Regional Food Security and Nutrition Working Group Food Security Update FAO - WFP 22 Août 2019
Regional Food Security & Nutrition Points saillants Prévisions climatiques et état des précipitations Perspectives de la campagne 2019/2020 au Sahel et en AFO Tendances sur les Marchés Internationaux Tendances sur les Marchés de l’Afrique de l’Ouest Impact sur la sécurité alimentaire Regional Food Security & Nutrition Working Group
Regional Food Security & Nutrition Situation de la saison pluvieuse 2019 Anomalies des précipitation jusqu’au 10 Août, 2019 Anomalies du NDVI du 20 Jul – 05 Août, 2019 Regional Food Security & Nutrition Working Group Bien que les précipitations se soient améliorées dans de nombreuses régions depuis juillet / début Août, la sécheresse persistante dans le Sud-ouest de la Mauritanie, Sénégal et la Gambie suscite des inquiétudes avec des conséquences néfastes pour l'agriculture, l'élevage et la sécurité alimentaire. Ailleurs, les précipitations ont été proches ou légèrement supérieures à la moyenne. Un début de saison retardé, des pluies irrégulières et mal réparties en Juin et début Juillet ont dégradé une partie du développement de la végétation à mi-Juillet, avec une couverture végétale inférieure à la moyenne affectant de nombreuses régions dans la région. À travers la grande région (moitié nord du Sénégal - sud-est de la Mauritanie - région de Kaye (Mali)), les conditions de végétation comparées à 2018, 2017, 2013 et 2007 montrent une situation inquiétante, actuellement plus mauvaise que celle de 2007 depuis début Août.
Regional Food Security & Nutrition Situation de la saison pluvieuse 2019 Regional Food Security & Nutrition Working Group
Regional Food Security & Nutrition Situation de la saison pluvieuse 2019 Prévisions saisonnières PRESASS Aout-Sept –Octobre 2019 Prévisions saisonnières ECMWF, ASO 2019 Prévisions à court terme du 10 au 20 Aout Dérivés des prévisions NCEP et ajustés aux données historiques de CHIRPS Regional Food Security & Nutrition Working Group Le début de la saison a été retardé et plus sec que d'habitude et les prévisions saisonnières d’Août à Octobre 2019 indiquent des conditions égale à inferieures à la moyenne au Sénégal, en Gambie et dans le sud de la Mauritanie, ainsi que des précipitations inférieures à la moyenne très probables dans le Sud-est du Nigeria et l’Ouest du Cameroun. Toutefois, des précipitations normales à supérieures à la moyenne probablement seront observées dans le Sud du Mali, le Nord-est de la Guinée, la majeure partie du Burkina Faso, le Nord de la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Togo et le Bénin, le Sud du Niger et l’exrême-nord du Nigéria Jusqu'au 20 Août, les prévisions à court terme montrent qu'il est peu probable qu'une amélioration significative de la situation se produise sur l’Ouest de la région sur la Mauritanie, au Sénégal et la Gambie. L’Ouest du Mali, le Burkina Faso, le Nigéria et le Cameroun, ainsi que le centre du Tchad et la RCA seront probablement affectés par des précipitations inférieures à la moyenne pendant cette période.
Regional Food Security & Nutrition Perspectives de la campagne 2019/2020 au Sahel et en AFO Dans les zones affectées par des mauvaises conditions de pluie (retard, séquences sèches, déficit pluviométrique), ils y ont de forte risque d’impact sur la production agricole ainsi que sur la disponibilité ressources hydriques et régénération du pâturage = impact sur soudure pastorale et soudure agricole en 2020. Les conditions favorables dans les zones centrales et orientales de la région (Burkina Faso, Tchad, le nord du Cameroun, le sud et le centre du Nigéria, l'est du Niger et la RCA) donnes de bonnes perspectives. Hormis dans les zones affectées par la dégradation sécuritaire et les déplacements de population. La situation acridienne est calme pour l’instant mais la présence des Chenilles Légionnaires d’Automne(CLA) demeure une menace réelle pour la sécurité alimentaire Pays potentiellement inclus dans prochain rapport trimestriel Alerte et Intervention Précoce (Oct.-Dec 2019) Impact sécheresse sur Agriculture – Elevage: Gambie, Mauritanie – Sénégal (Cap Vert et Guinée Bissau à vérifier) Impact conflit sur saison en cours et déplacements accrus: Burkina Faso, Cameroun, Mali, Niger, Nigeria. Regional Food Security & Nutrition Working Group Sur le plan pastoral, les restrictions de mobilité occasionnent de fortes concentrations d’animaux anormalement élevées. Ce qui accentue la pression sur les ressources partagées et leur dégradation. En ce début de cette campagne, le développement du tapis herbacé est encore faible, mais pourrait s’améliorer au fur et à mesure de l’installation de la saison pluvieuse.
Tendances sur les Marchés Internationaux L’Indice FAO des prix des produits alimentaires a légèrement reculé en juillet de 1,1% par rapport a Juin Regional Food Security & Nutrition Working Group Indice FAO des prix des produits alimentaires L'indice FAO des prix des produits alimentaires mesure la variation mensuelle des cours internationaux d'un panier de denrées alimentaires. Il est établi à partir de la moyenne des indices de prix de cinq catégories de produits, pondérés en fonction de la part moyenne à l'exportation de chacune des catégories pour la période 2002-2004. Pour plus d'informations (dans toutes les langues), veuillez consulter le dossier spécial publié dans l’édition de novembre 2013 des Perspectives de l’alimentation. Une version plus développée de l'article, contenant plus de détails techniques est disponible uniquement en anglais. Dates de sortie mensuelle pour 2019 : 10 janvier, 7 février, 7 mars, 4 avril, 9 mai, 6 juin, 4 juillet, 1 août, 5 septembre, 3 octobre, 7 novembre, 5 décembre. La valeur moyenne de l’Indice FAO des prix des produits alimentaires* s'est établie à 170,9 points en juillet 2019, soit 1,1 pour cent (1,8 point) de moins qu'en juin. L'indice demeure toutefois supérieur de 2,3 pour cent à sa valeur de juillet 2018. Le recul par rapport au mois précédent s’explique par la baisse des cours de certaines céréales, de certains produits laitiers et du sucre, qui a plus que compensé le léger raffermissement des prix de la viande et des huiles. » L'Indice FAO des prix des céréales s'est établi en moyenne à 168,6 points en juillet, soit 2,7 pour cent (4,6 points) de moins qu’en juin. Il est néanmoins supérieur de 4,1 pour cent à sa valeur de l'année dernière à la même période. Le fléchissement de juillet est dû au recul des cours du blé et du maïs. Sur les marchés du blé, malgré la révision à la baisse des prévisions de production dans plusieurs pays, une importante offre à l’exportation et le maintien de perspectives de production mondiale record cette année ont pesé sur les prix internationaux. Parallèlement, après leur flambée en juin, les prix internationaux du maïs ont reculé en juillet, notamment du fait d'abondantes disponibilités exportables, en particulier en Argentine et au Brésil. L’indice FAO des prix de tous les types de riz reste stable pour le cinquième mois consécutif, dans un contexte d’activités calmes en général sur le marché. » L’Indice FAO des prix des huiles végétales s’est établi en moyenne à 126,5 points en juillet, en hausse de 0,8 pour cent (un point) par rapport au mois précédent, mais à un niveau encore inférieur de 11 pour cent à celui de juillet 2018. Dans l’ensemble, le raffermissement des cours de l’huile de soja et de l’huile de tournesol compense amplement la poursuite du recul des prix de l’huile de palme. En ce qui concerne l’huile de palme, les effets conjugués de l’augmentation de la production saisonnière en Asie du Sud-Est et d'une demande mondiale atone ont continué de peser sur les cours. Les prix de l’huile de soja ont en revanche progressé, pratiquement de concert avec la hausse des cours du soja, à laquelle ont notamment contribué de faibles volumes à triturer aux États-Unis d’Amérique. De même, en ce qui concerne l’huile de tournesol, on a observé un ralentissement de la trituration dans la région de la mer Noire, qui a coïncidé avec une forte demande internationale » L’Indice FAO des prix de la viande* s’est établi en moyenne à 176,2 points en juillet, soit une hausse de 0,6 pour cent (un point) par rapport à sa valeur légèrement révisée de juin, et enregistre un sixième mois consécutif de progression modérée. Il est ainsi à un niveau supérieur de près de 10 pour cent à celui de janvier 2019 mais inférieur de près de 17 pour cent à son niveau record d’août 2014. En juillet, les prix de la viande ovine ont continué de progresser, à la faveur d’une forte demande à l’importation des pays d’Asie et d’une contraction des approvisionnements en provenance de l’Océanie, après le pic saisonnier de ces derniers. En ce qui concerne la viande bovine, la forte demande à l’importation des pays d’Asie a contribué à une nouvelle appréciation des prix. Les cours de la viande porcine ont légèrement reculé après quatre mois de hausse continue, en raison d’importantes disponibilités à l’exportation au Brésil et aux États-Unis d’Amérique. Les prix de la viande de volaille se sont maintenus aux niveaux de juin, les marchés étant caractérisés par une demande globalement stable et encore forte. » L’Indice FAO des prix des produits laitiers s’est établi en moyenne à 193,5 points en juillet, en recul de 2,9 pour cent (5,7 points) par rapport à juin, ce qui représente le deuxième mois consécutif de baisse. Il progresse ainsi d’environ 6 pour cent par rapport à janvier 2019, mais reste en deçà de sa valeur de l’année dernière à la même période, de près de 3 pour cent. En juillet, ce sont les prix du beurre qui ont enregistré la plus forte baisse, suivis de ceux du fromage et du lait entier en poudre. La faiblesse des échanges, due à un marché au comptant morose, et le début de la période la plus intense des vacances d’été dans l’hémisphère Nord ont contribué au recul des cours. Les prix du lait écrémé en poudre se sont en revanche redressés, soutenus par une demande plus forte des pays du Moyen-Orient et d’Asie. » L’Indice FAO des prix du sucre s’est établi en moyenne à 182,2 points en juillet, en retrait de 0,6 pour cent (un point) par rapport à juin 2019, principalement en raison d’une augmentation attendue du rendement des plantations de canne à sucre en Inde, premier producteur mondial de sucre, suite à des précipitations supérieures à la moyenne dans les principales régions productrices de sucre. Le recul des prix internationaux du sucre a toutefois été quelque peu endigué par le renforcement de la monnaie brésilienne (le real) face au dollar des États-Unis, mouvement qui tend à limiter les exportations du Brésil, premier exportateur mondial de sucre, et par de nouvelles estimations indiquant une production plus modeste dans la région centre-sud du Brésil en juin. * À la différence des autres catégories de produits, la plupart des prix utilisés pour calculer l'Indice FAO des prix de la viande ne sont pas disponibles au moment où l'Indice général est calculé et publié; c'est pourquoi la valeur de l'Indice des prix de la viande concernant les mois les plus récents est obtenue en panachant des projections chiffrées et des prix avérés. Ceci peut parfois donner lieu à des révisions non négligeables de la valeur finale de cet Indice, lesquelles peuvent, par suite, impliquer une modification de la valeur de l'Indice FAO des prix des aliments. Mais demeure supérieur de 2,3 pour cent à sa valeur de juillet 2018. L'Indice FAO des prix des céréales a diminué de 2,7 pour cent par rapport a juin. Il est néanmoins supérieur de 4,1 pour cent à sa valeur de l'année dernière à la même période.
Marchés Internationaux (suite) La production mondiale de céréales en 2019 devrait s’établir à 2,685 milliards de tonnes( au même niveau qu en Juin), soit une hausse de 1,2 pour cent par rapport à 2018 Regional Food Security & Nutrition Working Group Les prévisions concernant les stocks mondiaux de céréales à la clôture des campagnes se terminant en 2020 ont été légèrement revues à la baisse depuis juin et s’établissent maintenant à 828 millions de tonnes, soit 27 millions de tonnes (ou 3,2 pour cent) de moins que les niveaux d’ouverture, ce recul étant principalement imputable au maïs L’utilisation mondiale de céréales en 2019-2020 devrait légèrement progresser et dépasser les 2,708 milliards de tonnes, soit 1,0% de hausse par rapport à 2018-2019 Les stocks mondiaux de céréales s’établissent à 828 millions de tonnes, soit une baisse de 27 millions de tonnes. Les échanges céréales en Juillet sont au même niveau que ceux de Juin et s’etablissent à 415 millions de tonnes, soit une hausse de 2 pour cent (8,3 millions de tonnes) par rapport à 2018-2019.
Marchés Internationaux: perspectives Malgré le léger augmentation des prix de la viande et des huiles, un recul des prix de produits alimentaires par rapport au mois précédent a été constaté . Ce recul s’explique par la baisse des cours de certaines céréales et de certains produits laitiers et du sucre. Et en dépit d’un resserrement de l’offre de céréales en 2019-2020 principalement dû à une baisse de la production de maïs, l’approvisionnement de marchés internationaux demeure acceptable et le commerce de céréales est en progression. le commerce de blé devrait rebondir de 3,9% par rapport à 2018-2019, d’une hausse des exportations vers plusieurs pays, en particulier en Afrique , en Asie, en Australie ,en Russie et l’union européenne le commerce mondial de riz devrait se contracter de 3,1% en 2019 mais pourrait rebondir en 2020. Pour l'ensemble de la région ouest africaine, les intentions des importations 19/20 devraient (blé et riz surtout) être importantes et supérieures à l'année précédente. Regional Food Security & Nutrition Working Group Situation satisfaisante sur les marchés des céréales en 2018 2019. Les premières tendances indiquent que la production de blé devrait croître en 2019 Selon les dernières prévisions de la FAO pour 2018, la production mondiale de céréales devrait s’établir à 2,611 milliards de tonnes, soit une légère hausse par rapport aux estimations de décembre, qui s’explique par les révisions à la hausse pour le maïs, le blé et le riz. La production mondiale de riz devrait progresser de 1,6 pour cent pour s’établir à 514 millions de tonnes, soit une hausse de 1,2 million de tonnes par rapport aux prévisions antérieures. Cette révision s’explique principalement par l’amélioration des rendements en Chine. En outre, comme les superficies plantées sont plus étendues que prévu, les estimations concernant la production pour le Pakistan ont été relevées alors que les prévisions de production pour les Philippines ont été revues à la baisse en raison des pertes causées par la dépression tropicale Usman et de la perspective d’un temps plus sec. Malgré les révisions à la hausse réalisées ce mois-ci, la production céréalière mondiale est encore inférieure de 1,8 pour cent (47,4 millions de tonnes) au niveau record de 20171. Selon les prévisions actuelles, l’utilisation mondiale des céréales en 2018‑2019 devrait s’établir à 2,657 milliards de tonnes, soit 45 millions de tonnes (1,7 pour cent) de plus qu’en 2017‑2018 et 8 millions de tonnes de plus que prévu en décembre. Cette hausse par rapport au mois de décembre s’explique par la révision à la hausse de l’utilisation de blé dans l’alimentation animale (principalement en Australie) et de l’utilisation industrielle des céréales secondaires, majoritairement le maïs et l’orge. L’utilisation mondiale de blé en 2018‑2019 devrait atteindre près de 743 millions de tonnes, soit 3 millions de tonnes de plus que prévu en décembre et 5,6 millions de tonnes (0,8 pour cent) de plus que le niveau estimé pour 2017‑2018. Cette augmentation concerne surtout l’utilisation du blé dans l’alimentation animale, en particulier en Australie, où un climat sec a entraîné une diminution des zones de pâturage et où il a donc fallu utiliser du blé pour nourrir le bétail. Ailleurs, la légère augmentation prévue de l’utilisation de blé dans l’alimentation animale dans l’Union européenne est largement compensée par la baisse dans la Fédération de Russie, où, selon certaines sources, les producteurs de volaille remplacent le blé par le maïs pour nourrir leurs animaux. Les prévisions de la FAO concernant l’utilisation totale de céréales secondaires en 2018‑2019 ont été portées à 1,405 milliard de tonnes, soit 4,7 millions de plus qu’en décembre. À ce niveau, l’utilisation mondiale de céréales secondaires serait supérieure de quelque 34 millions de tonnes (2,5 pour cent) au niveau estimé pour 2017‑2018, l’utilisation dans l’alimentation animale atteignant un record de près de 786 millions de tonnes, soit une hausse de 2,7 pour cent par rapport au niveau estimé pour 2017‑2018, les plus fortes augmentations en glissement annuel concernant la Chine, le Mexique et les États-Unis. L’utilisation mondiale de riz devrait atteindre 509 millions de tonnes en 2018‑2019, soit une hausse annuelle de 1,1 pour cent, qui s’explique principalement par la hausse de la consommation alimentaire en Asie et en Afrique. Les stocks mondiaux de céréales devraient reculer de 45 millions de tonnes (5,6 pour cent) par rapport à leurs niveaux records d’ouverture pour s’établir à 772 millions de tonnes, soit environ 10 millions de tonnes de plus que ce qui était prévu en décembre. À ce niveau, le rapport stocks-utilisation de céréales au niveau mondial se maintiendrait à un niveau relativement confortable de 28,5 pour cent, malgré une légère baisse par rapport au niveau de 2017‑2018, qui était de 30,8 pour cent, le plus haut depuis 2000‑2001. La révision à la hausse des prévisions pour ce mois-ci en ce qui concerne les réserves mondiales de céréales est principalement à mettre au compte de la révision à la hausse (7,2 millions de tonnes) des stocks mondiaux de céréales secondaires, en particulier les stocks de maïs, qui, selon les prévisions actuelles, devraient atteindre 274,7 millions de tonnes à la clôture des campagnes de 2019, mais reculer de quelque 38 millions de tonnes (12,2 pour cent) par rapport à leurs niveaux d’ouverture. Cette hausse par rapport au mois de décembre devrait être essentiellement imputable à l’accumulation des stocks prévue dans l’Union européenne, d’autres augmentations importantes étant à souligner en Argentine, au Nigéria et aux États-Unis. Les prévisions de la FAO concernant les stocks de blé (clôture en 2019) ont été relevées de 2,4 millions de tonnes par rapport à décembre, en raison de révisions à la hausse au Canada, dans la Fédération de Russie et aux États-Unis. Les stocks de blé devraient, selon les prévisions actuelles, atteindre près de 267 millions de tonnes, mais baisser tout de même de 10 millions de tonnes par rapport à leurs niveaux d’ouverture, car les prélèvements effectués dans plusieurs pays ont largement compensé l’augmentation des stocks en cours en Chine. Les stocks mondiaux de riz à la clôture des campagnes 2018‑2019 devraient atteindre 178 millions de tonnes, soit une hausse de 2,9 pour cent en glissement annuel principalement imputable à l’augmentation des reports en Chine, en Inde, en Indonésie et aux Philippines. Les échanges mondiaux de l’ensemble des céréales devraient avoisiner les 416 millions de tonnes en 2018‑2019, soit un recul de 5,7 millions de tonnes (1,4 pour cent) par rapport au volume record de la campagne précédente. Les échanges de toutes les principales céréales, à l’exception du maïs, devraient reculer en 2018‑2019.
Market Monitoring in West Africa – June 2019 One month comparison of key staple foods (June 2019- May 2019) Annual comparison of key staple foods (June 2019 – June 2018) 5-year comparison of key staple foods (June 2019 – 5 year average) Sur 1 mois, les prix sont globalement stables dans la région. Des baisses de prix sont au sud-est du Niger et dans certaines régions du Burkina. Le démarrage précoce de la campagne agricole et la régularité des pluies dans cette zone conformément aux prévisions saisonnières d’Agrhymet peuvent expliquer cette tendance baissière. Les commerçants et les producteurs mettent sur les marchés leurs stocks en prévision d’une bonne campagne agricole. Cela augmente l’offre et réduit les prix aux consommateurs. La région de Kayes au Mali et une partie de centre et de l’est du Sénégal peinent à se remettre des hausses de prix induites par le Ramadan. Le Niger, le Burkina et le Mali affichent des prix des céréales de base en dessous des niveaux de l’année passée au mois de Juin. Au Tchad, les baisses sont encore plus marquées avec -58% dans les régions de Tandjile et de Biltine. Les perspectives de la bonne campagne agricole mais aussi la baisse des marges bénéficiaires au Tchad expliquent cette situation. Les hausses de prix constatées sur les céréales locales (Sorho, mil, riz local) se maintiennent au Sénégal et en Mauritanie. En Sierra Leone, la baisse du cours de la monnaie locale entraine une hausse de 13% à 18% du prix du riz importé. La Centrafrique est confrontée à une hausse de plus de 50% du prix du maïs (préfectures de Nana-Gribizi et Lobaye) du fait de la substitution de la demande. Le Sahel dans sont ensemble affiche une stabilité voire une baisse des prix des céréales de base par rapport à la moyenne quinquennale, à l’exception de la Mauritanie où les baisses de production continuent à entrainer des hausses des prix du riz local La chute de la valeur du dollar libérien et du Leone (Sierra Leone) continue à entrainer de fortes inflations dans ces pays. Selon les chiffres du bureau des statistiques libériens, l’indice des prix à la consommation qui évalue l’évolution des prix d’un panier représentatif de biens et services s’est encore accru de 6,7% par rapport au mois de mai 2019 et de 30% par rapport à juin 2018. Le prix du maïs ne baisse toujours pas baisser au sud du Ghana malgré le début de la campagne agricole
Market Monitoring in West Africa – July 2019 One month comparison of key staple foods (July 2019 – June 2019) Annual comparison of key staple foods (July 2019 - July 2018) 5-year comparison of key staple foods (July 2019 – 5 year average) WFP – Regional Bureau Dakar – Central & West Africa Annual comparison of key staple food prices (July 2019 – June 2019) WFP – Regional Bureau Dakar – Central & West Africa Annual comparison of key staple food prices (July 2019 – July 2018) WFP – Regional Bureau Dakar – Central & West Africa Five-years comparison of key staple food prices (July 2019) * Key staples per country are millet for Senegal, Mali, Niger, Chad; imported rice for Guinea, Guinea-Bissau; local rice for Mauritania, Cote d’Ivoire; maize for Ghana; sorghum for Burkina Faso Par rapport au dernier mois, les prix sont encore globalement stable dans l’ouest de la région, entre -5% à +5%. Cependant, les principales exceptions (la hausse du mil) concernent le Sénégal (+ 6% à Diourbel), où les stocks sont en baisse et la demande augmente, et le Ghana, où le prix du maïs a augmenté de 7%. Par rapport à l’année dernière à la même période dans la région, les prix des principaux produits de base ont baissé dans Mali, Burkina Faso, Kédougou au Sénégal et Guidimakha au Mauritanie. Dans l'ouest du Sénégal, les prix du mil ont augmenté de 17 à 19% par rapport à l’année dernière à Thiès et Louga. À Hodh Ech Chargi, en Mauritanie, les prix du riz local ont augmenté de 6%. En Guinée, les prix du riz importé ont augmenté de 6% à Kankan, mais ailleurs dans le reste du pays ils sont stables Les prix des principaux produits de base en juillet sont en baisse au Burkina Faso et dans certaines régions du Mali par rapport à la moyenne quinquennale. Les plus fortes augmentations sont observées dans l’Ouest de la Mauritanie (+29% pour le riz locale en Dakhlet- Nouadhibou), à Boké en Guinée (+17% pour le riz importé), et dans la région de l’Ouest du Ghana (+47% pour le maïs).
Regional Food Security & Nutrition Situation alimentaire dans la région Nigeria : EFSA Avril 2019 Méthodologie Cette enquête a été conduite en avril 2019 sur la base d’un échantillon de 19 767 ménages couvrant les états de Borno, Yobe et Adamawa. Points Saillants 42% des ménages de Borno, 26% de Yobe et 14% Adamawa sont en insécurité alimentaire Causes de l'insécurité alimentaire : insécurité civile (aussi conflits entre agriculteurs et éleveurs), accès limité à la terre, sécheresse, hausses des prix des denrées alimentaires, etc. Résumé Exécutif de l’EFSA se trouve sur le lien suivant https://docs.wfp.org/api/documents/WFP- 0000105584/download/?iframe Regional Food Security & Nutrition Working Group
Regional Food Security & Nutrition Situation alimentaire dans la région Evaluations VAM à venir Vous trouverez ici notre nouveau VAM NEWSLETTER pour plus d’informations sur les évaluations VAM Cameroun : EFSA Septembre Chad : ENSA novembre Mali : ENSAN Septembre Mauritanie : FSMS Septembre Niger : EVIAM novembre Gambie: évaluation à mi-saison de la situation des cultures et de l'élevage pour la saison des pluies 2019, FGD, collecte des données en cours / Evaluation pre-recolte (octobre/novembre) Sierra Leone : FSMS Septembre RCA: Enquête marché – collecte de données en cours Burkina Fasso: ENA et MEB des IDPs et des familles hôtes Avril 2019: Regional Food Security & Nutrition Working Group