« Les hommes ne sont pas égaux devant la maladie » La phrase suivante est entendue régulièrement dans les documentaires ou aux informations télévisées : « Les hommes ne sont pas égaux devant la maladie » Grâce à une exploitation détaillée des ressources, vous devez dégager des arguments scientifiques pour étayer cette affirmation . Vous devez vous répartir les dossiers par groupe. Chaque groupe devra traiter un exemple de maladie et élaborer un schéma bilan s’inspirant du doc B afin d’expliquer la mise en place de la maladie. Les moyens d’évitement et/ou les traitements éventuels y seront indiqués. Votre travail aboutira à une présentation orale pour les groupes n’ayant pas travaillé sur votre sujet.
Doc B : Schéma bilan obtenu dans le thème IA Phénotype macroscopique : ensemble des caractéristiques d’un individu Phénotype cellulaire : ensemble des caractéristiques cellulaire Facteurs Environnementaux Phénotype moléculaire : ensemble des protéines d’une cellule Facteurs internes à l’organisme Génotype : ensemble des allèles d’une cellule 3
Dossier documentaire pour l’étude sur les cancers
Les cellules cancéreuses. Quelques propriétés comparées de cellules normales et de cellules cancéreuses métastasiques en culture. Le rythme des divisions cellulaires est soumis à des contrôles stricts. Les cellules cancéreuses échappent à ces systèmes de contrôles et se multiplient de façon anarchique, formant un amas de cellules appelé tumeur. La tumeur envahie les zones qui l’entourent et modifie le fonctionnement de l’organe concerné. Propriété Cellules normales Cellules cancéreuses métastasiques Division indéfinie dans une boite de culture Non Oui Inhibition de la division au contact des cellules voisines Capacité à migrer dans les tissus après injection à une souris
Un exemple de gène impliqué dans les cancers. La protéine p53 a reçu le surnom de « suppresseur de tumeur » car elle est capable de bloquer le processus de cancérisation. Elle se fixe sur l’ADN présentant une anomalie, ce qui peut stopper les divisions cellulaires ou provoquer la mort cellulaire (apoptose). Cette propriété a été mise en évidence sur des souris très particulières dotées d’un gène p53 inactif, mais que l’on peut réactiver par des techniques spécifiques. Au début de l’expérimentation, les souris sont irradiées, ce qui déclanche l’apparition de tumeurs : on réactive ensuite l’expression du gène p53. Résultat des expériences La protéine p53 est contrôlée par un gène du même nom situé chez l’Homme sur le chromosome 7. Une mutation de ce gène est retrouvée dans plus de la moitié de cancers humains.
Les causes possibles des anomalies génétiques à l’origine des cancers. Relation entre le nombre de cigarettes fumées et le risque relatif de développer un cancer du poumon. Pollution et risques de cancer du poumon
Cancer et virus Dans les cancers de l’utérus (toujours associés à un virus de type papillomavirus), la situation est particulière. Une protéine virale (protéine E6) se fixe spécifiquement sur P53 et la détruit, ce qui conduit à la même situation qu’un tumeur ayant P53 mutée.
Des recommandations officielles : Cancers et prévention. Taux de survie des personnes atteintes d’un cancer du colon en fonction du stade d’évolution du cancer lors de son diagnostique Des recommandations officielles : Deux vaccins prévenant les infections contre le papillomavirus HPV16 et 18 ont été mis sur le marché fin 2006 et fin 2007. Pour être efficace, la vaccination doit être effectuée avant le premier contact avec l’agent infectieux. En France, la moitié des femmes a ses premiers rapports sexuels avant l’âge de 17 ans et seulement 5% des jeunes filles ont leur premier rapport sexuel avant l’âge de 15 ans. C’est pourquoi la vaccination contre le papillomavirus est recommandée : chez les filles de 14 ans avant l’exposition au risque de l’infection HPV; en rattrapage chez les jeunes filles et jeunes femmes de 15 à 23 ans qui n’auraient pas eu de rapports sexuels ou, au plus tard, dans l’année suivant le début de la vie sexuelle.