École et mixité sociale dans les quartiers en rénovation urbaine Le quartier de La Duchère - Lyon MONTALDI Laura DAE 5 2017 - 2018 Directrice de recherche : BREVET Nathalie
Sommaire Cadre de la recherche Problématique et démarche de recherche Analyse des entretiens Les limites de la recherche
Cadre de la recherche : la mixité sociale à l’école dans les QRU 1 Le Programme National de Rénovation Urbaine (PNRU) : un objectif de mixité social dans les quartier défavorisés L’école, un espace à enjeu mesurant les capacité du quartier rénové à produire de nouveaux modes de cohabitation La première étude menée en 2011 sur le quartier de La Duchère : des résultats peu convaincants sur la mixité sociale à l’école.
2 Problématique et démarche de recherche : La problématique du suivi des ménages 2 Comment le rapport aux écoles du quartier de ces « nouveaux habitants » a-t-il évolué entre 2011 et 2017 ? Dans quelle mesure le statut d’occupation du logement, le parcours résidentiel, l’appartenance sociale ou encore le rapport au quartier influencent-ils les ménages dans le choix du lieu de scolarisation de leurs enfants ?
2 Problématique et démarche de recherche : 3 Hypothèses à vérifier Le temps a permis aux ménages qui, en 2011, se montraient distants dans leur rapport au quartier et à ses écoles de se les approprier davantage Les ménages qui, dès 2011, étaient investis pour la cause de la mixité sociale et qui ont placé leurs enfants dans les écoles du quartier ont laissé leurs enfants dans le public Les personnes « investies » ou « empathiques » dans leur rapport au quartier sont plus enclines à fréquenter ses écoles
2 Problématique et démarche de recherche : Méthodologie d’analyse des entretiens 2 L’analyse des entretiens de 7 ménages et de 3 chefs d’établissement : L’étude de l’évolution du profil et du rapport au quartier des ménages étudiés L’étude approfondie de leur rapport aux écoles du quartier L’étude du changement d’image des écoles à travers le discours des chefs d’établissement et des ménages étudiés.
3 Hypothèses n°1 et 2 : infirmées Analyse des entretiens : le rapport à l’école des ménages interrogés 3 Enquêté N° Lieu de scolarisation en 2011 Lieu de scolarisation en 2017 Évolution du lieu de scolarisation 1 Public Fidèle au public 2 Privé Adepte du privé 3 - 4 5 6 Indécis 7 7 enfants sur 13 scolarisés dans les écoles publiques du quartier en 2017 3 types de ménages : les « adaptes du privé », les « fidèles au public » et les « indécis » Hypothèses n°1 et 2 : infirmées Évolution du lieu de scolarisation des enfants des ménages étudiés entre 2011 et 2017.
3 Analyse des entretiens : le rapport à l’école des ménages interrogés Les « adeptes du privé » : certains de faire le bon choix pour leurs enfants Les « fidèles au public » : une volonté fragile de valoriser la mixité sociale Les « indécis » : peu convaincus par leur expérience de la mixité sociale à l’école
Évolution du lieu de scolarisation Analyse des entretiens : Les facteurs influençant le rapport aux écoles 3 Enquêté N° Évolution du lieu de scolarisation Rapport au quartier en 2017 1 Fidèle au public Investissement 2 Adepte du privé Distance 3 4 Empathie 5 6 Indécis 7 Le statut d’occupation, le parcours résidentiel ou l’appartenance sociale : une influence non constatée sur le rapport aux écoles Un lien potentiellement fort entre rapport au quartier et rapport aux écoles Hypothèse n°3 : confirmée Mise en perspective de l’évolution du lieu de scolarisation et du rapport au quartier en 2017 des ménages étudiés
4 Les limites de la recherche Un échantillon très réduit qui en permet pas de généraliser les résultats obtenus Une connaissance approximative des entretiens de 2011 qui rend difficile l’appréciation de l’évolution du discours des enquêtés L’image des écoles du quartier : un changement récemment engagé
Conclusion Le bilan du PRU de La Duchère entre 2011 et 2017 : des effets très mitigés sur la mixité sociale dans les écoles du quartier Une valorisation de la mixité sociale qui pourrait se développer sur le très long terme et impliquer plusieurs générations de « nouveaux habitants »