Département de chimie 1 ere année MCO 2017/2018
Épisodiquement l'actualité nous rappelle que personne sur notre planète Terre n'est à l'abri de catastrophes naturelles ou liées aux activités humaines. Sans sombrer dans un catastrophisme permanent, il faut prendre la mesure des risques auxquels nous sommes confrontés dans notre lieu de vie pour mieux être à même de faire face lorsque cela est nécessaire. Mais avant tous il faut connaitre qu’elle sont les risques majeurs qui menace notre vie
Un risque majeur est un danger, aussi appelé aléa, qui menace de nombreuses personnes et qui peut aboutir, rarement, à une catastrophe. Le risque majeur se définit par deux caractéristiques : une faible fréquence et une importante gravité. On peut regroupés les différents types de risques majeurs en trois grandes familles :
les risques naturels : Ils regroupent tous les mouvements naturels avalanche, feu de forêt, inondation, mouvement de terrain, séisme et éruption volcanique….., les risques technologiques d'origine anthropique : Regroupe les risques industriel, nucléaire, biologique, rupture de barrage …. les risques de transports collectifs: Regroupe les risques de la vie quotidienne (accidents domestiques, accidents de la route...), Le risque majeur s peuvent introduire les effets suivants: mettre en jeu un grand nombre de personnes, occasionner des dommages importants. dépasser les capacités de réaction de la société. Le risque majeur s peuvent introduire les effets suivants: mettre en jeu un grand nombre de personnes, occasionner des dommages importants. dépasser les capacités de réaction de la société.
L’expression « développement durable », apparaît pour la première fois en 1980 dans la Stratégie mondiale de la conservation, une publication de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Quelques années plus tard, elle se répandra dans la foulée de la publication,C’est de ce rapport qu’est extraite la définition reconnue aujourd’hui : « un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs. Le développement durable s’appuie sur une vision à long terme qui prend en compte le caractère indissociable des dimensions environnementale, sociale et économique des activités de développement. »
Maintenir l'intégrité de l'environnement pour assurer la santé et la sécurité des communautés humaines et préserver les écosystèmes qui entretiennent la vie; Assurer l'équité sociale pour permettre le plein épanouissement de toutes les femmes et de tous les hommes, l’essor des communautés et le respect de la diversité; Viser l'efficience économique pour créer une économie innovante et prospère, écologiquement et socialement responsable. Les objectifs globales sont :
Le management des risques est une méthode de gestion des risques. De nombreux aléas menacent la pérennité des organisations, cette stratégie permet d’identifier les risques qui pourraient toucher l’organisation afin de mettre en place des actions dans le but de réduire leur impact. On distingue deux types de majeurs risques
Les événements climatiques extrêmes représentent environ 87 % des catastrophes naturelles recensées entre 1980 et 2012 (soit ) et sont à l’origine de 74 % des pertes financières (2 600 milliards de dollars) et de 61 % du bilan humain (1,4 million de morts). À terme, le changement climatique aura des impacts majeurs sur les écosystèmes, l’agriculture et les ressources en eau du monde entier et sera responsable de l’élévation du niveau de la mer et des marées de tempête. La planification ne pourra plus s’effectuer sur la seule base des schémas anciens. Seules des stratégies efficaces de gestion des risques peuvent réduire la survenue de catastrophes à court et moyen termes et, à plus long terme, La réduction des risques de catastrophe passe par le renforcement de l’aptitude des sociétés à résister aux chocs, les affronter et se relever après coup : en un mot, leur résilience.
La Banque mondiale répond à la demande croissante des pays clients pour développer cette résilience dans cinq domaines clés axés sur : 1.L’identification des risques : En favorisant une meilleure connaissance des risques de catastrophe et en anticipant les impacts potentiels des aléas naturels, les évaluations des risques de catastrophe et des risques climatiques peuvent aider les gouvernements, les populations, les entreprises et les individus à prendre des décisions informées pour se prémunir contre les impacts éventuels.
2. La réduction des risques : l’information sur les risques de catastrophe peut être utilement exploitée en vue de l’élaboration des stratégies, plans et projets de développement qui peuvent à leur tour contribuer à réduire ces risques. Deux approches peuvent être adoptées à cet effet : éviter de créer des risques supplémentaires ou s’attaquer aux risques actuels.
3. La préparation : Il est essentiel de mettre en place un train de mesures efficaces, car les risques de catastrophe ne sont jamais totalement éliminés. Une préparation fondée sur des systèmes d’alerte précoce permet de sauver des vies, de protéger les moyens de subsistance et constitue en outre l’un des moyens les plus rentables de réduire les répercussions des catastrophes.
4. La protection financière : les stratégies de protection financière prémunissent les pouvoirs publics, les entreprises et les ménages du fardeau économique occasionné par les catastrophes. Ces stratégies comprennent notamment les programmes visant à accroître la capacité financière de l’État, pour lui permettre de faire face aux situations d’urgence tout en protégeant l’équilibre budgétaire.
5. La reconstruction planifiée pour une meilleure protection : les défis de la reconstruction sont aussi l’occasion de promouvoir la gestion des risques de catastrophe au moyen d’une planification intégrée des activités de relèvement et de reconstruction en vue d’une protection accrue contre les risques futurs, qui mettra le développement à l’abri des chocs sur le long terme.
Au cours des dernières décennies un nombre important d'entreprises s'est installé dans les périphéries des villes les plus importantes pour bénéficier de la proximité des voies de communication, de la présence de la main d'œuvre et de la clientèle. D'un autre côté les travailleurs ont cherché à se loger aussi proche que possible de leurs lieux de travail. Ainsi, la concentration de la population s'est elle accrue considérablement autour des sites industriels au point qu'aujourd'hui ils sont, pour la plupart, entièrement entourés par des quartiers populeux voire par des bidonvilles. Cette situation, observable dans la plupart des grandes zones industrielles, ne fait qu'augmenter les risques, et les conséquences en cas d'accident seraient redoutables.
Principes généraux pour la gestion des risques industriels Ils constitué de la source de danger (l’installation industrielle), le flux de danger (propagation des phénomènes dangereux dispersion de gaz toxique, incendie, explosion, pollution liquide)et les enjeux pouvant subir des dommages (les êtres humains, les constructions, l'environnement et les équipements), la gestion du risque industriel se dessine selon les 4 principes généraux complémentaires que sont : La réduction du risque à la source, 1 La maîtrise de l’urbanisation 2 L’organisation des secours 3 L’information du public. 4
La réduction du risque à la source, 1 certaines catégories d'entreprises, du fait de leurs dangers, sont soumises à des normes strictes de conception, de construction et de gestion qui incorporent des barrières de protection à tous les niveaux. Parmi ces textes La loi n° du 22/02/15 réglemente les opérations soumises à agrément, le stockage et détention d’hydrocarbures, le transport de bouteilles de GPL, et fixe les règles propres aux stations de remplissage. La loi n° du 1 er avril 2013, ce texte approuve le règlement général relatif aux normes de sécurité applicables aux centres emplisseurs, aux dépôts en vrac ou en bouteille et aux stockages fixes à usage industriel ou domestique de GPL ainsi qu'au conditionnement, la manutention, le transport et l'utilisation de ces produits.
La maîtrise de l’urbanisation 2 De récents accidents industriels ont tragiquement démontré combien les conséquences d’accidents pouvaient être sérieusement aggravées par la présence de sites dangereux à proximité de zones à forte densité de population. Parmi les modalités de gestion des risques technologiques majeurs, la maîtrise de l’urbanisation semble être la solution idéale pour faire face à ce problème. En accord avec cette idée, les différents Etats Membres de l’Union Européenne ont développé ou sont en train de développer des approches et critères appropriés permettant de prendre en compte les risques technologiques majeurs dans les politiques d’utilisation des sols. Au niveau régional, des méthodes et pratiques particulières ont en outre été développées afin d’assurer l’information préventive des populations et de faciliter les négociations au niveau local.
L’organisation des secours 3 En cas de catastrophe naturelle ou technologique, et à partir du moment où le signal national d’alerte est déclenché, chaque citoyen doit respecter des consignes générales et adapter son comportement en conséquence. Cependant, si dans la majorité des cas ces consignes générales sont valables pour tout type de risque, certaines d’entre elles ne sont à adopter que dans des situations spécifiques. C’est le cas, par exemple, de la mise à l’abri : le confinement est nécessaire en cas d’accident nucléaire, et l’évacuation en cas de rupture de barrage. Il est donc nécessaire, en complément des consignes générales, de connaître également les consignes spécifiques à chaque risque. Ces dernières vous sont précisées pour chacun des risques.
Il est du devoir de l’État d’afficher les risques mais aussi de prendre les mesures réglementaires visant à les limiter. » Lettre du 03 mai 2011du organisation mondiale des droits des hommes Les Plans de Prévention de Risques industriels prévisibles (PPRi) ou technologiques (PPRt) sont des procédures spécifiques qui relèvent de la responsabilité du Préfet de département. A partir des études d’aléas et des études de dangers croisées à la cartographie des enjeux socio-économiques du territoire soumis aux risques, les services de l’Etat, en associant les collectivités et en concertation, élaborent les PPR. Ces documents constitués de dispositions et de cartes réglementaires visant la maîtrise de l’urbanisme et l’adaptation des constructions et des activités dans les zones concernées deviennent une fois approuvés, des servitudes d’utilité publique. L’information du public. 4