Érysipèle.

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Transcription de la présentation:

Érysipèle

Introduction L'érysipèle ou érésipèle du grec (peau rouge), est une dermo-hypodermite aiguë ou subaigue non nécrosante survenant autour d'une affection cutanée mal ou non soignée (plaie, impétigo, lésion mycosique des plis (intertrigo), etc.) ou d'un orifice naturel (œil, nez, etc.). Il atteint surtout les adultes après 60 ans. Plus de 85 % des érysipèles surviennent aux membres inférieurs.

Agent pathogène Streptocoques sont retrouvés dans 80 % des cas, notamment de type A et G. Dans 15 % des cas il s'agit de staphylocoques dorés. On retrouve rarement des bacilles gram négatifs.

Facteurs favorisants Facteurs locaux : Antécédents Macération d'érysipèle ou de lésions cutanée (plaies, ulcérations cutanées, traumatismes post-opératoires, intertrigo des orteils, psoriasis, eczéma, œdème chronique), Facteurs généraux : surpoids, diabète, artériopathie des membres inférieurs. Déficits immunitaires congénitaux ou acquis Diabète déséquilibré Corticothérapie générale Immunosuppresseurs Promiscuité et la mauvaise hygiène Corticothérapie locale

Diagnostic clinique Érysipèle du visage : Le début brutal: signes généraux précèdent les signes cutanés : fièvre à 40°C, frissons, céphalées et atteinte de  l'état général. On distingue deux formes topographiques.   Érysipèle du visage : Localement, on remarque un placard érythémateux, douloureux, chaud ,d'extension centrifuge cerné par un bourrelet palpable. Ce placard se  couvre de vésicules pouvant confluer en phlyctène. L'œdème est important. Il s'agit en règle d'un placard unilatéral, il respecte le menton et le pourtour buccal, mais il peut se bilatéralisé. Érysipèle des membres inférieurs :  Il apparaît souvent sur des troubles trophiques : stase, insuffisance veineuse ou artérielle. œdème ou eczéma Il est souvent secondaire à un intertrigo infectieux ou effraction cutanée.   L'aspect est celui d'une grosse jambe rouge douloureuse, fébrile avec adénopathie inguinale.

Diagnostic clinique Fascistes nécrosante : C'est une streptococcie cutanée qui atteint tous les tissus cutanés sous-cutanés jusqu'à l'aponévrose musculaire avec thromboses vasculaires. Souvent aux membres inférieurs après effraction cutanée minime,chez les sujets prédisposés (diabétiques, éthyliques... ). Elles commencent brutalement par une fièvre avec profonde altération de l'état général suivie 3 à 4 jours plus tard de l'apparition d'une zone violacée et purpurique, recouverte de bulles. La nature streptococcique peut être affirmé par la culture du liquide des bulles ou les hémocultures. Le traitement est urgent : équilibration hydro électrolytique, antibiotiques antistreptococciques, débridement chirurgical des tissus nécrosés.

Complications aiguë : abcès cutanés, fasciste nécrosante, septicémie, décès (0,5 % ; 15 à 40 % des cas sans antibiothérapie) ; tardive : apparition ou aggravation d'un lymphœdème, récidive d'érysipèle.

Traitement L'antibiothérapie réduit la mortalité, les complications et la durée de l'infection. 90 % des érysipèles guérissent sous antibiothérapie. Le traitement de référence est la pénicilline G en IV à la dose de 12 millions par jour pendant 5 à 10 jours, suivi par la pénicilline V orale jusqu'à l'amélioration des signes inflammatoires locaux En cas d'allergie à la pénicilline, les macrolides sont utilisés, voire la pristinamycine (2 à 3 g par jour). Chez le petit enfant, une antibiothérapie active contre Haemophilus influenzae est également recommandée (céphalosporine de 3ème  génération). Pour prévenir les récidives, il faut traiter les portes d'entrée (intertrigos, ulcérations cutanées), réduire le lymphœdème. Une antibiothérapie préventive peut réduire le nombre de récidives  L'Extencilline : 2,4 millions d'unités 3 à 6 mois pour éviter les récidives