Information sur survies des patients en dialyse péritonéale, en France métropolitaine dans le RDPLF Année 2016
Survie technique en DP, France métropole (RDPLF) (Patients incidents entre 2009 et 2014 suivis jusqu’ à fin 2016 Méthode : seuls les décès et les tranferts en HD sont comptés dans les sorties ; les greffes sontcomptés perdus de vue à la date d’arrêt de DP.Cela peut différer avec les courbes d’autres auteurs dans lesquels les décès ne sont pas comptés comme échec technique. Survie technique des nouveaux patients (n = 4655) qui ont débuté la dialyse péritonéale entre le 1er janvier 2009 et le 1er janvier 2014 et suivis jusque fin 2016, tous âges et toutes comorbidités inclus, y compris diabétiques. Les décès en dialyse péritonéale et les transferts en hémodialyse sont les deux événements pris en compte. Les autres patients ont été censurés à la date de fin d'observation ou à la date de transplantation. Les durées ont été calculées pour chaque patient à partir du premier jour de traitement en dialyse péritonéale. Les risques compétitifs ne sont pas pris en compte.
Survie Patients en DP, France métropole (RDPLF) (Patients incidents entre 2009 et 2014 suivis jusqu’ à fin 2016) Méthode : seuls les déces sont comptés dans les sorties ; les greffes et tes transferts en HD sont perdus de vue à la date d’arrêt de DP.
Durée maximale de DP chez tous les patients depuis 1980 L’objectif de ce graphique est de montrer la durée de traitement par DP documentée dans la base du RDPLF et de permettre une comparaison contre l’âge au début de la DP. Les durées présentées sont les données brutes sans distinction entre décès, transferts en hémodialyse, perdus de vue et censurés vivants. Les patients représentés sont tous les adultes de la France Métropolitaine ayant reçu au moins un jour de DP entre 1978 et 2016 (n=31753). Les centres représentés sont ceux de la France Métropolitaine ayant participé au RDPLF avec les patients adultes entre 1980 et 2016 (n=178). Les patients de moins de 60 ans sont souvent traités moins longtemps car une transplantation arrive dans un délai relativement court, les plus âgés ne sont généralement pas traités sur de longues périodes non plus mais en raison de l'espérance de vie naturellement réduit au grand âge. Ce graphique souligne l'importance de bien définir les populations étudiées lors des analyses de survie, en fonction des causes de sorties et morbidités. D'où l'intérêt entre autres d'utiliser l'analyse en risques compétitifs. Il apparaît que des traitements en DP de 5 à 10 ans sont relativement fréquents aux âges intermédiaires (2123 patients ) et que plus de 10 ans n'est pas exceptionnel 188 patients. Tous les patients, quels que soient les âges et comorbidités sont inclus
Survie des patients incidents 2009-2014 suivi jusque fin 2016 en fonction du traitement avant DP Centres: France métropolitaine - Patients qui ont débuté la dialyse péritonéale entre le 1er janvier 2009 et le 1er janvier 2014 et suivis jusque fin 2016 Cette courbe a pour but de mettre en évidence le rôle de la sélection des patients sur leur survie en DP : il serait normal que les patients venant de l'hémodialyse aient une probabilité de survie moindre puisque vraisemblablement plus comorbides et dialysés depuis plus de temps ; la différence ici n'apparait que modérée et en début de traitement. Comme dans la courbe prenant en compte les risques concurrents, il est à noter que pour les traitements précédés d’une période d’HD, la durée de cette période n’est pas prise en compte. La différence sera probablement plus marquée si les courtes périodes d’HD avant DP ne sont pas considérées comme une période d’HD.
Incidence cumulative des décès et traitement avant DP ( avec prise en compte des risques concurrents) (patients incidents 2009-2014 suivi jusque fin 2016) Ce graphique montre l’incidence cumulée (IC) de décès, selon que le patient ait été hémodialysé ou non avant la DP. Il prend en compte les « risques concurrents » du décès, c’est à dire le transfert en HD, la transplantation, et la reprise de diurèse. Cette courbe montre une tendance à ce que un patient débutant la DP après une période de traitement par HD a une probabilité légèrement plus élevée de décéder les premiers mois qu’un patient qui n’a pas d’antécédents de HD. Cette tendance ne se confirme pas ultérieurement. Il est à noter que pour les traitements précédés d’une période d’HD, la durée de cette période n’est pas prise en compte. La différence sera probablement plus marquée si les courtes périodes d’HD avant DP ne sont pas considérées comme une période d’HD. À la différence de la courbe montrant la survie calculée par la méthode de Kaplan Meier, ce graphique résume les vraies probabilités observées de décéder. Un clinicien peut donc lire la probabilité qu’un patient sous DP soit décédé à un temps de suivi donné. Cette approche se distingue de l’approche de Kaplan Meier qui fournit une IC (c’est à dire 1 moins la probabilité de survie) sous l’hypothèse qu’il est possible d’éliminer les événements concurrents sans influencer la probabilité de décès. Il ne faut pas interpréter la survie comme 1 moins l’IC de décès parce que les patients expérimentent les autres événements dont les probabilités ne sont pas montrées par ce graphique pour raisons de clarté. Voir la courbe « IC (incidence cumulée) des différents modes de sortie » plus bas pour plus d’informations.
Incidences cumulées des des différents modes de sortie ( avec prise en compte des risques concurrents) (patients incidents 2009-2014 suivi jusque fin 2016) Ce graphique montre l’incidence cumulée (IC) de chacun des résultats possibles pour les patients sous DP. Techniquement, il prend en compte les « risques concurrents » de ces résultats où, par exemple, le transfert en HD empêche—ou est en concurrence avec—le décès sous DP. Ces probabilités sont les vraies probabilités observées de chaque résultats à un moment de suivi donné. Un clinicien peut donc voir la probabilité qu’un patient qui commence la DP expérimente chacun des résultats potentiels. Il peut aussi voir la probabilité qu’un patient ait un des résultats, quel que soit l’événement, grâce à la ligne noire en gras. La probabilité d’être vivant et toujours sous DP est, en fait, 1 moins la probabilité montrée par cette ligne. Cette approche est différente de l’approche de Kaplan Meier, qui fournit une IC (1 moins la probabilité de survie) sous l’hypothèse qu’il est possible d’éliminer les événements concurrents sans influencer la probabilité de décès.