Claude Marois 2014 Conférence du 27 août 2014, MRC Roussillon «Territoire et politique: les défis en ce début du XXIe siècle: quelle est la place de l’agriculture dans le développement urbain? Claude Marois 2014 Conférence du 27 août 2014, MRC Roussillon
La mondialisation: Nouveau contexte économique : globalisation et glocalisation; La glocalisation: l’importance du local par rapport au global; L’importance des lieux, identité aux lieux, l’attachement aux lieux; De nouvelles valeurs : développement durable, qualité de vie, rapprochement du rural et de l’urbain, proximité avec la nature, etc.
Selon Jeremy Rifkin: essayiste américain et spécialiste de prospective Selon Jeremy Rifkin: essayiste américain et spécialiste de prospective. «La Troisième révolution industrielle.» Claude Marois @ 2014
Transformations profondes dans l’espace métropolitain : Compétition entre les espaces; Valorisation du rural et de l’urbain; Rapprochement graduel du rural et de l’urbain; Contacts entre le «rural-urbain »; Les espaces périurbains : espace représentatif des différents enjeux de société;
Les espaces métropolitains et la périphérie : Ce sont des espaces qui subissent des transformations continues que ce soient dans la ville centrale, les proches banlieues, les banlieues plus lointaines et les espaces périurbaines coinçées entre les activités agricoles et les activités urbaines. Plusieurs processus façonnent et ont façonné l’espace métropolitain : chacun de ces processus a joué un rôle dominant dans la construction de l’espace métropolitain . Ces processus sont l’urbanisation, la suburbanisation, la contre-urbanisation et la ré-urbanisation. Plusieurs facteurs sont en cause : démographique ( par exemple migrations de jeunes ménages vers la banlieue, immigration dans les quartiers centraux ) , socio-économique ( appauvrissement de la population dans les quartiers centraux, revenus plus élevés dans les banlieues etc.) , culturel ( concentration multiethnique dans les quartiers de la ville centrale etc.) , économique ( délocalisation ou relocalisation industrielle et manufacturière etc.)et politique (représentation électorale etc.).
Source : CMM
Nom de SDR Pop. 2011 Pop.2006 Var. en % Montréal 1 649 519 1 620 693 1,8 Laval 401 553 368 709 8,9 Longueuil 231 409 229 330 0,9 Blainville 53 510 46 493 15,1 Mascouche 42 491 33 764 25,8 Mirabel 41 957 34 626 21,2 Vaudreuil-Dorion 33 305 25 789 29,1 Chambly 25 571 22 608 13,1 L'Assomption 20 065 16 723 20,0 Candiac 19 876 15 947 24,6 Sainte-Marthe-sur-le-Lac 5 689 11 311 38,7 Pincourt 14 305 1 197 27,8 Saint-Colomban 13 080 0 136 29,0 Saint-Amable 0 870 8 398 29,4 Saint-Zotique 6 773 5 251 29,0 Saint-Joseph-du-Lac 6 195 4 958 24,9 L'Épiphanie 5 353 4 606 16,2 Les Coteaux 4 568 3 764 21,4 Oka 3 969 3 300 20,3
Source: Le PMAD http://pmad
Source: Le PMAD http://pmad
La région métropolitaine de Montréal En 2011, la population de la région métropolitaine de recensement (RMR) de Montréal s'établissait à 3 824 221 personnes, représentant une variation en pourcentage de 5,2 % par rapport à 2006; En comparaison, la croissance nationale était de 5,9 % et la croissance moyenne de toutes les RMR était de 7,4 %. Dans Montréal, la superficie des terres s'élève à 4 258,31 kilomètres carrés, et la densité de population est de 898,1 personnes au kilomètre carré.
Fonctions de l’agriculture : Productives et non-productives – contribuant au fonctionnement des systèmes agricoles. économique : culturelle et symbolique : culture alimentaire, les paysages reflet des valeurs de société (rapport des sociétés à la nature) ludique : touristique : sociale : emplois, maintien du tissu social, accès à alimentation saine; environnemental : enjeux concernant la préservation de la ressource, l’environnement physique et biologique;
Les espaces agricoles autour des villes: Espace compris entre les banlieues et les espaces ruraux : un lieu où les activités urbaines et rurales se rencontrent; Un lieu de cohabitation ou de confrontation entre ces activités; Un espace complexe : un espace de tensions, d’enjeux économiques, sociaux et politiques;
L’agriculture périurbaine: Structure agricole diversifiée : différents types d’exploitations ; Subit des effets négatifs comme l’étalement urbain; Subit aussi des effets positifs : influence et proximité du marché urbain, demande urbaine pour les produits frais, possibilités de ventes directes, demandes de services spécifiques ( par exemple ,pension de chevaux), agriculture hétérogène ( intensité de la production, terres en location, exploitations à temps partiel etc.)
Fonctions de l’agriculture : Fonction économique : un espace d’activités économiques ( agriculture, industrie, commerces, services) avec des emplois agricoles et non-agricoles; Fonction résidentielle: à la fois un espace résidentiel et une réserve foncière en attente d’urbanisation ( concurrence pour l’utilisation du sol); Fonction de loisirs, de récréation, d’éducation : gîtes, fermes/gîtes ruraux, tables champêtres, restaurants. Fonction de socialisation ( p.ex. Fonction de ré-insertion social) et un lieu idenditaire : Fonction environnementale: réserves d’espaces naturels, préservation de paysages patrimoniaux ;
Claude Marois, professeur titulaire Département de géographie Les enjeux de l’agriculture à proximité des grandes villes au XXIe siècle : le cas de la région métropolitaine de Montréal. Claude Marois, professeur titulaire Département de géographie Université de Montréal claude.marois@umontreal.ca Claude Marois @ 2014
Les enjeux de l’agriculture périurbaine au XXIe siècle dans la région métropolitaine de Montréal. Les objectifs de la présentation: 1. Les enjeux de l’agriculture périurbaine au XXIe siècle particulièrement dans la région métropolitaine de Montréal. 2. La disponibilité réelle des terres agricoles protégées dans la RMR qui montre que la ressource n’est pas aussi abondante qu’on le croit. 3. Montrer l’urgence de soutenir l’exploitant et la famille agricole souvent pris entre l’arbre et l’écorce. 4. Terminer par une réflexion sur l’importance de reconnaître les aspects multifonctionnels de l’agriculture périurbaine qui va au-delà de sa fonction productive. Mais avant…. D’abord, je vous remercie de me prêter cette tribune et me donner l’occasion de sortir de mon campus universitaire. Pour un géographe comme moi, le contact avec la réalité est importante – pour nous, c’est le terrain et aller à la rencontre des personnes et des acteurs tels que vous. Car à travers vous que nous apprenons et produisons la connaissance. Claude Marois @ 2014
La mondialisation et le local (proximité): Le XXIe siècle: globalisation et glocalisation; La glocalisation: l’importance du local par rapport au global; L’importance des lieux, identité aux lieux, l’attachement aux lieux; De valeurs liées au développement durable, proximité ou rapprochement avec la nature, la qualité de vie, le rapprochement du rural et de l’urbain: Et autres. Claude Marois @ 2014
Quelques faits saillants sur le territoire agricole de la communauté métropolitaine de Montréal : Source: CMM, http://cmm.qc.ca/fileadmin/user_upload/periodique/PortraitStatAgricole_GrandMontreal.pdf En 2010, la zone agricole couvrait une superficie de 220 520 hectares, soit 58 % de la superficie terrestre de la CMM: superficie brute!!!!! Les activités agricoles ont généré, en 2009, plus de 524 M$ de revenus, dont 75 % provenaient des productions végétales; 1 796 exploitations agricoles étaient présentes sur le territoire de la CMM et occupaient 69 % de la zone agricole; Le nombre d’exploitations agricoles sur le territoire de la CMM a chuté de 8 % entre 2004 et 2010. La superficie moyenne des exploitations était de 84 hectares en 2010 alors qu’elle était de 120 hectares dans le reste du Québec. Tant sur le territoire de la CMM que dans le reste du Québec, ce taux a bondi entre 2004 et 2010, soit respectivement de 11 et 10 points de pourcentage. Claude Marois @ 2014
http://cmm.qc.ca/fileadmin/user_upload/periodique/PortraitStatAgricole_GrandMontreal.pdf La superficie moyenne des exploitations était de 84 hectares en 2010 alors qu’elle était de 120 hectares dans le reste du Québec. Le taux de location, soit la proportion de la superficie agricole exploitée qui est en location, était plus élevé sur le territoire de la CMM (50 %) qu’ailleurs au Québec (31 %). Le nombre d’exploitations ayant une production végétale comme activité principale est resté stable entre 2004 et 2010 mais…. une baisse marquée du nombre d’exploitations dans les secteurs des légumes, des cultures abritées et de l’horticulture ornementale, de même qu’une hausse du nombre d’exploitations déclarant les cultures fourragères et les céréales et protéagineux comme activité principale. De 2004 à 2010, les superficies occupées par la culture des légumes ont diminué de 25 % sur le territoire de la CMM, alors qu’elles ont légèrement augmenté dans le reste du Québec. Claude Marois @ 2014
http://cmm.qc.ca/fileadmin/user_upload/periodique/PortraitStatAgricole_GrandMontreal.pdf La proportion des exploitations ayant un kiosque de vente à la ferme : 19 % d’entre elles en possédant un par rapport à 8 % pour les exploitations québécoises situées hors CMM. Les proportions des exploitations offrant des activités d’agrotourisme, d’autocueillette, ou vendant leur production en marché public sont aussi plus élevées sur le territoire de la CMM qu’ailleurs au Québec. Le revenu moyen des exploitations agricoles de la CMM a progressé de 35% entre 2003 et 2009, mais celui-ci est de 8 % inférieur au revenu moyen des exploitations situées à l’extérieur de la CMM. La valeur moyenne des terres agricoles transigées dans les MRC de la CMM a augmenté de façon importante au cours des dernières années, passant de 4 249 $ à l’hectare pour la période 1996-1997, à 13 125 $ à l’hectare pour la période 2010-2011. Cette augmentation est plus marquée que celle observée ailleurs au Québec, où la valeur moyenne des terres agricoles transigées est passée de 2 490 $ à 6 148 $ pour la même période. Claude Marois @ 2014
Claude Marois @ 2014
Claude Marois @ 2014
Superficie totale de la zone agricole dans le Grand Montréal, 2011 Claude Marois @ 2014 Source: Perspective Grand Montréal, no 18, avril 2012. http://observatoire.cmm.qc.ca
Pourcentage du territoire en zone agricole dans le Grand Montréal, 2011 Claude Marois @ 2014 Source: Perspective Grand Montréal, no 18, avril 2012. http://observatoire.cmm.qc.ca
Superficie incluse de la zone agricole dans le Grand Montréal depuis la révision, 2011 Superficie incluse ou ajoutée dans la zone agricole depuis la révision en 2012. Claude Marois @ 2014 Source: Perspective Grand Montréal, no 18, avril 2012. http://observatoire.cmm.qc.ca
Superficie exclue de la zone agricole dans le Grand Montréal depuis la révision, 2011 Claude Marois @ 2014 Source: Perspective Grand Montréal, no 18, avril 2012. http://observatoire.cmm.qc.ca
Superficie gagnée ou perdue de la zone agricole dans le Grand Montréal depuis la révision, 2011 Claude Marois @ 2014 Source: Perspective Grand Montréal, no 18, avril 2012. http://observatoire.cmm.qc.ca
Un territoire avec des usages variés notamment le résidentiel, le commercial, l’industriel, l’agricole et les infrastructures. Claude Marois @ 2014
Soustraire les emprises et les infrastructures: Ligne de transmission électrique emprise de 100mètres ; Voie ferré emprise 100 mètres; Route CMM zone verte: différentes emprises: - Emprise route de classe 1 (autoroutes) - Emprise route de classe 2 (routes, boulevards) - Emprise route de classe 3 (rues, avenues) - Emprise route de classe 4 (chemins , rangs) Réseau hydrographique emprise 6 mètres ; Emprise aires protégées ; Etc.. Claude Marois @ 2014
Claude Marois @ 2014
Claude Marois @ 2014
Superficie brute de la zone verte, CMM Claude Marois @ 2014
Superficie nette de la zone verte, CMM Claude Marois @ 2014
Transformations profondes dans l’espace métropolitain : Les Montréalais résident majoritairement dans les banlieues et au delà; Des croissances démographiques modérés à l’échelle métropolitaine mais… l’étalement urbain se poursuit bon an mal an : les pressions urbaines continuent à se faire sentir de plus en plus loin de la ville centre. Le processus de suburbanisation demeure toujours important. Croissance de la consommation de l’espace plus importante que la croissance démographique; Croissance des municipalités à la périphérie métropolitaine – preuve d’un étalement urbain Tentative de concentrer le développement dans les TOD : «Transit Oriented Development»; Claude Marois @ 2014
Les espaces métropolitains et la périphérie : - Ce sont des espaces qui subissent des transformations continues que ce soient dans la ville centrale, les proches banlieues, les banlieues plus lointaines et les espaces périurbaines coinçées entre les activités agricoles et les activités urbaines. - Plusieurs processus - l’urbanisation, la suburbanisation, la contre-urbanisation et la ré-urbanisation. Plusieurs facteurs sont en cause : démographique ( par exemple migrations de jeunes ménages vers la banlieue, immigration dans les quartiers centraux ) , socio-économique ( appauvrissement de la population dans les quartiers centraux, revenus plus élevés dans les banlieues etc.) , culturel ( concentration multiethnique dans les quartiers de la ville centrale etc.) , économique ( délocalisation ou relocalisation industrielle et manufacturière etc.)et politique (représentation électorale etc.). Mais aussi les banlieues changent… Plusieurs processus façonnent et ont façonné l’espace métropolitain : chacun de ces processus a joué un rôle dominant dans la construction de l’espace métropolitain Claude Marois @ 2014
Source : CMM Claude Marois @ 2014
Nom de SDR Pop. 2011 Pop.2006 Var. en % Montréal 1 649 519 1 620 693 1,8 Laval 401 553 368 709 8,9 Longueuil 231 409 229 330 0,9 Blainville 53 510 46 493 15,1 Mascouche 42 491 33 764 25,8 Mirabel 41 957 34 626 21,2 Vaudreuil-Dorion 33 305 25 789 29,1 Chambly 25 571 22 608 13,1 L'Assomption 20 065 16 723 20,0 Candiac 19 876 5 947 24,6 Sainte-Marthe-sur-le-Lac 5 689 11 311 38,7 Pincourt 14 305 11 197 27,8 Saint-Colomban 13 080 10 136 29,0 Saint-Amable 10 870 8 398 29,4 Saint-Zotique 6 773 5 251 29,0 Saint-Joseph-du-Lac 6 195 4 958 24,9 L'Épiphanie 5 353 4 606 16,2 Les Coteaux 4 568 3 764 21,4 Oka 3 969 3 300 20,3 Claude Marois @ 2014
Source: Le PMAD http://pmad Les mises en chantier sur la rive nord et la partie ouest de la CMM. Claude Marois @ 2014
Source: Le PMAD http://pmad Claude Marois @ 2014
La région métropolitaine de Montréal En 2011, la population de la région métropolitaine de recensement (RMR) de Montréal s'établissait à 3 824 221 personnes, représentant une variation en pourcentage de 5,2 % par rapport à 2006; En comparaison, la croissance nationale était de 5,9 % et la croissance moyenne de toutes les RMR était de 7,4 %. Dans la RMR de Montréal, la superficie des terres s'élève à 4 258,31 kilomètres carrés, et la densité de population est de 898,1 personnes au kilomètre carré. Claude Marois @ 2014
Fonctions de l’agriculture : multifonctionnalité de l’agriculture. Productives et non-productives – contribuant au fonctionnement des systèmes agricoles. économique : productive. culturelle et symbolique : culture alimentaire, les paysages reflet des valeurs de société (rapport des sociétés à la nature) ludique : touristique : sociale : emplois, maintien du tissu social, accès à alimentation saine; environnemental : enjeux concernant la préservation de la ressource, l’environnement physique et biologique; Claude Marois @ 2014
Les espaces agricoles autour des villes: A. Espace compris entre les banlieues et les espaces ruraux : un lieu où les activités urbaines et rurales se rencontrent; Un lieu de cohabitation ou de confrontation entre ces activités; Un espace complexe : un espace de tensions, d’enjeux économiques, sociaux et politiques; B. Structure agricole diversifiée : différents types d’exploitations ; Subit des effets négatifs comme l’étalement urbain; Peu profiter aussi d’effets positifs : influence et proximité du marché urbain, demande urbaine pour les produits frais, possibilités de ventes directes, demandes de services spécifiques ( par exemple ,pension de chevaux), agriculture hétérogène ( intensité de la production, terres en location, exploitations à temps partiel etc.) Claude Marois @ 2014
Fonctions de l’agriculture : Fonction économique : un espace d’activités économiques ( agriculture, industrie, commerces, services) avec des emplois agricoles et non-agricoles; Fonction résidentielle: à la fois un espace résidentiel et une réserve foncière en attente d’urbanisation ( concurrence pour l’utilisation du sol); Fonction de loisirs, de récréation, d’éducation : gîtes, fermes/gîtes ruraux, tables champêtres, restaurants. Fonction de socialisation ( p.ex. fonction de ré-insertion social) et un lieu idenditaire : Fonction environnementale: réserves d’espaces naturels, préservation de paysages patrimoniaux ; Claude Marois @ 2014
Contrer l’étalement urbain : L’agriculture périurbaine: reflet d’une société préoccupée par le bio-alimentaire Le XXIe siècle - l’agriculture – les enjeux sont présents partout! La multifonctionnalité de l’AP. Protection des terres agricoles : Une nécessité plus que jamais. Claude Marois @ 2014
Prise en compte du vécu de l’exploitant agricole et de la famille agricole. Plusieurs questions se posent et méritent une attention particulière. Principalement, elles concernent autant le statut véritable de l’agriculteur et celui de son exploitation, Il y a un ensemble «d’inconnus» qui méritent d’être étudié et analysé afin de dresser un portrait réaliste et précis de l’agriculture périurbaine. L’exploitant agricole: au centre de la dynamique et des changements; Claude Marois @ 2014
Quel est son vécu son perçu? Mais qui est l’exploitant agricole et la famille agricole près des villes : Qui est-il? Quel est son vécu son perçu? Comment il voit sa situation d’agriculteur en ce début de XXIe siècle? Comment il voit son avenir et celle de l’agriculture dans sa région? …et les solutions? Claude Marois @ 2014
Agriculture périurbaine : une agriculture de proximité ? Une agriculture de circuits-courts mais…«se rapprocher» du consommateur. Des choix à faire: rapprocher les exploitants agricoles des consommateurs! Question: qui sont ces consommateurs ? Quelle est leur temporalité? Temporalité différente la temporalité de l’agriculteur. Merci pour votre invitation. Claude Marois @ 2014