Le développement de soi Le développement de soi
SOI : identité d’un individu le soi comprend les qualités positives et négatives de la personne, de même que ses sentiments à l’égard de son identité.
3 Théories Importantes La psychosexualité (Freud) Le développement cognitif (Piaget) Le développement psychosocial (Erikson)
PSyChosexualité Selon Freud, nous naissons avec une pulsion qui nous pousse à rechercher le plaisir et à éviter la souffrance.
PSyChosexualité Il y a un conflit entre le ça (cette pulsion qui nous pousse à rechercher le plaisir) et le moi (qui nous encourage à l’obéissance face à la société). Notre personnalité est formée au moment ou le ça et le moi prédomine.
PSyChosexualité Révision : Si le ça gagne tout le temps notre personnalité est poussée vers l’extrême (égocentrisme, manque d’égards envers les autres, on s’occuperait de nos propres plaisirs etc…) Si le moi gagne tout le temps notre personnalité est poussée vers l’autre extrême (extrême prévenance envers les autres, nous ferions du souci pour les autres, aussi une certaine indifférence et froideur dans les relations personnelles etc…)
PSyChosexualité Selon Freud, le développement de la personnalité (ou le soi) dépend largement de la façon que nous agissons dans les fonctions sexuelles et d’apprentissage de la propreté. Si nous acceptons ces fonctions sexuelles, nous devenons des personnes heureuses et confiantes qui réussissent. Si on ressent de la honte et la culpabilité envers ces fonctions, on devient des personnes nerveuses qui manquent d’assurance.
PSyChosexualité Selon Freud, le développement de la personnalité dépend de la résolution des conflits entre les impulsions sexuelles pendant l’enfance et les exigences de la société
PSyChosexualité Selon Freud il existe certains stades qui doivent être développés pendant les ans précis de l’enfance. Si ces stades ne sont pas développés complètement il y aura de répercussions pendant la vie d’adulte * Si ces stades ne sont pas développés complètement pendant la période précise, il y aurait de répercussions chez l’adulte
PSyChoSEXUALIté (0 à 18 mois) STADE 1 – ORAL Emphase du ça sur le plaisir Les signes chez l’adulte d’un ça trop fort - gratification orale (sucer, mordre, manger) - tétée du sein ou succion du biberon - placer des objets dans sa bouche - suralimentation - fumer - se ronger les ongles
PSyChoSEXUALIté (0 à 18 mois) STADE 1 – ORAL Emphase du ça sur le plaisir Les signes chez l’adulte d’un ça trop fort
PSyChoSEXUALIté (18 mois à 3 ans) STADE 2 - ANAL Emphase du ça sur le plaisir Les signes chez l’adulte d’un ça trop fort gratification d’expulsion (ou de retenir) des fèces résistance à l’apprentissage de la propriété - avarice - ressentiment envers l’autorité - obsession de la propreté
PSyChoSEXUALIté (18 mois à 3 ans) STADE 2 - ANAL Emphase du ça sur le plaisir Les signes chez l’adulte d’un ça trop fort
PSyChoSEXUALIté (3 ans à 6 ans) STADE 3 - PHALLIQUE Emphase du ça sur le plaisir Les signes chez l’adulte d’un ça trop fort conscience des organes sexuels la relation d’amour-haine avec le parent du même sexe égoïsme manipulation relations peu satisfaisantes avec le sexe opposé
Le complexe d’Œdipe : tendance d’un fils d’être attiré à sa mère et opposé à son père
Le complexe d’Électre : tendance d’une fille d’être attirée à son père et opposée à sa mère
PSyChoSEXUALIté (6 ans en puberté) STADE 4 - LATENT Emphase du ça sur le plaisir Les signes chez l’adulte d’un ça trop fort - les amis du même sexe, peu d’amis du sexe opposé manque d’amis intimes
PSyChoSEXUALIté (6 ans en puberté) STADE 4 - LATENT Emphase du ça sur le plaisir Les signes chez l’adulte d’un ça trop fort
PSyChoSEXUALIté (adolescence) STADE 5 - GÉNITAL Emphase du ça sur le plaisir Les signes chez l’adulte d’un ça trop fort les renconctres et le mariage l’énérgie sexuelle culpabilité au sujet de la sexualité sentiments d’impuissance relations insatisfaisantes
PSyChoSEXUALIté (adolescence) STADE 5 - GÉNITAL Emphase du ça sur le plaisir Les signes chez l’adulte d’un ça trop fort
La théorie du développement cognitif Piaget a découvert que les enfants passent par une série chronologique de stades de développement. Il croyait que l’émergence du soi s’effectuait étape par étape au fur et à mesure qu’une personne maîtrisait chacun des stades. Il pensait que les enfants acquièrent les habilités de survie de manière autonome en s’adaptant aux nouvelles situations.
La théorie du développement cognitif Sensori-moteur 0 à 2 ans apprentissage par le toucher égocentrisme (est centré sur lui- même, ne comprend pas qu’une situation peut être perçue différemment par un autre) perçoit l’existence d’une chose seulement au moment où il la voit
La théorie du développement cognitif Préopératoire 2 à 7 ans comprend les symboles conçoit que les choses existent même lorsqu’il ne les voit pas comprend les concepts « chien » et « chat » sans être en leur présence ne comprend pas qu’un autre enfant puisse avoir raison et que lui-même a tort
La théorie du développement cognitif Opérations Concrètes 7 à 11 ans a une pensée logique comprend les ensembles d’objets (i.e. 7 billes – les billes sont de même quantité même si elles sont disposées d’un autre façon) comprend que deux verres de formes différentes peuvent contenir la même quantité d’eau comprend les principes de mesure et de grandeur
La théorie du développement cognitif Opérations Formelles 11 ans et plus est capable de pensée abstraite peut faire référence à quelque chose située à sa droite ou sa gauche (contrairement à l’égocentrisme du stade 1) peut voir que quelqu’un d’autre a raison et que lui-même a tort
La théorie du développement psychosocial Eriksson a identifié « 8 stades de vie », sa théorie du développement physique, émotionnel et psychologique. Chaque stade de la vie de quelqu’un est caractérisé par une « crise » psychologique différente. Cette crise doit être résolue avant que la personne puisse passer au prochain stage avec succès. Le succès de chaque stade dépend au stade précédent. Si une personne ne résout pas une crise, elle continuera à affecter le développement de la personne au cours de sa vie.
1. Confiance vs Méfiance Réponse aux besoins physiques et psychologiques de l’enfant de la part des parents Manque de soins physiques, incertitude quant à l’amour de ses parents
2. Autonomie VS honte et Doute Encouragement à l’indépendance et discipline claire Critiques, manque d’encouragement, surprotection
3. Initiative VS culpabilité Intérêts, encouragements, fierté et confiance parentale Critiques à l’égard de l’enfant pour ses échecs
4. Réalisation VS infériorité Supervision du développement scolaire et social et reconnaissance des progrès Attentes irréalistes quant aux performances scolaires
5. Identité VS confusion de rôle Modèles forts pour favoriser l’estime de soi et les ambitions Absence de modèles, demandes sociales causant de l’anxiété
6. Inimité VS isolement Identité saine, intérêts envers les autres, engagement dans les amitiés Trop d’importance accordée à soi par rapport aux autres, peur d’être blessé par de mauvaises relations
7. Ouverture sur le monde VS repli sur soi Choix de bonnes décisions personnelles, succès, plaisir du travail, intérêts dans l’évolution des autres Manque d’intérêt pour les autres, égocentrisme, désespoir
8. Sentiment de complétude VS désespoir Confiance, sentiment d’avoir bien mené sa vie, sentiment de satisfaction Dépression, manque de satisfaction, sentiment d’échec