LE POUVOIR. Le pouvoir est la capacité d’influencer avec efficacité le comportement d’autrui.

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Transcription de la présentation:

LE POUVOIR

Le pouvoir est la capacité d’influencer avec efficacité le comportement d’autrui.

I – Les sources interpersonnelles du pouvoir A-Le pouvoir de gratification c’est la capacité du manager à influencer le comportement de ses subordonnés en récompensant leurs comportements satisfaisants. Dans la mesure où les subordonnés accordent de l’importance aux gratifications que le manager peut octroyer, ils peuvent se soumettre aux ordres qui leurs sont adressés. Ex les employés peuvent se soumettre à certaines tentatives d’influence de la part du manager parce qu’ils espèrent être récompensés

B- Le pouvoir de coercition Capacité d’influence liée à la punition de comportements indésirables. La punition peut se traduire par une réprimande, l’attribution de travail indésirable, un renforcement de la surveillance, une application plus sévère du règlement du travail, une mise à pied…

C-Le pouvoir légitime Il s’agit de la capacité du manager d’influencer le comportement de ses subordonnés de par la position qu’il occupe dans la hiérarchie de l’organisation. Les subordonnés peuvent réagir positivement aux tentatives d’influence du manager parce qu’ils admettent le droit légitime de celui-ci de prescrire certains comportements. Il est important en terme de management. Chaque manager a le pouvoir de prendre des décisions dans un domaine de responsabilité,.

On définit les activités sur lesquelles le manager peut s’attendre à exercer un pouvoir légitime pour influencer le comportement de ses subordonnés. Plus un manager s’éloigne de ce domaine précis de responsabilité, plus son pouvoir légitime devient faible. Dans des conditions optimales les employés acceptent certaines instructions sans mettre consciemment en question le pouvoir du manager

D-Le pouvoir de la compétence Il concerne la capacité du manager à influencer le comportement de ses subordonnés en raison de ces compétences, qualités ou connaissances particulières.

E-Le pouvoir de l’exemple C’est la capacité du manager d’influencer le comportement de ses subordonnés grâce à l’estime ou à l’admiration que ces derniers lui portent ou encore à son charisme. La manière dont les subordonnés s’identifient au manager et constitue souvent la base du pouvoir de l’exemple..

A-Le savoir en tant que pouvoir Les organisations sont des consommatrices d’information qui doivent utiliser le savoir pour leur procédure de production. Les individus détenant un certain type d’information détiennent un certain pouvoir. Il est possible de considérer que le pouvoir des managers est la somme des pouvoirs issus des diverses sources dont ils disposent multipliées par leur aptitude à utiliser le savoir avec compétence. Faute d’avoir ces sources ou cette aptitude, les managers ne disposent guère d’un pouvoir effectif. En d’autres termes, le pouvoir organisationnel peut-être anéanti ou gaspillé si les managers ne comprennent pas qu’il est important d’utiliser correctement l’information.

a)Les réseaux en tant que pouvoir L’existence d’un pouvoir structurel et conjoncturel ne dépend pas seulement de l’accès à l’information, aux ressources mais aussi d’une certaine habileté à faire participer autrui à l’exécution d’une tâche. Ce concept implique que des affiliations variées, à la fois à l’intérieur et à l’extérieur de l’organisation, constituent des sources de pouvoir. Le pouvoir peut découler des contacts suivants :

B-Les ressources en tant que pouvoir Les organisation ont des ressources variées pour survivre (personnel, argent, équipement, matériel, fournitures, clients,…). Le concept de ressources en tant que pouvoir suppose que des départements ou des services peuvent fournir des ressources vitales ou difficile à obtenir dispose d’un certain pouvoir dans l’organisation « qui tient l’or fait la loi ».

II – Les sources structurelles et conjoncturelles du pouvoir Presque toute l’attention consacrée au pouvoir dans les organisations tend à se focaliser sur les relations hiérarchiques. Le pouvoir dépend, en grande partie d’éléments de la situation y compris la structure de l’organisation, la possibilité de s’adresser à des personnalités puissantes d’exercer quelque influence, la possibilité de s’adresser à des personnalités puissantes ou d’avoir accès à des ressources importantes…. En général les sources structurelles et conjoncturelles du pouvoir découlent de la division du travail et de la départementalisation qui entraînent naturellement des inégalités.

Les managers utilisent à des degrés divers ces sources interpersonnelles de pouvoir qui ne fonctionnent pas de manière indépendante. En d’autres termes, la manière dont les managers utilisent un certain type de pouvoir peut soit accroître soit limiter l’efficacité du pouvoir provenant d’autres sources

A-Les réseaux en tant que pouvoir L’existence d’un pouvoir structurel et conjoncturel ne dépend pas seulement de l’accès à l’information, aux ressources mais aussi d’une certaine habileté à faire participer autrui à l’exécution d’une tâche. Ce concept implique que des affiliations variées, à la fois à l’intérieur et à l’extérieur de l’organisation, constituent des sources de pouvoir.

Le pouvoir peut découler des contacts suivants Les contacts qui procurent des informations Les contacts qui procurent des ressources Les contacts qui procurent un soutien

B-Le pouvoir des employés subalternes Le pouvoir de la compétence peut permettre aux subordonnés d’influencer leurs supérieurs. Mais de manière générale le pouvoir des subordonnés provient de leurs position au sein de l’organisation.