LES SAVOIRS ECOLOGIQUES PAYSANS Quelques préalables Philippe Barret GEYSER
Les tribulations d’un agronome La critique de l’aide au développement Les technologies appropriées L’approche systèmes agraires 1er terrain : les Andes équatoriennes Le travail de Hernandez X au Yucatàn Les ethno-écologues mexicains Le groupe des paysans ardéchois Ecologie paysanne en Europe et au Mexique Voyages en Roumanie, Inde, Indonésie, Iran, Californie…
Reconnaître l’importance du sauvage Relativiser la révolution néolithique S’intéresser au saltus méditerranéen …et aux plantes des forêts tropicales Des mauvaises herbes au potager La peur de la friche
Complexifier plutôt qu’artificialiser Monoculture et élevages hors sol : les dégâts de la simplification à outrance Le retour de l’agroforesterie, du sylvopastoralisme, des prairies naturelles… Imiter les milieux naturels : l’exemple de Sumatra
Le contrôle de la nature : entre État et privé, le rôle des communautés locales Au nord et au sud, les limites de l’étatisation et de la privatisation : le cas des communaux en France et de la réforme agraire équatorienne la colonisation britannique de l’Inde et la colonisation française de Madagascar Le retour d’une régulation locale : « community forest management », AFP, CLE, PNR…
Quels savoirs paysans ? Les savoirs écologiques : interactions sauvage – domestiqué, maîtrise de la complexité et adaptation au milieu Savoir paysan ou savoir local ? Savoirs traditionnels ou savoirs empiriques ? Le croisement sciences naturelles – sciences humaines : ethnoécologie ou écoanthropologie
Vers une typologie des savoirs écologiques paysans La connaissance du terroir La gestion d’écosystèmes semi-naturels La création d’agro-écosystèmes complexes : à l’échelle de la parcelle à l’échelle du terroir dans des milieux à forte contrainte Savoir s’organiser pour gérer la nature