GENERALITES SUR LES TUMEURS DES OS

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Transcription de la présentation:

GENERALITES SUR LES TUMEURS DES OS

introduction Elles peuvent être reparties en 3 groupes Les tumeurs bénignes Les tumeurs malignes primitives Les tumeurs secondaires (métastases osseuses) de loin les plus fréquentes La terminologie des tumeurs est théoriquement claire : le nom des tumeurs malignes se termine par «… sarcome » , celui des bénignes finit en « …ome », mais il existe hélas quelques exceptions (les myélomes, les lymphomes, le chordome, l’adamantinome sont des tumeurs malignes).

introduction Les tumeurs primitives se définissent par « ce qu’elles fabriquent » : un chondrome est une tumeur produisant de cartilage tumoral bénin, un ostéosarcome produit de l’os tumoral malin. Chacun des tissus constitutifs de l’os (os, cartilage, conjonctif, lignées hématopoïétiques, etc…) peut donc produire une tumeur, et celle-ci peut être maligne ou bénigne. Le tableau ci-après résume ces notions NB: A signaler qu’on classe aussi dans les tumeurs quelques lésions dites « pseudo-tumorales » (kystes solitaires, kystes anévrysmaux…) qui, histologiquement parlant, ne sont pas des proliférations tumorales mais qui se présentent radiologiquement comme des tumeurs et qui se traitent comme telles.

TUMEURS OSSEUSES PRIMITIVES DE L'APPAREIL LOCOMOTEUR CLASSIFICATION-NOMENCLATURE TISSU CONCERNÉ TUMEURS BENIGNES TUMEURS MALIGNES OS Ostéome Ostéoide Ostéosarcomes   Ostéoblastome et leurs variantes CARTILAGE Chondrome Chondrosarcomes (solitaires et multiples) et ses différentes formes Exostose Ostéogénique Chondroblastome Fibrome chondromyxoïde CONJONCTIF Fibrome Fibrosarcomes Fibrome non ossifiant Histiocytofibrome malin TISSU HEMATOPOIETIQUE Lymphomes(=Lymphosarcomes) DE LA MOELLE OSSEUSE Myélome-Plasmocytome NOTOCHORDE Chordome NEURO-ECTODERME Neurofibrome Sarcome d'Ewing Schwannome Schwannome malin ORIGINE INCERTAINE Adamantinome Tumeurs à cellules géantes LESIONS Kyste essentiel PSEUDO-TUMORALES Kyste anévrismal Dysplasie fibreuse

DIAGNOSTIC

LA CLINIQUE Souvent peu spécifique: -douleur : légère douleur sur un segment du squelette. -tuméfaction : de temps en temps on palpe (ou on voit ) une masse comprimant un axe vasculaire un nerf . -fracture pathologique : exceptionnellement révélatrice . les examens biologiques sont presque toujours normaux(hémopathie). - des signes d’orientation existent pour quelques tumeurs  : des douleurs nocturnes calmées par l’aspirine font penser à l’ostéome ostéoïde un contexte inflammatoire (fébricule, CRP ou VS accélérée) font penser à Sarcome d’Ewing, Myélome, Lymphome malin

LA CLINIQUE L'âge du patient est par contre un bon élément d’orientation : il est des tumeurs qui se voient surtout chez l’enfant-l’adolescent-l’adulte jeune (Ostéosarcome, Sarcome d’Ewing), d’autres qui sont presque toujours des maladies de l’adulte confirmé (Chondrosarcome). Le siège de la maladie est aussi parfois un bon élément diagnostic : les Tumeurs à cellules géantes sont presque toujours épiphysaires, les chondrome et chondrosarcomes des os longs sont volontiers à la jonction « diaphyse-métaphyse ». Une tumeur diaphysaire fait penser à la dysplasie fibreuse (ou à un adamantinome si c’est sur un tibia).

Exostoses ostéogéniques Gêne liée au volume Saillie, tension

Exostoses multiples

Gêne liée au volume Conflit avec 1 tendon (Patte d’oie)

Gêne liée au volume Compressions vasculaires

Gêne liée au volume Compressions nerveuses

Kyste anévrismal Kyste essentiel Fractures pathologiques 12 ans 12 ans Kyste anévrismal Kyste essentiel Fractures pathologiques (80 %)

LA RADIOLOGIE Permet le diagnostic de la tumeur < Devant toute douleurs squelettique persistante il faut faire des radiographies > De simples clichés face et profil doivent toujours être demandés en premier. C’est sur eux que le diagnostic est le plus facile à faire (Scanner et IRM ne doivent être faits qu’ensuite dans le cadre du bilan d’extension loco-régionale). Bien souvent ces radio permettent de répondre à la question « est- ce bénin ou malin ? » (et même d’avoir une bonne présomption pour un diagnostic précis).

LA RADIOLOGIE Ces éléments d’orientation (ne sont pas absolu) sont les suivants :  en faveur de la bénignité : la petite taille de la lésion ses limites nettes (et encore plus s’il existe un liséré de condensation tout autour) l’intégrité des corticales l’absence d’envahissement des parties molles en faveur de la malignité : la taille souvent plus importante les limites floues sans liséré de condensation périphérique le grignotage, voire la rupture, des corticales l’envahissement des parties molles l’existence d’une réaction périostée, d’un triangle de Codman, d’un feux d’herbe ou de calcification dans les parties molles.

Radio simple Signes de bénignité : image bien cernée corticale normale

Tumeur à cellules géantes Radio simple Signes de bénignité : image bien cernée corticale normale Tumeur à cellules géantes

ostéosarcomes Signes de malignité Zone lytique Réaction périostée lamellaire Rupture de la corticale Image en feu d'herbe et ossifications des parties molles ostéosarcomes

Cancer secondaire des os Signes de malignité Cancer secondaire des os

Tumeur à cellules géantes Chondrosarcome Signes de malignité Tumeur à cellules géantes Chondrosarcome

Cancer secondaire des os Signes de malignité Cancer secondaire des os

LA BIOPSIE la presque totalité des images tumorales doit conduire rapidement à la biopsie en dehors de quelques tumeurs bénignes dont le diagnostic radiologique est évident et dont on sait qu’elles sont peu évolutives (Exostose ostéogénique, chondrome des doigts….) Ce peut être une biopsie à l’aiguille, mais bien souvent la biopsie chirurgicale est préférable (moins grand risque d’erreur diagnostique). Cette biopsie doit être faite : -dans un centre spécialisé dans les tumeurs osseuses (service de chirurgie et d’anatomie pathologique, a cause du risque important d’erreur anatomo- pathologique) -par un chirurgien expérimenté qui prendra ensuite en charge le traitement. -rapidement si sur la radio on suspecte la malignité.   Il est habituel que la réponse anatomo-pathologique demande 8 à 15 jours.

LE BILAN D’EXTENSION 1) Extension loco-régionale a)-Scanner: pour étudier l’os de la région tumorale en cas de tumeur (bénigne ou maligne) uni-focale (c’est la cas de la plupart des tumeurs) -IRM :ne sera utile que s’il existe un envahissement des parties molles -angio-Scanner et angio-Irm : compression ou envahissement vasculaire b) des radiographies du squelette complet (une seule incidence par région : face pour les membres, profil pour crane et rachis) en cas de tumeur bénigne pouvant être multi-focale ( dysplasie fibreuse, maladie des chondromes multiples, maladie des exostoses multiples)

Scanner : il montre le nidus Scintigraphie : hyperfixation nette Ostéome ostéoïde

Scanner : moyen d'analyse topographique Bilan complémentaire Scanner : moyen d'analyse topographique Ostéosarcome

Radio du squelette entier Exostoses multiples

LE BILAN D’EXTENSION 2) Extension à distance : en cas de tumeurs malignes (primitives ou secondaires) on prescrira les examens suivants : Scintigraphie Radiographies face et profil sur les zones fixant en scintigraphie osseuse Radiographies et Scanner des poumons Echographie abdomino-pelvienne Ne demander de scanner cérébral et abdomino-pelvien que s’il existe des signes cliniques évocateurs

Bilan d’extension Scintigraphie +++

Scintigraphie : hyperfixation La limite de la résection est basée ici sur la scintigraphie

Diaphyse F 30 ans : Douleurs à la course Dysplasie fibreuse Radio IRM Scanner Scintigraphie

TRAITEMENTS 1-Traitements chirurgicaux : simple résection de l’excroissance osseuse : tumeurs bénignes se développant à la surface des os (type exostose ostéogénique) . une curetage de la tumeur (exérèse endo-tumorale) complété (pour des raisons mécaniques) par un comblement de la cavité selon divers procédés (autogreffes osseuses, allogreffes, mélange auto-allogreffes, ciment chirurgical, substituts osseux). L’adjonction d’une ostéosynthèse (plaque vissée, clou…) est parfois nécessaire en cas de tumeurs bénignes se développant dans l’os (la plupart des tumeurs)  .

Curetage + comblement + ostéosynthèse en cas de fragilité La biopsie est indispensable pour faire le diagnostic et décider du mode de traitement Curetage + comblement + ostéosynthèse en cas de fragilité

TRAITEMENTS c) une exérèse large (passant à bonne distance de la lésion qui ne doit ni être ouverte ni même être « vue »), complétée par une reconstruction du défect osseux grâce à divers procédés (prothèses massives remplaçant tout un segment osseux, auto- ou allogreffes)pour les tumeurs malignes primitives ( toute chirurgie « endo-tumorale » est à proscrire) L’amputation est indiquée pour les tumeurs monstrueuses ou infectées ou multi-récidivées. d) le traitement palliatif (curetage+ostéosynthèse, parfois résection- prothèse) en cas de tumeurs malignes secondaires (métastases) NB: dans le cas rare d’une métastase unique d’un cancer à bon pronostic (on se comportera alors comme devant une tumeur maligne primitive)

Tumeur malignes : chirurgie d’exérèse et de reconstruction - Amputation - Résection et reconstruction (par prothèses) Ostéosarcome

TRAITEMENTS 2-Traitements médicaux: La radiothérapie -N’a aucune indication en matière de tumeur bénigne -Est possible en cas de tumeur maligne radiosensible peu accessible à la chirurgie (rachis, crane) ou n’ayant pas pu faire l’objet d’une résection complète (presque toutes les tumeurs sont radiosensibles sauf le chondrosarcome) -Est souvent un complément utile dans les tumeurs métastatiques

TRAITEMENTS 2-Traitements médicaux: b) La chimiothérapie : En dehors du chondrosarcome qui est en règle chimio-résistant -Tumeurs malignes primitives: , la prescription de chimiothérapie pré- et post-opératoire fait de nos jours partie intégrante du traitement des tumeurs malignes primitives selon le schéma suivant: biopsie 3 ou 4 mois de chimiothérapie résection-reconstruction chirurgicale (radiothérapie si elle impossible), amputation . analyse de la pièce opératoire : selon que les cellules tumorales sembleront ou non avoir été détruite par la chimiothérapie, le patient est classé « Bon répondeur » ou « Mauvais répondeur » reprise des chimiothérapies pour 3 ou 4 mois soit avec les mêmes drogues s’il est bon répondeur, en changeant de protocole s’il est mauvais répondeur.  - les lésions métastatiques : la chimiothérapie représente souvent la part la plus importante du traitement

SURVEILLANCE POST THERAPEUTIQUE: 1) Dépistage des récidives locales : examen clinique + radiographies standards (scanner et IRM seulement en cas de doute), 2 ou 3 fois par an les 2 premières années, puis 1 fois par an jusqu'à la 5eme année. 2) Dépistages des métastases : radio poumons (et scanner en cas de doute) au même rythme que pour les récidives locales ; les autres examens seront uniquement demandés s’il existe des signes d’appel cliniques.

conclusion Grave : pronostic vital en jeu (tumeurs malignes), pronostic fonctionnel en jeu (amputation, fracture pathologique) Diagnostic = radiologie Biopsie = diagnostic Prise en charge : centre compétent : chirurgie , ana-path , anti-cancéreux