LA PHOTO Lumière, ouverture, vitesse, sensibilité
« Le cinéaste écrit avec une encre de lumière », disait Jean Cocteau Cette belle phrase peut bien évidemment s’appliquer aussi au photographe !
Il existe deux grandes « familles » de lumière : La lumière naturelle
La lumière artificielle
La lumière est commandée par la taille de l’ouverture du diaphragme, le temps pendant lequel celui-ci reste ouvert et la sensibilité choisie. Comparaison très simple : le bronzage sur la plage. Il dépend de la qualité (et quantité) de soleil : le diaphragme du temps pendant lequel vous restez exposé(e) : la vitesse et de la sensibilité de votre peau : la sensibilité en ISO
Il y a donc un élément supplémentaire par rapport à la comparaison simpliste du temps que met le robinet pour remplir la baignoire (gros débit => peu de temps, petit débit => plus de temps) ; et de plus dans ce cas le résultat est le même ! Pour l’exposition d’une photo, c’est plus complexe et le résultat sera différent : grande ouverture (petit chiffre, voir explication suivante) + peu de temps = netteté sur une zone plus réduite en profondeur de champ Petite ouverture (chiffre fort) et plus de temps = plus de netteté en profondeur de champ
Le diaphragme est un dispositif mécanique et optique, situé dans l’objectif, formé d’un ensemble de lamelles métalliques mobiles délimitant une ouverture approximativement circulaire, dont diamètre peut être ajusté de façon continue. Les ouvertures du diaphragme permettent de contrôler l’exposition de deux façons : A) En dosant la quantité de lumière qui atteindra la surface photosensible (le film ou le capteur) ; B) En contrôlant la profondeur de champ. Le diaphragme est l’organe de l’objectif qui ressemble à l’iris d’un œil.
Le chiffre 1 correspondrait à un diaphragme complètement ouvert ; les indications sont ensuite des fractions de cette ouverture complète ; ainsi, une ouverture de F16 correspond à 1/16ème de l’ouverture complète. La quantité de lumière entre chacune des ouvertures double si l’on ouvre le diaphragme ou est divisée par deux si l’on ferme le diaphragme.
Le terme diaphragme est souvent employé à la place du «nombre» de l’ouverture. L’expression : + ou - 1 diaphragme est un terme de métier correspondant à une augmentation ou une diminution dans le rapport de 2 de l’illumination atteignant le film. Échelle du diaphragme : Graduations inscrites sur la bague de réglage du diaphragme destinées à repérer l’ouverture relative de l’objectif selon une échelle normalisé des “nombres” d’ouvertures : f / 1,4 -1,8 - 2 - 2.8 - 4 - 5.6 - 8 - 11 - 22 - 32 - 45 - 64 - 90 - 128 - etc... Les chiffres indiqués en gras désignent les ouvertures de diaphragme rencontrés habituellement sur un objectif d’appareil photo 24 x 36 mm.
Les vitesses d'obturation sont elles aussi standardisées : 2 - 1 - 1/2 - 1/4 - 1/8 - 1/15 - 1/30 - 1/60 - 1/125 - 1/250 - 1/500 - 1/1000... L'unité employée est la seconde Le couple ouverture – vitesse est donc essentiel dans la photographie, pour une bonne exposition mais aussi pour déterminer la profondeur de champ : plus le diaphragme est ouvert, moins la profondeur de champ est importante.
Tout ceci se complexifie également avec le choix de l’objectif : un « grand angle » donnera plus de profondeur de champ qu’un téléobjectif..
Le contre-jour est un élément à maîtriser, en « forçant » le flash par exemple ou en ouvrant artificiellement le diaphragme (réglages de l’appareil) d’une portion ou d’un nombre entier de « diaphs »
Beaucoup de photographes on « joué » avec la lumière, qui peut par exemple donner du sens, dessiner des formes …
L’ombre, le contre-jour peuvent également être utilisés
La sensibilité s’exprime en ISO (International Organization for Standardization), anciennement (ASA Américan Standard Association), que l’on retrouve sur les pellicules argentiques. Sur nos appareils numériques, elle peut s’étendre de 80 – 100 ISO, jusqu’à 102400 iso sur certains appareils comme le Nikon D3s. Une des bagues de l’appareil, ou un élément dans les menus permet de choisir cette sensibilité, ou de la laisser en « automatique ». Une haute sensibilité permettra de travailler en basse lumière, mais pourra créer du « grain ». That all, folks !