une motivation pour manger et assurer la survie de l’espèce Est facile d’accès, dans l’instantanéité

Les besoins psychiques : implications émotionnelles Le plaisir à manger implique : de prendre le temps de manger, en conscience de prendre plaisir (tant que possible) à chaque repas (évite certains grignotages), d’intégrer en cuisinant, des ingrédients favorisant l’appétence du repas : épices, matières grasses, sucre, etc.

Les besoins psychiques : implications émotionnelles Un moyen d’apaisement d’émotions désagréables : Tristesse, colère, frustration, etc… Apporte du réconfort Peut être une forme de récompense

Les besoins psychiques : implications émotionnelles Schéma du réconfort Émotion désagréable ; stress, contrariété, frustration -> besoin d’apaisement Prise alimentaire, Aliment à haute valeur de plaisir, « gras/sucré », « gras salé » Apaisement émotionnel En accueillant les émotions agréables ressenties

Les besoins psychiques : implications émotionnelles Conséquences : Je me sens mieux Je peux être en lien avec mon ressenti corporelle ; intuitivement, j’adapte ce que je mangerai ensuite en qualité et quantité, pour assurer la régulation physiologique de mon poids

Quand le lien entre émotion et comportement alimentaire est dysfonctionnel

Trouble du réconfort RENFORCEMENT Émotion désagréable ; stress, contrariété, frustration -> besoin d’apaisement Prise alimentaire, Aliment à haute valeur de plaisir, « gras/sucré », « gras salé » Apaisement émotionnel Contrôle cognitif Des règles à respecter, pour maigrir, pour sa santé OPPOSITION CULPABILITE

La restriction cognitive Forte charge émotionnelle douloureuse -> perte de confiance en soi Perte d’estime de soi Émotions désagréables -> Restriction cognitive Règles alimentaires strictes Restriction énergétique Frustration du plaisir Situation difficile à gérer dans le contrôle Sollicitation extérieure Besoin de réconfort Etc… « blanc mental » avec perte du contrôle que l’on s’impose CULPABILITE RENFORCEMENT

Restriction cognitive Eléments entrainants la restriction cognitive : La prise de poids, le surpoids, l’obésité… La peur de prendre du poids Les Troubles du Comportement Alimentaire Dysmorphophobie : dévalorisation du corps, d’une partie du corps,… L’hyperinvestissement dans le diététiquement correct, peur d’empoisonner son corps… Volonté d’atteindre un idéal plus acceptable

La restriction cognitive Impose des règles : « je dois », « je ne dois pas », « c’est n’est pas bien pour ma santé, pour perdre du poids… » Génère des émotions douloureuses quand ces règles ne sont pas respectées : « je n’aurais pas du », « je suis nul(le) », « je n’y arriverai jamais »

La restriction cognitive Le contrôle cognitif : - Détruit l’estime de soi, la confiance en soi - Entraîne de la CULPABILITE… ce qui est générateur de nouvelles émotions douloureuses

La restriction cognitive En conséquences : Les émotions désagréables à propos de soi, de l’alimentation sont renforcées Les émotions agréables sont minimisée, refoulées, frustrées… Prendre plaisir à manger, manger devient un calvaire

La spirale des crises alimentaires Prise de poids réelle ou peur, pensée anorexique… Correspondre à un idéal social, familial, etc… Restriction cognitive « je ne dois pas » « je dois »… Je craque : crise compulsive, compensée ou non Besoin contrôle - poids - émotions - image En déconnexion des besoins physiologiques Fatigue, dénutrition, culpabilité… Je mange, pense nourriture… Mauvaise estime de soi, sentiment d’échec, frustration, culpabilité émotions désagréables+++

Quelles solutions ?

La restriction cognitive RENFORCEMENT Forte charge émotionnelle douloureuse -> perte de confiance en soi Perte d’estime de soi Émotions désagréables -> Restriction cognitive Règles alimentaires strictes Restriction énergétique Frustration du plaisir Situation difficile à gérer dans le contrôle Sollicitation extérieure Besoin de réconfort Etc… « blanc mental » avec perte du contrôle que l’on s’impose CULPABILITE Manger en conscience Apaiser les contextes qui génèrent ces émotions douloureuses Accepter les situations « hors quotidien », indispensables à l’équilibre psychique Passer du contrôle cognitif à la régulation physiologique de l’apport énergétique Lâcher prise, accepter son corps Accepter la culpabilité, sans la ruminer

Rétablir le lien alimentation/émotions Apaiser les contextes qui génèrent ces émotions douloureuses Comprendre (pédagogie) pour éviter de subir ; normaliser Se reconnecter à ses émotions Accepter, pour éviter d’auto-entretenir les émotions douloureuses Comprendre la restriction cognitive qui peut avoir des racines dans des traumas psychologiques (Anorexie Mentale)

Rétablir le lien alimentation/émotions Accepter les émotions agréables alimentaires Pour se faire plaisir, se réconforter… En toute conscience pour que se plaisir soit réel Sans culpabilité, pour ne pas renforcer un mal être En faisant confiance à la régulation physiologique du poids En acceptant les situations exceptionnelles En adoptant une hygiène diététique sans en faire des règles strictes

Rétablir le lien alimentation/émotions Les outils/techniques à utiliser TCC : Thérapies Comportementales et Cognitives, de 3ème vague Pédagogie, acceptation, changement de posture par rapport aux situations ou évènements Méditation de pleine conscience, ACT (acceptance and commitment therapy), ANC (analyse neuro comportementale)… Sophrologie…

Rétablir le lien alimentation/émotions Les outils/techniques à utiliser Diététique : en sortant de la diététique classique souvent trop rigide (calcul de calories,…) qui établi des règles trop strictes Améliorer l’équilibre alimentaire pour assurer la couverture des besoins nutritionnels Régulation physiologique du poids par l’écoute des sensations physiologiques Casser les idées reçues, sortir des diktats médiatiques : il faut, il ne faut pas, qui construisent ou renforcent des peurs

Rétablir le lien alimentation/émotions Les outils/techniques à utiliser Psychothérapie : pour traiter les traumatismes qui ont pu construire : La perte de confiance en soi, d’estime de soi Qui conditionnent des comportements non fonctionnels Pour permettre de se reconstruire Pour toutes ces approches, la relation thérapeutique est fondamentale

Conclusion

CONCLUSION Le lien entre alimentation et émotions est fort C’est un lien à double sens : l’alimentation est source d’émotions Les émotions poussent à manger Peut donner lieu à des cercles viscieux Résoudre une difficulté alimentaire nécessite un travail sur les émotions

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