Les facteurs des comportements éco-citoyens FACTEURS SOCIODEMOGRAPHIQUES Comportements éco-citoyens Âge Sexe CSP Revenus Niveau d’éducation Urbain/rural Type de logement Propriétaire/locataire Taille du logement Taille du foyer Traditionnellement, les typographies d’individus sont réalisées selon des critères sociodémographiques. Différents facteurs ont donc été identifiés comme affectant les comportements éco-citoyens. Ces facteurs ont néanmoins une force prédictive extrêmement limitées : Une méta-analyse réalisée à partir de 29 études scientifiques conclue à une force prédictive de l’ensemble des facteurs sociodémographiques de seulement 8 à 9% (Roberts, 1996). FACTEURS PSYCHOSOCIAUX Il rend compte des coûts personnels perçu par l’individu. Il est démontré que toute initiative de modification vers un comportement écologique gagne à évaluer le comportement en fonction des difficultés. Exemples: la complexité des consignes de tri, le coût des ampoules BC, l’interrupteur sur le poste de TV et non sur la télécommande, etc. Dépend de l’accès: à la « règle juste et utile » : savoir ce qu’il faut faire et comment le faire, à la compréhension des règles du jeu : pourquoi le faire, au sens : pour quoi le faire. L’auto-efficacité: la mesure dans laquelle les individus se sentent capables de réussir un comportement! Le social influence par différents processus les comportements: La norme informe sur ce qui est socialement désirable et sanctionné, Le regard social agit comme un miroir et un jury pour l’individu, La vigilance à l’environnement est devenue une norme. Comportements éco-citoyens Les contraintes perçues La pression sociale Les connaissances Les attitudes Les comportements passés Les facteurs de personnalité La responsabilité L’attachement Le contrôle perçu L’attachement à la communauté est un prédicteur très puissant de différents comportements éco-citoyens, parmi lesquels on trouve le tri. L’attachement peut être civique (localité comme communauté) Ou à la nature (espaces verts, zones naturelles, etc.). L’attachement à la nature est déterminant! Le comportement passé peut être un bon prédicteur du comportement futur lorsque les conditions situationnelles dans laquelle un comportement est exécuté ne change pas. L’habitude peut également conduire à un effet de généralisation. Les connaissances permettent la compréhension et l’appropriation de la règle juste. La connaissance des questions environnementales et la connaissance des stratégies d'action environnementale (comment faire) sont les connaissances les plus prédictives du comportement pro-environnemental. Par exemple, les non-trieurs sont TOUJOURS mal informés. Les individus classent les comportements pro-environnementaux dans le domaine de la moralité, de telle sorte que pour eux la question n'est pas de calculer les coûts et les bénéfices du comportement, mais plutôt en rapport à un choix entre bien et mal (Thorgersen, 1996) . Les raisons morales sont la motivation des comportements écoresponsables la plus répandue. Le sentiment de responsabilité à l’égard de l’environnement est un facteur prédictif très puissant! Par exemple: les trieurs réguliers ont un meilleur score que les non trieurs sur les échelles de consumérisme socialement conscient et de responsabilité sociale (Webster, 1975) . Les attitudes sont l’ensemble des idées, opinions et croyances. Elles déterminent en partie, et selon les situations, les comportements. Il peut s’agir par exemple de trouver le tri contraignant, de penser que la responsabilité repose sur les politiques, ou encore que la protection de la planète est une urgence, etc. Des facteurs de personnalité, tels que l’altruisme ou la conscienciosité, mais également le machiavélisme ou le cynisme politique, sont des déterminants des comportements écocitoyens.