Imagerie du genou.

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Transcription de la présentation:

Imagerie du genou

Les moyens de l ’imagerie La radiologie standard La tomodensitométrie L ’arthrographie et l ’arthroscanner L ’échographie L ’IRM

La radiologie standard Radiographie du genou de face Critères de qualité Les bords axiaux des deux condyles fémoraux sont symétriques Les tubercules intercondylaires ont une projection centrée dans la fosse intercondylaire La fibula est masquée partiellement par le tibia. Les deux interlignes fémoro-tibiaux, interne et externe, ont une obliquité et une orientation différente : ils ne peuvent donc être parfaitement enfilés sur le même cliché.

Position Extension C'est la position habituelle du cliché de face. Il permet d'explorer la partie antérieure de l'interligne fémoro-tibial, dégageant la zone cartilagineuse antérieure tant au niveau fémoral que tibial. Flexion à 30° (incidence du "Schuss") Généralement, elle est postéro-antérieure. Elle permet d'explorer : la partie postérieure des condyles fémoraux, siège des ostéonécroses ; la partie médiane des condyles fémoraux, siège des ostéochondrites ; la partie postérieure de l'interligne fémoro-tibial (atteinte en premier); l'échancrure intercondylienne, pouvant être utile dans la recherche d'un corps étranger.

En charge ou en décubitus Pratiqué en charge, le cliché permet l'étude des interlignes et des axes. Il est réalisé plus souvent en appui bipodal que monopodal En décubitus, il permet une meilleure étude de la structure osseuse Lorsque la pathologie articulaire suspectée est d'allure mécanique, il est préférable de pratiquer les clichés en charge. Si l'atteinte recherchée est inflammatoire ou infectieuse, ils sont réalisés en décubitus

Radiographie du genou de profil Critères de qualité Le rayon doit passer par l'interligne articulaire. Une inclinaison de 10° en caudo-crânial est nécessaire. Les berges trochléennes doivent être superposées. Mais les condyles fémoraux doivent être décalés dans leur partie postéro-inférieure. Ceci permet de bien les dissocier et d'apprécier l'épaisseur de l'interligne fémoro-patellaire.

Profil externe en décubitus latéral en légère flexion Position Profil externe en décubitus latéral en légère flexion La légère flexion permet d'explorer l'articulation fémoro-patellaire. Elle est de 30°, ou même de 15° pour explorer directement la rotule au moment de son engagement dans la trochlée. Ce cliché permet : de mettre en évidence une instabilité transitoire fémoro- patellaire d'évaluer la hauteur de la rotule d'apprécier la surface patellaire

Incidences axiales fémoro-patellaires Le compartiment fémoro-patellaire externe est soumis à des pressions plus importantes que le compartiment interne. Défilé fémoro-patellaire à 30° Le défilé fémoro-patellaire est d'autant plus riche en renseignements que le genou est peu fléchi. L'incidence axiale à 30° est la plus utile pour mettre en évidence : une instabilité rotulienne. une arthrose externe fémoro-patellaire débutante.

Défilés fémoro-patellaires à 60° et 90° Ils permettent d'analyser les parties moyennes de la trochlée et de la rotule à 60°, et les parties inférieure de la trochlée et supérieure de la rotule à 90°. Obliques Recherche d'une lésion osseuse sous-chondrale des condyles, pour localiser un corps étranger ou un trait de fracture. Gonométrie C'est la mesure de la déviation angulaire fémoro-tibiale dans le plan frontal.

La tomodensitométrie Très précieuse pour la mesure pré-opératoire de la TAGT. Permet de préciser l ’extension des fractures ostéochondrales.

L ’arthrographie Toujours d ’actualité en l ’absence d ’IRM Permet un bilan ménisco-capsulo-ligamentaire Nécessite une bonne technique

L ’arthroTDM Acquisition hélicoïdale Mm jointif Pitch ≤ 1,5 Reconstructions multiplanaires

L ’échographie Reste en retrait dans la pathologie du genou. Efficace dans l ’étude des tendons et des ligaments. Imparfaite pour les ménisques. Étude partielle des cartilages Explore la cavité articulaire et recherche les corps étrangers

L ’IRM Examen de référence pour beaucoup de pathologies Non invasif Antenne dédiée Séquences Rhô (densité de proton) avec saturation de graisse dans les 3 plans

Imagerie des ménisques

Imagerie des lésions méniscales Arthrographie et arthro-scanner: Analyse de surface: irrégularités des ménisques des pénétrations anormales de produits de contraste une amputation segmentaire. Faux négatifs = lésions intra-méniscales pures

Imagerie des lésions méniscales IRM Analyse du contenu: les lésions entraînent des modifications biochimiques du ménisque créant un hypersignal T1, T2 et . Séquence de référence =  Fat Sat : bon compromis entre résolution anatomique et artéfacts. SE T1 moins sensible, FSE T2 non fiable.

Imagerie des lésions méniscales Classification IRM des lésions méniscales Grade I : hypersignaux nodulaires Grade II : hypersignaux linéaires purement intraméniscaux et ne rejoignant pas une des faces articulaires. Grade III : hypesignaux linéaires rejoignant au moins l ’une des faces articulaires. Seul le grade III peut être considéré comme significatif de clivage vrai

Les limites : 10 à 20% d ’erreurs Nombreux artéfacts (volume partiel, troncature, angle magique, gaz intra-articulaire, pièges anatomiques…) Trop grande sensibilité de certaines séquences : GRE (Écho de gradient) Cicatrisation spontanée de petites lésions dans le délai entre IRM et chirurgie « Si on hésite entre un stade 2 (non chirurgical) et un stade 3 (chirurgical), il s ’agit d ’un stade 2 »

Imagerie des lésions méniscales Aspect IRM normal

Imagerie des lésions méniscales Clivage vertical longitudinal périphérique de la CP du MI

Imagerie des lésions méniscales Clivage vertical longitudinal de la CP du ME étendue au SM

Imagerie des lésions méniscales Clivage horizontal

Imagerie des lésions méniscales Lésion en anse de seau du ME: aspect de double corne antérieure amputation du SM luxation dans l ’échancrure du segment luxé = image de double LCP

Imagerie des lésions méniscales Lésion en anse de seau du MI:

Imagerie des lésions méniscales Clivage radiaire: Sagittal: séparation en hypersignal à la périphérie du SM. Coronal: vide méniscal sur une coupe et normalité du ménisque sur les deux coupes adjacentes

Imagerie des lésions méniscales Ménisque discoïde: Visibilité du segment moyen sur plus de 2 coupes sagittales consécutives de 5 mm d ’épaisseur. Extension large du ME dans l ’interligne avec aspect en massue

Imagerie des lésions méniscales Ménisque opéré: 1: post-opératoire immédiat: hypersignal ininterprétable = ménisque fantôme 2: même patient 1 an plus tard: réapparition d ’un hyposignal normal avec discrètes irrégularités de surface. 1 2

Kystes méniscaux Ménique externe 3 fois plus atteint Clivage horizontal MI allongé, ME lenticulaire Traitement : arthroscopie

Imagerie du LCA

Anatomie Tendu de la surface pré-spinale du tibia à la face médiale du condyle externe 3 faisceaux : antéro-interne, intermédiaire et postéro-externe

Mécanisme Torsion en rotation externe du tibia sous le fémur-flexion avec valgus forcé Le plus souvent rupture complète

Imagerie Affirmer la rupture (mais il s ’agit d ’un diagnostic clinique) Apprécier la gravité des lésions Rechercher des lésions associées

Clichés simples Fracture-tassement du condyle externe Profondeur normale du sillon condylo-trochléen externe < 1.2 mm Si > 1.5 mm, quasi pathognomonique de rupture du LCA Peu sensible

Clichés simples Modifications de l ’épine tibiale interne Fractures-arrachements de l ’insertion tibiale du LCAE (enfant et jeune adolescent) Aspect dense et massif chez des sujets jeunes, sans arthrose, quasi pathognomonique de rupture du LCAE.

Clichés simples Fracture de Segond Arrachement de la corticale du rebord externe du plateau tibial externe par le plan capsulaire latéral.

Clichés dynamiques Mesure du tiroir antérieur, grâce au TELOS Mesure du tiroir provoqué et du tiroir différentiel. Un tiroir différentiel de 4 mm ou plus est hautement significatif.

IRM Aspect normal: Bande continu de contours nets Presque parallèle à la ligne de Blumensaat Vu sur une seule coupe dans 90% des cas si genou fléchi à 15°

IRM Protocole: Séquences Rhô (densité de proton) avec saturation de graisse dans les 3 plans Séquence en T2 fin dans le plan du LCA

Signes directs Morphologie: Non-visualisation du LCA Angulation focale de son trajet

Signes directs Signal Hypersignal focal ou diffus à la phase aigue ou subaigue

Signes indirects Contusions osseuse, témoins du traumatisme Plateau tibial externe dans sa partie postérieure condyle externe (encoche vue du la radio)

Signes indirects Subluxation antérieure du tibia sous le fémur de + de 5 mm (milieu du condyle externe) Découverte de la corne postérieure du ménisque externe (la tangente au point le plus postérieur du plateau tibial externe croise la corne postérieure du ménisque) : 100% de sp

Imagerie du cartilage

Radiographies standards

Echographie

Sémiologie

Sémiologie

Arthrographie

Arthroscanner - IRM Classification Grade 0 : normal Grade I : modification du signal du cartilage sans anomalie de la surface articulaire (œdème vu en arthroscopie) Grade II : irrégularités minimes de la surface articulaire ou ulcérations focales de moins de 50% de l’épaisseur du cartilage Grade III : irrégularités sévères avec une profondeur supérieure à 50% Grade IV : atteinte de la totalité de l’épaisseur du cartilage avec altérations du signal de l’os sous-chondral

Arthroscanner

Arthroscanner

Séquences classiques Écho de spin T1

Séquences classiques Écho de spin T1

Séquences classiques Écho de spin rapide T2

Séquences spécifiques EG 3D Fat-Sat Coupes millimétriques Cartilage en hyper signal Séquence la plus fiable pour beaucoup d’auteurs Plus efficace pour les amincissements diffus que pour les lésions focalisées A utiliser avec prudence dans le contrôle des greffes (artéfacts métalliques)

Séquences spécifiques EG 3D Fat-Sat Coupes millimétriques Cartilage en hyper signal Séquence la plus fiable pour beaucoup d’auteurs Plus efficace pour les amincissements diffus que pour les lésions focalisées A utiliser avec prudence dans le contrôle des greffes (artéfacts métalliques)

Au total L ’arthroscanner reste la technique de référence Pour le diagnostic de lésion cartilagineuse l ’arthroscanner est l ’examen le plus performant Le suivi des lésions et notamment des greffes cartilagineuses peut se faire avec l ’IRM