10èmes rencontres professionnelles Ecole de la GRH IRA de Nantes - 29 mars Comment relever les nouveaux défis organisationnels et managériaux pour enrichir le champ de la RSA ? Intervention de M. Hervé PIQUET Responsable de la mission Suivi personnalisé des parcours professionnels des cadres supérieurs - Référent diversité Direction générale du trésor - Paris

La responsabilité sociale (ou sociétale) de l’administration (RSA): un objet sémantique non (encore) identifié.

La RSA, un concept novateur en construction. Un concept qui va bien au-delà de la notion classique de «responsabilité administrative». Un concept qui s’impose évidemment à l’Etat employeur et opérateur économique. Un concept qui n’émerge pas ex nihilo: les administrations ont fait et font de la RSA «sans le savoir» (les droits sociaux).

La dimension managériale de la RSA. Pour les administrations comme pour les entreprises, la première richesse c’est le capital humain. Dès lors, la RSA comporte nécessairement une dimension managériale: le concept de «gestion responsable du capital humain». Un concept dont la mise en œuvre constitue un véritable «défi managérial» dans le contexte budgétaire actuel.

La démarche RSA engagée par la Direction Générale du Trésor.

La Direction Générale du Trésor Née de la fusion en novembre 2004 de trois directions stratégiques de Bercy. Ses grandes missions régaliennes. Son réseau régional (DIRECCTE) et international (les services économiques). Une direction caractérisée par la diversité des corps, des métiers et par la part dominante des cadres : un terrain favorable à la RSA.

La démarche RSA de la Direction Générale du Trésor (1). Une démarche interne globale: la diversité, la parité, la parentalité, la prévention des risques psycho-sociaux. Une démarche ouverte sur l’extérieur:- la responsabilité sociétale (la convention avec le Lycée Auguste Blanqui de Saint-Ouen); - la responsabilité citoyenne (sa contribution à la société de la connaissance).

La démarche RSA de la Direction Générale du Trésor (2). La charte du temps du 23 février 2010, une initiative pionnière et exemplaire. Dont les implications dépassent largement le problème de la simple maîtrise des horaires. Une illustration concrète du lien fondamental entre RSA et performance.

La charte du temps de la Direction Générale du Trésor. Pourquoi une charte du temps à la Direction Générale du Trésor? Les avancées de la charte du temps de la Direction Générale du Trésor. Le contrôle de la mise en œuvre effective de la charte du temps. Des conséquences managériales concrètes.

Une réflexion sur la meilleure façon de travailler ensemble. Optimiser les circuits hiérarchiques. Repenser l’organisation du travail au sein des bureaux. Professionnaliser la conduite des réunions. Tirer le meilleur parti des technologies partagées. Assurer un bon usage du courriel.

Les conditions du succès de la démarche RSA. Une démarche participative décomplexée: identifier les réticences, encourager les initiatives. Une appropriation indispensable, à tous les niveaux, par les «parties prenantes». L’engagement du sommet doit être ferme et constant. Le stimulus (bénéfique) de la «génération Y».

Pour conclure (provisoirement). La RSA, un défi organisationnel et managérial mais aussi un atout à la fois pour «l’Etat efficace» et pour «l’Etat exemplaire». Dans cette période de «crise» qui questionne le sens et la reconnaissance du travail, la RSA doit s’appuyer sur un corpus de valeurs partagées qui fondent une vision commune du «travailler ensemble» (les quatre valeurs de la DG Trésor).

Pour conclure (provisoirement) La RSA étend le champ de la responsabilité administrative et donc celui du contentieux de responsabilité administrative. La mise en œuvre de la RSA postule à la fois: - une valorisation de la fonction RH et de ses métiers; - une reconnaissance du «statut» des agents qui les remplissent.

Merci pour votre attention. Hervé PIQUET Responsable de la Mission « Suivi personnalisé des parcours professionnels » Référent diversité.